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Adolfo Arrieta

réalisateur et scénariste espagnol

Adolfo Arrieta est un réalisateur et scénariste espagnol, né le à Madrid.

Adolfo Arrieta
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (82 ans)
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Nationalité
Activités

Biographie

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Adolfo Arrieta est peintre de 1958 à 1964. Après avoir tourné quelques courts métrages en Espagne[1], il s'installe en France en 1967 où il réalise ses premiers longs métrages[2], participant en outre, en 1971, à la réalisation de Numéro zéro de Jean Eustache. Son film Les intrigues de Sylvia Couski obtient le Grand Prix au Festival du cinéma différent de Toulon en 1974.

En 1976, ses deux premiers courts-métrages ainsi que Les Intrigues de Sylvia Couski sont achetés pour les collections permanentes du Musée national d'art moderne à Paris et présentés dans la rétrospective inaugurale du Centre Pompidou, Une Histoire du cinéma.

En 1979, il a été filmé par Gérard Courant pour son anthologie Cinématon (n° 50).

En 2009, le festival International du film Entrevues lui consacre une rétrospective.

Il est considéré, en Europe, comme l'un des pionniers du cinéma indépendant.

Il a publié, en 2016, The Thing avec le photographe Albert Monis (texte d’Enrique Vila-Matas) aux éditions de la Mangrove (Paris) avec le soutien du fonds de dotation Agnès b.

Filmographie

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Longs métrages

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Courts métrages

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  • 1965 : Le Crime de la toupie (El crimen de la pirindola)
  • 1966 : L'Imitation de l'ange (La imitación del ángel)
  • 1969 : Le Jouet criminel (Il giocattolo criminale)
  • 1989 : Kiki, la gata, épisode de Delirios de amor (série télévisée)
  • 1991 : Merlín (moyen-métrage)
  • 2003 : Narciso
  • 2006 : Vacanza permanente
  • 2008 : Dry martini (bunuelino cocktail)

Publications

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Notes et références

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  1. dont Le Crime de la toupie, sa première réalisation à propos de laquelle Émile Breton note : « C'est du noir et blanc, des images parfois fuyantes tournées en Super 8, sans moyens, et c'est un des plus beaux films qu'on puisse voir sur l'ennui adolescent, entre deux âges, entre deux mondes » (Rétrospective Adolfo Arrieta au festival de Belfort, L'Humanité, 9 décembre 2009)
  2. « L'art cinématographique d'Arrieta exprime avant tout dans les affaires humaines ce qui se passe entre les mailles, ce qui file entre les dialogues », écrit Jean-Claude Biette dans les Cahiers du cinéma, n° 290-291, juillet-août 1978
  3. « l'homme changeant son nom comme les fées immortelles de personnage et d'emploi selon les époques et leurs missions » note Florence Maillard dans les Cahiers du cinéma de janvier 2017, p. 40

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean-André Fieschi, « El crimen de la pirindola », Cahiers du cinéma, n° 188, , p. 15
  • Noël Simsolo, « Entretien avec Adolfo Arrietta », La Revue du cinéma, n° 240, juillet -, pp. 111–114
  • Raphaël Bassan, « Le cinéma selon Adolfo Arrietta », in Cinéma différent, n° 9-10,
  • Jean-Claude Biette, « Le cinéma phénixo-logique d'Adolfo G. Arrietta », Cahiers du cinéma, n° 290-291, juillet-, p. 53
  • Jean Narboni, « Flammes », Cahiers du cinéma, n° 295, , p. 32
  • Dominique Noguez, "Trente ans de cinéma expérimental en France", 1982, Arcef, Paris
  • Cinéma 014, automne 2007, pp. 159–166 (textes d'Erik Bullot et Pierre Léon).
  • Philippe Fauvel, "Le Château de Pointilly et Pointilly d’Adolfo Arrietta : un film réduit de moitié par son auteur trente-cinq ans après", Cinéma & Cie, International Film Studies Journal, vol. IX, n°13, Carocci editore,
  • Vertigo n° 39, hiver 2011, pp. 84–127 (ensemble comprenant des entretiens avec A. Arrietta, Javier Grandes, Laurent Laclos, et des textes de Marcos Uzal, Frédéric Majour, Philippe Fauvel, Benjamin Esdraffo, Sandrine Rinaldi).
  • Mathieu Macheret, « Au feu, les pompiers ! » (à propos de la sortie de Flammes dans un nouveau montage et une copie numérique restaurée), Cahiers du cinéma, n° 688, , p. 72.
  • Ado Arrietta, Albert Monis, Enrique Vila-Matas, The thing, éditions de la Mangrove, Paris, 2016
  • André S. Labarthe, « Adolfo Arrietta [cadré – décadré] », 60 min, Prod.: Kidam, 2015

Liens externes

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