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Cazoulès

ancienne commune française du département de la Dordogne

Cazoulès [kazulɛs] est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Cazoulès
Cazoulès
Le manoir de la Font-Haute à Cazoulès.
Blason de Cazoulès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fénelon
Statut commune déléguée
Maire délégué Joël Barbery
Code postal 24370
Code commune 24089
Démographie
Gentilé Cazoulésiens
Population 449 hab. (2020 en évolution de −5,47 % par rapport à 2014)
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 57″ nord, 1° 25′ 46″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 294 ou 297 m
Superficie 3,52 km2
Élections
Départementales Canton de Terrasson-Lavilledieu
Législatives Quatrième circonscription
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Pechs-de-l'Espérance
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Cazoulès
Géolocalisation sur la carte : France
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Cazoulès
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
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Cazoulès
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Cazoulès

Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance[1].

Géographie

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Généralités

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Représentations cartographiques de la commune
Carte 
  Mairie
Carte OpenStreetMap 
Carte OpenStreetMap
Carte topographique 
Carte topographique
Avec les communes environnantes 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
 
La route départementale 703 dans sa traversée du bourg de Cazoulès.

En Périgord noir, dans le quart sud-est département de la Dordogne, Cazoulès est limitrophe du département du Lot. D’une superficie de 3,52 km2, son territoire s'inscrit à l'intérieur d'un méandre de la Dordogne, le « cingle de Cazoulès », qui borde la commune à l'est et au sud. Premier territoire du Périgord arrosé par le fleuve décrit par Christian Signol dans La Rivière Espérance, Cazoulès fait face à l'imposante masse rocheuse du pas du Raysse sur la rive opposée. Le remous, repoussé vers le sud, a entreposé son limon fertile en terrasses, encore visibles.

L'altitude minimale, 84 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Peyrillac-et-Millac et du Roc. L'altitude maximale avec 294 ou 297 mètres[Note 1] est située à l'extrême nord, en limite de la commune de Souillac[2]. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Mésozoïque sur les coteaux et d'alluvions holocènes en vallée de la Dordogne[3].

Le bourg de Cazoulès est traversé par la route départementale (RD) 703, cinq kilomètres au sud-ouest de Souillac et dix-huit kilomètres à l'est du centre-ville de Sarlat-la-Canéda. Pendant des siècles, Cazoulès est demeuré un « village-rue ». Le mitage des dernières décennies en a fait un village tentaculaire implantant de nombreuses maisons aux bords des chemins ruraux convergeant vers la RD 703.

Le cadre rural de Cazoulès laisse dominer le vert sombre des yeuses, ponctué de cyprès ou, plus souvent, de pins parasols.

La commune est traversée par la ligne ferroviaire des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon dont la gare la plus proche est celle de Souillac, à quatre kilomètres par la route.

Communes limitrophes

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En 2021, avant la création de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance, Cazoulès était limitrophe de quatre autres communes dont trois dans le département du Lot. Au sud-ouest, le territoire de Saint-Julien-de-Lampon était distant de moins de 400 mètres.

Communes limitrophes de Cazoulès
Souillac
(Lot)
Peyrillac-et-Millac Cazoulès  Lanzac
(Lot)
Le Roc
(Lot)

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

  • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 839 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 17 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Natura 2000

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La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Cazoulès[17],[18]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[19].

Bien que l'INPN liste Cazoulès parmi les communes de la zone Natura 2000 Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne[20], la commune, limitrophe de cette zone, n'est pas concernée, comme le montre la carte du site[21].

Seule commune de la Dordogne avec Peyrillac-et-Millac, Cazoulès est concernée par la ZNIEFF de type I « La Dordogne quercynoise », comprenant de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales)[22],[23].

Cette ZNIEFF est comprise dans une ZNIEFF de type II : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 6] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[24].

Cazoulès n'est pas mentionnée parmi les communes faisant partie d'une autre ZNIEFF de type II secteur forestier de Borrèze[25]. Cependant, environ un quart du territoire communal — toute une partie au nord et au nord-ouest de la commune — en fait néanmoins partie, comme le montre la carte du site[26].

Site inscrit

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À l'est, en bordure de la Dordogne, le « pas du Raysse » est un site pittoresque inscrit depuis 1963[27],[28]

Urbanisme

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Typologie

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Cazoulès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Souillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,5 %), zones urbanisées (18,6 %), forêts (14,6 %), eaux continentales[Note 9] (7,3 %), terres arables (2,9 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le bourg de Cazoulès proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[35] :

  • Beauséjour
  • le Bois de Simon
  • la Borie
  • la Castagnal
  • Cayrefour
  • Château du Saulou
  • les Clédoux
  • Fraux
  • les Galinottes
  • la Garenne
  • Labarade
  • Maisons Basses
  • Manoir de la Font Haute
  • le Puy
  • le Raysse
  • la Roussie
  • le Travers
  • le Treil
  • Vermeil.

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Cazoulès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[38],[36]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[39],[40].

Cazoulès est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 40,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[46].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[36].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[48].

Toponymie

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La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1326 sous la forme « Cazalet », suivie des graphies « Casaleys » et Cazolosium[49]. Il dérive de l'ancien occitan casalet correspondant à un « petit domaine rural »[49], lui-même issu du latin casulum signifiant « petite maison rurale »[50].

En occitan, la commune porte le nom de Casolés[50].

Histoire

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L'ancien bâtiment voyageurs de la gare de Cazoulès.

À quelque cinq kilomètres au sud-sud-ouest de Souillac, dans un cirque pétrifié, la Dordogne quitte le Quercy, au pas du Raysse, et entre en Périgord.

Le territoire communal a révélé des traces d'occupation gallo-romaine[49]. Au Moyen Âge, la paroisse dépendait de la châtellenie de Carlux[51] qui relevait elle-même de la vicomté de Turenne[52].

En , après la décclaration de guerre avec l'Allemagne, les habitants de Saasenheim (commune du Bas-Rhin) sont évacués dans le département de la Dordogne, dans les communes de Cazoulès et Salignac-Eyvigues[53].

La commune est caractérisée par l'unique incursion de la ligne de chemin de fer d'Orléans à Montauban dans le département de la Dordogne. Située sur la ligne de Siorac-en-Périgord à Cazoulès et mise en service en 1884, la gare de Cazoulès a perdu son rang de gare de bifurcation depuis la fin des années 1980 et le bâtiment a été aménagé en logement social.

En 2021, la création d'une commune nouvelle, « Pechs-de-l'Espérance », est envisagée en association avec Orliaguet et Peyrillac-et-Millac[54].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Cazoulès est rattachée canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[55].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [56]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.

Intercommunalité

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Fin 2000, Cazoulès intègre dès sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[57],[58].

Liste des maires puis des maires délégués

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La mairie en 2021.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1971 mars 2008 Maurice Léonard PCF Conseiller général du canton de Carlux (1982-2001)
mars 2008 avril 2010 Bernard Dehan[Note 12] DVG[59] Retraité
mai 2010 mars 2014 Jean-Paul Castano    
mars 2014[60] mai 2020 Philippe Zillhardt DVG Professeur des écoles
mai 2020 décembre 2021 Joël Barbery    
Liste des maires délégués successifs de Cazoulès
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2022 septembre 2023[61] Joël Barbery[Note 12]   Maire de Pechs-de-l'Espérance (2022-2023)
décembre 2023[62] En cours Françoise Arpaillange    

Juridictions

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Dans le domaine judiciaire, Cazoulès relève[63] :

Jumelages

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Panneau de jumelage de Cazoulès.

Drapeau de la France  Saasenheim (France) (Bas-Rhin) depuis 1998[53].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Cazoulès se nomment les Cazoulésiens[64].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].

En 2020, la commune comptait 449 habitants[Note 13], en évolution de −5,47 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
345229352357391397385412415
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
432410429404452493518515372
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
374346338309315280300296292
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
324307327381397436436436469
2017 2020 - - - - - - -
456449-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'école en 2021.

Cazoulès est organisé en regroupement pédagogique intercommunal avec six autres communes (RPI du Carluxais)[68]. La scolarité est répartie sur quatre communes dont Cazoulès.

Économie

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En 2018[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 194 personnes, soit 42,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-deux) a légèrement diminué par rapport à 2013 (trente-six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,3 %.

Établissements

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Au , la commune comptait quarante-trois établissements[70], dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, dix dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'industrie, et deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[71].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Laurent[72],[73], dont les deux vitraux des chapelles sont signés de Louis-Victor Gesta.
  • Dominant la Dordogne au pas du Raysse et flanqué d'une tour ronde, le château du Raysse date du XVIIe siècle[74].

La commune abrite deux bâtiments protégés au titre des monuments historiques :

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Cazoulès  Blason
De gueules au dragon volant d’argent rempli de sinople, langué du champ, posé en pal, au chef aussi de gueules chargé de trois lionceaux d’or ordonnés 2 et 1[Note 14],[79].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 297 mètres sur la carte et 294 sur son ancien site.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[47].
  12. a et b Décédé en fonctions.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  14. La source du blasonnement provenait du site Internet « La Banque du blason ». Ce site ayant fermé, merci de bien vouloir mettre une autre référence si vous en disposez d'une.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Arrêté no  24-2021-09-27-00001 portant création commune nouvelle Pechs-de-l’Espérance » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 57-61.
  2. « 297 » sur Géoportail (consulté le 28 juin 2021)..
  3. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  10. « Station Météo-France Prats de Carlux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Cazoulès et Prats-de-Carlux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France Prats de Carlux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Cazoulès et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  15. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  16. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  17. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  18. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  19. Espèces, INPN, consulté le .
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