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Vitali Chevtchenko

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Vitali Chevtchenko
Image illustrative de l’article Vitali Chevtchenko
Chevtchenko en 2010.
Biographie
Nom Vitali Viktorovitch Chevtchenko
Nationalité Soviétique puis Russe
Naissance (73 ans)
Bakou (URSS)
Taille 1,78 m (5 10)
Période pro. 1968-1983
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
Neftchi Bakou
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1968-1972 Neftchi Bakou 090 (22)
1973-1975 Dynamo Kiev 012 0(4)
1975-1982 Tchernomorets Odessa 187 (38)
1982-1983 Lokomotiv Moscou 043 0(5)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1970-1972 Union soviétique 013 0(4)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1992-1994 Club Bolívar
1994 Hapoël Beer-Sheva
1995 Hapoël Rishon
1995-1996 Hapoël Beer-Sheva
1996 Ouralmach Iekaterinbourg 11v 07n 13d
1997 Gazovik-Gazprom Ijevsk 14v 06n 11d
1998 Ouralan Elista 12v 06n 13d
1999-2002 Torpedo Moscou 48v 31n 34d
2003 Saturn Ramenskoïe 12v 10n 06d
2004 FK Rostov 00v 03n 04d
2005 Metalurh Donetsk 03v 05n 05d
2006 Terek Grozny 10v 03n 05d
2007-2008 Tchornomorets Odessa 19v 09n 26d
2010 Rotor Volgograd 06v 02n 14d
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Vitali Viktorovitch Chevtchenko (en russe : Виталий Викторович Шевченко) est un footballeur international soviétique et un entraîneur de football russe né le à Bakou.

Actif de 1968 à 1983, ses premières années avec le Neftchi Bakou le voient se démarquer comme un des grands espoirs du football soviétique au poste d'attaquant, et le voient jouer treize matchs avec l'équipe nationale entre 1970 et 1972, inscrivant quatre buts dans la foulée à l'âge de 20 ans. Transféré par la suite au Dynamo Kiev en début d'année 1972, une accumulation de blessures graves mettent cependant un frein à sa carrière et l'éloigne des terrains jusqu'en 1976 où il revient de manière pérenne avec le Tchernomorets Odessa, pour lequel il évolue jusqu'en 1982. Il échoue cependant à retrouver son niveau d'antan et n'est plus rappelé avec la sélection. Il rejoint ensuite le Lokomotiv Moscou en deuxième division où il achève sa carrière en 1983 à l'âge de 32 ans.

Reconverti par la suite comme entraîneur, Chevtchenko occupe un poste d'adjoint au sein de l'encadrement technique du Lokomotiv entre 1986 et 1992 avant de partir pour le Club Bolívar où il remporte le championnat bolivien en 1992. Il s'en va ensuite pour l'Israël entre 1994 et 1996, occupant notamment le poste d'entraîneur de l'Hapoël Beer-Sheva. Retournant ensuite en Russie en , il effectue de brefs passages à l'Ouralmach Iekaterinbourg, au Gazovik-Gazprom Ijevsk et à l'Ouralan Elista avant de rejoindre en 1999 le Torpedo Moscou où il passe trois saisons et demie, amenant notamment l'équipe à la troisième place du championnat russe en 2000. Les années qui suivent le voit ensuite passer au Saturn Ramenskoïe, au FK Rostov et au Terek Grozny, avec entre-temps un bref passage en Ukraine au Metalurh Donetsk. Il dirige par la suite le Tchornomorets Odessa entre et avant de connaître son dernier poste entre juin et en tant qu'entraîneur du Rotor Volgograd.

Carrière de joueur

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Fils d'une mère joueuse de volley-ball et d'un père joueur de football au Neftianik Bakou au cours des années 1950[1], Chevtchenko naît ainsi à Bakou en RSS d'Azerbaïdjan en , et effectue dans cette ville sa formation au sein de l'équipe locale du Neftchi (ancien Neftianik) au cours des années 1960. Il y fait ainsi ses débuts en équipe première dans la première division lors de la saison 1968, à l'âge de 16 ans, disputant 17 matchs cette saison-là pour un but inscrit. Affichant un temps de jeu similaire la saison suviante, il s'impose finalement comme titulaire régulier à partir de l'exercice 1970 qui le voit disputer 27 matchs et marquer 7 buts. Il continue ensuite sur sa lancée l'année suivante en marquant 10 buts en 23 rencontres.

Ses performances avec le Neftchi lui valent ainsi d'être rapidement repéré par les grosses écuries du championnat, notamment le Dynamo Kiev qui le recrute en début d'année 1972, alors qu'il n'est âgé que de 20 ans. Son passage au club s'avère cependant désastreux, Chevtchenko se voyant diagnostiquer deux graves blessures au genou dès le mois d'avril, une blessure au ligament latéral ainsi qu'une déchirure du ménisque. Il souffre de plus peu de temps après d'un appendicite qui l'oblige à subir une opération chirurgicale lors de laquelle une erreur médicale au niveau de l'anesthésie provoque la formation d'une thrombose dans les veines iliaques[2]. Cette accumulation de déboires le tient ainsi éloigné des terrains pendant plus de trois années, bien qu'il effectue quelques brèves apparitions entre 1974 et 1975. Il ne dispute qu'une douzaine de matchs au Dynamo durant son passage entre 1972 et 1975, ce qui lui permet tout de même de figurer parmi les vainqueurs des championnats 1974 et 1975.

Finalement transféré au Tchernomorets Odessa à l'automne 1975, il ne peut cependant pas prendre part au championnat pour la fin d'année, bien qu'il dispute tout de même deux rencontres de Coupe UEFA contre la Lazio Rome au mois de septembre. Enfin remis de ses blessures pour de bon, Chevtchenko devient très rapidement titulaire au sein de sa nouvelle formation, disputant ainsi la totalité des matchs de championnat de la saison 1976 où il marque quatre buts. Il poursuit sur sa lancée lors des années qui suivent et se maintient comme un perpétuel titulaire entre 1976 et 1981. Il quitte finalement le Tchernomorets en pour rejoindre le Lokomotiv Moscou en deuxième division. Après une première saison pleine le voyant jouer 38 matchs pour 5 buts marqués, il est très peu utilisé lors de la saison 1983 et décide alors de mettre un terme à sa carrière de joueur à l'âge de 31 ans.

Carrière internationale

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Les performances de Chevtchenko avec le Neftchi Bakou lui valent d'être très vite considéré comme un grand espoir du football soviétique, ce qui l'amène à être appelé avec la sélection soviétique par Valentin Nikolaïev dès le mois d', alors qu'il vient de fêter ses 19 ans. Il effectue ainsi ses débuts internationaux le à l'occasion d'un match amical à Moscou face à la Yougoslavie, où il est directement aligné comme titulaire et inscrit le premier but des siens qui l'emportent finalement 4-0[3]. Il dispute ensuite son premier match de compétition deux semaines plus tard le face à Chypre à l'occasion des éliminatoires de l'Euro 1972, étant à nouveau aligné comme titulaire et inscrivant son deuxième but en deux sélections pour une victoire 3-1 des Soviétiques[4].

Continuant sur sa lancée, il inscrit son troisième but dès sa cinquième sélection face à la Bulgarie en match amical le avant d'enchaîner le contre l'Espagne en qualifications, marquant ainsi le deuxième but pour les siens qui l'emportent finalement 2-1. Cette bonne forme ne dure cependant pas et Chevtchenko n'inscrit plus aucun but par la suite. Il connaît sa treizième et dernière sélection le lors d'un match amical contre le Pérou à l'âge de 20 ans et demi. Par la suite ses graves blessures contractées cette année-là et sa longue convalescence mettent un terme anticipé et définitif à sa carrière internationale, le joueur échouant par la suite à revenir à son niveau d'antan[3],[5].

Carrière d'entraîneur

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Premiers postes et passage à l'étranger (1986-1996)

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Après la fin de sa carrière, Chevtchenko entame des études d'entraîneur à la Grande école des entraîneurs de Moscou où il obtient un diplôme et intègre en 1986 l'encadrement technique du Lokomotiv Moscou, devenant un des principaux adjoints de Iouri Siomine. Il passe six années à ce poste avant de quitter le club ainsi que la Russie pour rallier l'Amérique latine et le club bolivien du Club Bolívar à l'été 1992, le président de l'époque l'ayant alors repéré au cours d'une tournée du Lokomotiv aux États-Unis dans les années 1980[5]. Son passage dure deux années, qui le voit notamment remporter le championnat bolivien lors de sa première année avant de terminer deuxième en 1993. Il quitte par la suite le club en début d'année 1994, tandis que celui-ci remporte par la suite le championnat en fin d'année.

À l'issue de cette parenthèse bolivienne, Chevtchenko rallie cette fois Israël où il est nommé à la tête de l'Hapoël Beer-Sheva en . Un désaccord avec la direction en fin d'année le pousse à quitter le club pour rejoindre brièvement l'Hapoël Rishon LeZion au début 1995. Le différend avec son ancien employeur est cependant réglé peu de temps après et il effectue son retour à Beer-Sheva pour la fin de saison 1994-1995 qui l'équipe finir à la troisième place du championnat israélien et prendre part à la Coupe UEFA, où il parvient à battre l'équipe albanaise du KF Tirana au tour préliminaire avant d'être largement vaincu par le FC Barcelone au tour suivant. Son aventure israélienne prend finalement fin au cours du printemps 1996, peu après avoir remporté la Coupe de la Ligue[6].

Retour en Russie et passage au Torpedo Moscou (1996-2002)

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Chevtchenko effectue son retour en Russie au début du mois de en rejoignant l'Ouralmach Iekaterinbourg pour la saison. Il dirige ainsi l'équipe en Coupe Intertoto, où il termine largement premier du groupe 8 et atteint le stade des demi-finales avant d'être éliminé par le club danois de Silkeborg IF. Les résultats en championnat sont cependant moins positifs, reprenant une équipe largement relégable, il ne parvient finalement pas à la sauver de la relégation à l'issue de l'exercice malgré une cinquième place au niveau des résultats pour la deuxième moitié de saison, amenant à son départ en fin d'année[6]. Il rejoint par la suite le Gazovik-Gazprom Ijevsk en deuxième division pour l'exercice 1997 avec l'ambition d'une montée dans l'élite. Son passage est cependant affecté par des problèmes de santé l'amenant à passer deux mois à l'hôpital en cours de saison, tandis que l'équipe échoue à prendre part à la course pour la montée et stagne en milieu de classement, ce qui débouche finalement sur son renvoi au mois de . Peu de temps après son départ d'Ijevsk, il est appelé à la tête de l'Ouralan Elista, tout juste promu dans l'élite, avec l'objectif de maintenir l'équipe pour la saison 1998. Il parvient à accomplir cet objectif sans grandes difficultés et amène même le club à la lutte pour les places européennes en fin de championnat. Celui-ci ne termine finalement à la septième place, comptant dix points d'avance sur la relégation et deux de retard sur une place en Coupe Intertoto. Il démissionne cependant de son poste en fin de saison en raison de désaccords avec la direction.

Peu de temps après son départ d'Elista, Chevtchenko est nommé à la tête du Torpedo Moscou, qui connaît alors des années difficiles l'ayant vu stagner en bas de classement. Sous sa direction, l'équipe atteint dès la fin de la saison 1999 la quatrième place du championnat, ce qui constitue alors son meilleur classement depuis la fin de l'époque soviétique. Il poursuit ensuite sa lancée en finissant troisième l'année suivante et en prenant part à la Coupe UEFA, où il est cependant très vite éliminé. Les deux années qui suivent voient le Torpedo se maintenir parmi les quatre premiers du championnat, sans cependant parvenir à prendre part de manière sérieuse à la lutte pour le titre. Dans le même temps, le club connaît à partir de 2002 des difficultés financières qui débouchent sur la démission de Chevtchenko en .

Fin de carrière (2003-2010)

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Après son départ du Torpedo, il reste inactif durant le deuxième semestre 2002 avant d'être nommé au mois de décembre à la tête du Saturn Ramenskoïe pour l'exercice 2003[7]. Sous ses ordres, l'équipe connaît des performances très positives qui lui permettent de se placer dans la course pour le podium, occupant même la deuxième position pendant quelques journées. Une baisse des performances vers la fin de saison ainsi que le désir de la direction d'engager le plus réputé Oleg Romantsev au poste d'entraîneur amènent cependant au renvoi inattendu de Chevtchenko en , à cinq journées de la fin du championnat, tandis que le club termine finalement septième après une fin de saison désastreuse[8]. Il est par la suite engagé par le FK Rostov pour la saison 2004. Cependant, après un très mauvais début de championnat le voyant remporter aucun match en cinq journées ainsi qu'une élimination en quarts de finale de la Coupe de Russie, il est renvoyé dès la mi-avril[9].

Il connaît par la suite une période d'inactivité de près d'un an, qui prend fin au mois de avec sa nomination à la tête de l'équipe ukrainienne du Metalurg Donetsk pour la fin de saison. Après avoir amené le club à la troisième place et à une qualification en Coupe UEFA, il quitte cependant son poste au mois de juin du fait de différends avec la direction[8]. Il est par la suite engagé par le Terek Grozny en [10], mais des difficultés internes ainsi que le décrochage de l'équipe dans la lutte pour la promotion en première division amènent à son départ dès le mois d'août[11]. Après une nouvelle année d'inactivité, Chevtchenko retrouve cette fois son ancien club du Tchornomorets Odessa, où il accède au poste d'entraîneur en . Il amène ainsi l'équipe à la septième place lors de la saison 2007-2008. Après un début difficile lors de l'exercice suivant voyant l'équipe se classer neuvième au début du mois de , il quitte son poste[12]. Il reste par la suite inactif pendant un an et demi avant d'être engagé en par le Rotor Volgograd en deuxième division, alors que celui-ci se classe dernier de la compétition après dix-sept journées[13]. Ne parvenant pas à sauver l'équipe en fin de saison, il démissionne au mois de décembre[14] et met par la suite un terme à sa carrière d'entraîneur.

Statistiques

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Statistiques de joueur

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Statistiques de Vitali Chevtchenko
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s) Compétition(s)
continentale(s)
Total
Division M. B. M. B. Comp. M. B. M. B.
1968 Drapeau de l'URSS Neftchi Bakou D1 17 1 - - - - - 17 1
1969 Drapeau de l'URSS Neftchi Bakou D1 17 2 - - - - - 17 2
1970 Drapeau de l'URSS Neftchi Bakou D1 27 8 2 0 - - - 29 8
1971 Drapeau de l'URSS Neftchi Bakou D1 23 10 4 1 - - - 27 11
Sous-total 84 21 6 1 - - - 90 22
1972 Drapeau de l'URSS Dynamo Kiev D1 2 1 4 2 - - - 6 3
1973 Drapeau de l'URSS Dynamo Kiev D1 - - - - - - - 0 0
1974 Drapeau de l'URSS Dynamo Kiev D1 2 0 1 1 - - - 3 1
1975 Drapeau de l'URSS Dynamo Kiev D1 3 0 - - - - - 3 0
Sous-total 7 1 5 3 - - - 12 4
1975 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 - - - - C3 2 0 2 0
1976 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 30 4 2 0 - - - 32 4
1977 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 24 6 1 0 - - - 25 6
1978 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 27 7 4 0 - - - 31 7
1979 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 29 7 3 1 - - - 32 8
1980 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 29 7 5 1 - - - 34 8
1981 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 24 3 7 2 - - - 31 5
1982 Drapeau de l'URSS Tchernomorets Odessa D1 - - 5 0 - - - 5 0
Sous-total 163 34 22 4 - 2 0 187 38
1982 Drapeau de l'URSS Lokomotiv Moscou D2 38 5 - - - - - 38 5
1983 Drapeau de l'URSS Lokomotiv Moscou D2 5 0 - - - - - 5 0
Sous-total 43 5 - - - - - 43 5
Total sur la carrière 297 61 33 8 - 2 0 332 69

Statistiques d'entraîneur

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Statistiques d'entraîneur de Vitali Chevtchenko
Club Début Fin Résultats
M V N D V. %
Ouralmach Iekaterinbourg 31 11 7 13 35,5
Gazovik-Gazprom Ijevsk 31 14 6 11 45,2
Ouralan Elista 31 12 6 13 38,7
Torpedo Moscou 113 48 31 34 42,5
Saturn Ramenskoïe 28 12 10 6 42,9
FK Rostov 7 0 3 4 0,0
Metalurg Donetsk 13 3 5 5 23,1
Terek Grozny 18 10 3 5 55,6
Tchornomorets Odessa 54 19 9 26 35,2
Rotor Volgograd 22 6 2 14 27,3
Total 348 135 82 131 38,8
En tant que joueur
En tant qu'entraîneur

Notes et références

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  1. (ru) « Виталий Шевченко: «В боливии нашел зятя» », sur chernomorets.odessa.ua,‎ (consulté le )
  2. (ru) « Виталий ШЕВЧЕНКО: "И ТУТ ЗАХОДИТ ГАВРИЛОВ. В КИТЕЛЕ ГЕНЕРАЛА КГБ" », sur sport-express.ru,‎ (consulté le )
  3. a et b (ru) « Виталий Шевченко: До потери сознания не напивался », sur sovsport.ru,‎ (consulté le )
  4. « Feuille du match Chypre - Union soviétique », sur transfermarkt.fr, (consulté le )
  5. a et b (ru) « Виталий ШЕВЧЕНКО », sur rusteam.permian.ru (consulté le )
  6. a et b (ru) « Виталий Шевченко - Биография », sur peoples.ru,‎ (consulté le )
  7. (ru) « «Сатурн» и «Уралан» получили новых тренеров », sur gazeta.ru,‎ (consulté le )
  8. a et b (ru) « Виталий Шевченко: «Отступных не получал ни разу» », sur sportsdaily.ru,‎ (consulté le )
  9. (ru) « Виталий Шевченко столкнулся с реальностью », sur kommersant.ru,‎ (consulté le )
  10. (ru) « Виталий Шевченко: за девять месяцев квалификацию не растерял », sur championat.com,‎ (consulté le )
  11. (ru) « Футболисты "Терека" (Грозный) получили зарплату, премиальные и нового тренера », sur regnum.ru,‎ (consulté le )
  12. (ru) « Виталий Шевченко подал в отставку с поста главного тренера одесского «Черноморца» », sur sports.ru,‎ (consulté le )
  13. (ru) « Шевченко сменил Файзулина на посту главного тренера «Ротора» », sur sports.ru,‎ (consulté le )
  14. (ru) « Шевченко покинул пост тренера «Ротора» », sur sports.ru,‎ (consulté le )

Liens externes

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