Zakaria Ben Mustapha
Zakaria Ben Mustapha | |
Zakaria Ben Mustapha. | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien de la Culture | |
– (6 mois et 10 jours) |
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Président | Habib Bourguiba Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Zine el-Abidine Ben Ali Hédi Baccouche |
Gouvernement | Ben Ali Baccouche I |
Prédécesseur | Abdelaziz Ben Dhia |
Successeur | Abdelmalek Laârif |
Ministre tunisien de la Culture et de l'Information | |
– (1 an, 4 mois et 17 jours) |
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Président | Habib Bourguiba |
Premier ministre | Mohamed Mzali Rachid Sfar |
Gouvernement | Mzali Sfar |
Prédécesseur | Béchir Ben Slama |
Successeur | Abdelaziz Ben Dhia |
Maire de Tunis | |
– (6 ans) |
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Prédécesseur | Salah Aouidj |
Successeur | Mohamed Ali Bouleymane |
Gouverneur de Sfax | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Hédi Baccouche |
Successeur | Hédi Mkaddem |
Gouverneur de Gabès | |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Ahmed Bellalouna |
Successeur | Hédi Baccouche |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 93 ans) |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | PSD RCD |
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Maire de Tunis | |
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Zakaria Ben Mustapha, né le [1] et mort le [2], est un homme politique tunisien.
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1963, Zakaria Ben Mustapha est nommé à la tête de la station océanographique de Salammbô, promue en Institut national scientifique et technique d'océanographie et de pêche[3].
Il est, de 1967 à 1969, gouverneur de Gabès puis, de 1969 à 1970, gouverneur de Sfax. De 1980 à 1986 il est maire de Tunis et préside l'Association de sauvegarde de la médina de Tunis.
Du au , il est ministre de la Culture et de l'Information. Il est à nouveau ministre de la Culture du au .
En décembre 2000, il devient, en remplacement de Rachid Driss[4], président du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales, fonction qu'il occupe jusqu'en janvier 2007, date à laquelle il est remplacé par Moncer Rouissi[5]. À cet effet, il est chargé en 2002 par le président Zine el-Abidine Ben Ali de lui remettre un rapport sur la situation dans les prisons[6]. Le rapport en question n'a pas été publié, même si Ben Ali promet de mettre en place certaines de ses recommandations[6]. En 1995, « lorsque les prisons étaient probablement dans leur pire état » selon Clement Henry, Zakaria Ben Mustapha avait rendu un rapport où il affirmait que la situation dans les prisons répondait aux normes internationales[7].
Références
[modifier | modifier le code]- Mounir Charfi, Les ministres de Bourguiba (1956-1987), Paris, L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 246 p. (ISBN 978-2-7384-0398-8), p. 231.
- « Ancien ministre de la Culture et maire de Tunis, le chef scout Zakaria Ben Mustapha est décédé », sur leaders.com.tn, (consulté le )
- Abderrazak Azouz, « Institut national scientifique et technique d'océanographie et de pêche de Salammbô. Cinquante années de recherche appliquée à la pêche (1924-1974) », sur oceandocs.org, (consulté le ).
- (en) Robert Winslow, « Tunisia », sur rohan.sdsu.edu (consulté le ).
- « M. Moncer Rouissi, nouveau président du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales », sur turess.com, (consulté le ).
- (en) Robert I. Rotberg, Worst of the Worst : Dealing with Repressive and Rogue Nations, Washington, Brookings Institution Press, , 342 p. (ISBN 978-0-8157-7564-5, lire en ligne), p. 304.
- (en) Robert I. Rotberg, Worst of the Worst : Dealing with Repressive and Rogue Nations, Washington, Brookings Institution Press, , 342 p. (ISBN 978-0-8157-7564-5, lire en ligne), p. 319.