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Possessions françaises au cours de l’Histoire
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Cet article vise à donner une liste exhaustive de l'ensemble des possessions françaises dans le monde, au cours de l'Histoire, quel que soit leur statut (territoire nationale (métropolitain ou ultra-marin, domaine français à l'étranger) actuel ou passé ; ancien régime (provinces, domaine royale), premier Empire, empire colonial français, colonie, protectorat, mandat de la société des nations, condominium, libre-association, ... ).
Une courte explication sur le territoire (sa situation historique ou actuelle...) peuvent-être données, dans cette liste de recensement des possessions. Pour des données plus complètes sur chaque période ou possession, veuillez consulter les articles détaillés de chaque territoire, ou les articles généraux sur l'Histoire de France, l'évolution territoriale de la France, la formation territoriale de la France, le Premier Empire, le Second Empire, l'Empire colonial français (le premier empire coloniale, le second empire coloniale), la zone économique exclusive française ...
Comme pour les articles de liste, qui sont des récapitulatifs ou un recensement sur un sujet, les « sources » de chaque information donnée dans cette article (années de possession , précision sur l'Histoire... ), le sont majoritairement donné par un lien qui renvoi directement à l'article (vers le territoire ...) avec les sources. Les compléments de sources se trouvent en cliquant sur le lien du renvoi vers la rubrique « liens et références » de ce-même article, comme pour tous les articles.
Extension des possessions territoriales françaises
[modifier | modifier le code]La liste ci-après énumère les terres et territoires qui firent partie, ne serait-ce que brièvement, des possessions françaises au cours de l'Histoire. Si une partie seulement était sous souveraineté française, elle est indiquée entre parenthèses après le nom du pays. Quand il n'y a pas de parenthèse, cela veut dire que tout le pays faisait partie de l'empire. Les informations données entre crochets [ ] concerne le statut des territoires (les DOM, TOM, COM, TAAF ne sont pas des colonies mais la France d'outre-mer). Les pays cités ici sont ceux qui étaient sous souveraineté française effective. La dernière est réservé aux territoires/zones revendiqué par la France au cours de l'Histoire, mais où elle n'en a jamais eu de souveraineté effective.
L'ensemble des possessions territoriales (dont de l'empire colonial) sont partagées en deux périodes :
- 1er - Le territoire est ou a été possession française à partir de l'Ancien régime, la première République ou le Premier Empire, ce qui veut dire du Ve siècle - jusqu'à 1815. Intégrant la période du premier empire colonial.
- 2e - Le territoire est ou a été possession française après le Premier Empire, ce qui veut dire après 1815. Intégrant les périodes de la Restauration, de la deuxième République, du Second Empire, du second empire colonial ....
- Le drapeau (actuel) de la France représente les Terres françaises, de nos jours.
- Le pavillon de la marine française (de l'ancien régime) représente les possessions territoriales ou provinciales, situées hors Europe et prises sous l'ancien régime (ou vieilles colonies).
- L''étendard de la France de l'ancien régime représente une région géographique (constitué de plusieurs provinces ou territoires), ainsi que les possessions territoriales ou provinciales, situées en Europe et prises sous l'ancien régime.
- Le pavillon du gouverneur français représente les possessions prises après l'ancien régime.
- Et le ou les autres drapeaux ou armoiries qui suivent les drapeaux ci-dessus, sont les drapeaux du territoire, en fonction de son évolution.
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Étendue de tous les Empires Français, 1er Empire colonial (1534-1815) et Premier Empire (1804-1815) et le 2e Empire colonial (1815-1946) + des territoires sous administration française et les zones d’influences françaises.
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1er et 2e Empire colonial français (1534 - 1962).
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ensemble des possessions françaises au cours de l'Histoire
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Étendue de Empire colonial français (1534 - 1962), en bleu ciel : premier empire colonial français ; en bleu foncé : second empire colonial français et la France. En rainuré zones d’influences françaises.
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Carte simplifié du 1er et 2e Empire colonial français.
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Premier Empire coloniale Français (1815-1962)
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évolution de l'Empire coloniale français
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Union française
- Métropole et départements d'outre-mer
- Territoires d'outre-mer
- Territoires associés
- États associés (deviennent indépendants avant 1958)
-
Communauté française, 1959 :
- République française
- États membres
-
Communauté française, 1961
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Post-coloniale (après 1962). La France (actuelle)
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La France dans le monde.
Continent européen
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Le territoire français
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- La France métropolitaine (également appelée la Métropole[1], la France hexagonale ou l'Hexagone[2], la Francie[3] ou, selon le droit international public, le territoire européen de la France)[4] :
- sa formation territoriale,
- territoires et anciennes provinces de la Gaule et du Royaume de France : les duchés ; les comtés ; les marquisats, les vicomtés, les baronnies, les seigneuries.et les diocèses historiques.
- son évolution territoriale.
- distribution administrative[5] : les Départements (en 1790 et les anciens), les régions, les anciennes Igamies, les anciennes généralités, ainsi que les communes[6] (la paroisse était jusqu'à la Révolution l'entité de base du Royaume), les anciens arrondissements administratifs et les cantons ; les pays du territoire, les régions naturelles et les régions agricoles.
- et ses frontières
- sa formation territoriale,
Anciennes possessions françaises
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Évolution territoriale de la France sur le continent européen :
- Possessions territoriales pendant l'ancien régime, jusque 1815 (par région géographique, dans l'ordre de première prise de possession) :
- (Selon la date de naissance de la France, certain considérant la naissance de la France, au Baptême de Clovis ou même au règne du père de Mérovée[7], et pour d'autre au Traité de Verdun de 843[8] ; entre le passage du Royaumes francs à la Francie occidentale il y a eu continuité institutionnelle[9]. Et jusqu'à aujourd'hui, il n'y a eu aucune interruption (politique ou de régime imposé) par une puissance étrangère, et donc qu'il y a continuité de « l’existence d'un même État »[10])
- Royaumes francs[11], qui deviendra l'Empire carolingien (avant le Traité de Verdun de 843), dirigés par les Francs saliens, les mérovingiens, puis les carolingiens, corresponds, en gros, aux territoires des Gaules, de Germanie supérieure et Décumanie, de Franconie, de Vasconie et la Marche d'Espagne jusqu'à l'Èbre. Une élite franque a été dispersée dans tout l'Empire, pour administrer les possessions mérovingiennes :
- les territoires de certains peuples latinisés (l'élite était souvent de culture Gallo-romaine) :
- Celtes : les Gaulois (de Gaules transalpine et cisalpine ; dont Belges, Helvètes) et les Rhètes
- germains : les Francs saliens (qui se mirent au service des Romains au ve siècle , sans être réellement soumis à l'Empire), les Burgondes, une partie des Wisigoths (ou Tervinges) et des Vandales
- les Vascons[12]
- et les territoires de certains peuples non latinisés :
- germains : les Francs ripuaires (ou rhénans), les Alamans et les Suèves
- le Royaumes francs a eu pour capitale Tournai (431–508), Paris (508–768), Aix-la-Chapelle (~795–843) et Paris (après 843), situés dans la régions des Francs saliens.
- les territoires de certains peuples latinisés (l'élite était souvent de culture Gallo-romaine) :
- Francie occidentale (après le Traité de Verdun de 843) :
- Comté de Flandre (843-1420, 1450-1526 et 1792-1814 et partiellement 1658-1748) ; correspond approximativement aux provinces belges actuelles de Flandre-Occidentale et de Flandre-Orientale, à l'ouest de la province de Hainaut (arrondissements de Tournai et Mouscron), ainsi que la partie de la province d'Anvers située à l'ouest de l'Escaut, la région historique de Flandre française (région de Lille, Dunkerque, Hazebrouck, Douai…), la Flandre zélandaise (843-1007 et 1792-1814) et la Flandre impériale (843-1007 et 1792-1814).
- îles de la Manche (également appelées archipel Normand ou îles Anglo-Normandes ; appartenant au duché de Normandie ; 843-1204 ; Bien qu'elles face partie du duché de Normandie, elles n'ont pas été rendu à la France, à la fin de la Guerre de Cent ans, contrairement au reste du territoire du duché. Elles deviennent l'un des enjeux de la rivalité entre l'Angleterre et la France. Malgré de nombreuses tentatives françaises, elles resteront sous domination de l'Angleterre ; île Guernesey, île Aurigny, île Sercq, île Herm, île Jersey (deviendra française trois ans, vers 1380 et entre 1461-1468))[13] ;
- Marche d'Espagne (le territoire s'est étendu du massif montagneux pyrénéens et jusqu’aux rives de l’Èbre, le nord de la Marche d'Espagne était composé des comtés pyrénéens ; dans l'Empire des Francs 785-843 (la domination franque devint effective à la conquête de Gérone en 785), puis dans la Francie occidentale 843- vers 988 fin réel de la dépendance administrative, même si le territoire reste encore officiellement sous l'autorité de la France plusieurs décennies. Le roi de France Louis IX renonce à ses prétentions sur la Catalogne au traité de Corbeil de 1258, et plus tard au Traité des Pyrénées de 1659, en effet, depuis la guerre des Faucheurs de 1640, le roi de France prétendait annexer la principauté de Catalogne) :
- Catalogne (en tant que Marche d'Espagne, fait partie de l'Empire des Francs, puis de la Francie occidentale ; et plus tard 1640-1659[14] et 1810-1814 ; composé des anciens Comtés pyrénéens orientaux et sur la péninsule ibérique, le Comté de Barcelone, le comté de Cerdagne, le comté de Gérone, le comté de Berga, le comté de Besalú, le comté d'Empúries, le comté de Manresa, le comté d'Osona, le comté d'Urgell, le comté de Pallars puis le comté de Pallars Sobirà ; il y avait deux Comtés de la Marche d'Espagne au Nord, hors de la péninsule ibérique, le comté de Conflent et le comté de Roussillon qui sont encore français, dans les Pyrénées-orientales))
- Val d'Aran (dans le comté de Pallars, puis le comté de Pallars Sobirà, en tant que Marche d'Espagne ; puis 768-1229, 1282-1295, 1396, 1473-1479, 1710-1720 et 1793-1815 ; c'est la vallée supérieure du bassin de la Garonne, le fleuve y prend sa source ; les habitants parlent l'aranais, une variété du dialecte gascon, lui-même variété de la langue occitane)
- Enclave de Llívia (dans le comté de Conflent, en tant que Marche d'Espagne ; puis 1462-1493, 1660-1662 et 1808 -1814 ; intégré au département de la Haute-Garonne)
- Val d'Andorre ou Principauté d'Andorre (dans le comté de Cerdagne, en tant que Marche d'Espagne jusqu'en 788 ; puis 1812-1814 ; le chef de l'État français y est cosuzerain, en tant que coprince d'Andorre (depuis 1589), avec l’évêque d'Urgell)
- Nord de l'Aragonie (en tant que Marche d'Espagne, partie de l'Empire des Francs, puis de la Francie occidentale ; composé en partie des anciens comtés pyrénéens qui ont fait partie du Royaume de Pampelune (ancêtre du Royaume de Navarre), le Comté de Sobrarbe, le comté de Pallars Jussà (sur lequel se situ la partie Nord de la Frange d'Aragon, territoire catalanophone de l'Est de l'Aragon), le comté de Ribagorza (où l'on parle le bénasquais, dialecte de transition entre l'aragonais, le catalan et le gascon, parlé dans la Vallée de Bénasque))
- Catalogne (en tant que Marche d'Espagne, fait partie de l'Empire des Francs, puis de la Francie occidentale ; et plus tard 1640-1659[14] et 1810-1814 ; composé des anciens Comtés pyrénéens orientaux et sur la péninsule ibérique, le Comté de Barcelone, le comté de Cerdagne, le comté de Gérone, le comté de Berga, le comté de Besalú, le comté d'Empúries, le comté de Manresa, le comté d'Osona, le comté d'Urgell, le comté de Pallars puis le comté de Pallars Sobirà ; il y avait deux Comtés de la Marche d'Espagne au Nord, hors de la péninsule ibérique, le comté de Conflent et le comté de Roussillon qui sont encore français, dans les Pyrénées-orientales))
- Navarre (a été compris dans la Vasconie et la Marche d'Espagne de l'Empire des Francs, puis de la Francie occidentale 843-? et 1285-1314 ; controverse depuis la fin du XVe siècle entre le roi d'Espagne et le roi de France, 1512 l'Espagne conquière le sud de la Navarre ( Haute-Navarre, devenu la Communauté forale de Navarre), la partie nord ( Basse-Navarre) reste aux héritiers du Royaume de Navarre, à la maison Albret et devient dépendante de la couronne française en 1572. La Navarre appartient à Henri III (Bourbons), en 1589. Comme Henri IV est le roi de France, la Navarre et la France sont liées en union personnelle, 1620, le statut est transformé en une véritable union, depuis la Révolution française en tant que Basse-Pyrénées, aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques).
- Pays Quint et commune de Luzaide (ou Valcarlos) faisaient partie de la Basse-Navarre jusqu'au XVe siècle.
- Région de Vasconie ultérieure (située en Ibérie, au sud des Pyrénées jusqu'à l'Èbre et l'Asturie) et Sud-Aquitaine (à partir du début du VIIIe siècle jusque vers la fin du siècle ; fief mouvant du Royaume Francs puis de la Francie occidentale et du Royaume de France ; à cette époque la Vasconie comprenait la Navarre). Et plus tard région frontalière sud du Duché de Vasconie, descendant légèrement au-delà de la frontière actuelle entre la France et l'Espagne (1030-1258 et 1795-1814 ; le Duché de Vasconie deviendra la Gascogne vers la fin du XIIe siècle, à cette époque il ne comprenait plus la Basse-Navarre. En 1063, suite à la bataille de La Castelle le duché d'Aquitaine absorbe le duché de Vasconie). Le Traité des Pyrénées (signé sur l’île des Faisans en 1659) est le premier acte mentionnant une frontière entre les royaumes de France et d’Espagne, en 1795 les Révolutionnaires l'annule en la ramenant la frontière ultérieure et en 1814 la frontière sera ramené à celle de 1659.
- île des Faisans ou île de la Conférence (possession française jusqu'en 1659, depuis le territoire est un condominium avec l'Espagne).
- Évolution territoriale Septentrional de la France :
- territoires de Wallonie[15] (composé des provinces Brabant wallon, Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur), du Duché du Luxembourg et de comté de Flandre :
- Wallonie (possession totale 1744-1748 et 1792-1814 ; la province a un mouvement rattachiste )
- Duché de Bouillon (1552-1559, 1676-1794, et 1792-1815 dans le département des Ardennes)
- Sur la frontière du département du Nord (guerres de Louis XIV et Louis XV aux XVIIe et XVIIIe siècles :
- Région de places-fortes de d'Ypres (avec sa Châtellenie et ses dépendances), Furnes, Nieuport (1658-1668, 1678-1713, 1744-1748 et 1792-1814)
- Région de places-fortes pendant la guerre de Hollande (entre le traité d'Aix-la-Chapelle 1668 et le traités de Nimègue 1678 et plus tard 1792-1814) ; constitué, dans la partie du comté de Flandre, de Courtrai, Audenarde, Tielt, Furnes, Menin, et dans la partie du comté de Hainaut, de Charleroi, Binche, Tournai, Wervicq, Ath, Mons.
- Région de places-fortes, pendant la guerre de Succession d'Espagne (entre le traités de Nimègue 1678 et le traité d'Utrecht 1713 et plus tard 1792-1814), constitué dans le comté de Flandre, de Tournai, Menin, Fort de la Knocque, Furnes, Ypres (avec sa Châtellenie et ses dépendances) et Nieuport.
- Région de places-fortes pendant la guerre de Succession d'Autriche, composé dans le comté de Flandre de Courtrai, Menin, Ypres, le Knoch et Furnes (1744 - Traité d'Aix-la-Chapelle 1748, la France s'engagea à les évacuer sur le champ à l'exception de Mons, Saint-Ghislain, Charleroi et Ath, et le reste du Hainaut, qu'elle devait garder en dépôt jusqu'à ce que la seigneurie d'Arad en Hongrie, eût été rendue au duc de Modène, que les capitaux génois placés à la banque de Vienne eussent été restitués… Les termes de l'évacuation furent changés par une nouvelle convention d'exécution, conclue à Bruxelles en 1749 ; puis plus tard 1792-1814)
- Neuve-Église, Dranoutre, et quelques terres agricoles dépendant de la paroisse de Nieppe (1668 - traité des Limites 1769 et 1792-1814)
- Les trois enclaves de Mariembourg, Philippeville (1554-1559, 1659-1815 ; places fortifiées par Vauban) et Principauté de Chimay (1473-1486 et 1792-1815) (enclaves en Wallonie).
- intégralité de l'ancien Comté de Luxembourg puis Duché du Luxembourg (comprenant le Luxembourg (appelé aussi Grand-Duché du Luxembourg), Luxembourg Belge et les secteurs en Allemagne ;1684-1698, 1744-1748 et 1794-1814)
- Région de la rive gauche du Rhin (possession intégrale 1794-1814, occupation partielle 1918-1930 et 1945-1949 ; La première mention des frontières naturelles de la France apparaît en 1642 dans un testament apocryphe de Richelieu[16]. Il faut cependant attendre 1786 pour que cette notion soit à nouveau développée. Le Prussien Jean-Baptiste Cloots publie cette année-là les Vœux d'un gallophile et se prononce pour le rattachement à la France de la rive gauche du Rhin, « borne naturelle des Gaules »[17]. Ce territoire correspond aussi à celui convoité par les révolutionnaires français dès 1790. Dès la fin de l’automne 1794, l’armée française de la Révolution avait occupé la rive gauche. L’annexion fut reconnue dans la paix de Campo Formio (en 1797) et, définitivement, dans la paix de Lunéville (en 1801). En 1798, l’administration du territoire fut réorganisée sur le modèle français du département) :
- Région de la Sarre et du territoire rhénan adjacent compris entre le Rhin et la Moselle, et délimité par ces derniers (possession intégrale 1797-1814, occupation totale 1918-1930 et 1945-1949 ; ce territoire correspond en partie à la Rhénanie-Palatinat ou à l'Ouest de l'ancien duché de Franconie (ou Franconie Rhénane), c'est celui convoité par Napoléon III, lors du déclenchement de la Guerre de 1870 (avec les motivations de revanche sur les territoires perdu au Traité de paris de 1815 et d'avoir une frontière naturelle entre la France et la Prusse). Il correspond aussi la proposition d'attribution territoriale à la France, du Plan Morgenthau conçu pour l'après Seconde Guerre mondiale)
- District de Sarrelouis (1634-1815, 1918-1935 et 1945-1957 ; composé des cantons de Sarrelouis, de Bisten, de Becking, de Bouzonville, de Freymaker, de Groshemmestroff, de Launstroff et de Tholey), composant le département de Moselle.
- Région de Landau (1648-1815, 1918-1930 et 1945-1949 ; la place historique de Landau est membre de la Décapole alsacienne depuis 1521 et a été fortifiée par Vauban ; composant le département du Bas-Rhin)
- Forêt du Mundat (1648-1815, 1918-1930 et 1945-1990 ; appartenant à la commune de Wissembourg, dans le département du Bas-Rhin)
- La Sarre : 1680-1697 et 1795-1814, 1918-1920 ; Territoire du bassin de la Sarre (1920 -1935), protectorat de la Sarre (1945-1957)
- Comté de Sarrebruck (dont commune de Sarrebruck ; 1793-1815, 1870, 1918-1935 et 1945-195) ; Comté de Deux-Ponts (dont commune de Deux-Ponts ; 1797-1814, 1918-1935 et 1945-1957)
- Territoires trans-rhénans organisés comme tête de pont, intégrés comme faisant partie de la rive gauche du Rhin, mais en partie ou totalement situés sur la rive droite du Rhin :
- l'Est de la commune de Mayence sur la rive droite du Rhin (1644-1648, 1688-1689 et 1797-1814 ; ville-frontière fortifié de la Gaule, de la Décumanie et de la Franconie occidentale, légèrement en dessous du Rheingau), Wiesbaden (la plus grande ville de la région Rheingau, fait face à Mayence) et l'Est de Coblence
- Wesel (1672-1680, 1805-1814, la ville et la place forte sont sur la rive droite du Rhin)
- Comté de Katzenelnbogen (1806-1814, dans l'Empire français, intégré au département Rhin-et-Moselle ; situé sur la rive droite du Rhinau dessus du Rheingau (qui faisait partie de la Décumanie) et sous la rivière Lahn)
- Ainsi que les places fortes de Vieux-Brisach, Philippsburg et Kehl, et le ban de Rhinau (qui sont décrits un peu plus loin)
- la région Ouest de l'ancienne Province de Rhénanie ou Province rhénane, jusqu'au Rhin (1792-1814, occupation partielle 1918-1930 et 1945-1949)
- ainsi que les territoires Sud du Bénélux, jusqu'au Rhin (possession partielle : 1667-1668, 1668-1713, 1744-1748, et totale 1792-1814 ; territoires correspondant aux Pays-Bas autrichiens, puis plus tard la Belgique (composé de la Wallonie, la Flandre (dont les provinces d'Anvers, Brabant flamand et Limbourg) et région de Bruxelles) et au sud des Pays-Bas (jusqu'au delta du Rhin, et ses défluents, le Rhin inférieur, la Lek, la Nouvelle Meuse, la Nieuwe Waterweg, comprenant les provinces Brabant-Septentrional (ou Brabant-du-Nord), Zélande, Limbourg)
- Duché de Juliers (1794-1797, 1801-1814, intégré au département de la Roer ; occupation 1918-1930)
- Région de la Sarre et du territoire rhénan adjacent compris entre le Rhin et la Moselle, et délimité par ces derniers (possession intégrale 1797-1814, occupation totale 1918-1930 et 1945-1949 ; ce territoire correspond en partie à la Rhénanie-Palatinat ou à l'Ouest de l'ancien duché de Franconie (ou Franconie Rhénane), c'est celui convoité par Napoléon III, lors du déclenchement de la Guerre de 1870 (avec les motivations de revanche sur les territoires perdu au Traité de paris de 1815 et d'avoir une frontière naturelle entre la France et la Prusse). Il correspond aussi la proposition d'attribution territoriale à la France, du Plan Morgenthau conçu pour l'après Seconde Guerre mondiale)
- Pays-Bas espagnols (qui correspond plus ou moins au Bénélux), puis plus tard Pays-Bas (possession partielle : 1667-1668, 1668-1713, 1744-1748, et totale 1792-1814)
- Pays de Bade (ou Décumanie), qui correspond en partie à la Germanie Supérieur et aux Champs Décumates, possession totale 1799-1806, zone démilitarisé de 1918-1930, et possession partiel :
- territoire composé en partie de la région de la Forêt-Noire :
- Pays de Brisgau (1644-1678, 1713-1714, 1744-1745, 1796, 1799-1806 et occupation 1945-1949) ; Autrefois, le Brisgau était connu sous le nom de Brisachgau , ce qui signifie le comté autour de la ville de Brisach sur la rive est du Rhin ( Gau était une subdivision territoriale de l'Empire franc, équivalente au pagus). Environ 4000 km², dont les communes de Vieux-Brisach (1638-1697 (fortifié par Vauban), 1703-1714 1793-1806 et 1945-1949) et de Fribourg-en-Brisgau (1644-1714, 1744-1745, 1796, 1799-1806 et occupation 1945-1949, places fortifiées par Vauban).
- Pays d'Ortenau : environ 1850 km², dont les communes de Kehl (1678-1713 (forteresse fortifié par Vauban), 1794-1815, occupation 1919-1930 et 1945-1949) et de Baden-Baden (1643, 1688-1689, 1799-1806 et occupation 1945-1949), Offenbourg (1688-1689, 1797, 1799-1806 et occupation 1918-1924) ;
- Secteur non constitué en municipalité de Rhinau (ban du village français de Rhinau ou enclave de Taubergiessen ; 1648-1815, 1918-1930 et 1945-1949 ; appartenant à la commune de Rhinau, Bas-Rhin)
- Pays de Kraichgau : environ 1630 km², dont les communes de Philippsburg (a souvent été une possession enclavé ; 1646-1676 (fortifié par Vauban), 1688-1697, 1734-1738, 1799-1814, 1918-1930 et 1945-1949) et de Karlsruhe (1643, 1688-1689, 1799-1806 et occupation 1945-1949).
- territoire composé en partie de la région de la Forêt-Noire :
- Le Cerneux-Péquignot (1678-1814 ; anciennement dans la Franche-Comté et dans le département du Doux)
- territoires de Wallonie[15] (composé des provinces Brabant wallon, Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur), du Duché du Luxembourg et de comté de Flandre :
- Évolution territoriale méridional de la France :
- Territoires de l'ancienne Burgondie (qui sont passés avant par le Royaume burgonde, le Royaume de Bourgogne, les Royaumes de Haute- ou Basse-Bourgogne, le Royaume d'Arles) :
- L'intégralité des Escartons de Briançon (1343-1714, cession du « versant alpin oriental du Dauphiné » au royaume de Sardaigne, par le traité d'Utrecht en 1713, qui représente une partie des Vallées occitanes et arpitanes (les trois Escartons d'Oulx, de Val Varache, du Pragela et Châteaudauphin (Casteldelfino) ; la France perd ainsi la forteresse de Pignerol, gardienne de la frontière depuis 1631). La zone avait déjà commencé à être fortifiée suivant les plans de Vauban (verrous de Briançon et de Mont-Dauphin, Briançon devient pour plus de deux siècles ville de garnison, gardienne de la frontière, et futur élément de la ligne Maginot). Pour les populations du Briançonnais, qui avaient acheté au dernier Dauphin Humbert II certain privilèges (grande charte des droits du Briançonnais de 1343) au moment de la cession du Dauphiné au Royaume de France, et établi un système de gestion communautaire (les Escartons - souvent abusivement désigné sous le terme République des Escartons), il s'agit par contre d'un traumatisme avec l'amputation de 3 des 5 Escartons ; puis retour à la France 1790-1814. Le statut des Escartons prendra fin avec la révolution française et l'abolition des privilèges)
- Marquisat de Suse (dont bas Val de Suse ; français en 1343, 1574, 1600, 1629-1631, 1696-1703 et 1792-1814 ; autrement au Duché de Savoie depuis 1045), Perosa Argentina (1343-1714 et 1796-1814) et vallée de la Stura (1343-1588, 1744 et 1796-1814), qui représentent une partie des Vallées occitanes et arpitanes, et du Valsoanin.
- Principauté de Seborga (le fief de Seborga appartient aux abbés de Lérins dans le comté de Provence de 947 à 1481, ainsi que après l'unification du comté avec la France de 1481-1729 et 1797-1814) ; Vintimille et basse Vallée de la Roya (au comté de Provence jusqu'en 1388, ainsi qu'à la France 1458-1461, 1499-1505 et 1797-1814 (Incorporée dans les Alpes-Maritimes), sous tutelle française 1505-1522)
- Marquisat de Dolceacqua (1744, 1792-1814 ; En 1524, la seigneurie est incorporée dans le comté de Nice. Incorporée dans les Alpes-Maritimes entre 1793 et 1814)
- Marquisat de Saluces (1487-1498 ; 1537-1601 et 1796-1814 ; est un État de terre-ferme).
- Vallée d'Aoste[15] ou duché d’Aoste (1536-1537, 1691-1693, 1704-1706, 1708, 1794-1815 et 1945-1947 (avec le Valsoanin et le Haut Val de Suse des Escartons (partie Ouest-Dauphinoise), qui représentent une partie des Vallées occitanes et arpitanes) ; De Gaulle a pensé les réunir à la France[18]'[13] ; à appartenu au comté de Maurienne (qui lui a octroyé des franchises, avec la Charte des franchises de 1191), puis à la Maison de savoie (comme État de terre-ferme). En 1536 l'année de sa création, le Duché d'Aoste, est le premier État en Europe à abandonner officiellement le latin comme langue écrite pour adopter le français, avant l’ordonnance de Villers-Cotterêts (en 1539) en France, même si une petite partie orientale, à côté du Valais et du Valsesia, est Walser et Haut-valaisan)
- Pignerol (1536-1574, 1631-1713 et 1801-1814, Une forteresse gardienne de la frontière y fut érigée en 1666. Elle servit également de prison d'État. Nicolas Fouquet, surintendant des finances condamné à la prison à vie en 1664, il y décédera en 1680. Le duc de Lauzun y fut également emprisonné pendant 10 ans. Cependant, le plus célèbre prisonnier de Pignerol reste l'Homme au masque de fer) et Exilles (jusqu'en 1713 ; c'est l'une des communautés des Escartons du Briançonnais, dans le Dauphiné, dans le Royaume de France. En 1713, avec les traités d'Utrecht, le val de Suse, comprenant Exilles, passe dans le duché de Savoie. L'histoire d'Exilles est fortement associée à celle du fort d'Exilles).
- Les communes du Pays de Gex (1601-1815 ; composé de Collex-Bossy (avec Bellevue), Le Grand-Saconnex, Meyrin, Pregny, Vernier et Versoix ; intégrées dans le département du Jura)
- Les communes savoyardes, de la province de Carouge (1600-1601, 1706, 1796-1814 ; rattachées par le Traité de Turin de 1816² au canton de Genève ; composé de Collonge-Bellerive ; Corsier (y compris Anières) ; Hermance ; Veyrier ; Compesières (y compris Bardonnex et Plan-les-Ouates) qui s'agrandit de Troinex et Evordes ainsi que des hameaux de Perly-Certoux (détachés de Saint-Julien) ; Avusy-Laconnex ; Bernex (y compris Onex et Confignon) ; Aire-la-Ville ; Lancy ; Carouge ; Soral (détaché de Thairy) ; Choulex ; Meinier ; Chêne-Thônex (sauf les villages de Moillesulaz;Verna et Gaillard) ; Bel-Air détaché d'Ambilly fut rattaché à Vandœuvres. Presinge ; Puplinge et Carra détachés de Ville-la-Grand formèrent la commune de Presinge. Soit 108,8 km². Tandis que la ville d'Annemasse est rattachée à la province du Faucigny), elle seront dans le département du Léman, devenu le département de Haute-Savoie.
- principauté d'Oneille et le comté de Loano (1794-1801 et 1805-1814 ; enclavée dans la seigneurie puis république de Gênes, elle a longtemps appartenu à la maison de Savoie (comme État de terre-ferme). Sous domination française, son administration fut confiée en 1794 à un commissaire révolutionnaire en la personne de Philippe Buonarroti. En 1801, elles furent cédés par la France à la république de Gênes, et cette dernière est annexée à l'Empire français entre 1805 et 1814. Intégrés, avec Port-Maurice, dans la province de Nice de 1859-1860, puis la province d'Imperia).
- Monaco (nommé Fort-Hercule pendant la Révolution, surnommé Le Rocher) : (1641-1815 et 1861-1918)
- Romandie[15] (1798 et partiellement 1806), compose en partie la :
- Rhodanie (1798[19] ; regroupe une partie de la ) composé des Cantons du Pays de Vaud, de Fribourg, d'Oberland, du Valais, du Tessin, ainsi que les cantons de Soleure, de Bâle et une partie de celui d'Argovie, jusqu'à la rive gauche de la rivière de l'Aar, un affluent de la rive gauche du Rhin. (1798 ; de 1530 à 1798 le cantons de Soleure était la résidence des ambassadeurs royaux de la France absolutiste ; en 1833, le Canton de Bâle s'est séparé en deux cantons, celui de Bâle-Ville et celui de Bâle-Campagne)
- Les bailliages Blenio, la Riviera et Bellinzone (1499-1503, 1798) et les bailliages Vallemaggia, Lugano, Locarno, Mendrisio (1499-1512, 1798), anciennement une partie du duché de Milan (période française), aujourd'hui ils composent la quasi totalité du Tessin.
- Valais (1798-1814 ; devenu le département de Simplon ; il était antérieurement la Principauté épiscopale de Sion et la République des Sept-Dizains (Haut-Valais et Bas-Valais), puis la République rhodanienne et le Valais, ce qu'il est redevenu après)
- bailliage d'Eschental (ou val d'Ossola et Domodossola ; 1515-1521,1524-1525, 1528-1529, 1535-1559, 1706, 1747, 1797-1814 ; Le Val d'Ossola a été annexé au Valais, sous le nom d' Eschental, à deux reprises: de 1410 à 1422 puis de 1512 à 1515 ; anciennement une partie du duché de Milan (période française), aujourd'hui la circonscription d'Ossola, dans la province du Verbano-Cusio-Ossola du Piémont).
- Principauté de Neuchâtel (1806, devenu canton de Neuchâtel)
- Rhodanie (1798[19] ; regroupe une partie de la ) composé des Cantons du Pays de Vaud, de Fribourg, d'Oberland, du Valais, du Tessin, ainsi que les cantons de Soleure, de Bâle et une partie de celui d'Argovie, jusqu'à la rive gauche de la rivière de l'Aar, un affluent de la rive gauche du Rhin. (1798 ; de 1530 à 1798 le cantons de Soleure était la résidence des ambassadeurs royaux de la France absolutiste ; en 1833, le Canton de Bâle s'est séparé en deux cantons, celui de Bâle-Ville et celui de Bâle-Campagne)
- îles de la Méditerranée :
- Malte : 1er (1268-1284 et 1798-1800)
- îles de la Galite (vers 1550 à 1637, 1684 et 1830-1958 ; comptoir commercial Bastion de France avec Philippeville, Bône, La Calle, Bizerte).
- Minorque : 1er (île nord des Baléares, avec Port-Mahon ; 1756-1763, 1782-1789 (Le cimetière de San Luis garde les souvenirs de la présence française), 1808-1809 ; l'expédition française vers l'Algérie s'appuie sur Minorque, situé à mi-chemin entre le port militaire de Toulon et Alger. La rade de Mahón est choisie comme port stratégique entre la France et l'Algérie, avec une base arrière sanitaire et médicale, un hôpital militaire et une base de ravitaillement des troupes françaises. Dès 1830 et jusqu'aux années 1845, une grande partie de la population de Minorque émigre vers l'Algérie nouvellement conquise par la France, devenant acteur de la colonisation autour d'Alger, avec une spécialisation dans la culture des primeurs.)
- Archipel de la Madeleine (en Sardaigne, dans l'ancien Judicat de Gallura ; 1793 ; pendant la guerre contre le Royaume de Sardaigne, les Français visaient l’importance militairement stratégique de l’île. Peu après, en 1794, la classe dirigeante de Sardaigne, se révolte, à la suite du refus de Victor-Amédée III de prendre en considération les propositions statutaires des états généraux sardes, les Stamenti. Giovanni Maria Angioy (un officier qui avait déjà battu les Français, avec le titre de « Alternos » c'est-à-dire représentant du Vice-Roi, à Sassari) tente alors de convaincre les Français d'annexer l'île. « Les révolutionnaires français, échaudés par l'échec de 1793, refusèrent alors d’aider le révolutionnaire sarde. La Sardaigne restera possession du duc de Savoie (depuis 1718) jusqu'à l'unification italienne, sans jamais avoir été occupée par des puissances étrangères.)
- Île Alborán (1808-1809)
- îles Ioniennes : 1er (dont île Corfou ; départements français des îles Ioniennes 1797-1803 et République française des Sept-Îles 1807-1814)
- archipel Toscan (1802-1814 ; dont île Capraia 1799-1814 et le protectorat sur la principauté de l'île d'Elbe 1814-1815)
- l'île Julia (ou île Ferdinandea ; 1701,1831-1832 et 1863)
- territoires de la Gaule cisapine et péninsule italienne :
- Les trois bailliages de Valteline, Chiavenna et Bormio (1499-1512, 1515-1521, 1524-1525, 1528-1529, 1797 et 1859 ; anciennement une partie du duché de Milan (période française). Annexion du Sud de la République des « Trois Ligues rhétiques » (ou « Ligues-Grises ») par Napoléon Bonaparte, puis proclame leur réunion à la République cisalpine, qui est aujourd'hui la Lombardie. Les « Trois Ligues rhétiques » ( Ligue de la Maison-Dieu, Ligue grise et Ligue des Dix-Juridictions) deviendront le canton « de Rhétie, puis des Grisons » et le Sud des « Trois Ligues rhétiques » sont devenu la Province de Sondrio, et le bailliage de Val Venosta (ou Vinschgau ; une partie du Comté de Tyrol ; de 1415 à 1570, il fait partie de la République des Trois Ligues, et aujourd'hui dans Tyrol du Sud ou Bolzano)) ;
- République des Trois Paroisses (ou Tre Pievi Altolariana : Gravedona, Dongo et Sorico ; possession française 1499-1512, 1525, 1528-1529, 1797 et 1859 ; anciennement une partie du duché de Milan (période française), occupé de 1512 à 1524 par la République des Trois Ligues, aujourd'hui à la Lombardie).
- Les deux bailliages de Luino (ou Travaglia ou Valtravagila) et de Cuvio (ou Valcuvia) (1515-1521,1524-1525, 1528-1529, 1797 et 1859 ; aujourd'hui à la Lombardie)
- République de Gênes et Ligurie (occupée par la France 1396-1409, 1458-1461, 1499-1522, 1522-1528, intègre la République ligure 1797-1805 et annexée 1805-1814)
- Marquisat de Finale (1701 à 1709, intègre la République ligure 1797-1805 et annexé 1805-1814)
- Piémont (1535-1559, 1706, 1747, 1797-1814)
- Duché du Montferrat (ou Marquisat du Montferrat ; 1797-1814) ; Casale (1681, 1703)
- Comté d'Asti et Marquisat de Ceva (1498-1529 et 1797-1814 ; les rois de France, comtes d'Asti, porteront également le titre de marquis de Ceva)
- Duché de Milan et Lombardie (1499-1513, 1515-1521, 1524-1525, 1528-1529, 1797, 1859 (cédé à la France qui la rétrocède à l'Italie), et protectorat français pendant la période Napoléonienne 1796-1814 ; Conquise par la France en 1499, placée à nouveau par les Suisses en 1513, à nouveau française en 1515 sous le roi François Ier, à nouveau indépendante en 1521, française à nouveau en 1524, occupée par les troupes autrichiennes en 1525 ; à l'Armistice de Villafranca, il est convenu que l’Autriche cède la Lombardie à la France, qui la redonne au royaume de Piémont-Sardaigne.).
- Principauté de Crémone (1499-1509) ; Seigneurie de Parme (1499-1512, de Milan (française) de 1515 à 1521 et en 1802-1814, le duché de Parme est annexé à la France) ; Seigneurie de Crema (1511 ; rattachée à la République transpadane en 1797) ; Seigneurie de Brescia (ou République de Brescia ; au roi de France en 1512).
- République de Lucques (possession 1799 et 1801 ; l'ancienne république oligarchique cède la place à une république dont les institutions sont calquées sur celles de la France, sous domination française comme république sœur (1799-1805) et comme Principauté de Lucques et Piombino (1805 à 1814) ; se situe entre les départements français d'Italie)
- Toscane et Royaume d'Étrurie (1799-1800 et 1807-1814)
- États pontificaux (la partie orientale, 1807-1814)
- Royaume de Naples : (1500-1504 ; pendant les Guerres d’Italie, conquis par la France en 1500 par le roi Louis XII, retour à l'Espagne en 1504 ; de 1806 à 1815, le Royaume de Naples n'est pas à la France, bien que Napoléon Ier installe son frère Joseph sur le trône de Naples, un État satellite)
- la Vénétie (cédé à la France qui la rétrocède au royaume d'Italie en 1805, de même en 1866)
- Province de Trente (dans la région du Trentin-haut-Adige ; 1805)
- Les trois bailliages de Valteline, Chiavenna et Bormio (1499-1512, 1515-1521, 1524-1525, 1528-1529, 1797 et 1859 ; anciennement une partie du duché de Milan (période française). Annexion du Sud de la République des « Trois Ligues rhétiques » (ou « Ligues-Grises ») par Napoléon Bonaparte, puis proclame leur réunion à la République cisalpine, qui est aujourd'hui la Lombardie. Les « Trois Ligues rhétiques » ( Ligue de la Maison-Dieu, Ligue grise et Ligue des Dix-Juridictions) deviendront le canton « de Rhétie, puis des Grisons » et le Sud des « Trois Ligues rhétiques » sont devenu la Province de Sondrio, et le bailliage de Val Venosta (ou Vinschgau ; une partie du Comté de Tyrol ; de 1415 à 1570, il fait partie de la République des Trois Ligues, et aujourd'hui dans Tyrol du Sud ou Bolzano)) ;
- États germaniques méridionaux :
- Suisse alémanique (1798 ; lors du projet de constitution de la République telliane (ou Tellgovie) et la République d'Helvétie, et la constitution de la Confédération des XIX cantons)
- Enclave du Comté de Tarasp (1803, la France le rétrocédera au canton des Grisons)
- Duché de Wurtemberg (1800, occupation partielle 1945-1949, le Land de Wurtemberg-Hohenzollern)[20]
- Électorat de Bavière (1800, occupation partielle 1945-1949, le district de Lindau)[20]
- Comté de Tyrol (dont Tyrol (du Nord et oriental) et Tyrol du Sud (ou Bolzano ; dans la région du Trentin-haut-Adige)) et le Vorarlberg[21] (possession totale novembre-décembre 1805, partielle 1809-1814 et occupation 1945-1955 ; Administration par la France avant le traité de Presbourg (le 26 décembre 1805), où l'Empire d'Autriche a dû les lui céder, et la France la rétrocède au royaume de Bavière (entre 1805-1814) nouvellement créé et vassal de Empire français, récompensant ainsi ses alliés les Etats germaniques du Sud, le Grand-duché de Bade et les royaumes de Wurtemberg et de Bavière ; le Tyrol oriental faisait partie des provinces illyriennes, administré dans la province de Willach)
- Principauté de Liechtenstein (1806)
- Suisse alémanique (1798 ; lors du projet de constitution de la République telliane (ou Tellgovie) et la République d'Helvétie, et la constitution de la Confédération des XIX cantons)
- Provinces illyriennes : 1er (1809-1814 ; composées des territoires de l'Istrie ( Marche d'Istrie (ou Margraviat d'Istrie), Littoral autrichien, Territoire libre de Trieste, État libre de Fiume), du Royaume de Dalmatie (ou Dalmacie), du Comté de Goritz, du Royaume d'Illyrie, du Duché de Carniole, de la Duché de Carinthie, du Tyrol oriental, du Royaume de Croatie, de la République de Raguse et du territoire de la baie de Kotor (situé aujourd'hui au Monténégro))
- Duché de Lauenburg (1810-1814 ; enclaves du département des Bouches-de-l'Elbe, dans le Royaume de Westphalie)
- Péninsule ibérique : Espagne (hors îles Baléares, Canaries, Gibraltar et Places de souveraineté ; 1808-1809) et une partie du Portugal (hors Açores et Madère ; 1807, 1809 et 1810-1811 ; administration éphémère d'environ un tiers, au centre du pays), pendant les guerre Napoléonienne
- Micro-États relativement indépendants créés par l'empereur Napoléon Ier, souvent confiés à des grands dignitaires du régime.
- Principauté de Lucques et Piombino (1805 à 1814 ; se situe entre les départements français d'Italie ; Napoléon donna le titre de Grand dignitaire de l'Empire à sa sœur Élisa et son mari Félix Baciocchi (« Grand Duc, ayant le Gouvernement général des Départements de la Toscane »). La principauté, tout en faisant partie de la Toscane et du grand Empire, conserva un statut particulier (elle ne devint pas un département français) et en 1809 un préfet, Antoine-Marie-Pierre de Hautmesnil, fut nommé pour administrer le territoire.
- Principauté d'Erfurt (1806-1814 ; incluait Erfurt et les terres environnantes, y compris le comté de Blankenhain ; Elle était directement subordonnée à l'Empereur des Français, comme domaine réservé à l'Empereur, ainsi que les Grafschaft Blankenhain)
- Principauté de Bénévent (1806-1814 ; confiée au prince de Talleyrand)
- Principauté de Pontecorvo (De 1806 à 1810, elle est confiée au maréchal Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de 1812 à 1815, la principauté est gouvernée par Lucien Murat, fils de Joachim Murat)
- Territoires de l'ancienne Burgondie (qui sont passés avant par le Royaume burgonde, le Royaume de Bourgogne, les Royaumes de Haute- ou Basse-Bourgogne, le Royaume d'Arles) :
- Les premières évolutions territoriales de la période révolutionnaire (avant janvier 1792, elles en seront aussi les dernières), celles conservées entre le Traité de Paris 1814 et le Traité de Paris de 1815, ainsi que les évolutions intégrées aux départements actuels :
- la région de la rive droite de la Queich (une partie était possédé par la France lors de l'ancien régime, à la création des départements en 1790 ; composant dans le Bas-Rhin (1790-1797), en Alsace, puis une partie dans le département du Mont-Tonnerre (1797-1814) et enfin réintégré au département du Bas-Rhin de 1814-1815 ; ce territoire intégré la place historique de Landau, membre de la Décapole alsacienne et fortifié par Vauban).
- La région de Sarrelouis et de Sarrebruck (1790-1815 ; composé des cantons de Sarrebruck, de Sankt Arnual et une partie de celui de Lebach (tous dans le département de la Sarre), ainsi que du district de Sarrelouis (avec les cantons de Sarrelouis, Bisten, Becking, Bouzonville, Freymaker, Groshemmestroff, Launstroff et Tholey ; possédés par la France lors de l'ancien régime, composant le département de la Moselle, en Lorraine, de 1790 à 1795, puis celui de la Sarre jusqu'en 1814) ; transféré dans le département de la Moselle 1814-1815).
- les communes du Pays de Gex annexé au canton de Genève (1601-1815 ; 49,3 km² composé de Collex-Bossy (avec Bellevue), Le Grand-Saconnex, Meyrin, Pregny, Vernier et Versoix) ; étés dans le département du Jura), et Le Cerneux-Péquignot (1678-1814 ; 15,67 km², été dans le département du Doux)
- La région d'Entre-Sambre-et-Meuse et de la Fagne (en Wallonie ; 1792-1815), laissé à la France lors du premier Traité de Paris de 1814 et perdu au deuxième Traité de Paris (1815) ; allant :
- du canton de Dour (dans le comté de Hainaut ; intégré au département de Jemappes 1792-1814 puis transféré au département du Nord 1814-1815),
- jusqu'à l'ancien duché de Bouillon (1795-1815 ; distribué entre les départements des Ardennes, des Forêts et de Sambre-et-Meuse 1795-1814, puis transféré au département des Ardennes 1814-1815),
- en passant, entre autres, par les cantons de Merbes-le-Château, de Beaumont et de Chimay (tout trois dans le Hainaut ; intégrés au département de Jemappes 1792-1814, puis transféré au département des Ardennes 1814-1815),
- ainsi que les cantons de Couvin, de Florennes, de Philippeville, de Walcourt, de Beauraing et de Gedinne, avec que quelques communes des cantons de Fumay et Givet (toutes dans le Namur ; intégrés dans le département de Sambre-et-Meuse 1792-1814 puis transféré au département des Ardennes 1814-1815)
- et intégrant les grandes places historiques fortifiées par Vauban, de Mariembourg, Philippeville, Chimay et Bouillon.
- Les communes savoyardes, de la province de Carouge, rattachées par le Traité de Turin de 1816 au canton de Genève (possessions françaises : 1600-1601, 1706, 1796-1814 ; composé de Collonge-Bellerive ; Corsier et Anières ; Hermance ; Veyrier ; Compesières, Bardonnex, Plan-les-Ouates, Troinex et Evordes (et les hameaux Perly-Certoux, détachés de Saint-Julien) ; Avusy-Laconnex ; Bernex, Onex et Confignon ; Aire-la-Ville ; Lancy ; Carouge ; Soral (détaché de Thairy) ; Choulex ; Meinier ; Chêne-Thônex ; Bel-Air, détaché d'Ambilly fut rattaché à Vandœuvres. Presinge ; Puplinge et Carra détachés de Ville-la-Grand formèrent la commune de Presinge. Soit 108,8 km². Elles seront dans le département du Léman, devenu aujourd'hui le département de Haute-Savoie..
- la République de Genève, dont la commune de Genève (1792-1814 ; la République de Genève qui rejoindra en 1798 le département du Léman, devenu en 1815 le canton de Genève) ; la Savoie et la Haute Savoie, ainsi que les départements du Simplon (1798-1814 ; devenu République rhodanienne et le Valais) et de la Doire (1798-1814, département qui intégrait le Val d'Aoste[15], le Valsoanin (vallées arpitanes), une partie du Val de Suse (vallées occitanes) et du Valsesia (zone Walser et haut-valaisanne)), se partagent aujourd'hui des parties importantes de territoires les composants avant 1815.
- Le Val d'Aran : (vallée occitane dans les Pyrénées) : intégré au département de la Haute-Garonne entre 1793-1814, mais administré et rendu à l'Espagne en 1815. De même pour la bande frontalière comprise au sud de l'ancien duché de Gascogne (1030-1258 ; à la frontière entre l'Espagne et la France, dont le Pays Quint (en Basse-Navarre) et le Valcarlos ou Luzaide, en Haute-Navarre) qui sont intégrés aux départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques.
- Le département du Mont-Terrible (intégré en 1800 au département du Haut-Rhin, anciennement Principauté de Bâle, puis République rauracienne ; comprenant les districts actuels de Porrentruy et Delémont entre 1792-1815, rejoint en 1797 par le Jura bernois et les terres de l'abbaye de Bâle ; perdu au Traité de Paris 1815. Aujourd'hui partiellement intégré dans le Canton du Jura engendrant la Question jurassienne et des mouvements autonomistes et indépendantistes)
- Canton de Perinaldo (1793-1814 ; composé des communes de la province d'Imperia : Apricale ; Dolceacqua ; Isolabona ; Perinaldo ; Pigna ; Rochetta ; Seborga), puis Arrondissement de San Remo (1805-1814 ; composé des communes de la province d'Imperia : La Colla, San Remo, Airole, Bevera, Camporosso La Penna, Vintimille, Bordighera, Borghetto, San Biagio, Sasso, Seborga, Soldano, Vallebona, Vallecrosia, Badalucco, Castelbajardo, Ceriana, Montalto, Taggia, Triora, Castel Franco, Pigne, Apricale, Borjardo, Dolceacqua, Isolabona, Perinaldo, Rochetta) ; en janvier 1793, la Convention annexe les anciens territoires du Comté de Provence que sont Monaco et le comté de Nice (dont Canton de Perinaldo) pour former le département des Alpes-Maritimes (1793-1814), puis en 1805, l'annexion de la République ligurienne lui adjoint la partie sud-ouest de l'actuelle province d'Imperia (une partie de la Province de Nice de 1859-1860), l'Arrondissement de San Remo à peu-près jusqu'à la rivière l'Argentina. Ce qui fait que les Alpes-Maritimes comprenaient tout le Pays royasque (avec ses vallées royasques et brigasques).
- Les territoires intégrés à la France lors des périodes Révolutionnaire, de la Première République et celle napoléonienne (ces territoires correspondent à la « rive gauche du Rhin » aux « frontières naturelles de la France » et aux 130 départements de 1811), souvent conquis par les guerres de la Révolution française et les guerres napoléoniennes, sont transformés en départements :
- Les anciens départements français :
- départements français de Belgique et Luxembourg ;
- départements français d'Allemagne ;
- départements français des Pays-Bas ;
- Départements français de Suisse
- département de Simplon dans le Valais (qui ne faisait pas partie de la Suisse)
- départements français d'Espagne et d'Andorre ;
- départements français d'Italie ;
- départements français de Grèce ;
- départements illyriens
- certains territoires d'outre-mer sont aussi départementalisés à entre 1795 et 1799, la Guadeloupe, la Guyane et cinq départements pour Saint Domingue,
- Les anciens départements français :
Au total, la France a eu 179 départements sur des territoires bien distinct, 154 sous l'Empire (130 en 1811, ainsi que ceux d'Espagne (4), ceux illyriens (7), ceux grecs (3), ceux fusionnés (3) et ceux d'outre-mer de 1797 (7), et plus tard ceux d'Algérie française (15), ceux du Sahara Français (2 et 2 territoires) et ceux d'outre-mer fondés en 1946, 1976 et 2011 (6, ainsi que le territoire de l'Inini).[22]
- Possessions après 1815 :
- l'île Julia (ou île Ferdinandea ; 29 septembre 1831 - 12 janvier 1832 et 1863), la France revendique cette île et le scientifique Derussat y débarque le 29 septembre et y plante un drapeau tricolore, c'est une île éphémère créée par l'éruption du volcan sous-marin Empédocle, du 28 juin 1834. Aux alentours du 11 août, l’éruption d’Empédocle cesse et l’île est érodée en quelques semaines jusqu’à disparaître sous les flots après six mois d’existence le 12 janvier 1832. Sa position est dans le canal de Sicile proche de l’île de Pantelleria. Aujourd'hui à 8 mètres sous le niveau de la mer. Ce sommet a formé l'île temporaire de Julia à trois reprises en 1701,1831 et 1863 lorsque Empédocle est entré en éruption, ce volcan est toujours actif et susceptible de faire réémerger l'île. En 2000 et 2002, la reprise des activités sismiques autour de l’île de Julia a conduit les volcanologues à penser qu’un nouvel épisode éruptif pourrait être imminent.
- la Lombardie (1859)
- la Vénétie (1866)
- la Sarre (1918-1920 ; Territoire du bassin de la Sarre 1920 -1935 et tutelle de la Sarre 1945-1957)
- le Val d'Aoste et la haute Vallée de Suse (qui est la partie Ouest-Dauphinoise) (1945-1947)[18]
- et les modifications de frontières depuis 1815.
-
Expansion du Royaume franc.
-
Partage de l'Empire carolingien au traité de Verdun.
-
Francie occidentale, après le Traité de Verdun 843 et avant celui de Meerssen en 870, divisant la Lotharingie.
-
France en 1030, avec frontières plus au Nord au niveau du Comté de Flandre, de l'archipel Normand et plus au Sud dans les Pyrénées par le Duché de Vasconie et le Comté de Barcelone.
-
France en 1180.
-
France en 1477.
-
Territoires du royaume de France : départements français (1791) et les limites des anciennes provinces du royaume de France, par Vidal-Lablache.
-
France en 1800, approximativement les frontières naturelles de la France par le Rhin.
-
Département de la rive gauche du Rhin.
-
République française en 1801 à l'époque du Consulat.
-
Premier Empire en 1812, incluant les 4 départements français d'Espagne.
-
L’Empire à son apogée en 1812 : en violet, la France ; en bleu, ses territoires vassaux. La ligne rouge représente la sphère d'influence française à la veille de l'invasion de la Russie.
-
La France, au traité de Paris 1814.
-
Nord-Est de la France, au traité de Paris 1814 et Traité de Paris 1815.
Articles connexes à l'Histoire et l'évolution territoriale de la France en Europe
- France
- France métropolitaine et d'outre-mer
- Formation territoriale de la France
- Territoires du royaume de France
- Évolution territoriale de la France contemporaine
- Liste des îles de France
- Frontières de la France
- Rive gauche du Rhin
- Frontières naturelles de la France
- Chronologie de la France
- Histoire de France
- Chronologie de la Gaule
- Chronologie de la Gaule romaine
- Chronologie du Royaume de France
- Chronologie de la France au Moyen Âge
- Chronologie de la France sous la Renaissance
- Chronologie de la France sous Louis XIV
- Chronologie de la Révolution française et du Premier Empire
- Chronologie de la Révolution française
- Chronologie de la France sous le premier Empire
- Histoire des départements français
- Gaule
- Royaumes francs
- Empire carolingien
- Francie occidentale
- Royaume de France
- Premier Empire
- Traité d'Aix-la-Chapelle (1668)
- Guerre de Hollande
- Traités de Nimègue
- Traité d'Utrecht
- Guerre de Succession d'Autriche
- Traité d'Aix-la-Chapelle (1748)
- Guerres de la Révolution française
- Guerres napoléoniennes
- Traité de Paris 1814 et 1815
- Plan Morgenthau
- Peuple Français
- Géographie de la France
- Culture française
- Francophonie
- Variétés régionales du français
- Organisation internationale de la francophonie (OIF)
-
Zone d'occupation de la Rhénanie 1918-1930.
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Duché de Vasconie.
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M. Comté de Nice ; N. ancien département des Alpes Maritimes (1793-1814) ; O. ancienne province de Nice (1859-1860), Province d'Imperia ; G. Limite approximative des Vallées occitanes ; D. Communes de langue francoprovençale (Valsoanin des Vallées arpitanes) ; E. Communes de langue française ; F. Communes du Marquisat de Dolceacqua et autres dépendances du Comté de Nice ; J. Limite nord de l’aire brigasque-royasque ; L. Limite approximative de l’ancien occitan
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Les îles qui étaient les départements français de Grèce, en 1801, sont en rouge sur la carte.
Domaines nationales français à l'étranger
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- Sur l'île Sainte-Hélène (les Domaines français de Sainte-Hélène représentent environ 14 hectares) : la Longwood House ; la vallée du Tombeau (ou Vallée du Géranium) ; et le pavillon des Briars.
- En Terre sainte (Domaine national français en Terre sainte) : l'Église du Pater Noster d'Éléona au sommet du mont des Oliviers, à Jérusalem-Est ; l'Abbaye bénédictine de Sainte-Marie de la Résurrection à Abou Gosh, Jérusalem-Ouest (ancienne commanderie croisée) ; le Tombeau des Rois à Jérusalem-Est ; l'Église Sainte-Anne, à Jérusalem-Est ; l'Église Saint-Georges de Lydda est un ancien Domaine nationale français
- En Italie, les pieux Établissements de la France à Rome et Lorette : la Villa Médicis (Académie de France à Rome) ; Palais Farnèse (ambassade de France en Italie et École française de Rome) ;l'Église Saint-Louis-des-Français (1589) et le couvent qui lui est adjacent (entre le Panthéon et la place Navone) ; l'Église et le couvent de la Trinité-des-Monts (dominant la place d'Espagne, consacrée en 1585) ; l’Église Saint-Claude-des-Francs-Comtois de Bourgogne (ou des-Bourguignons de Franche-Comté ou Saints-Claude-et-André-des-Bourguignons (1746) ; entre la Chambre des Députés et la place d'Espagne) ; l'Église Saint-Yves-des-Bretons (1888, près de Saint-Louis-des-Français en direction de l'Ara Pacis) ; l'Église Saint-Nicolas-des-Lorrains (1632, juste à côté de la place Navone) ; une douzaine d'immeubles de rapport dans Rome, En outre, ils comprennent l'immeuble abritant la Chapellenie nationale de France à Lorette, Chapellenie de l'église de Lorette à laquelle s'ajoutent quelques hectares, Basilique de la Sainte Maison à Lorette. Le palais des Moulins (ou Palazzina dei Mulini) et Villa Napoleonica (ou Villa San Martino) sont deux anciens Domaines français de 1814 à 1816.
- En Espagne : la Casa de Velázquez à Madrid est un terrain de 20 000 m2 qui fut cédé à la France par le roi Alphonse XIII d'Espagne. C'est une école française à l'étranger ; le Pays Quint (environ 2500 ha), territoire espagnol situé en bordure du département des Pyrénées-Atlantiques, dont la France bénéficie de la jouissance moyennant le paiement d'une rente annuelle.
- En Allemagne : la forêt domaniale du Mundat (environ 700 ha, à la commune de Wissembourg) ; le ban du village français de Rhinau, dans le département du Bas-Rhin (Alsace) est situé sur le Rhin à 30 km au sud de Strasbourg, Rhinau s'étend à la fois les deux rives du Rhin (998 ha situés sur la rive droite du Rhin), depuis 1542 ; (en Bavière) la parcelle accueillant une stèle dédiée au Premier Grenadier Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret à Oberhausen (Neuburg-Schrobenhausen) est propriété française depuis son édification en 1800.
- En République tchèque : la stèle commémorative sur la butte de Zuran, non loin du Monument de la Paix sur le champ de bataille d'Austerlitz.
- En Équateur : l'île Floreana (ou Santa María), cédé à la commune de Barcus (dans les Pyrénées-Atlantiques) par Léon Uthurburu.
Possessions maritimes françaises dans le monde
[modifier | modifier le code]Pendant la période coloniale, cette forme de possession n'existait pas ou n'était pas reconnu. elle n'a eu une reconnaissance internationale que par une Convention des Nations unies sur le droit de la mer en 1982.
- Domaines maritimes français, autours des territoires possédés par la France :
- Eaux intérieures : ce sont des zones où la France en a la souveraineté et où il y a l'exclusivité du droit français qui s'applique. cette zone sert de ligne de base pour les Eaux territoriales.
- Eaux territoriales : ce sont des zones de 12 milles marins (22,224 km) où la France en a la souveraineté et où il y a l'exclusivité du droit français qui s'applique.
- Zones économiques exclusives (ZEE) : ce sont des zones maritimes de 200 milles (370,4 km) où la France n'a que l'exclusivité d'exploitation des ressources naturelles (pêches, fonds marins...), mais pas de pouvoir direct sur la navigation. Aujourd'hui, la zone économique exclusive française représente aujourd'hui la deuxième plus grande étendu, en comparaison aux autres pays du monde.
- Extension sur les Plateaux continentaux : ce sont des zones maritime, pouvant aller 350 milles (648,2 km), et qui permette potentiellement l'extension de la ZEE (selon certaines conditions). Aujourd'hui, la zone économique exclusive française avec les extensions représente la première plus grande étendu, en comparaison aux autres pays du monde, car les États-Unis n'ont pas encore fait valoir leurs potentialités de leur droit.
Le Domaine maritime français est en très grande partie apporté par les zones entourant les territoires de la France d'outre-mer (les DOM, TOM, COM, TAAF : Guadeloupe · Martinique · Saint-Barthélemy · Saint-Martin · Guyane française · Saint-Pierre-et-Miquelon · La Réunion · Mayotte · Polynésie française · Nouvelle-Calédonie · Wallis-et-Futuna · Archipel Crozet · îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam · Archipel Kerguelen · Terre-Adélie · Île Clipperton · Îles Éparses) ; territoires qui seront traités plus bas, dans les régions géographiques correspondantes.
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La France en Europe et dans le monde.
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La France métropolitaine et d'outre-mer à la même échelle.
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Guadeloupe
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Martinique (France)
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Martinique
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Martinique
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île de la Dominique, entre la Martinique, au sud, et, au nord, la Guadeloupe.
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Saint Barthelemy
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Saint-Martin
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Saint-Martin
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îles Saint Barthelemy et Saint-Martin
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Guadeloupe, îles Saint Barthelemy et Saint-Martin
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Guyane (France)
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Guyane française
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Carte des Guyanes
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Nouvelle-Calédonie
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Wallis
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Îles Horn, Futuna
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Polynésie française
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Polynésie française
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une partie de l'archipel de la Société, Polynésie française
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Marquises, Polynésie française
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Mayotte (France).
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Mayotte
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Îles Australes française
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Îles S. Paul et Amsterdam
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Îles S. Paul et Amsterdam
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Île S. Paul
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Île Amsterdam
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Îles Crozet
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Îles Crozet
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ïles aux Cochons, Crozet
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Île des Pingouins, Crozet
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Îlots aux Apôtres, Crozet
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Île de la Possession, Crozet
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Crozet
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Terre-Adélie
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Iles Eparses
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Iles Eparses
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Bassas da India
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Île Europe
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Îles Glorieuses
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Îles Glorieuses
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Îles Glorieuses
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Juan de Nova
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Tromelin
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Clipperton
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Clipperton
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La France dans le monde.
Possessions particulières
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Ambassades et Consulats :
Contrairement à une idée répandue, une ambassade n'est pas considérée comme faisant partie du territoire national du pays qu'elle représente. L'extraterritorialité des ambassades est une fiction juridique abandonnée au xixe siècle. Ce qui n'empêche pas que :
- L'inviolabilité des ambassades soit garantie par l'article 22 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Les agents de l'État hôte n'ont pas le droit d'y pénétrer sans l'accord du chef de la mission. L'État hôte doit prendre toutes les mesures nécessaires à la protection de la mission. Les locaux de la mission, leur ameublement et les autres objets qui s’y trouvent, ainsi que les moyens de transport de la mission (voitures diplomatiques par exemple), ne peuvent faire l’objet d’aucune perquisition, réquisition, saisie ou mesure d’exécution.
- Le personnel diplomatique d'une ambassade bénéficie généralement de l'immunité diplomatique, en accord avec la convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
Territoire en condominium
[modifier | modifier le code]- île des faisans (ou île de la Conférence ; Condominium avec l'Espagne ; d'une superficie de 6 820 m²) sur la Bidassoa, Pyrénées-Atlantique. La France républicaine, maintient dans ses institutions, un statut avec titre de « vice-roi » de l’île des Faisans, pour une continuité historique et une réciprocité. Ce titre est conféré aux commandants de la Marine de la station navale de la Bidassoa, pour la France, et de la station navale de Saint-Sébastien pour l'Espagne.
- Condominium des Nouvelles-Hébrides : 2e (1906-1980 ; qui sera abordé plus bas, et de façon plus approfondit)
Zones en co-gestion
[modifier | modifier le code]- Les zones sous droit international (possession sur le même pieds d'égalité entre tous les habitants des États du monde (au même titre les uns par rapport aux autres), la gestion de ces zones sont faites en concertation entre les nations, au sein de différentes organisations intergouvernementales internationales, dont de l'Organisation maritime internationale, de l'Autorité internationale des fonds marins, du Comité des Nations unies pour l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique...) :
- Maritime (Droit Maritime et droit de la mer) :
- Les zones des eaux internationales (droits de navigation (et survol), de pêches, d'exploitation des fonds marins ; lutte contre la piraterie (sur les zones de pêche, routes maritimes et couloirs maritimes), contrôles des pollutions, ...),
- Océan mondial (composé des océans : Pacifique (autrefois appelé Grand Océan ; divisé en Nord et Sud), Atlantique (divisé en Nord et Sud), Indien (autrefois appelé océan Oriental ou mer des Indes), Arctique, Austral ; majoritairement situé dans l'hémisphère maritime, et intégrant une partie de leurs différentes mers bordières (mers épicontinentales (exemple : Mer du Nord, Mer de Baffin), mers intercontinentales (exemple : mer Méditerranée, mer Noire, mer Baltique, grande Baie du Nord, Golfe du Mexique) et les mers intracontinentales (exemple : mer des Caraïbes, mer de Chine orientale et méridionale, mer du Japon, mer d'Okhotsk, mer de Béring, mer d'Andaman) ...)
- Les droits de navigation d'importance internationale dans les principaux détroits : ceux ayant une largeur minimale de moins de 24 milles marins (44,448 km : détroit des Dardanelles - mer de Marmara - détroit du Bosphore - mer Égée ; détroit de Gibraltar ; détroit Öresund ; détroit de Bab-el-Mamdeb - mer Rouge - golfe d'Aden ; détroit d'Ormuz - golfe Persique - golfe d'Oman ; détroit de Kertch ; détroit de Malacca et détroit de Karimata ; détroit de Torrès ; détroit de Béring, Détroit de Smith et Détroit de Nares, plusieurs passages ou canaux entre les îles des Petites et des Grandes Antilles) et bien sûr ceux ayant une largeur minimale de plus de 24 milles marins (44,448 km, dont : canal de Sicile, passage du Nord-Ouest (détroit de Lancaster, détroit de Barrow, détroit du Vicomte-Melville, détroit de MacClure), passage du Nord-Est (détroit de Kara, détroit de Vilkitski, détroit de Dmitri-Laptev, détroit de Sannikov et détroit de Long), détroit d'Hudson, détroit de La Pérouse, détroit de Floride, canal du Yucatán, détroit de Drake, détroit de Danemark ...)
- Les droits de navigation dans les zones économiques exclusives (au delà des 12 milles marins (22,224 km) des côtes) et les zones d'extensions des plateaux continentaux (mais pas dans les eaux territoriales (au deçà des 12 milles marins (22,224 km) des côtes) qui sont possessions des États côtiers, de même pour les droits de pêches et d'exploitation des fonds marins des ZEE et zones d'extensions des plateaux continentaux),
- Les zones des eaux internationales (droits de navigation (et survol), de pêches, d'exploitation des fonds marins ; lutte contre la piraterie (sur les zones de pêche, routes maritimes et couloirs maritimes), contrôles des pollutions, ...),
- Terrestre : Terre Marie Byrd (en Antarctide ; hors île Pierre-Ier, mais intégrant certaine des plus grandes île de l'Antarctique, l'île Thurston, l'île Siple et l'île Carney ; situé de 60° 00′ Sud, 90° 00′ Ouest à 60° 00′ S, 150° 00′ O ; la Terre Marie Byrd est un territoire quasiment intégralement recouvert par l'inlandsis (ou calotte polaire), même si certaines terres peuvent-être libres de glace)
- Zone spatiale (Traité de l'espace ; dont liberté d'accès des États à l'espace extra-atmosphérique, à la mise en orbite , à la Lune, à Mars...)
- Maritime (Droit Maritime et droit de la mer) :
Territoire avec droits statutaires
[modifier | modifier le code]- Archipel du Svalbard (ou des îles Spitzberg) et île aux Ours (selon les termes du traité, les citoyens de divers pays ont le droit d'y vivre, s'installer et d'exploiter les ressources naturelles terrestre et maritime « sur un pied d'égalité absolu »). L'île Victoria a été revendiqué un temps (1920-1933) comme en faisant partie.
- La « Zone Clarion-Clipperton » est une zone dans le Pacifique nord équatorial, au sud et sud-ouest de Hawaï, dans laquelle la France possède 150 000 km2 de fonds marins hors de sa ZEE ou de son plateau continental. C'est une concession qui lui a été attribuée par l'Autorité internationale des fonds marins, elle est répartie en trois secteurs d'exploitations de gisements de nodules polymétalliques et l'exploitation y est assuré par l'IFREMER.
Continent américain
[modifier | modifier le code]Amérique du Nord
[modifier | modifier le code]Les cartes utilisant le nom « Amérique septentrionale » remontent à 1755, quand la région a été occupée par la France.
- Nouvelle-France : 1er (1534-1763) [Prise de possession au nom de la France, le 23 juillet 1534, des Terres autours du golfe et du fleuve du Saint-Laurent (correspondant à Terre-Neuve, Terre de Canada et Terre d'Acadie), par Jacques Cartier, mandaté par le roi de France, lors de son premier voyage. En 1541, lors de son troisième voyage, il y établi le fort de Charlesbourg-Royal, près de l'actuelle ville de Québec, ce fut le premier établissement français en Amérique du Nord, plusieurs villes, villages, forts, seigneuries et postes de colonisation de la Nouvelle-France suivront]
- Canada (« de la Nouvelle-France » ; ses villages, ses seigneuries et ses forts) : 1er (1534-1763) :
- Québec (le nom du territoire était « Canada », et est surnommé La Belle Province[23] ; le territoire était constitué d'une partie du Bouclier canadien[24] et de la Cordillère Arctique, intégrant les régions : du Québec (actuel), la péninsule du Québec-Labrador et les îles autours (dont la terre de Labrador (ou Corterreal) et la montagne des Laurentides ; les îles du détroit du Nord et de l'Est de la Baie du Nord[25]) ; la péninsule Meta Incognita jusqu'au Lac Amadjuak (poste de traite de Kimmirut) ; la péninsule de Gaspésie ; le bassin du golfe et du fleuve Saint-Laurent[26] (l'Estuaire et la vallée du fleuve Saint-Laurent, servent de voie maritime), hors bassin des Grands Lacs, mais à partir de l'île Tonti (à la sortie du lac Frontenac), qui est l'entrée de la rivière de Cataracoui ou des Iroquois (dont le Vermont et le bassin du Lac Champlain). [pendant la période française, le « Québec » n'était pas une colonie, mais était directement une province royale du Royaume de France, et de plus, une partie du territoire était un Domaine du roy] ;
- principaux établissements français : fort de Charlesbourg-Royal (en 1541, établi par Jacques Cartier) ; Tadoussac (1600, fondé par François Dupont-Gravé et Pierre de Chauvin) ; Québec (1608, fondée par Samuel de Champlain, sous l’aile de Pierre Dugua de Mons ; chef-lieu de la Nouvelle-France, et siège du gouvernement de Québec, jusqu'au début du Conseil souverain du Gouvernement royal ; la ville sera défendu en 1759, par le marquis de Montcalm) ; Trois-Rivières (1634, fondée par Laviolette et mandaté par Samuel de Champlain ; chef-lieu du gouvernement des Trois-Rivières) ; Montréal (1642, fondée par Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance, la Grande paix de Montréal y fut signé en 1701 ; chef-lieu du gouvernement de Montréal) ; Fort Richelieu (1642, fondé par Charles de Montmagny, situé à l'embouchure de la rivière Richelieu, qui prend sa source du lac Champlain) ; Frontenac (1673, fondé par Cavelier de La Salle) ; Fort Pontchartrain du Labrador (1704) ; Fort Carillon (appelé aussi Fort Ticonderoga, 1755 ; situé à côté du lac Champlain) ; Fort Chambly (1665) et Fort Saint-Louis (1686) ; Fort de La Présentation (1688) ; Fort Saint-Frédéric (1731 ; situé sur le lac du Saint-Sacrement, qui s'écoule vers le lac Champlain au nord rivière Richelieu ; deux forts y furent construits : un en 1731 proche de la municipalité de Fort Saint-Frédéric par les Français et l'autre, Fort Crown Point par les Anglais).
- Principaux établissements français de la Terre de la Baie du Nord [une partie du Canada, possédé de façon intermittente ; correspond en gros à la partie orientale de la Terre de Rupert, le bassin Est de la Baie du Nord] : Fort Saint-Louis (Expédition de la baie d'Hudson (1686) dirigée par Pierre de Troyes) ; Fort Bourbon (1684, fort le plus au Nord de la Nouvelle-France).
- Isle Royale (ou île du Cap Breton, et île Saint-Paul) : 1er (1534-1763)
- Principaux établissements français : Port-Dauphin (1597) et Fort Sainte Anne (1629, établi par Charles Daniel), Fort-Dauphin (1713), port Louisbourg et forteresse de Louisbourg (1713).
- Isle Saint-Jean : 1er (partie de la colonie française de l'Acadie, et, après 1713, de la subdistribution de l'île Royale)
- principal établissement français : Port-LaJoye (1720)
- Pays-d'en-Haut (correspond en gros : au bassin des Grands Lacs et du Lac Winnipeg, dont l'Huronie) ;
- Principaux établissements français : poste de traite La Baye (1634, établi par Jean Nicolet, Nicolas Perrot est le premier à y séjourner, le fort La Baye sera édifié en 1717)), Mission Sault Sainte-Marie (1668) Fort Frontenac (1673), Fort Niagara (1678), Fort Sainte-Croix (1678), Fort Pontchartrain du Détroit (appelé aussi fort du Détroit ou fort Détroit, 1701 ; projet de chef-lieu du future gouvernement de Détroit), Fort Michilimakinac (1715), et Fort Chagouamigon (1718) ; Fort Rouillé (ou Fort Toronto, 1720 par le marquis de La Jonquière) ; Fort Saint-Charles (1732) ; Fort Maurepas (1734) ; Fort Paskoya (1741) ; Fort La Reine (1738) ; Fort La Jonquière (1751, deuxième fort le plus à l'Ouest de la Nouvelle-France) ; Fort La Biche (1753, fort le plus à l'Ouest de la Nouvelle-France) ; Fort de La Corne (1753) ; Fort Duquesne (1754) ; Fort Espérance (1785) ; deux forts Saint-Joseph (le premier à la rivière Sainte-Claire, en 1686, et le second à la rivière Saint-Joseph, en 1691).
- Pays des Illinois [placé sous la subdistribution du Pays-d'en-Haut, jusqu'à son rattachement à la province royale de la Louisiane en 1717]
- Québec (le nom du territoire était « Canada », et est surnommé La Belle Province[23] ; le territoire était constitué d'une partie du Bouclier canadien[24] et de la Cordillère Arctique, intégrant les régions : du Québec (actuel), la péninsule du Québec-Labrador et les îles autours (dont la terre de Labrador (ou Corterreal) et la montagne des Laurentides ; les îles du détroit du Nord et de l'Est de la Baie du Nord[25]) ; la péninsule Meta Incognita jusqu'au Lac Amadjuak (poste de traite de Kimmirut) ; la péninsule de Gaspésie ; le bassin du golfe et du fleuve Saint-Laurent[26] (l'Estuaire et la vallée du fleuve Saint-Laurent, servent de voie maritime), hors bassin des Grands Lacs, mais à partir de l'île Tonti (à la sortie du lac Frontenac), qui est l'entrée de la rivière de Cataracoui ou des Iroquois (dont le Vermont et le bassin du Lac Champlain). [pendant la période française, le « Québec » n'était pas une colonie, mais était directement une province royale du Royaume de France, et de plus, une partie du territoire était un Domaine du roy] ;
- Acadie : 1er (1534-1713) [de 1534 à 1604 partie du Canada, puis de 1604 à 1763, subjuridiction autonome directement sous la Nouvelle-France]
- Provinces maritimes (constituant une partie des Provinces de l'Atlantique, et intégrant : péninsule acadienne, Acadie (actuelle), Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse) et le Nord et Est du Maine[27] ;
- Isle de Bourbon ou Île de Sable (1534-1713 ; La première tentative de colonisation française aurait été effectuée par le Baron de Lery entre 1519 et 1539. Une autre tentative de colonisation par la France à l'initiative de Troilus de Mesgouez à la fin du xvie siècle échouera. Fondation d'un établissement (1598-1611), par le capitaine Chefdostel, puis le place sous les ordres du commandant Querbonyer) ;.
- île Sainte-Croix, île aux Loups Marins et île des Monts Déserts (à l'Acadie de 1604 à 1713).
- Principaux établissements français : fort de l'île Sainte-Croix déplacé au fort de Port-Royal (1604 et 1605), établis par Pierre Dugua de Mons ; chef-lieu du gouvernement de l'Acadie) ; Fort Pentagouët (1625, fort le plus au Sud de l'Acadie, à la sortie du fleuve Pentagouët, dans la baie de Pentagouët, proche de Castine, village historique nommé en l'honneur de Jean-Vincent d'Abbadie de Saint-Castin) ; Fort La Tour (1631) ; Moncton (1670) et Grand-Pré (1682), sont situées au niveau de la Baie française et du golfe du Maine, sur l'Acadie Occidentale ou sur la péninsule d'Acadie.
- Terre-Neuve (dont l'île de Terre-Neuve et les îles Grey) : 1er (1534-1713) [de 1534 à 1655 partie du Canada, puis de 1655 à 1713, placé sous la province royale de l'Acadie ou subjuridiction autonome directement sous la dépendance de la Nouvelle-France, ceci venant du fait que Terre-Neuve soit alternativement sous possession ou contesté et en rivalité avec l'Angleterre ; aujourd'hui elle fait partie de la province de Terre-Neuve-et-Labrador] ;
- Principaux établissements français du côté du golfe de Saint-Laurent : Port-aux-Basques (1500) et Cap-Saint-Georges (sur la Péninsule de Port-au-Port) ; du côté du Grands Bancs de Terre-Neuve : Plaisance (ou Port-Plaisance (1655), fondé par Sieur de Kéréon, chef-lieu de Terre-Neuve), Fort-de-Plaisance (en 1662), Fort-Royal (1687) et Fort-Saint-Louis (1690)
- Provinces maritimes (constituant une partie des Provinces de l'Atlantique, et intégrant : péninsule acadienne, Acadie (actuelle), Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse) et le Nord et Est du Maine[27] ;
- Saint-Pierre-et-Miquelon (également surnommé archipel des onze mille vierges ; îles situées à l'Ouest de la péninsule de Burin de Terre-Neuve) : 1er ( 1534-1815), 2e (1815-1946) [TOM en 1946, DOM en 1976, collectivité territoriale en 1985 puis COM depuis 2003] ;
- Côte française de Terre-Neuve (droit d'accostage et droit exclusif de pêche sur le littoral de Terre-Neuve et dans le golfe du Saint-Laurent ; 1713-1914)
- Louisiane (Nouvelle-France) :
- Pays des Illinois (puis Haute-Louisiane) 1er (1534-1763, partiellement 1800-1803) [initialement dans le Pays-d'en-Haut, puis par ordonnance du Roi Louis XV le 27 septembre 1717, le Pays des Illinois fut rattaché à la province royale de la Louisiane] ;
- Principaux établissements français : Fort Crèvecœur (1680), Fort Saint-Louis du Rocher (1682, fondé par le Cavelier de La Salle et Henri de Tonti), Fort Vincennes (1702), Fort de Chartres (1720, chef-lieu du Pays des Illinois) Fort Orléans (1724), Fort Bourbon et Fort Dauphin (1741, fondé par Pierre Gaultier de La Vérendrye, fils de Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye).
- Basse-Louisiane 1er (1682-1763, 1800-1803) [Territoire ajouté à la Nouvelle-France, le 9 avril 1681, par la prise de possession au nom de la France, du Cavelier de La Salle, lors de son deuxième voyage] ;
- Principaux établissements français : Biloxi et Fort Maurepas (1699) ; Fort Louis de la Louisiane (1702) ; La-Nouvelle-Orléans (1718, Chef-lieu, la ville a été fondé par Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville ; chef-lieu du Gouvernement de Louisiane), Fort Condé (1723)
- Pays des Illinois (puis Haute-Louisiane) 1er (1534-1763, partiellement 1800-1803) [initialement dans le Pays-d'en-Haut, puis par ordonnance du Roi Louis XV le 27 septembre 1717, le Pays des Illinois fut rattaché à la province royale de la Louisiane] ;
- Canada (« de la Nouvelle-France » ; ses villages, ses seigneuries et ses forts) : 1er (1534-1763) :
Autres territoires :
- La Nouvelle-Angoulême : 1er (brièvement 1524)
- Floride française : 1er (brièvement 1562-1565) (deux zones distinctes, fondées par les Huguenots, à Fort Caroline, à Charlesfort et Saint Augustine)
- Texas français : 1er (brièvement 1685-1699, à Fort Saint-Louis, fondé en 1685 par l'explorateur français le Cavelier de La Salle ; Fort Saint-Jean-Baptiste du Texas (1699))
-
Lac Champlain à la veille de la guerre de Sept Ans, zone très disputée, 1754.
-
Positions françaises durant la guerre de Sept Ans, 1758.
-
Noms des différents territoires, la zone en bleu représentent celle de la France.
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Carte des territoires d'Amérique du Nord ayant été au moins une fois sous contrôle Français, 1534-1803.
-
Localisation des territoires de la Nouvelle-France à son apogée (en vert).
Articles connexes à l'Histoire et l'évolution territoriale française des Amériques
- Vieilles colonies
- Empire colonial français
- Premier empire colonial français
- Indes occidentales françaises
- Colonisation française des Amériques
- Histoire de la Nouvelle-France
- Chronologie de l'histoire de la Nouvelle-France
- Histoire coloniale de l'Amérique du Nord
- Histoire de l'Acadie française
- Histoire du Québec
- Chronologie de l'histoire du Québec
- Histoire de l'Acadie
- Chronologie de l'histoire de l'Acadie
- Grand Dérangement
- Déportation des Acadiens
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- Gouvernement des Trois-Rivières
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- Fleuve Saint-Laurent, estuaire et Golfe du Saint-Laurent
- Nouvelle-France, Québec et Frontières du Québec,
- Acadie (Nouvelle-France), Acadie et Frontières de l'Acadie
- Géographie de l'Acadie, Provinces maritimes et Provinces de l'Atlantique
- Canadiens français, Québécois et Diaspora québécoise
- Acadiens, Brayons et Cajuns / Cadiens
- Franco-Américains
Résumé Historique : L'exploration française de la Nouvelle-France commence vers 1508, avec les expéditions de pêche, principalement par les bretons et les basques, dans la région de Terre-Neuve, d'Acadie et du golfe du Saint-Laurent. Thomas Aubert est l'un des premiers explorateurs français du Nouveau Monde. En 1524, Jean de Verrazane, navigateur au service du roi de France, nomme avec des toponymes français les nouvelles terres d'Amérique septentrionale découvertes (dont celui de Nouvelle-France, du latin, « Nova Francia » ou « Nova-Gallia »). Lors de son premier voyage en 1534, Jacques Cartier, mandaté par le roi de France, explore le golfe du Saint-Laurent et les territoires autour. Le 23 juillet, il plante une croix de trente pieds de hauteur dans le sol de la péninsule de Gaspé et prend possession du territoire au nom du Roi de France ; il est le premier Gouverneur de la Nouvelle-France et il nomme la région Canada (de l'iroquois kanata, village). À cette occasion il a des premiers contacts diplomatiques officiels avec les Amérindiens, qui semblent bien amicaux envers les Français. La Nouvelle-France a été développé et exploité par la Compagnie de la Nouvelle-France (aussi appelée Compagnie des Cent-Associés ou Compagnie du Canada, fondé par le cardinal de Richelieu, et dont faisaient partie Samuel de Champlain). puis par le Conseil souverain de la Nouvelle-France (ou Conseil supérieur de Québec, en 1663) au travers de la Compagnie française des Indes occidentales de Jean-Baptiste Colbert.
Lorsque les Français arrivent en Nouvelle-France au début du xviie siècle, les tribus algonquiennes qui y vivent sont déjà en conflit avec les Iroquois, et demandèrent le secours des Français. Samuel de Champlain, gouverneur de la Nouvelle-France, qui avait d’abord établit un poste de traite à Tadoussac (en 1603, à partir de l'établissement de François Dupont-Gravé fondé en 1600) et fondé la ville de Québec (en 1608), forme bientôt une alliance militaire, commerciale et politique avec les Algonquins (en 1609), ce qui propulse la petite colonie française naissante dans les guerres entre Algonquins et Iroquois, Champlain ayant promis à ses alliés (les tribus Amérindiens Autochtones du Québec et de l'Acadie, les Algonquins (dont les Montagnais (ou Innus), les Outaouais, Micmacs, Malécites, Etchemins (ou Passamaquoddys), Abénaquis, Pentagouets, Attikameks, Naskapis, Weskarinis, Saulteaux (ou Saults), Nipissing, Mississaugas, Anichinabés, Ojibwés, Potéouatamis, Conseil des Trois Feux, certains peuples Cris (ou Crie), Oji-Cris et Inuits), les Hurons, les Mohawks (ou Agniers), Chaouanons et les Adirondacks) de les soutenir et de les aider contre leurs ennemis (principalement les Iroquois (Onneiouts, Onondagas, Sénécas, Cayugas et Tuscaroras), les Mohicans, les Mohegan, les Delawares, les colonnies de Nouvelle-Angleterre, le Royaume d'Angleterre, la Nouvelle-Néerlande et les Provinces-Unies). Plus tard viendrons les Guerres intercoloniales. La fondation de Trois-Rivières, a eu lieu en 1634, et celle de Montréal, en 1642. En 1652 une partie de la province du Canada est établi en Domaine du roy, ce statut sera complété en 1663 par la transformation de l'ensemble du Canada en Province royale. En 1701 est signé la Grande paix de Montréal, par le Sieur de Callière gouverneur de la Nouvelle-France, l'un des principaux artisans et le signataire au nom de la France (Ce traité garantit la neutralité des 39 nations amérindiennes signataires et marque un tournant majeur dans les relations entre Français et Amérindiens). En 1759, le Marquis de Montcalm, lieutenant-général français des armées en Nouvelle-France, soutient le siège de la ville de Québec.
Administration du territoire : La Nouvelle-France était une vice-royauté du royaume de France, et était distribué en quatre régions :
- Canada (Établi en Province royale en 1663, composé de trois subdistributions : Domaine du roy (Établi en 1652, correspond au grosso modo au Québec et Labrador, ainsi que par intermittence la Terre de Rupert), Pays-d’en-Haut (correspond au bassin des Grands Lacs) et Île Royale)
- Acadie (correspond au Nouveau-Brunswick, à la Nouvelle-Écosse et au Nord et l'Est du Maine)
- Terre-Neuve
- Louisiane ou Louisiane française (avec deux subdistributions : Haute-Louisiane (également appelée « Pays des Illinois ») et « Basse-Louisiane »)
Avant l'instauration du gouvernement royal, la Nouvelle-France était dirigée par un gouverneur seul qui suivaient les ordonnances soit directement du roi ou par l'intermédiaire du secrétaire d'État à la Marine. Puis en 1663, est mis en place le Gouvernement royal (imaginé par Louis XIV et son ministre de la marine, Jean-Baptiste Colbert), On appelle cette période « Conseil souverain ». Au sommet de cette hiérarchie trône le roi, monarque absolu de droit divin. Vient ensuite le secrétaire d'État de la marine — responsable de la politique coloniale —, auquel répond le Conseil souverain de la Nouvelle-France (ou Conseil supérieur de Québec). Celui-ci est composé :
- du Gouverneur de la Nouvelle-France qui représente la personne du roi et pourvoit aux relations étrangères (il est chef de la diplomatie, responsable de la défense et administrateur de l'armée. Bien que son pouvoir à la tête de la Nouvelle-France était partagé avec l'intendant, le gouverneur représentait la personne du roi ; il était donc le personnage le plus important du territoire),
- de l'Intendant de la Nouvelle-France (la « main du Roi ») qui veille à l'administration intérieure du territoire (agissant en tant que représentant et responsable des affaires civiles et du développement du régime seigneurial pour le roi ; officiellement « Intendant de justice, police, commerce et finance en nos pays de Canada, Acadie et Isle de Terreneuve et autre pays de la France septentrionale », est le chef civil du territoire. D'autorité semblable à celle du gouverneur, son influence est cependant plus grande de par le nombre de dossiers dont il a la responsabilité),
- de l'évêque de Québec qui veille à la foi religieuse (il est responsable des affaires religieuses, comprenant la charité, l'éducation, la santé, les hôpitaux et la conversion des Amérindiens).
- Le Conseil souverain comprenait en plus neuf fonctionnaires, entièrement responsables de tous les sujets législatifs, exécutifs et judiciaires.
Viennent ensuite :
- les magistrats de la Cour de Justice (Cinq conseillers servant de Cour d'appel, formaient la plus haute cour de justice en Nouvelle-France. Le nombre des conseillers passe à 12 à partir de 1703).
- les cinq gouvernements (gouvernement de Québec, gouvernement des Trois-Rivières, gouvernement de Montréal, Gouvernement de l'Acadie et Gouvernement de Louisiane) — de nature juridique et relevant de l'autorité de l'intendant et du gouverneur — contrôlaient leur périphérie. Un ensemble de hauts et de petits fonctionnaires sont nommés pour assumer l’organisation de chaque gouvernement. Au gouverneur particulier (à Québec, c’était le gouverneur général. Pour assurer l’unité de la colonie, les gouverneurs particuliers de Trois-Rivières et de Montréal étaient soumis au gouverneur général dont ils n’étaient, en fait, que les lieutenants-gouverneurs, qui portait le titre de « gouverneur et lieutenant-général »), s’ajoutent un lieutenant de roi pour l’assister, un subdélégué de l’intendant (c'est le commissaire-ordonnateur ou le commissaire de la Marine ou le grand-voyer ou un garde-magasin), un état-major, des gardes pour le gouverneur, une Cour de justice avec juge, juge adjoint, procureur du roi, greffier, notaire, un château pour loger ce gouverneur et son personnel. Les officiers d’état-major ont des droits réels et des droits honorifiques.
- De plus, les capitaines de milice servent de courroie de transmission auprès des habitants dans chacune des paroisses, seigneuries et postes de colonisation de la Nouvelle-France (ils ont le rôle de faire le recensement et d'informer les habitants des plans de l'intendant pour le développement du territoire et de rendre compte des soucis de la population).
L'Amérique française s'est développée en Nouvelle-France selon le régime seigneurial introduit en 1627 par le cardinal de Richelieu. Tout au long de la colonisation française des Amériques, ce régime avait pour but principal de donner un accès maritime direct à toutes les seigneuries attribuées par la France aux colons de la Nouvelle-France (La division en seigneuries a principalement marquée le territoire de l'Acadie et du Canada). Pendant la période française, le Canada n'était pas une colonie, mais était une Vice-royauté, son territoire a été intégré comme Province royale du Royaume de France ; et grosso modo, la région de Québec et Labrador était en plus Domaine du roy.
Organisation Militaires de la Nouvelle-France : Milice canadienne Milice acadienne, Marine royale, Compagnie ordinaire de la mer, Compagnies franches de la marine, Troupes de la Marine, Garde-marine, le Régiment de Carignan-Salières, le régiment de Béarn, le régiment de Berry, le régiment du Languedoc, le régiment de la Reine, le régiment de la Sarre, le régiment de Royal-Roussillon, le Régiment de Guyenne, le Régiment de Berry, le Régiment de Bourgogne, le Régiment d'Artois, le Régiment de Cambis, le Régiment Royal-Artillerie, le Régiment suisse de Karrer, la Maréchaussée de Nouvelle-France et les forts de la Nouvelle-France
Situation actuelle et lien avec la France : En Amérique du Nord, il existe toujours une grande zone homogène francophone (avec de fort mouvements culturels), elle se situe au niveau de la région géographique de la province de Québec, ainsi que de quelques terres autours, dont principalement la zone acadienne, les districts de Cochrane et de Timiskaming , l'Est des comtés unis de Prescott-et-Russell et de Stormont, Dundas et Glengarry, ainsi qu'à l'Ouest du lac Champlain, qu'au Vermont, au Nord et à l'Est du Maine, et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Les Provinces Atlantique n'ont plus que quelques francophones due au « Grand Dérangement », et dans les autres territoires de la Nouvelle-France, la francophonie a disparu par la faiblesse du peuplement francophone.[28]'[29]
-
Carte de la Nouvelle-France par Nicolas Sanson, réalisée en 1650, identifiant la Rivière de Canada ou St. Laurens.
-
Carte de la Nouvelle-France de 1660.
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Carte de 1681 du cartographe Claude Bernou avant que La Salle ne traverse le Mississippi. elle révèle un manque de connaissances de la géographie du Texas.
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1er voyage de Jacques Cartier en 1534
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Carte des colonies de la Nouvelle-France.
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Carte du Canada français.
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Vente de la Louisiane, cession en 1803 par la France de plus de 2 144 476 km², 22,3 % de la superficie actuelle des États-Unis
-
Autre carte de l'Achat de la Louisiane par les États-Unis.
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Origine des immigrants français en Nouvelle-France (1608 à 1700).
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Forêt mixte québécoise en automne.
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Taïga ou forêt boréale et La rivière Jacques-Cartier.
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Les Laurentides vues depuis le parc national des Hautes-Gorges.
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Paysage d'automne de la Haute-Gaspésie.
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Le lac des Pères entièrement gelé en hivers, Québec
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Paysage gelé en hivers dans le Parc national des Monts-Valin, Québec.
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Paysage gelé en hivers dans le Parc national des Monts-Valin, Québec.
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Centre de ski Stoneham vu du sommet du parc de la forêt ancienne du mont Wright.
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Vue aérienne de Kami au Labrador.
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Panorama depuis le belvédère du lac Freshwater, Acadie.
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La piste Cabot, dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton.
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Route enneigée en hiver, Acadie, Nouveau-Brunswick.
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À l'automne, les montagnes Vertes se couvrent de coloris rouge, orange, et or, au Vermont.
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Paysage hivernal au Vermont.
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Rivière de Kapuskasing, district de Cochrane.
-
Fermes cultivant la pomme de terre, comté d'Aroostook, Maine (1940)
Antilles et Caraïbes
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- Petites Antilles françaises (dans les Petites Antilles) :
- Anguilla et dépendances (brièvement) : 1er (1745, 1796) [Aujourd'hui sous dépendance du Royaume Uni]
- Antigua (brièvement) : 1er (1666) [Aujourd'hui indépendant ]
- Barbuda (brièvement) : 1er (1666) [Aujourd'hui sous dépendance de l'île d'Antigua]
- Dominique et île aux oiseaux : 1er (1625-1763, 1778-1783) [principal établissement Roseau ; Aujourd'hui indépendant ]
- Grenade et dépendances : 1er (1650-1783) [Aujourd'hui indépendant ]
- Archipel de la Guadeloupe (également surnommée l'île Papillon) : 1er, 2e ( 1635-1946 ; archipel comprenant Basse-Terre (surnommée l'île aux belles eaux), Grande-Terre (surnommée la petite Bretagne des Antilles), et les dépendances de la Guadeloupe, dont Marie-Galante (surnommée l'île aux cent moulins), La Désirade et îles des Saintes) [Fort-Louis est fondé en 1686 et Pointe-à-Pitre est fondée en 1763 ; DOM depuis 1946]
- Martinique (également surnommée l'île aux Fleures) : 1er, 2e ( 1635-1946) [le chef-lieu Fort-Royal fondé en 1635, est nommé Fort-de-France en 1807 ; DOM depuis 1946]
- Montserrat (brièvement) : 1er (1782) [Aujourd'hui sous dépendance du Royaume Uni]
- Niévès (brièvement) : 1er (1666) [Aujourd'hui unie à l'île Saint-Christophe]
- île Redonda (brièvement) : 1er (1666 et 1782)
- Saint-Martin et dépendances (seulement partie nord) : 1er, 2e ( 1626-1946) [partie du département de la Guadeloupe en 1946 ;COM depuis 2007]
- Saint-Barthélemy et dépendances : 1er, 2e ( 1648-1946) [partie du département de la Guadeloupe en 1946 ; COM depuis 2007]
- Sint Maarten : 1er (1624-1631) [Aujourd'hui sous dépendance des Pays-Bas]
- Île de Saba : 1er (partagé avec les Hollandais de 1648 à 1814) [Aujourd'hui sous dépendance des Pays-Bas]
- Sainte-Lucie : 1er (1642-1814) (Chef-lieu : Carénage fondé en 1650, prend le nom Castries en 1785) [Aujourd'hui indépendant ]
- Saint-Vincent-et-les-Grenadines : 1er (1719-1763, 1779-1783) [Aujourd'hui indépendant ]
- Saint-Eustache (brièvement) : 1er (1648-1678) [Aujourd'hui sous dépendance des Pays-Bas]
- Île Saint-Christophe : 1er (1600-1713) [Saint-Christophe première colonie des Antilles française ; principal établissement Basseterre (1627) ; a fait partie quelques années des Antilles de l'Ordre des Hospitaliers (1651-1664) ; Aujourd'hui indépendant ]
- Sainte-Croix : 1er (1650-1733) [a fait partie quelques années des Antilles de l'Ordre des Hospitaliers (1651-1664) ; Aujourd'hui sous dépendance des États-Unis]
- Tobago : 1er (1672-1678, 1713-1763, 1783-1793) [Aujourd'hui sous dépendance de l'île Trinité]
- Trinité ou Trinidad (1672-1678) L'île est principalement restée espagnole jusqu'en 1797, mais elle a été largement colonisée par des colons français des Caraïbes françaises , en particulier la Martinique. Le créole français, est une langue véhiculaire. En effet, cette île est à prédominance française, la colonisation par les Castillans étant remplacée par celle des Français. Ce phénomène va faire dire à Eric Eustace Williams, historien trinidadien et Premier ministre de son pays de 1962 à 1981 : « L’Espagne règne, mais la France gouverne[30]. » [Aujourd'hui Trinité-et-Tobago]
- Dans les Grandes Antilles :
- Colonie de Saint Domingue (l'île est également appelée l'Hispaniola ou Haïti, et surnommée la « Perle des Antilles », elle est située dans les Grandes Antilles ; Pendant la période coloniale, l'Hispaniola était l'un des territoires les plus riches et les plus rentables d'Amérique. Grâce à la colonie de Saint Domingue (seule), la France était la première puissance économique dans les domaines de l'indigo, du coton, du café et du sucre de canne ; Dans les années 1789 à 1806, ce sont près de 20 000 réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, dont à Cuba, à Puerto Rico et en Louisiane. Ils font doubler la population de La Nouvelle-Orléans en quelques années, et lancent la culture du coton aux États-Unis) :
- Haïti : 1er ( 1627–1804) [Aujourd'hui indépendant ]
- Île de la Tortue, île de la Navasse, Les Cayemites, île-à-Vache et île de la Gonâve
- Principaux établissement français : Petit-Goave (1654), Port-de-Paix (1666), Cap-Français (1670) et Port-au-Prince (1749).
- République dominicaine : 1er (1795–1809) [comprenant l'île Saona, île Beata et île Catalina ; Aujourd'hui indépendant ]
- Île Mona [Aujourd'hui dépendante de Puerto-Rico, avec d'autres dépendances, dont îles Vierges espagnoles et île Desecheo]
- Haïti : 1er ( 1627–1804) [Aujourd'hui indépendant ]
- Îles Turques-et-Caïques (brièvement) : 1er (XVIIe siècle) [Aujourd'hui sous dépendance du Royaume Uni]
- Colonie de Saint Domingue (l'île est également appelée l'Hispaniola ou Haïti, et surnommée la « Perle des Antilles », elle est située dans les Grandes Antilles ; Pendant la période coloniale, l'Hispaniola était l'un des territoires les plus riches et les plus rentables d'Amérique. Grâce à la colonie de Saint Domingue (seule), la France était la première puissance économique dans les domaines de l'indigo, du coton, du café et du sucre de canne ; Dans les années 1789 à 1806, ce sont près de 20 000 réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, dont à Cuba, à Puerto Rico et en Louisiane. Ils font doubler la population de La Nouvelle-Orléans en quelques années, et lancent la culture du coton aux États-Unis) :
Amérique Centrale :
- Colonie française du Darién (1760-1761) [anciennement situé en Colombie, aujourd'hui situé au Panama]
Amérique du Sud
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- Au Brésil :
- France antarctique : 1er (brièvement 1555-1560, à fort Coligny, où se situe Rio de Janeiro)
- France équinoxiale : 1er (brièvement 1612-1615, dans la Baie de Saint-Louis de Maragnan)
- île Saint Alexis (1531)
- Ville Viçosa-Ceará (Territoire Serra da Ibiapaba) : (1590–1604)
- Dans la région du plateau des Guyanes, de la forêt guyanaise et de la côte Sauvage, contigu à la forêt amazonienne :
- Guyane française : 1er, 2e ( 1604-1652, 1662, 1670-1946) [le territoire a aussi été appelé au début la « France équinoxiale » ; fondation de Cayenne en 1643, par Charles Poncet de Brétigny ; les îles du Salut ; Territoire de l'Inini ; DOM depuis 1946]
- Tapanahony (1713-1891 et 1814) [le Triangle Tapanahoni-Lawa, controverse franco-néerlandaise en faveur des Pays-Bas, dans le district de Sipaliwini ; aujourd'hui au Suriname, 25.8% du territoire actuel]
- Counani ( Amapá, Contesté franco-brésilien ; 1886-1897)
- Suriname (1626-1629, 1639-1642 et 1660-1664 ; dont Triangle de la rivière New ou Delta du Cutari)
- Berbice (1712, puis regroupé avec Démérara, Essequibo et Pomeroon, est appelé Guyana, territoire français de 1780 à 1784)
- Guyane française : 1er, 2e ( 1604-1652, 1662, 1670-1946) [le territoire a aussi été appelé au début la « France équinoxiale » ; fondation de Cayenne en 1643, par Charles Poncet de Brétigny ; les îles du Salut ; Territoire de l'Inini ; DOM depuis 1946]
Le territoire d'Araucanie et de Patagonie (État éphémère 1860 à 1862)[31], qui est parfois appelé « royaume de Nouvelle-France », n'a jamais été possédé par la France. Même si comme la République de Sonora, la péninsule de Basse-Californie[32] ou l'île de Vancouver, ses territoires ont eu une indépendance éphémère et ont été dirigés par des Français, avec une forte influence de la France sur la politique, sur cette période. De même, l'île Floreana (ou Santa María), qui n'a jamais eu de souveraineté concrète de Barcus, ou l'Expédition du Mexique[33], faite sous le Second Empire, qui n'a pas eu pour but de prendre le Mexique comme possession, mais pour objectif de mettre en place un régime favorable aux intérêts français.
-
Antilles, colonisation française en bleu
-
Amérique du Sud, colonisation française en bleu
Articles connexes à l'Histoire et l'évolution territoriale française des Antilles et d'Amérique du Sud
Bassin Indo-Pacifique
[modifier | modifier le code]Les Terres Australes et Antarctique Françaises (TAAF) sont répartis sur le bassin Indo-Pacifique. Et les autres possessions françaises du bassin Indo-Pacifique, correspondent à l'a zone de l'Austronésie.
De 1600, jusqu'en 1896, les îles Mascareignes (île de France, île bourbon, île Rodrigues), les Seychelles et les Chagos, ainsi que les îles Mayotte, Sainte-Marie, Nosy-Be et les territoires de Fort-Dauphin et de Diégo-suarez (sur l'île de Madagascar) étaient regroupés dans la désignation des colonies des Indes orientales. Après 1896, elles ont été mises (ainsi que l'île de Madagarcar) dans la désignation de l'Afrique française.
Océan Indien
[modifier | modifier le code](Également appelé océan Oriental, ou mer des Indes pendant la période coloniale. Ces possessions étaient gérées par la Compagnie française des Indes orientales, jusqu'en 1795)
- Colonie de Madagascar (1896-1958 ; aussi nommée France de l'hémisphère Sud de 1896 à 1945) :
- Madagascar : 1er et 2e (1881-1960) [anciennement nommé île São Lourenço[34] ; Protectorat français de Madagascar (1881-1896) ; Colonie de Madagascar (1896-1946, entre 1920 et 1940 un mouvement malgache demande la départementalisation de Madagascar) ; Territoire d'outre-mer (1946-1958), membre de l'Union française ; État membre de la Communauté française (1959-1960) et plus tard de l'OIF (depuis 1970)]. Il y a plusieurs cimetières français à Madagascar, dont quatre Militaire. Le Franc malgache a été en circulation de 1960 à 2003, garanti par rapport au Franc français jusqu'en 1973, en tant que branche du Franc CFA.
- Possessions de la France, adjacentes de Madagascar :
- île Sainte Marie et Baie d'Antongil 1er et 2e (1642-1960) [chef-lieu Port-Louis (sur l'île Sainte-marie), rattaché administrativement à Mayotte 1841-1896 ; Fort de la Compagnie française des Indes orientales ; l'île Sainte Marie bénéficia d'un statut particulier de 1960 à 1972, les personnes originaires de l’île Sainte-Marie deviennent des nationaux malgaches mais sont admis à exercer sur le territoire de la République Française les droits attachés à la qualité de citoyens français]
- Possession de Fort-Dauphin (aujourd'hui Tôlanaro) : 1er et 2e (1643-1674 et 1885-1960) (fondé pour la première fois par la Compagnie française des Indes orientales)
- Diego Suarez : 1er et 2e (xviie à fin du XVIIe siècle, 1885-1960) [rattaché administrativement à Mayotte, jusqu'en 1896 ; base navale durant la possession française]
- Îles Nosy-Be, Nosy Komba, Nosy Mitsio... : 2e (1839-1960) [chef-lieu Port-Saint-Louis (proche de la Baie d'Ambaro), rattaché administrativement à Mayotte 1841-1896]
- Île Chesterfield : 2e (1885-1960)
- Possessions de la France, adjacentes de Madagascar :
- archipel des îles de Mayotte (également surnommée l'île aux Parfums) : 2e ( 1841-1946) [ Dépendances de La Réunion (1841-1886) ; Colonie de Mayotte et dépendances (1886-1896 et 1899-1912) ; la colonie a été administrée depuis La Réunion (1896-1899) ; rattaché administrativement à Madagascar (1912-1946) ; TOM en 1946 administré avec l'archipel des Comores, puis indépendamment après l'indépendance de l'Union des Comores, puis COM et enfin DOM depuis 2011]. Le récif de corail de Mayotte est particulièrement spectaculaire, et détenteur de plusieurs records probables, comme celui de plus grand lagon du monde, du plus profond, et de l'un des seuls à disposer d'une double barrière[35]. La barrière corallienne externe est longue de 195 km de long, abritant 1 500 km2 de lagon, dont 7,3 km2 de mangrove[36]
- Îles Éparses (Bassas da India, île Europa, île Juan de Nova, île Tromelin, îles Glorieuses et île du Lys, banc du Leven (une ancienne île aujourd'hui submergée) et banc du Geyser) : 2e (1896) [district des TAAF, qui est un TOM, depuis 2007]
- : archipel Crozet ( 1772), îles Kerguelen[37] ( 1772 ; avec la base de Port-aux-Français), île Amsterdam ( 1843), île Saint-Paul ( 1842) : 2e [Terre dans l'Océan Austral, rattachés administrativement à Madagascar, devient, en 1955, districts des TAAF (Terres Australes et antarctique Françaises, TOM) ]
- Autres îles australes :
- Archipel de l'espérance : 1er (1772-début du xxe siècle) (appelé initialement les « îles Froides », archipel découvert par l'explorateur Marc Joseph Marion du Fresne, et composé de l'île Terre de l'Espérance (ou île Marion) et l'île de le Caverne)
- île Bouvet : 1er (brièvement, en janvier 1739, lors de la prise de possession par Jean-Baptiste Lozier Bouvet, commandant de la frégates L'Aigle et Marie et de l'expédition australe menée, au nom de Louis XV, et missionné par la Compagnie des Indes pour découvrir des terres inconnues et y établir des comptoirs. Découverte un jour de brume, ne sachant pas s'il s'agissait d'une île ou de l'extrémité septentrionale d'un hypothétique continent antarctique, Bouvet baptisa cette terre cap de la Circoncision. Sa position était inexacte, conduisant plusieurs expéditions pour ne pas retrouver l'île.)
- Territoire des îles des Comores : 2e (1912-1946) [rattaché administrativement à Madagascar (1912-1946) ; TOM de 1946-1975 puis détachement de l'archipel des Comores de l'administration de l'archipel de Mayotte et devient en 1977 Comores, membre de l'OIF], Les Comores utilise le franc comorien qui est garanti par rapport à la monnaie nationale française (anciennement le franc français).
- Protectorat de Grande Comore (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte ; Aujourd'hui Comores)
- Protectorat d'Anjouan (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte ; plusieurs crises séparatistes, dont celle de 1997, demandant son rattachement à la France, mais cette dernière refuse ; aujourd'hui autonome )
- Protectorat de Mohéli (1886-1912, placées sous l'autorité du gouverneur de Mayotte ; plusieurs crises séparatistes , dont celle de 1997, demandant son rattachement à la France, mais cette dernière refuse ; aujourd'hui autonome )
- Madagascar : 1er et 2e (1881-1960) [anciennement nommé île São Lourenço[34] ; Protectorat français de Madagascar (1881-1896) ; Colonie de Madagascar (1896-1946, entre 1920 et 1940 un mouvement malgache demande la départementalisation de Madagascar) ; Territoire d'outre-mer (1946-1958), membre de l'Union française ; État membre de la Communauté française (1959-1960) et plus tard de l'OIF (depuis 1970)]. Il y a plusieurs cimetières français à Madagascar, dont quatre Militaire. Le Franc malgache a été en circulation de 1960 à 2003, garanti par rapport au Franc français jusqu'en 1973, en tant que branche du Franc CFA.
- Archipel des Mascareignes (depuis 1636, en tant que Domaine royal, jusqu'à la Révolution) :
- La Réunion (ou Isle Bourbon et surnommée l'île intense) : 1er ( 1642-1810), 2e (1815-1946) [avant la Révolution, sous le Royaume de France l'île Bourbon n'était pas une colonie, mais faisait directement partie du Domaine royal, et DOM depuis 1946]
- Isle de France : 1er (1636-1814) (Mahébourg, premier chef-lieu de la colonie, puis Port-Louis, en 1636, par la Compagnie française des Indes orientales, surnommée l'île soeur par les habitants de l'île de La Réunion.) [avant la Révolution, sous le Royaume de France l'île de France n'était pas une colonie, mais faisait directement partie du Domaine royal ; aujourd'hui sous le nom île Maurice, dans l'État indépendant de Maurice, membre de l'OIF (depuis 1970)]
- Île Rodrigues : 1er (1691-1814) [dépendant de l'île de France ; aujourd'hui autonome de Maurice]
- la France occupe également les Îles éparses de Maurice (Agaléga et de Saint-Brandon)
- l'Archipel des Chagos : 1er (1744-1814) [dépendant de l'île de France ; aujourd'hui administré par le Royaume-Uni, mais revendiqué par Maurice, comme îles éparses de Maurice]
- Îles Seychelles : 1er (1756-1814) (155 îles, dont île Mahé, Îles de l'Amiral, îles du groupe d'Aldabra et autres dépendances ; chef-lieu Port-Royal, fondé en 1756, par la Compagnie française des Indes orientales) [administré depuis l'isle de France, comme « îles éparses des Maurice» ; aujourd'hui indépendant , membre de l'OIF (depuis 1976)].
Toutes les anciennes possessions françaises de l'océan Indien, sauf les Chagos, sont membres de la Commission de l'océan Indien (COI) et des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI).
Autre territoire :
-
Carte de l'île de France, fin du xviiie siècle.
-
Carte extraite de Franz Schrader & Louis Gallouédec, 1894 ; y figure le toponyme de Diego-Suarez et sa baie.
-
Migration et d'expansion des austronésiens, Histoire de Madagascar.
Articles connexes à l'Histoire et l'évolution territoriale française des Amériques
- Vieilles colonies
- Empire colonial français
- Premier empire colonial français
- second empire colonial français
- Compagnie française des Indes orientales
- Liste des îles de France
- Histoire de La Réunion
- Histoire de Mayotte
- Histoire de Maurice
- Histoire des Seychelles
- Histoire de Madagascar
- Expédition de Madagascar
- Histoire de l'archipel des Comores
- Mahé, comte de La Bourdonnais
- Joseph François Dupleix
- Joseph Gallieni
- Julien Crozet
- Pierre Passot
- Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec
- Marc Joseph Marion du Fresne
- Jean-Baptiste Lozier Bouvet
- Alfred Grandidier
- Jean Ralaimongo
- Robert Surcouf
- Géographie de Madagascar, Paysage de Madagascar
- Madagascar (phytorégion), Écorégions de Madagascar
- Aires protégées de Madagascar, Parcs nationaux de Madagascar
Antarctide :
-
vue de l'île de Mahé.
-
Piton des neiges vu de la plaine des Cafres.
-
Vue panoramique à Le Pouce de l'île Maurice.
-
Le massif du Marojejy, Parc national de Marojejy, Madagascar.
-
Forêt tropicale madagascar
-
Village dans les hautes terres centrales à Madagascar
-
Village dans les Hautes Terres de Madagascar
Océanie-Pacifique
[modifier | modifier le code]Les quatre principales possessions françaises dans l'océan Pacifique sont en Océanie, et exclusivement en Océanie lointaine, les deux autres étant à l'Est (île de Clipperton) et au sud (Terre Adélie, également désigné au bord de l'océan Antarctique ou océan Austral, depuis 2000[38]).
Océanie lointaine (ou Austronésie Orientale ou océan Pacifique Sud) :
- Région française de Polynésie :
- Polynésie française : 2e ( 1840-1946) [TOM en 1946, puis COM], territoire partagé en :
- Archipel des Marquises (1840 ; dont île Nuku Hiva),
- Archipel de la Société (1843 ; dont île de Tahiti (ou Nouvelle-Cythère) et Îles du Vent ; Le récit de Louis Antoine de Bougainville de la découverte de Tahiti, qu'il nome Nouvelle-Cythère, dans l'années 1768 va propulser l’île dans l’imaginaire européen et nord-américain, lui donnant la réputation d'être le paradis sur terre, où il y a une douceur de vivre),
- Îles Sous-le-Vent (1898 ; dont îles Bora-Bora (également surnommée la Perle du Pacifique), Raiatea, Huahine),
- Archipel des Tuamotu (1844 ; dont îles Rangiroa, Hao, Makatea),
- récifs au Sud de l'archipel : le récif Ernest Legouvé, l'île Tabor (ou récif Marie-Thérèse), le récif Jupiter (ou île Jupiter) et le récif Wachusett. Ce pourrait bien être des récifs fantômes ou engloutis, ils ont figuré sur certaines cartes, mais pas toutes et leur existence reste incertaine. Encore aujourd'hui, des atlas indiquent les récifs Marie-Thérèse et Ernest Legouvé[39].
- Archipel des Gambier (1844 ; dont île Mangareva),
- Archipel des îles Australes (1880 ; dont îles Rapa et Rurutu, Rimatara).
- Îles du poisson et des Requins : 2e (1846-1868 ; aujourd'hui îles du Millénaire et Flint, elles sont proche des îles Vostok et Penrhyn, également appelé Tongareva) [aujourd'hui dépendances des Kiribati]
- Île Oeno : 2e (1844-1902 ; fait partie des dépendances de la monarchie Mangareva (dans les îles Gambier) lors de la demande de protectorat français par le roi Maputeoa (février 1844), ainsi que lors de la prise de possession par la France du royaume de mangareva (février 1881) ; l'île Henderson (ou San Juan Bautista) était fréquenté par les habitants de Mangareva) [en 1902, annexées par la Grande-Bretagne avec l'île Ducie (ou Los Tres Reyes Magos) comme Territoire britannique des îles pitcairn, sous dépendance de l'île Pitcairn]
- Wallis-et-Futuna : 2e ( 1887-1961) [ 3 îles principales dont Alofi, Futuna (ou île de « l'enfant perdu du Pacifique »), Uvea ; TOM en 1961, COM depuis 2003. Encore aujourd'hui, c'est un territoire au sein de la République Française avec trois monarchies coutumières traditionnelles, celle d'Uvea, Alo et Sigave]
- îles Niuafo'ou, Niuatoputapu et Tafahi : 2e (éphémère 1887-1891 ; Les Pères maristes, missionnaires français, y étaient présents ; les langues parlées font partie du Groupe Polynésien nucléaire, comme Wallis et Futuna) et Niulakita [ont été des dépendances de Wallis ; aujourd'hui Tonga et Tuvalu]
- Polynésie française : 2e ( 1840-1946) [TOM en 1946, puis COM], territoire partagé en :
- Mélanésie française (situé dans la Mer de Corail et à côté de la Grande Barrière de Corail) :
- Nouvelle-Calédonie (également surnommée le Caillou) : 2e ( 1853-1946) [Chef-lieu : Port-de-France fondé en 1854, prend le nom « Nouméa » en 1866 ; TOM en 1946, collectivité sui generis POM]
- Dépendances adjacentes (îles, atolls et récifs éloignés) de la Nouvelle-Calédonie :
- îles Loyauté (1860 ; dont Lifou, Maré, Ouvéa, île Beautemps-Beaupré).
- îles Chesterfield et récifs de Bellone, île des Pins, île Belep, île de sable, récifs d'Entrecasteaux (atoll de Huon, atoll de la Surprise), récif Fairway (Banc de Lansdowne), récif Pétrie, récifs de l’Astrolabe ...
- île Walpole, île Matthew, île Hunter, récif Conway (deviennent français entre 1853 et 1878, rattachées administrativement à la Nouvelle-Calédonie)
- Dépendances adjacentes (îles, atolls et récifs éloignés) de la Nouvelle-Calédonie :
- archipel de la Grandes-Cyclades (ou Vanuatu) :
- Condominium des Nouvelles-Hébrides : 2e ( 1906-1980) [potentiellement compris dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, car le contour des territoires compris est floue ; La commune de Franceville, indépendance éphémère en 1889, le territoire est officieusement sous administration franco-britannique depuis 1887. ; condominium franco-britannique, puis Vanuatu, membre de l'OIF (depuis 1979) ; Province de Sanma, Espiritu Santo : Majoritairement francophones, les habitants de l’île ont plusieurs fois tenté de faire sécession, aujourd'hui dépendance de Vanuatu].
- Dépendances adjacentes de Vanuatu :
- Province du sud Taféa, comprise dans la Nouvelle-Calédonie, lors de la prise possession en 1853. (Nom formé des initiales des îles de Tanna, Anatom, Futuna, Erromango et Aniwa) [majoritairement francophones, le 1er janvier et le 1er juin 1980, deux tentatives sécession de la Taféa, pour l'indépendance ou le rattachement à la Nouvelle-Calédonie. Les relations diplomatiques entre le Vanuatu et la France reprennent en d’octobre 1981 ; aujourd'hui dépendance de Vanuatu]
- Province de Temotu, îles Santa Cruz, potentiellement comprise dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, car le contour des territoires compris est floue. Le navigateur français La Pérouse y trouva la mort avec les membres de son expédition en 1788, sur l'île de Vanikoro. [aujourd'hui dépendances des Salomon]
- Archipel de Rotuma, potentiellement compris dans la Nouvelle-Calédonie lors de la prise possession en 1853, le contour des territoires comprit est floue. Les Pères maristes, missionnaires français, y étaient présents depuis 1847. [aujourd'hui aux Fidji]
- Nouvelle-Calédonie (également surnommée le Caillou) : 2e ( 1853-1946) [Chef-lieu : Port-de-France fondé en 1854, prend le nom « Nouméa » en 1866 ; TOM en 1946, collectivité sui generis POM]
Nord de l'océan Pacifique Oriental :
- Île de la Passion (ou île de Clipperton) : 2e ( 1850) [COM depuis 2007]
Les territoires de la France d'outre-mer du Pacifique, continu à utiliser la monnaie française du Franc Pacifique (ou Franc CFP), émis par l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) qui est la banque centrale des territoires français du Pacifique.
Autres territoires :
- Australie-Occidentale française (1772-?, par le navigateur français Louis Aleno de Saint-Aloüarn ; Île Dirk Hartog)
- Tasmanie (1772, lors d'une expédition française dirigée par Nicolas Thomas Marion-Dufresne)
- Îles Kermadec (1791, par le capitaine de vaisseau de la marine royale française Jean-Michel Huon de Kermadec qui explora la région avec son bateau l'Espérance à la recherche de Jean-François de La Pérouse, dans le cadre de l' Expédition d'Entrecasteaux, sous les ordres du contre-amiral Antoine Bruny d'Entrecasteaux)
- Île d'Urville (1827, cette île est séparé de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande par le Détroit Français)
- Archipel d'Hawaï (appelé îles Sandwich ; éphémère 1837, c'est une société missionnaire française, la congrégation de Picpus, qui y introduit le catholicisme et influence française jusqu'en 1893 ; dans l'archipel d’Hawaï, il y a un banc de sable qui s'appel Banc de sable de la Frégate française) (au début de la présence française, les États-Unis ont persuadé la reine locale de négocier avec eux, grâce à la force de la compagnie de fusiliers-marins des USA)
- Honolulu (Invasion française d'Honolulu 1849 ; de 1845 à 1865, les deux ports de Lahaina et Honolulu au centre de la pêche baleinière française).
- Colonisation française provisoire de la Nouvelle-Zélande (1838-1846 ; Établissements français, deux villages de la Baie de Paka Ariki (future French Bay), à Akaroa ou Port Louis-Philippe et à Takamatua dans la Péninsule de Banks, sur l'Île du Sud ; le capitaine Jean-François Langlois fit un premier versement pour l'achat des terres)
-
Les archipels de Nouvelle-Calédonie et Vanuatu
-
Nouvelle-Calédonie et Vanuatu.
-
Carte topographique de la Polynésie française
-
Carte politique du Pacifique
Articles connexes à l'Histoire et l'évolution territoriale française
- Empire colonial français
- Premier empire colonial français
- second empire colonial français
- Liste des îles de France
- Histoire de la Nouvelle-Calédonie
- Histoire de la Polynésie française
- Histoire de Wallis-et-Futuna
- Histoire du Vanuatu
- Louis-Antoine de Bougainville
- Jean-François de La Pérouse
- Jules Dumont d'Urville
- Auguste Febvrier Despointes
- Abel Aubert du Petit-Thouars
- Jean-Michel Huon de Kermadec
- Antoine Bruny d'Entrecasteaux
- Louis Isidore Duperrey
- Pierre Bataillon
- Guillaume Douarre
- Missionnaires maristes / Frères maristes
-
Lagon de Bora-Bora.
-
Savane Niaoulis, Nouvelle-Caledonie.
Antarctique
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- Terre Adélie : 2e [prise de possession au nom de la France en 1840, lors du voyage de Dumont d'Urville, allant de la côte Adélie à la côte de Clarie (situé de ~65° 00′ de latitude Sud, 124° 00' de longitude Est, à ~65° 00′ S, 146° 00' E), en passant par l'archipel de Pointe-Géologie, qui représentent la façade maritime de la Terre Adélie (une région du continent Antarctide[40]), bordé par la mer d'Urville (une région de l'océan Antarctique ou Austral), la Terre Adélie est la zone de la ligne fictive entre le passage de l'océan Oriental à l'océan Pacifique ; la Terre Adélie est un territoire quasiment intégralement recouvert par l'inlandsis (ou calotte polaire), même si certaines terres peuvent-être libres de glace ; anciennes bases : Base Charcot, Port-Martin, Base Marret ; district des TAAF depuis 1949, qui est un TOM ; Les possessions territoriales sur l'Antarctide y sont gelées pendant la durée du traité sur l'Antarctique de 1961]
Bassin de l'océan Arctique
[modifier | modifier le code]Rien
Bassin de l'océan Atlantique
[modifier | modifier le code]
- îles Flores et Terceira (dans l'archipel des Açores) (brièvement 1583, administration au profit des Portugais et en opposition à l'Espagne, pendant la Crise de succession portugaise ; aujourd'hui possession du Portugal).
- Îles Delphine (ou Fernando de Noronha) (1705–1737)[aujourd'hui possession du Brésil].
- Île de l'Ascension (brièvement 1705 ; les Français en prennent possession et l'intègre dans le domaine colonial français, en même temps que l'îles Delphine, mais sans l'occuper) [aujourd'hui possession du Royaume-Uni].
- São Tomé et Príncipé (brièvement 1709, pendant la Période portugaise ; aujourd'hui indépendant )
- Les îles de Fernando Póo et d'Annobón font partie de la colonie de São Tomé et Príncipé (en 1709), jusqu'au traité de San Ildefonso (1777) et au traité du Pardo (1778). le Portugal livra à l’Espagne les îles de Fernando Póo, Annobón et de Corisco, en échange de la colonie de Sacramento, en Amérique du Sud et d’autres territoires permettant de conforter les frontières du Brésil. [devenu la Guinée espagnole, puis la Guinée équatoriale]
- île de Santo Antão (dont la commune de Ribeira Grande au Cap-Vert) : (brièvement 1712, pendant la Période portugaise ; aujourd'hui indépendant )
Océan Atlantique Sud et Austral :
- Archipel des Îles Malouines : 1er (1764-1767) (chef-lieu Port-Saint-Louis, fondé par Louis-Antoine de Bougainville lors de l'établissement de la colonie) [est devenu une possession espagnole, sous dépendance argentine ; aujourd'hui possession britannique, mais revendiqué par l'Argentine]
Malgré son nom initial, l'île Roché (aujourd'hui Géorgie du Sud) n'a jamais été une possession française. Découverte en 1675, son premier nom vient de son découvreur, Anthony de la Roché, né en Angleterre d'un père français huguenot, travaillant dans le commerce pour l'Espagne en Amérique espagnole. Plusieurs jours après la découverte de l'île Roché, Anthony de la Roché découvrira aussi l'île Diego Alvarez dans l'archipel Tristan da Cunha. Archipel dans lequel, en 1767, l'équipage de la frégate française « L'Heure du Berger» est le premier à réaliser des sondages, et plus tard, en 1793, le naturaliste français Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars y réalisera la première exploration scientifique.
Continent africain
[modifier | modifier le code]L'Afrique française désigne l'ensemble des colonies africaines ayant appartenu à la France. Elle ne doit pas être confondue avec l’Afrique française libre, qui désigne de 1940 à 1944 les colonies françaises d'Afrique successivement ralliées à la France libre ; ni avec la Françafrique, qui désigne l'ensemble des relations exercées par la France avec ses anciennes possessions (principalement mis en place par Jacques Foccart) ; ni même avec l'Afrique francophone, qui désigne tous les pays d'Afrique qui ont pour langue officielle le Français, ou qui ont une forte proportion de leur population qui parle le parle. L'Afrique française désigne :
- Les possessions françaises sur le continent africain, qui se partagent entre l'Afrique du Nord (l'A.F.N.) et l'Afrique sub-saharienne (l'A.O.F. et l'A.E.F.).
- Ainsi que, après 1896, les possessions françaises de l'océan Indien.
Afrique du Nord
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- Possessions françaises dans l'ancien territoire de Carthage ou de Numidie[41], en Afrique du Nord avant 1830 :
- Région de Carthage (1270, Saint Louis prend la ville et des dépendances autour, pendant la huitième croisade ; Après une brève escale, le 13 juillet, à Cagliari en Sardaigne, les croisés débarquent, le 18 juillet, à La Goulette, près de Tunis. Territoire où se situe l'ancienne citée portuaire de Carthage, dans laquelle Saint Louis (de France) meurt[42]. Louis IX espérait convertir l'émir hafside Muhammad al-Mustansir[43], au christianisme, d'installer un protectorat sur Tunis et faire de l'Ifriqiya une base terrestre pour attaquer l'Égypte mamelouk afin de la forcer à se retirer de Terre-Sainte et de Jérusalem. Après la mort du roi Louis IX, l'armée française signe un accord avec l'émir de Tunis le 30 octobre et rembarque le 11 novembre. Les Français auront, à nouveau, le contrôle de la région de Carthage à partir de 1880).
- Bastion de France (~1450-1806 et 1817-1830 ; depuis quatre siècles, la France possédait des établissements sur la côte septentrionale de l'Afrique[44] ; son droit de possession, acheté primitivement, avait été reconnu, en 1518, 1692, 1694 et 1801, par les sultans turcs suzerains du dey d'Alger, et par le dey d'Alger lui-même ; comptoir commercial français (qui est passé sous le contrôle de la Compagnie royale d'Afrique) dans la région de Philippeville, Bône, La Calle, îles de la Galite, Bizerte ; la Compagnie d'Afrique française a possédé un établissement à Collo (qui servait aussi de port à Constantine[45]), de 1604 à 1685, pour le commerce intérieur et la pêche du corail ; la région d'Oran, de Mers el-Kébir et Portus Magnus appartiennent au même moment à l'Espagne (depuis 1505, jusqu'à ce qu'elle les perde en 1792)[46], et les Français en auront la possession à partir de 1830).
- Afrique française du Nord (A.F.N.) (1830-1962) :
- Algérie française[47] : 2e (1830-1962 ; rétrocession totale du Sahara en 1966, et des îles de la Galite, ainsi que de la base navale et sous marine de Mers El-Kébir[48], prévu en 1977, mais la France se retira au bout de cinq années) [départements de 1848 à 1962 ; aujourd'hui Algérie ; La base aéronavale et aérienne de Bizerte (en Tunisie) dépendait du commandement militaire d'Algérie française ; l'Algérie du Nord est un des territoires d'Afrique où la période française a laissé le plus d'édifices d'architecture française, aujourd'hui la France entretient en partie des églises, des cimetières Militaire, ainsi que des cimetières européens (« chrétiens ») et des cimetières juifs d'Algérie ; à l'époque, l'Algérie française, n'était pas considéré comme une colonie, mais comme partie intégrante de la France[49], bien que, pendant longtemps, les habitants « Autochtones » n'étaient pas considéré comme des Français, malgré l'acquisition du territoire. Avant la perte de l'Algérie française, les gouvernants de la France ont pensé ne pas laisser les Territoires du Sud et Départements du Sahara (« Sahara algérien »)[50], ainsi que faire une partition de l'Algérie française (laissant à la France la secteur d'Oran)[51], pour y installer les « Algériens avec un sentiment d'appartenance à la nation française »[52]].
- Territoire du Fezzan (partiellement de 1880-1938, et totalement de 1943-1951)
- Protectorat français de Tunisie : 2e (1881-1956 ; la France rétrocède la Zone sud Tunisie, les îles de la Galite et la Zone de Bizerte, dont la base aéronavale le 15 octobre 1963, avec la crise de Bizerte) [aujourd'hui Tunisie]
- Protectorat français du Maroc : 2e (1912-1956) [protectorat ; 89 % du territoire du Maroc actuel était sous contrôle français, le reste étant sous contrôle espagnol ou la Zone internationale de Tanger ; aujourd'hui Maroc]
- Zone internationale de Tanger : 2e (1923-1956) [Co-Protectorat avec l'Espagne, le Royaume-Uni, le Portugal, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède et les États-Unis]
Articles connexes à l'Histoire de la France en Afrique du Nord
- Bastion de France
- Afrique française du Nord
- Maghreb
- Histoire de l'Algérie
- Carthage
- Berbères
- Christianisme au Maghreb
- Conquête musulmane du Maghreb
- Côte des Barbaresques
- Corso et Razzia
- Traite des esclaves de Barbarie
- Conquête française de l'Algérie
- Algérie française
- Indigénat
- Harki pendant la guerre d'Algérie
- Pieds-noirs
- Juifs d'Afrique du Nord
- Histoire sociale de l'Algérie française
- Événements d'Algérie
- Massacres de harkis
- Cimetière Saint-Eugène
-
Bastion de France, dans la côte de Barbarie. Les Français y étaient établis depuis 1560, les maladies (?) les en ont chassés [sic] à la fin du xviie siècle. Le Fort de la Calle lui a succédé.
-
Vue de la colonie de La Calle, 1788. Au xviiie siècle, il n'y a plus d'entrepreneur commercial privé. Le Bastion est passé sous le contrôle de la compagnie royale d'Afrique fondée en 1741 à Marseille.
-
Plan de la colonie française de La Calle, 1788
-
Zone sud Tunisie 1955.
-
Zone sud Tunisie 1955.
-
Zone militaire de Bizerte-Ferryville 1955.
-
Fort de Santa Cruz, et en contrebas la chapelle de Santa Cruz, à Oran, surplombant aussi la Base navale de Mers El-Kébir.
-
Obélisque de la Place d'armes de l'Hôtel Ville d'Oran, vue vers le théâtre.
-
Hotel Ville d'Oran, 1894
-
Hotel Ville de Oran.
-
Façade de la cathédrale Saint-Louis de Carthage
-
Chapelle Saint-Louis de Carthage en 1888
-
Constantine, Vue general, 1899.
-
Constantine et son arc de triomphe.
-
Le monument aux morts. Constantine
-
Bône - Hôtel de Ville, architecture de la période française en Algérie
Afrique sub-saharienne
[modifier | modifier le code]
- Afrique-Équatoriale française (A.-E.F.) (1910-1960) :
- Congo français :
- Colonie française du Gabon : 2e (1839-1960) [Établissements français du Gabon (1839-1893) ; Établissements français de la Côte de l'Or et du Gabon (1859–1886) ; Colonie française du Gabon (1893-1946) ; Territoire d'outre-mer du Gabon, membre de l'Union française (1946-1958) ; en 1958 s'appuyant sur la Constitution de la Ve République, demanda à devenir un DOM, mais face au refus de De Gaulle, devient finalement un État (le Gabon) membre de la Communauté française (1959-1960), et plus tard de l'OIF (depuis 1970)] (principaux établissements français au Gabon : Libreville, Port-Gentil et Franceville).
- Colonie du Moyen-Congo (aujourd'hui République du Congo) : 2e (1891-1960)
- Oubangui-Chari (anciennement appelé Haut-Oubangui ; aujourd'hui République centrafricaine) : 2e (1889-1960)
- étendu territoriale variable au début de la prise de possession du Congo français et chevauchant sur les territoires voisins :
- Río Muni : 2e (possédé de façon variable de 1844, jusqu'au traité de Paris du 27 juin 1900 avec l’Espagne) [partie de la Guinée espagnole, aujourd'hui Guinée équatoriale].
- Sud du Kamerun : 2e (possédé jusqu'au traité du 24 décembre 1885, avec l'Allemagne) [aujourd'hui partie du Cameroun].
- Cabinda : 2e (possédé de façon variable de 1875, jusqu'au 29 septembre 1883, date du traité de Chinfuma. Le Cabinda est devenu un protectorat du Portugal à la suite du traité de Simulambuco signé le 1er février 1885) [aujourd'hui possession de l'Angola].
- Territoire Nord de la Bouche du fleuve Congo : 2e (possédé de façon variable de 1875, jusqu'en 1885, frontières de l'actuelle république démocratique du Congo ont été reconnues à l'issue de la conférence de Berlin)
- Territoire du Tchad (aujourd'hui Tchad) : 2e (1895-1960 ; Borkou-Ennedi-Tibesti (BET, dont bande d'Aozou) rétrocession totale en 1965[53])
- Congo français :
- Afrique-Occidentale française (A.-O.F) (1895-1960) :
- Territoire du Sénégal : 1er (Saint-Louis-du-Sénégal, île de Gorée) et 2e (1626-1758, 1779-1809, 1817-1960) [Colonie du Sénégal (1626-1946) ; Territoire du Sénégal (1946-1958), membre de l'Union française ; République du Sénégal membre de la Communauté française (1959-1960) et plus tard de l'OIF (depuis 1970)].
- Colonie de la Côte d'Ivoire : 2e (1895-1960) [Protectorat (1843-1893) ; Établissements français de la Côte de l'Or et du Gabon (1859–1886) ; Colonie de Côte d'Ivoire (1893-1946) ; Territoire de Côte-d'Ivoire (1946-1958), membre de l'Union française ; République de Côte d'Ivoire membre de la Communauté française (1959-1960) et plus tard de l'OIF (depuis 1970)].
- Haute-Volta : 2e (1898-1960) [aujourd'hui Burkina Faso]
- Guinée française (ou Rivières du Sud) : 2e (1893-1958) [aujourd'hui Guinée ; seul pays de l'ancienne Afrique française sub-saharienne à ne pas entrer dans la Communauté française, premier à choisir l'indépendance totale, et un des derniers à entrer dans l'OIF. C'est aussi un des seuls à ne pas être membre d'un Franc CFA]
- Soudan français : 2e (1857-1960) [aujourd'hui Mali]
- Colonie de la Mauritanie : 2e (1900-1960) [aujourd'hui Mauritanie]
- Colonie du Niger : 2e (1897-1960) [aujourd'hui Niger]
- Colonie du Dahomey : 2e(1895-1960) [aujourd'hui Bénin]
-
Port Gentil - La Mission (Gabon, AEF)
Corne de l'Afrique (possessions que l'on pourrait regrouper sous l'appellation Afrique de l'Est française) :
- Territoire français des Afars et des Issas : 2e (TOM de 1862-1977) (dénommé à certaines époques Territoire d'Obock, Côte française des Somalis ; aujourd'hui République de Djibouti)
- Îles Moucha (dont île Moucha et Maskali, à l'entrée du golfe de Tadjourah), et îles des Sept Frères (aussi connu comme les îles Sawabi ou îles Seba, situées dans le détroit de Bab-el-Mandeb qui sépare la mer Rouge de l'océan Indien, et proche de l'île Périm (au Yémen), dans laquelle la France et le Yémen avaient envisagé (en 2009) de bâtir à Périm un port artificiel pour renforcer le dispositif de lutte contre la piraterie dans cette partie de l'océan Indien).
- Cheikh Saïd : 2e (brièvement, en 1870) (territoire en face de Djibouti, et l'île Périm est située dans le prolongement de la péninsule de Cheikh Saïd. Certains atlas et livres d'histoire français affirmaient que le territoire était français (1868-1936), mais la France ne l'occupa jamais, sauf quelques mois en 1870)
Autres territoires :
- Égypte (brièvement et de façon partielle) : 1798-1801
- Territoire de Fachoda (brièvement) : 1898
- En Gambie : Albreda : 1er et 2e (1681-1857) et Île James (1695-1702)
- Au Nigéria : Enclaves de Forcados et Badjibo (bail, 1898-1926) et l'Emirate de Muri (au Nord-Est du Nigeria) (1892–1893)
Territoires sous mandat de la SdN
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« Territoires sous mandat » de la Société des Nations octroyés à la France (territoires jamais officiellement intégrés à l'AOF ou l'AEF) :
- Cameroun français : 2e (1918-1960) [91% du pays était sous tutelle de la France, couvrant toutes les régions de l'actuel Cameroun, exceptées celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l'ensemble était une partie du Kamerun, l'autre étant le Cameroun britannique ; aujourd'hui Cameroun, seul une partie du Cameroun britannique (le Cameroun du Sud) à rejoint le Cameroun, le Cameroun du Nord, lui, a rejoint le Nigéria]
- Togo français : 2e (1918-1960) [pays sous tutelle de la France, était une partie du Togoland, l'autre étant le Togoland britannique ; aujourd'hui Togo, le Togoland britannique, lui, a rejoint le Ghana)
-
Afrique Centrale et de l'Est, 1898, lors de la Crise de Fachoda.
-
Partage de l'Afrique, comparaison 1880 - 1943
-
Décolonisation de l'Afrique
-
Carte des États d'Afrique, après la Colonisation.
Articles connexes à l'Histoire et l'évolution territoriale française en Afrique
- Vieilles colonies
- Empire colonial français
- Premier empire colonial français
- second empire colonial français
- Partage de l'Afrique
- Afrique française
- Afrique française du Nord
- Afrique-Équatoriale française
- Afrique-Occidentale française
- Histoire de l'Algérie
- Conquête de l'Algérie
- Algérie française
- Congo français
- Colonie du Gabon
- Colonie du Sénégal
- Louis Faidherbe
- Joseph Gallieni
- Pierre Savorgnan de Brazza
- Thomas Robert Bugeaud
- Hubert Lyautey
- Charles de Foucauld
- Afrique francophone
Moyen-Orient
[modifier | modifier le code]Territoires sous mandat de la SdN
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Mandat français en Syrie et au Liban octroyés par la Société des Nations :
- Liban : 2e ( État du Grand Liban ; 1920-1943)
- Syrie : 2e ( État d'Alep, État des Druzes, État de Damas, et territoire des Alaouites ; 1920-1946)
- État du Hatay : 2e (1918-1938) [appartient aujourd'hui à la Turquie à partir de 1939 (Sandjak d'Alexandrette, maintenant appelée province d'Hatay), même si reste revendiqué par la Syrie depuis lors]
- Cilicie (aujourd'hui en Turquie) :2e (1919-1921 ; composé des régions géographiques des Monts Taurus et de la Cappadoce, qui sont situé sous l'Anatolie et le Haut-plateau arménien, ainsi qu'à l'Ouest du Kurdistan et à l'Est de la région de Smyrne)
Continent asiatique
[modifier | modifier le code]Asie du Sud
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Indes françaises (1750-1954)
- Façade orientale et intérieur des terres de l'inde (pendant la Guerre de Sept Ans) : 1750-1760
- Comptoirs des indes :
- Établissements français de l'Inde : 1er et 2e ( Pondichéry (1765-1954), Mahé (1721–1954), Karikal (1725-1954), Yanaon (1723-1954), et Chandernagor (1673-1954))
- Trinquemalay (ou Trincomalee, au Sri Lanka) (brièvement, en 1670)
Extrême-Orient
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- Indochine française (1862-1954)
- Cochinchine française (Sud du Viêt Nam, 1862-1954) (dont Îles Poulo-Condore 1787 - 1954)
- Protectorat français du Cambodge : 2e (1863-1954)
- Protectorat français du Laos : 2e (1893-1954)
- Protectorat français du Tonkin (Nord du Viêt Nam, 1885-1949, puis compose l'État du Viêt Nam)
- Protectorat français d'Annam (Centre du Viêt Nam, 1885-1949, puis compose l'État du Viêt Nam)
- Îles Paracels (1932-1954) et Îles Spratleys (1933-1949, puis compose l'État du Viêt Nam)
- l'État du Viêt Nam (1949-1955)
- République du Viêt Nam (ou plus communément Viêt Nam du Sud ou Sud Viêt Nam ; 1955)
- Le Territoire de Kouang-Tchéou-Wan (aujourd'hui Guangzhou Wan, Chine) : 2e (1898-1945), Rattaché administrativement à l'Indochine sans en faire partie.
- Île Hainan (brièvement, en 1865)
Dans le cadre de l'Union française (à partir de 1946), l'Indochine française a formé trois États associés à la France, celui du Laos, celui du Cambodge, ainsi que l'État du Viêt Nam (1949-1955, composé lui-même de l'Annam, du Tonkin, de la Cochinchine). Un poste de ministre des Relations avec les États associés exista à cet effet dans les différents gouvernements français entre 1950 et 1955. La période de l'Indochine française se termine par la guerre d'Indochine et la bataille de Diên Biên Phu, avec la participation du Corps expéditionnaire français, dont une partie a été fait prisonnier. En 1955, la France participe au transfère de plus de 600 000 des près de 900 000 vietnamiens (majoritairement des Catholiques) fuyant le Viêt-Nam du Nord vers le Viêt-Nam du Sud, ils seront transportées par l'armée française.
Dans le cas des concessions françaises, la France, à l'instar des autres puissances qui s'étaient également vu octroyer des concessions dans certaines villes chinoises, ne détenait pas la souveraineté sur ces parcelles de territoire qu'elle ne faisait qu'administrer et qui demeuraient partie intégrante de la Chine. Elles ne firent donc pas partie de l'empire colonial, tout comme le Yunnan sur lequel la France exerçait par traité certains droits limités (contrôle sur le Chemins de fer français du Yunnan, etc.). De plus la France avait une certaine influence sur une zone de la Chine (celle au nord de l'Indochine française) et sur une zone Est du Siam (devenu la Thaïlande).
Chine :
- La concession française de Shanghai : 2e (1849-1946)
- La Concession française de Tientsin (aujourd'hui Tianjin) : 2e (1860-1946)
- La Concession française d'Hankou (aujourd'hui partie de Wuhan) : 2e (1896-1943)
- La concession française de Canton sur l'île de Shamian : 2e (1859-1949) (1/5e de l'Ile)
Taiwan :
- Ville/port de Keelung (1884–1885 ; Il y a un cimetière militaire français à Keelung, qui regroupe plus de 700 militaires français tués au combat ou morts de maladie)
- Îles Pescadores (1885)
- Basilan (1845)
La colonie libre de Nouvelle-France bien que plus de 3000 colons français y aient débarqués et ont tentés de la coloniser, ce n'est pas une colonie, mais une escroquerie organisée entre 1877 et 1882. Le territoire correspondait à la Papouasie Nouvelle-Guinée et aux îles Salomon, dont les îles Bougainville, Choiseul, Louisiades et Entrecasteaux, qui portent un nom de personnalité.française, mais qui n'ont jamais étés colonisées par la France.
-
Hôtel de ville de Saïgon
-
Ancienne École française d'Extrême-Orient à Hanoï
Anciens États satellites
[modifier | modifier le code]Un État satellite est un État internationale, officiellement indépendant (et donc souverain), mais en fait sous domination direct ou indirect d'un autre État, c'est une forme de possession[54].
Sur le continent européen
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- Certains territoires en Europe ont été ou peuvent être associés à des protectorats français, administrés plus ou moins directement par la France:
- Les États francs du Levant (dont comté de Tripoli (« anceître du Liban » ; 1102-1288), principauté d’Antioche (1098-1268), royaume de Jérusalem (1099-1291), royaume de Chypre (1192-1489)[55], Crète (1198-1204), comté d’Édesse (1098-1146), comté palatin de Céphalonie et Zante (1185-1479), etc ; Les premiers siècles et au cours des différentes époques, surtout au Liban, le roi de France assurait de façon variable un rôle de protecteur officiel des chrétiens d'Orient)
- Les Républiques sœurs fondées par la République française lors des guerres de la Révolution française (Etat situé pour la majorité sur la péninsule italienne et au Nord de la France, fondées entre 1795 et 1799, certaines ont durées jusqu'en 1810) :
- République rauracienne (1792-1793), République bouillonnaise (1794-1795), République liégeoise (1789-1791), République de Mayence (1793), République de Genève (1792-1798), République rhodanienne (1802-1810), , République helvétique (1798-1803 ; après les trois projets de 1798 la République rhodanique, la République telliane (ou Tellgovie), la République d'Helvétie), Confédération des XIX cantons (1803-1814), République ligurienne (1797-1805), République illyrienne (), République italienne (1802-1805), République de Saint-Marin (1797-1814), République batave (1795-1805), République d'Alba (1796), République ancônitaine (1797-1798), États belgiques unis (1789-1790), République d'Asti (1797), République bergamasque (1797), République bolonaise (1796), République bresciane (1797), République cisalpine (1797-1082), République cispadane (1796-1797), République cisrhénane (1797-1802), République du Connaught (1798), République crémasque (1797), République de Dantzig (1807-1814), République étrusque (), République de Lucques (1801-1805), République parthénopéenne (1799), République de Pescara (), République piémontaise (1798-1799),République romaine (1798-1799), République tibérine (1798), République transpadane (1796-1797), République subalpine (1800-1802 ; Cette république émet des monnaies selon le système décimal adopté pour le franc français — ce qui sera à l'origine de l'Union latine, une union monétaire) ;
- Les Royaumes satellites sous domination de l'Empire français (1799-1814 ; régime politique succédant régulièrement aux Républiques sœurs) :
- Les plus importants Royaume d'Italie (1805-1814), Grand-duché de Bade (1806-1814), Principauté de Neuchâtel (1806-1814), Principauté de Liechtenstein (1806-1814 ), Royaume de Bavière (1805-1814 ; y compris Comté de Tyrol et Vorarlberg), Royaume de Sardaigne, Royaume de Wurtemberg (1806-1814), Royaume de Naples (1806-1815), Royaume de Hollande (1806-1810), Royaume d'Espagne (1808-1813), Royaume de Prusse (1806-1813), Duché de Varsovie (1807-1813), Royaume de Sicile (1812-1813) et la Confédération du Rhin (1806-1813 ; États membres la composant : Principauté de Salm-Salm (Salm-Salm et Salm-Kirbourg), Grand-duché de Hesse (1806-1813), Grand-duché de Francfort (1810-1813), Grand-duché de Berg (1806-1813), Grand-duché de Würzburg (1805–1814), Royaume de Saxe (1806-1813), Royaume de Westphalie (1807-1813), Duché de Nassau (Usingen et Weilbourg ; 1806-1813), Duché de Mecklembourg-Schwerin, Duché de Mecklembourg-Strelitz, Duché d'Anhalt-Bernburg, Duché d'Anhalt-Dessau, Royaume de Wurtemberg (1806-1814), Duché d'Anhalt-Kothen, Duché d'Arenberg, Duché d'Oldenbourg, Duché de Saxe-Cobourg, Duché de Saxe-Gotha, Duché de Saxe-Hildburghausen, Duché de Saxe-Meiningen, Duché de Saxe-Weimar, Principauté de Hohenzollern-Hechingen, Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen, Principauté d'Isenburg-Birstein, Principauté de la Leyen, Principauté de Lippe-Detmold, Grand-duché de Bade (1806-1814), Principauté de Reuss-Ebersdorf, Royaume de Bavière (1805-1814), Principauté de Reuss-Greiz, Principauté de Reuss-Lobenstein, Principauté de Reuss-Schleiz, Principauté de Schaumbourg-Lippe, Principauté de Schwarzbourg-Rudolstadt, Principauté de Schwarzbourg-Sondershausen, Principauté de Liechtenstein (1806-1814), Principauté de Waldeck).
- République de Korça : 2e (1916-1920 ; il y a un cimetière militaire français à Korçë)
- Territoire de Memel (1920-1923)
- Occupation de la Rhénanie (1918-1930) et Occupation de la Ruhr (1923-1925)
- Territoire du bassin de la Sarre (1920 -1935), protectorat de la Sarre (1945-1957)
- Zone d'occupation française de l'Autriche (1945–1955)
- constituée par : le Tyrol du nord (avec le quartier général d'Innsbruck ; capital du Comté de Tyrol) et le Vorarlberg.
- Zone d'occupation française en Allemagne (1945 -1949 ; 42 473 km² ; avant d'être incorporé à la Bizone, pour la création de la Trizone)
- Les Länds :
- de Sarre (jusqu'en 1947, où le territoire se constitua en un État indépendant et souverain, sous protectorat français)
- de Rhénanie-Palatinat,
- de Bade (avec le quartier général de Baden-Baden)
- et de Wurtemberg-Hohenzollern,
- ainsi que le district de Lindau (actuellement en Bavière, qui faisait office de couloir de liaison entre les zones d'occupation française d'Allemagne et celle d'Autriche. . En effet, il permettait aux Forces françaises stationnées dans ce dernier pays de rejoindre la France en évitant ainsi sortir des zones d'occupations françaises)
- et les districts ouest-berlinois de Reinickendorf et de Wedding.
- Les Länds :
Contrairement à se que l'on pourrait penser, bien que, en 1574-1575, le roy de France Henri III ait été en même temps roi de Pologne et grand-duc de Lituanie pour la Rzeczpospolita de Pologne-Lituanie, la France n'a jamais été réuni avec ces deux nations (ni possédé ou été possédé par ces dernières). De plus, un roi de Pologne et grand-duc de Lituanie ne jouissaient pas d'autant de pouvoir qu'un roi de France, ce qui a d'ailleurs permit à la Rzeczpospolita de Pologne-Lituanie d'élire un nouveau roi.
Dans le monde
[modifier | modifier le code]La plus part des États satellites hors Europe, sont des anciennes colonies et protectorats. La fin des possessions françaises en Afrique et en Asie passe par la mise en place de l'Union française, puis de la Communauté française. La fin du statut de colonie à lieu après le référendum de 1958, donnant aux anciens peuples colonisés le choix de leur destin (dont le choix du statut de leur territoire). Certains territoires choisissent de conserver leur statut, onze choisissent de devenir des États fédérés au sein de la Communauté Française, et seul un (la Guinée) choisit l'indépendance[56], les autres la choisissent deux ans plus tard ; les DOM, TOM, COM, TAAF ne sont pas des colonies mais la France d'outre-mer.
- Mexique (1863-1867 ; avec Maximilien Ier (empereur du Mexique), mit en place par Napoléon III lors de l'intervention française au Mexique (également appelé l'Expédition du Mexique)[33], dit aussi l'expédition du Mexique).
- Les protectorats français, pendant la période coloniale :
Organisations internationales françaises :
- L'Union française (1946-1958 ; regroupe plusieurs entités, dont des États satellites) :
- la République française qui comprend :
- la France métropolitaine ;
- les départements d'outre-mer : les départements d'Algérie (Alger, Oran, Constantine, Territoires du Sud), Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion ;
- les territoires d'outre-mer : Nouvelle-Calédonie, Établissements d'Océanie, Wallis et Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon, ;
- les territoires d'outre-mer (anciennes colonie et aujourd'hui États indépendants) : Afrique-Occidentale française (Côte d'Ivoire, Dahomey, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal,Soudan, Haute-Volta), Afrique-Équatoriale française (Congo, Gabon, Oubangui-Chari, Tchad), Établissements en Inde, Madagascar, Côte des Somalis, Comores ;
- les territoires associés, c'est-à-dire les territoires dont le mandat avait été confié à la France sous le régime de l'ancienne Société des Nations (SdN) et qui restent sous tutelle française par le biais d'accords avec l'Organisation des Nations Unies (ONU) : Togo français et Cameroun français ;
- les États associés, c'est-à-dire les États sous protectorat : l'Indochine française, elle-même formée de trois États : État du Viêt Nam (composé du Tonkin, Annam et Cochinchine), Royaume du Cambodge, Royaume du Laos ;
- la République française qui comprend :
Le Maroc et la Tunisie refusent d'adhérer à l'Union française et choisissent l'indépendance, la Syrie et le Liban sont déjà indépendants depuis plusieurs années. Et certains États associés quittent l'Union française avant sa dissolution le Viêt Nam du Nord (1954), le Cambodge (1955), le Viêt Nam du Sud (1955), le Laos (1957) et les Établissements en Inde (1954).
- Communauté française (1958-1960 ; sorte de fédération qui regroupe plusieurs entités, dont des États satellites)[56] :
- Communauté comprend à sa création :
- la République française, elle-même composée de
- la France métropolitaine
- les départements d'Algérie et du Sahara, les départements d'outre-mer : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion.
- les territoires d'outre-mer qui choisissent de conserver ce statut : Côte française des Somalis, Comores (qui alors sont unis à Mayotte), Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon ; les Terres australes et antarctiques françaises sont également dotées de ce statut par la loi, mais restent administrées depuis Paris.
- les États internationaux membres : la République centrafricaine (ancien territoire de l'Oubangui-Chari), la république du Congo (partie de l'ancienne colonie du Moyen-Congo), la république de Côte d’Ivoire, la république du Dahomey (qui deviendra la république du Bénin), la République gabonaise, la république de Haute-Volta (qui deviendra le Burkina Faso), la République islamique de Mauritanie, la fédération du Mali (unissant alors la république du Sénégal avec la République soudanaise qui deviendra république du Mali), la république du Niger, la république du Tchad, la République de Madagascar.
- la République française, elle-même composée de
- Communauté comprend à sa création :
La Guinée française, qui refuse la Constitution, devient indépendante dès 1958. Les Nouvelles-Hébrides (condominium franco-britannique, qui deviendra plus tard le Vanuatu) n'adhère pas à la Communauté française. De même, les territoires sous mandat de la Société des Nations (SdN), que sont le Togo français et le Cameroun français, n'adhèrent pas à la Communauté, même si leur statut leur donne un pouvoir d'État internationale, tout en restant sous tutelle française jusqu'en 1960.
Après la période coloniale et après le passage dans la Communauté Française, la majorité des territoires de l'ancien empire colonial, devenus des États, ont gardés d'importantes relations avec la France, passant des accords culturels, militaire, économique... La plupart choisissent de rejoindre dans l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), surtout ceux qui ont gardés le Français pour langue officielle. Une grande partie des États de l'ancienne AOF et l'AEF, sont membre des Francs CFA, ces monnaies sont garanti par rapport à la monnaie nationale française (anciennement le franc français, jusqu'en 2002), Huit États sont membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ; à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo) et six États sont membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC ; à savoir : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad). Djibouti utilise le Franc Djibouti.
Revendications territoriales françaises
[modifier | modifier le code]Territoires qui n'ont jamais étés réellement contrôlés et administrés par la France :
- Australie-Occidentale française (1772-? ; Île Dirk Hartog)
Territoires découverts, possédés ou administrés par des Français, qui ont souvent un reste de l'influence française (mais qui n'ont jamais été possédés ou revendiqués par la France) :
- Plusieurs États francs du levant ont été dirigés par un Français (Au temps des Croisades).
- Royaume d'Angleterre (en 1066-1087 ; Conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie (duché féodal du royaume de France) qui influence un peu l'Angleterre vers la culture française[57]. La dynastie normande s'arrête en 1154)
- Îles Canaries (1402-1425) et Madère (1402-1419), (Jean de Béthencourt avait pour but la christianisation des îles, il fut reconnu « roi des Canaries » par Henri III de Castille)
- Îles Bougainville, Choiseul, Louisiades et Entrecasteaux, qui portent un nom de personnalité.française, mais qui n'ont jamais étés colonisées par la France, découvert et explorée en 1768 par le navigateur français Louis Antoine de Bougainville. De même pour les îles Kermadec (avec les îles Raoul, de l'Espérance et îlot L'Havre) nommées en l'honneur de Jean-Michel Huon de Kermadec, depuis l'Expédition d'Entrecasteaux.
- île Roché (devenu Géorgie du Sud ; administré par le territoire Géorgie du Sud-et-les Îles Sandwich du Sud) et l'île Diego Alvarez (dans l'archipel Tristan da Cunha), découvert par Anthony de la Roché, en 1675.
- Archipel de Socotra (1737 ; le capitaine de la Garde-Jazier, commandant d'une expédition navale française, fit une escale de cinq semaines sur l'archipel en vue d'une possible prise de possession. Il fut surpris de trouver des tribus chrétiennes vivant à l'intérieur de Socotra ; aujourd'hui c'est une zone de piraterie)
- île de Vancouver (vers 1770 ; est devenu la Colonie de l'Île de Vancouver (1848-1866 ; elle avait l'autorité sur les îles de la Reine-Charlotte), sous domination de la Grande-Bretagne).
- Groupe des îles Joinville (1838 ; découvert par l'explorateur français Jules Dumont d'Urville ; situé en Antarctique, dont île d'Urville et île Joinville).
- Royaume de Tavolara (1836-1934 ; Tavolara est une île situé au nord-est de la Sardaigne. Le royaume a été fondé par le Corse Giuseppe Celestino Bertoleoni Poli, premier habitant de l'île, en 1830)
- Îles Agrigan, Pagan, Alamagan et Asuncion (dans les îles Mariannes du Nord ; exploité par une compagnie commerciale française en association avec des Hawaïens, vers 1850, quand la France s’intéressait aux îles Sandwich ou Hawaï)
- République de Sonora et la péninsule de Basse-Californie (État éphémère 1852 à 1854 ; fondé par Gaston de Raousset-Boulbon)[29]
- Royaume d'Araucanie et de Patagonie, parfois appelé « royaume de Nouvelle-France» (État éphémère 1860 à 1862, fondé par un Français, Antoine de Tounens)[29]
- Colonie libre de Nouvelle-France (1877-1882)
- Île de France (son extrémité septentrionale s'appelle le cap Montpensier ; c'est une île entre le Groenland et l'île Jan Mayen) et Terre de France (devenu Terre du duc d'Orléans), (au Groenland ; découvert par Philippe d'Orléans en 1905).
- Île Pléneau et île Lavoisier (1904, situé en Antarctique, découvertes par la première expédition française en Antarctique conduite par Jean-Baptiste Charcot, à bord du navire trois-mâts goélette, le Français, Le 4 mars 1905, l'expédition quitte la péninsule Antarctique après un hivernage sans encombre, à Port-Charcot, une baie au nord de l'île Booth. Le cairn où sont inscrits les noms des membres de l'expédition est classé comme monument historique de l'Antarctique, car il s'agit du premier hivernage d'une expédition scientifique dans les Pôles), l'île Pourquoi Pas et l'île Renaud (1908, île dans l'archipel Biscoe, découvertes au cours de la seconde expédition de Jean-Baptiste Charcot, à bord du navire le Pourquoi-Pas ? IV).
- île Charcot ou terre de Charcot (en Antarctique, dans la mer de Bellingshausen ; découvert par Jean-Baptiste Charcot en janvier 1910, au cours de sa seconde expédition ; c'est une île de 2 576 km², de 1000 m d'altitude, le mont Monique).
Les concessions françaises, à l'étranger :
- Zone du canal de suez (1854-1956 ; financé par la France et le gouvernement égyptien, À partir des plans établis par Linant de Bellefonds et Alois Negrelli, et discutés et adoptés par la Commission Internationale pour le percement de l'isthme de Suez, la Compagnie universelle du canal maritime de Suez de Ferdinand de Lesseps construit le canal entre 1859 et 1869, la fin de la co-concession du canal se termine par la Crise du canal de Suez ; le cimetière militaire français de Port-Saïd (ville au débouché du canal de Suez dans la mer Méditerranée), regroupe 454 tombes individuelles de la Première guerre mondiale).
- Zone du canal de Panama (1875-1901 ; canal interocéanique qui traverse l’isthme de Panama en Amérique centrale, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique ; les travaux ont été en partie réalisé sous l’impulsion française de Ferdinand de Lesseps, aidé de Gustave Eiffel concevant un système de dix écluses. En 1882, le projet rencontre l'opposition des États-Unis, son président rendit public son désaccord concernant le contrat franco-colombien, et les États-Unis se lance dans le projet de canal du Nicaragua, fondé sur l'expédition d'étude de percement du canal interocéanique du le géologue français Joseph Marie Élisabeth Durocher. Après 1901, les États-Unis rachète les parts à la Compagnie et le chantier est réalisé sous l’impulsion étatsunienne, il se fonde sur une étude réalisée en 1879 par l’ingénieur français Adolphe Godin de Lépinay).[58]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La France métropolitaine désigne le territoire européen de la France, une partie de la République française. Elle comprend son territoire continental et les îles proches de l'océan Atlantique, de la Manche et de la mer Méditerranée, comme la Corse. La France métropolitaine se différencie ainsi de la France d'outre-mer, c'est-à-dire les parties de la République française précisément situées en dehors du continent européen.
- La forme géographique de la France métropolitaine continentale (hors Corse) ressemble à un hexagone, ou peut s'inscrire dans un hexagone (3 côtés terrestres et 3 côtés maritimes). C'est la raison pour laquelle l’expression Hexagone est fréquemment utilisée pour désigner le territoire européen de la France (Corse comprise) ou, par extension, le pays (France métropolitaine et France d'outre-mer) proprement dit.
- Toponymie du territoire européen de la France très peu utilisé aujourd'hui. Le nom « France » est issu du latin Francia, qui signifie littéralement « Francie », c'est-à-dire « pays des Francs » (conventionnellement écrit « Francie » en histoire mérovingienne et carolingienne). Avant de s'appeler « France », ce territoire était la majeure partie de la « Gaule » (en latin Gallia). Ce nom a d'ailleurs continué d'être employé après l’avènement des Francs et était encore utilisé pendant les règnes de Clovis, de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne. En fait, tant que les lettrés continuèrent à employer quasi exclusivement le latin, l’appellation romaine Gallia a continué de côtoyer celle de France. En 843, le traité de Verdun divisa l'empire carolingien en trois parties : la Francie occidentale, la Francie médiane et la Francie orientale. Comme la Francie médiane avait elle-même été morcelée et que le nom Francie orientale avait disparu (en 919), on prit l'habitude de se référer à la Francie occidentale sous le seul nom de Francie, de laquelle est dérivé le mot France. Encore aujourd'hui, dans la plupart des langues germaniques, le nom de la France est connu comme « royaume des Francs », à savoir Frankreich en allemand, Frankrijk en néerlandais, Frankrike en suédois et en norvégien, Frankrig en danois et Frakkland (« pays des Francs ») en islandais.
- De façon habituelle, la désignation de « France », désigne à la fois la France métropolitaine et la France d'outre-mer. Et à ne pas confondre avec la France continentale. Le mot France (et l'adjectif français) peuvent avoir quatre sens différents qu'il est important de distinguer pour éviter les ambiguïtés ; un sens géopolitique qui, France désigne l'ensemble de la république française ; un sens géographique, France désigne la France métropolitaine ou « Francie » uniquement ; un sens historiques, France désigne plus spécifiquement la province de l'Île-de-France ou désigne seulement le pays de France, l'un des nombreux pays (en latin pagi, singulier pagus) de l'Île-de-France.
- Distribution de compétences administratives et non découpage électorale.
- Le nombre de commune en France. Considéré comme la base de la démocratie dans l'Esprit Révolutionnaire, pour être au plus proche des volonté des citoyens. A la Révolution le nombre de 44 000 figurant dans les Archives parlementaires contient sans doute ces erreurs repérées par les historiens. Antoine Follain avance pour sa part que 41 000 municipalités ont été créées au départ, dans les limites de 1790. En 1802-1803, la France compte environ 40 200 communes et 30 400 paroisses (ecclésiastiques et 33 400 paroisses au début du Second Empire). En 1870, dans les mêmes limites qu'à la fin de la Révolution, la France contient environ 37 600 communes. 38 014 en 1936, 37 963 en 1921, 36 568 en 2004 et 34 968 en 2019.
- Selon les manuels scolaires et une partie des historiens. Par contre, bien que les rois de France..., se revendiquent héritier de l'Histoire de la Gaule et de la civilisation gallo-romaine (comme ont le retrouve aussi dans les livres d'Histoire (scolaire) avec « nos ancêtre les Gaulois »), il n'y a aucun lien d'administration, ou de régime ou d'institution entre les rois de France et les chefs des tributs Gauloises (qui étaient d’ailleurs nombreux et désunis). Les liens principaux qu'il y a entre le régime Francs et l'époque gauloise sont l'héritage culturelle Gallo-romain et le mélange totale dans les familles entre les deux Peuples (principaux) sur le même territoire.
- Selon une partie des Historiens
- Le partage du Royaume faisant partie des institutions franques ; c'est pour cela que plus tard, il a été possible de faire la reconstitution du Royaume des francs (885-887), avec Charles III le Gros, ou de faire la reconstitution de la Francie occidentale, après Carloman II en 884. En faite les Etats (Francie occidentale, Francie médiane et Francie orientale) issu du partage du Royaumes francs et leur héritiers peuvent se revendiquer de la même origine, et la continuité des Mérovingien. Mais certain ont renonçaient à cette continuité (exemple : A partir de 919, à la fin des dynasties franques remplacées par celle des Ottoniens, la Francie orientale choisi d'utiliser le terme de Royaume teutonique, afin de marquer la différence avec le Royaumes Francs, renonçant de fait à l'héritage des Francs, et marquant ainsi une différence avec le Royaume de France, héritier de la Francie occidentale) ; et d'autre ont perdu le lien de la continuité historique (du choix institutionnelle), car devenu sous possession étrangère, il ont subi un changement de régime et des institutions imposé par l'étranger, entraînant leurs disparitions et la cassure de la continuité.
- Bien que la France a eu des occupations étrangères (occupation de 1815-1818, 1870-1873 et 1939-1944), limitant la France dans sa souveraineté, et souvent en faisant temporairement un Etat satellite de l'occupant ; au cours de l'Histoire, la France n'a eu aucune interruption des institutions et gouvernants français, et le régime en place à toujours été choisi par la France (que ça soit par continuité institutionnelle ou par le choix des Français (des grands du Royaume ...) ou du Peuple français). Ce choix français a eu lieu, même lors de la reconstitution du Royaumes francs (885-888, avec Charles III le Gros), ou lors des changements de dynastie ou de régime (exemple à la Révolution de 1789), ou lors de l'occupation 1939-1944 (avec le régime de Vichy 1940-1944 et la France Libre, puis le Comité français de Libération nationale (CFLN) ; bien qu'ils ne se reconnaissent pas entre eux, se sont des institutions misent en place par des Français), ou lors de la Libération de 1944-1945 (avec le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). Les Français refusant catégoriquement le gouvernement militaire allié des territoires occupés, l'AMGOT, qui était un gouvernement militaire d'occupation constitué par des officiers américano-britanniques chargés d'administrer les territoires libérés au cours de la Seconde Guerre mondiale, et s'oppose aussi vigoureusement à la monnaie étrangère des billets drapeau). Cette situation fait que la France a eu une ligne ininterrompue de chefs d'État français depuis le premier roi mérovingien du Royaume francs, jusqu'à l'actuel président de la République française de la Vème République, en passant par les rois de la Francie occidentale et du Royaume de France. La continuité de « l’existence d'un même État » (dans sens pays internationale) ne veut pas forcément dire la continuité de la « légitimité d'un même État » (dans le sens institution), car il n'y a pas forcément le respect du fonctionnement des institutions pour le changement de régime ou des institutions.
- Les Francs ont été formés, au début du IIIe siècle, par une confédération sur le cours inférieur du Rhin, à partir de certains Germains (Ampsivariens, Bructères, Chamaves, Chattes, Chérusques, Sicambres, Tenctères, Usipètes...). Le nom vient de Franci, les « hardis, vaillants » ou « hommes libres », et à l'origine du toponyme « France ». Franc (latinisé en francus) désigne plus tard l'homme libre.
- Dans le Sud-Ouest de la France, la lettre « v » s'est toujours prononcée « b », en sorte que du point de vue de la linguistique historique Vascon et Basques sont le même mot. La Vasconie, puis Gascogne et Pays basque sont les formes successives du même nom, de même pour l'évolution du peuple Vascons, qui désignaient un peuple connu par la suite sous les noms de Gascons et de Basques.
- Comme pour plusieurs territoires, même au pouvoir de 1958 à 1969, De Gaulle exprima en privé des conceptions irrédentistes, dont sur les îles de la Manche, parlant de « territoires barbotés » et insistant pour que la participation insulaire à l'Assemblée parlementaire de la francophonie soit exclusive de toute représentation diplomatique britannique. Les propos contestataires du statu quo à propos de l'archipel sont associées à un ensemble comprenant dans les propos tenus le Canada français, les Seychelles, l'île « de France » (ancien nom de l'île Maurice) et dépendances (sources : Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, Paris, Gallimard, 2002, p. 1518. ; et : Jacques Foccart, Journal de l’Élysée 2, Le Général en Mai, 1968-1969, Paris, Fayard/Jeune Afrique, 1998, p. 92.). Position que l'on retrouvera de façon plus officielle dans la phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée en 1967 par Charles de Gaulle, alors président de la République française, en visite officielle au Québec, à la fin d'un discours public à Montréal le 24 juillet.
- 1641, Pacte de Péronne. Louis XIII est proclamé comte de Barcelone ; 1643, Louis XIV est proclamé comte de Barcelone.
- Territoires francophones en Europe : La Wallonie, la Suisse romande (ou Romandie), le Val d'Aoste et Monaco sont des territoires voisin de la France métropolitaine continentale, et sont encore francophones. La région de Bruxelles et le Luxembourg sont majoritairement francophone, et certaines communes flamandes ont des facilités linguistiques francophones. L'archipel Normand (ou îles de la Manche), les vallées arpitanes (dont le Valsoanin), les vallées occitanes (dont le Val de Suse, la vallée de la Stura, le Val d'Aran, le Valcarlos (ou Luzaide, en Navarre, à côté du Pays Quint) et l'Andorre), ainsi que le Pays royasque (avec ses vallées royasques et brigasques, dans le comté de Nice ou l'ancien département Alpes-Maritimes ou la Province d'Imperia) sont des territoires avec des communautés francophones. Il y a aussi quelques reste de francophone dans le Comté de Flandre, dans l'ancienne Marche d'Espagne (dans la Province de Gérone, en Catalogne), dans la bande du versant sud des Pyrénées du duché de Gascogne, dans la région de l'entre le Rhin et la Moselle (autour de Sarrelouis, en Sarre, et de Landau) et dans le Brisgau (dans le Pays de Bade). Le Val d'Aoste a aussi une petite partie haut-valaisanne ou Walser (à côté du Valais et du Valsesia) et la Wallonie a aussi une petite partie germanophone. La Rhodanie (et le bassin de la rive gauche de l'Aar) était un territoire plus latinophone, que uniquement francophone ; et une partie du territoire de la Gaule n'est pas francophone (rive gauche du Rhin, la Suisse et la Décumanie).
- François Pernot, « Janvier 1595 : Henri IV veut couper le Camino Español en Franche-Comté », Revue historique des armées, no 222, 2001, p. 13-24
- Josef Smets, « Le Rhin, frontière naturelle de la France », Annales historiques de la Révolution française, no 314, 1998, p. 675-698
- Dans ses "Mémoires de guerre", il dit : « Quant au Val d'Aoste, nous aurions eu les meilleures raisons ethniques et linguistiques de nous l'assurer. Nous y rencontrerions d'ailleurs, lors de la venue de nos troupes, le désir presque général d'appartenir à la patrie française. Mais, comme pendant huit mois de l'année, les neiges du mont Blanc interrompent les communications entre la France et les Valdôtains dont l'existence est, de ce fait, liée à celle de l'Italie, nous avions pris le parti de ne pas revendiquer la possession de la Vallée. Il nous suffirait d'obtenir que Rome en reconnût l'autonomie. »
- Administration par la France le temps de la mise en place de la « République sœur », la République helvétique.
- Possession française des territoires avant leur rétrocession ou constitution d'une République sœur ou d'un Etat satellite. Corresponds aux Lands de l'Allemagne du Sud (qui sont Catholique) historiquement et politiquement proche de l’Autriche et de la France (face à la Prusse, avant l'Unification allemande), ainsi que des lands ouest de l'Autriche et les cantons germanique (et Italophone) Suisse.
- Correspond à l'intégralité du bassin (Droit) du Rhin autrichien. Jusqu'en 1375, le Vorarlberg était composé d'une multitude de comtés. Lors du référendum organisé en mai 1919, au lendemain du premier conflit mondial, 81 % des habitants du Vorarlberg souhaitèrent leur rattachement à la Suisse, mais du fait de la réticence des Suisses envers un projet promettant, moins d'un siècle après le conflit politico-confessionnel dit du Sonderbund, de bousculer l'équilibre relativement précaire entre Latins (Romands, italophones, romanchophones) et germanophones, catholiques et protestants voire libéraux et conservateurs, les rédacteurs du Traité de Saint-Germain-en-Laye n'en tinrent pas compte. Mais de ce fait le Liechtenstein aurait été enclavé au sein de la Suisse.
- Il y a eu aussi une potentialité de deux départements supplémentaires ; entre 1920 et 1940 un Mouvement malgache demande la départementalisation de Madagascar, et en 1958, lors du référendum, s'appuyant sur la Constitution de la Ve République, le Gabon demanda à devenir un département d'outre-mer, mais De Gaulle refuse.
- Surnom donné au Canada (Nouvelle-France) : « amas de cabanes », d’après Jacques Cartier, et « quelques arpents de neige » pour Voltaire,
- Bordé par la rivière Albany (Fort Sainte Anne), par son affluant la rivière Shekak, et par les rives Sud du lac Nipissing (intégrant le bassin de la Rivière Kabinakagami et de la rivière Moose (dont rivière Abitibi, rivière Mattagami, rivière Groundhog et rivière Française du Nord) et le village Rivière des Français au nord de la rivière des Français ; situé principalement dans le District de Cochrane et le District de Timiskaming).
- Comprenant quelques îles de l'archipel Arctique (dont îles Belcher, île Mansel, île Akpatok, île Mill, île Nottingham, île Salisbury, île Big, île dorset, île chamberlain, île Charlton, îles Twin, îles du Cap Chidley, îles Button, île Resolution, île Edgell, île Charles, île Longue, îles Outaouais, îles de l'Arc Nastapoka, île Bear, îles dormeuses (ou sleepper), îles Hopewell, île farmer, île Smith, îles Digges), Belle Isle et Île Saint-Paul.
- intégrant le bassin de la Rivière des Outaouais, le Comté de Frontenac et Fort Frontenac, les îles Tonti et la Grande île ; (dont le District de Nipissing et le bassin de la rivière Madawaska ; le Comté de Renfrew ; le Comté de Lanark ; le Comtés unis de Leeds et Grenville ; la Ville d'Ottawa ; les Comtés unis de Prescott et Russell ; les Comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry ; le District de Cochrane et le District de Timiskaming) ; le Comté de Saint Lawrence et le versant Nord des monts Adirondacks, avec les bassins de la Rivière Grasse (à Massena), de la Rivière Raquette et de la Rivière Oswegatchie (fort de La Présentation) ; le Vermont et le bassin du Lac Champlain (bordé à l'Est par le fleuve Hudson, jusqu'à la Rivière Hoosic, avec la présence du fort Carillon ; et bordé à l'Ouest par le fleuve Connecticut, à partir de sa source, les Lacs Connecticut, la Rivière Hall et l'ancienne République de l'Indian Stream)
- Le Nord et Est du Maine, délimité par les terres de la rive Nord de la rivière North Branch Dead et du Lac Flagstaff (à partir du Pic Frontière, près du Mont Gosford), ainsi que le bassin du fleuve Pentagouët ou Penobscot (intégrant les bassins versants de la rivière Piscataquis, de la Baie française, du golfe et du fleuve Saint-Laurent) et les îles de la baie de Pentagouët.
- Il existe aussi de forts mouvements souverainistes en Acadie , au Vermont et au Québec. Les mouvements autonomistes, fédéralistes, nationalistes et souverainistes, ont donné au Québec le droit à l'organisation de deux référendums. Et dans le monde, ce passé français et l'influence de la culture française de l'Amérique du Nord donne souvent aussi lieu à des positions tranchés, passionnés et clivantes (exemple la phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée en 1967, à la fin d'un discours public à Montréal le 24 juillet, par Charles de Gaulle, alors président de la République française, en visite officielle au Québec ; ou la déclaration de « la souveraineté et la liberté du Québec » par Ségolène Royal lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007 ; ou l'expression « nation québécoise » pour désigner le Québec utilisé le 17 octobre 2008, lors de la première allocution d'un président français en exercice (Nicolas Sarkozy) à l'Assemblée nationale du Québec ; ...).
- Comparé aux autres pays européen, la France a eu relativement peu d'émigration (en 2010, dans le monde, hors France, environ 22 millions de personnes déclaraient avoir une ascendance française, contre 370 millions Anglaise et 180 millions Allemandes). Les principaux territoires ayant eu la quasi totalité des émigrations françaises, sont ceux de Nouvelle-France (vers 1750, elle ne comptent que 60 à 90 000 habitants, alors que Les treize colonies anglaises, regroupées sur une bande côtière plus étroite, possèdent 2 millions d’habitants), avec principalement la région du Québec (~6,2 millions d'origine française (+ ~4 millions pour le reste du Canada, en 2015), majoritairement originaires des provinces françaises du nord-ouest, soit la Normandie, l'Aunis, le Perche, la Bretagne, Paris et l'Île-de-France, le Poitou, le Maine, la Saintonge, l'Anjou, de Picardie et de Touraine. Les Filles du Roi provenaient de l'Orléanais), et la région de l'Acadie (~372 000 d'origine française (en 2006), originaires de l'Ouest de la France : de l'Anjou, de l'ancien Poitou soit Deux-Sèvres et Vendée, de l'Aunis, de la Touraine, de la Saintonge, le Maine ou du Pays basque). Ainsi que les territoires hispanophone, d'Argentine (Entre 1852 et 1920, près de 350 000 français immigrent en Argentine. La majorité des migrants viennent d'Aquitaine (Pays-Basque et Béarn), de la région Midi-Pyrénées, d'île-de-France, de Savoie ou de région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Selon un recensement en 2006, plus de 6 millions (17 %) d'Argentins ont des origines françaises) et du Chili (La majorité des migrants viennent du Pays Basque, de Bretagne et d'Alsace. Plus de 800 000 (5 %) de Chilien ont des origines françaises), l'Argentine et le Chili ont eu une forte influence culturelle Française (de plus l'élite est généralement francophile et souvent aussi francophone). Il y a eu aussi une émigration française non négligeable vers le Brésil (Entre 1850 et 1965, près de 100 000 Français ont immigré au Brésil et Aujourd'hui, 1 million (0,5%) de Brésiliens ont des ascendants français), le Mexique (principalement originaire du Pays Basque et de la Vallée de l'Ubaye) et l'Uruguay. Aux États-Unis ~2,1 millions de personnes sont d'origine Française (~1,5%, en 2015), la plus part des émigrants français viennent des quelques milliers de Français installé en Louisiane française, des huguenots (ayant fui la révocation de l'édit de Nantes de 1685) installé en Nouvelle-Angleterre, des déportés Acadien (les Cadiens) et des réfugiés français de Saint-Domingue.
- (fr) « L’Espagne règne, mais la France gouverne » : citation d'Eric Eustace Williams au peuple trinidadien
- Araucanie-Patagonie ou Royaume d'Araucanie et de Patagonie (parfois appelé Royaume de Nouvelle-France), est un royaume éphémère du Cône Sud de l'Amérique du Sud. Composé du Sud de l'Argentine et du Chili, actuel (face à l'archipel des îles malouines, et qui est inclut dedans selon l'Argentine), à partir des fleuves Rio Biobío et Rio Negro (limites de la Patagonie (es), intégrant la Patagonie argentine, la Patagonie chilienne (dont les Régions naturelles du Chili et de l'Argentine, Pampa sèche (es), zune Sud (es), zone australe (es), Cordillère de Patagonie), la Terre de Feu et autres archipels). L'indépendance des Mapuches (ou Araucaniens ou Araucans), au sud du fleuve Biobío, avait été reconnue par des traités signés avec les Espagnols, même si la Constitution chilienne de 1833 englobait l'Araucanie dans son territoire national, mais en 1860, la région et ses habitants restaient encore indépendant de l'autorité chilienne. En 1860, le Français, Antoine de Tounens (1825-1878) fonde, avec le le soutien des Mapuches, le royaume d'Araucanie lors d'une assemblée Mapuche, et il dote le nouvel État de la Constitution du Royaume d'Araucanie (es) après avoir été élu roi par les chefs Mapuches. De 1861 à 1883 occupation de l'Araucanie par le Chili, visant à mettre sous sa tutelle intégrale les terres ancestrales du peuple autochtone mapuche. De 1879 et 1881 Conquête du Désert par l'Argentine, afin d'obtenir la domination totale sur les régions du sud de la Pampa et sur la Patagonie orientale, jusqu'alors sous domination de la nation mapuche. En dépit de plusieurs tentatives assujettissement, d’abord par les Incas, puis par les Espagnols, enfin par l'Argentine et le Chili indépendants, les Mapuches avaient su se maintenir de facto indépendants, les fleuves Biobío et Negro faisant office de frontière officieuse plus ou moins stabilisée.
- Le territoire de la République de la péninsule de Basse-Californie, partant à l'époque à partir du Sud du fleuve Santa Ana et de l'Ouest de la mer de Salton, ainsi que du désert du Colorado, intégrant les montagnes de San Bernardino, les monts San Jacinto, les Peninsular Ranges et les îles méridionales de la Californie.
- Il y a un cimetière militaire français à Mexico avec 450 sépultures individuelles et 194 en ossuaire de soldats morts lors de l'intervention française au Mexique en 1863. En souvenir de la bataille de Camerone, un monument a été érigé (en 1892, sur le lieu du combat) puis plus tard un mausolée à sa mémoire (combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère (62 soldats, assiégés dans une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda) face aux troupes mexicaines (2 000 soldats) le 30 avril 1863).
- Premier nom de l'île donné par les européen (les Portugais). Elle est aussi surnommée l'Ile rouge (couleur de la latérite), La Grande île (5e île au monde), l'Ile continent (du fait de sa grande diversité bio-géographique).
- Ornella Lamberti, « Le lagon de Mayotte, véritable joyau mondial », dans Glitter – hors-série spécial nouveaux arrivants, Mayotte, .
- Marc Allaria, L'afrique bleue : Mayotte, .
- Intégrant (en 1772) les îles Heard-et-MacDonald, plus au Sud, selon certain.
- L'océan Antarctique ou Austral est une découpe arbitraire, à partir du Sud du 60e parallèle sud, et prenant sur le Sud des océans Atlantique, Oriental et Pacifique.
- Ils ont été signalés en 1843, 1878 et dans la notice au marin 164/1122/1902 à Paris et l'Organisation hydrographique internationale l'a notifié le 9 février 1957. Néanmoins, ils figurent dans l'édition du.National Geographic Atlas of the World, 8e édition, 2005, Washington, D.C., National Geographic, plate 93, (ISBN 0-7922-7543-8).
- Le continent Antarctide est à tort (par habitude) appelé Antarctique, mais normalement le terme Antarctique désigne l'océan Antarctique. Il y a en faite les mêmes relations qu'entre les désignations « continent Atlantide » et « océan Atlantique ».
- Territoire situé dans la province romaine de « Nouvelle Afrique », et dans la Berbèrie pendant le Moyen-Âge.
- La cathédrale Saint-Louis de Carthage est élevée au xixe siècle sur la colline de Byrsa, à l'endroit présumé de sa sépulture. Et la chapelle Saint-Louis de Carthage était une chapelle édifiée à Carthage, au sommet de la colline de Byrsa, au cœur du site archéologique de Carthage, et à partir d'une donation d'un terrain au roi de France par le bey de Tunis en 1830.
- Il a été avancé que l'émir de Tunis était prêt à recevoir le baptême si une force militaire chrétienne était présente pour lui éviter le courroux de son peuple. Si cela s’était réalisé, l’approvisionnement de l’Égypte, en partie assuré par les Hafsides, aurait été amoindri et Tunis aurait peut-être pu servir de base terrestre pour attaquer l’Égypte. On sait qu’une ambassade tunisienne était venue à la cour de France à l’automne 1269, mais on ne connaît pas la teneur des tractations. Mais, contrairement aux espérances, le sultan de Tunis n'a en fait aucune intention de se convertir, a préparé sa ville à subir un siège et appelle les Mamelouks à son secours. Jean Richard 1983 (réimpr. 1990), Paris, Fayard, p. 558-566. Jonathan Riley-Smith, , Pygmalion, 1987, 327 p. (ISBN 2-85704-313-9), p. 200-201. René Grousset, , t. III, Paris, Perrin, 1936 (réimpr. 2006), 902 p., p. 646.
- Abel Hugo, « La conquête d'alger », dans France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833, vol. 5, (lire en ligne), p. 320
- Au xie siècle et le restera jusqu'à la possession française de l'Algérie.
- Ce Territoire fait partie des « Places de souveraineté » (Espagnols ou Portugaises), comme le Peñón d'Alger (1510–29), Bougie (1510–54), Tripoli (1511–51), Tunis (1535–69), ainsi que plusieurs au Maroc et au Sahara occidentale. Il y a deux phases d'occupation portugaise de la ville d'Oran au XVe siècle sont signalées par quelques auteurs : de 1415 à 1437 et de 1471 à 1477. Au début du xvie siècle, les rois catholiques espagnol Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille au sommet de leur puissance, décident de poursuivre la Reconquista (en Afrique du Nord et hors de la péninsule ibérique) jusque sur les côtes maghrébines et vont ordonner la prise de nombreux ports d'Algérie et du Maroc, pour protéger leurs propres côtes. Yves Lacoste et Camille Lacoste-Dujardin [sous la dir. de], L’état du Maghreb, éd. La Découverte, Paris, 1991, p. 46 (ISBN 2707120146) ; la conquête musulmane du Maghreb occidentale (Algérie, Maroc, Tunisie et une partie de la Libye) c'est terminé vers 710.
- Autres dénominations en usage à l'époque pour la désigner : « Algérie » ou « province française » ou « départements français » ou « France de l'au-delà des mers ».
- A côté du cimetière militaire de Mers el-Kébir, et de la nécropole nationale française du Petit Lac qui est dans la commune d'Oran, ainsi qu'à côté de la base aérienne de la commune de Bousfer et proche de la commune de Arzew-le-Port et Saint-Leu (un des deux Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla, avec Philippeville).
- L'Algérie française était considéré comme la « France de l'au-delà des mers » (en comparaison avec la « France d'outre-mer ») ; ou encore était certaine fois même considéré dans la Métropole (en comparaison avec les autres possessions territoriales en Afrique, servant a réaffirmer l'idée d'une Algérie indissociable de la France métropolitaine). Comme on peut le voir avec la distribution de l'Algérie française en départements (depuis 1848), dû à l'importante installation européenne (« pieds-noirs »), on peut aussi le voir dans les discours (dont l'interprétation principale initiale, de celui prononcé par le président Charles de Gaulle : L'ambiguïté du « Je vous ai compris » (le 4 juin 1958, devant des communautés qui fraternisent), et les phrases « Vive l'Algérie française ! », et « La France est ici, avec sa vocation. Elle est ici pour toujours » (proclamées respectivement à Mostaganem et Oran le 6 juin, La même année, les élections de novembre permettent aux départements d'Algérie d'élire leurs députés à l'Assemblée nationale) ; ou dans les politiques menées (Plan de Constantine...), ainsi que certaines motivations de plusieurs actions durant les événements d'Algérie (putsch d'Alger (1958), Comité de salut public (1958), plan Résurrection, Putsch d'Alger (1961), OAS,... et dans certains messages des actions contre-insurrectionnelles : Section administrative spécialisée (SAS), groupes d'autodéfense (GAD), unité territoriale (UT), Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla (CIPCG), Service cinématographique des armées (SCA), compagnies de haut-parleurs et de tracts, ainsi que les affiches de propagande insistant sur « 10 millions de Français à part entière »). Par cet situation les militaires, les Pieds-noirs et les Harkis ont le sentiment d'avoir été abandonné et trahi.
- « Le pétrole, c'est la France et uniquement la France, le Sahara algérien est une fiction juridique et nationaliste sans fondement historique. On peut accepter beaucoup de choses, on ne peut pas abandonner le Sahara purement et simplement au F.L.N. » Charles de Gaulle, président de la Ve République française, instructions à la délégation française en mai 1961. Cette instruction du président Charles de Gaulle à sa délégation participante à la première conférence d'Évian en mai 1961 peut se comprendre à la lumière de l'analyse contemporaine de la diplomatie française par la Commission de publication des documents diplomatiques français (Documents diplomatiques français, 1961) : « L'organisation des Territoires du Sud, comme leur conquête, fut graduelle ainsi que l'établiront l'analyse des textes qui les concernent et l'examen de leur évolution. Les richesses du Sahara, dès 1936 mais surtout depuis 1950 et 1951, ont provoqué les convoitises du colonialisme, et d'abord du colonialisme français : de là, la tentative de distraire de l'Algérie sa partie saharienne au moyen de quelques subterfuges juridiques inopérants et à l'aide de slogans tel que celui de « Dunkerque à Tamanrasset ».
- Certains Pieds-Noirs, estimant l'Algérie française définitivement perdue, mais cherchant à "sauver les meubles" se rangeront derrière l'idée d'une partition territoriale (c'est-à-dire accepter la naissance d'un Etat musulman indépendant s'étendant sur une grande partie de l'Algérie, mais conserver un bout de terre sur une bande littorale en vue d’y regrouper Pieds-Noirs et musulmans francophiles). Parmi eux, le jeune Jean Sarradet (1937-1962), membre de l'OAS, que le général Jouhaud, un des principaux dirigeants de cette organisation présente ainsi. Edmond Jouhaud, Ce que je n'ai pas dit, Sakiet, O.A.S., Evian, Fayard, 1977, p. 254-255.
- Les Pieds-Noirs (Algériens européens), les Harkis (aussi appelés FSNA, Français de souche nord-africaine, qui étaient des supplétifs algériens autochtones composant les harkas, dans l'Armée française) et les Juifs d'Algérie ; afin d'éviter l'exode et les massacres d'Oran et des Harkis (30 000 à 150 000, pour leur attachement à la France). En Algérie française, avant 1963, les pieds-noirs sont environ à un tiers d'origine française (en provenance de toutes les régions de la métropole, en particulier des Alsaciens et des Lorrains (fuyant les Allemands, après l'annexion de 1871 et entre 1939-1945), mais aussi Provençaux, Corses, viticulteurs Languedociens, ouvriers Parisiens au chômage, etc) et à ~2/3 d'origine étrangère (principalement d'Espagne, d'Italie, de Malte et Minorque), La politique assimilatrice de la Troisième République (1870-1940) pousse, avec la scolarisation, le taux relativement élevé de mariages mixtes et les multiples contacts spontanés propices à une fusion progressive, à la naissance d’une nouvelle composante de la nation française : le peuple Français d’Algérie, plus tard appelé Pied-Noir ; Avant le début de l'année 1963, environ 800 000 pieds-noirs quittent l'Algérie et ~ 200 000 après 1963, à cela s'ajoute 138 458 Harkis et environ 150 000 Juifs d'Algérie (d’après une enquête de l'IFOP, Français d'origine pieds-noirs sont au nombre de 3,2 millions (en 2012), les Juifs séfarades 300 000 et les Harkis entre 500 000 et 800 000).
- Quid, Robert Laffont
- Possession directe, si la souveraineté du territoire est la possession d'un autre État (ou organisation) ; ou possession indirectement, si le territoire est un État (et possède donc sa souveraineté), mais est "vassalisé" par un autre État ou Organisation internationale.
- Il en est resté, comme désignation, la périphrase « ce paradis terrestre dont la France est l'ange gardien » (sic), pour les îles de Cythère et de Chypre (elles ont aussi comme périphrase les îles d'Aphrodite).
- Après 1960, la Communauté française laissera place Françafrique, un réseau d'influence informel, principalement organisé par Jacques Foccart.
- La devise de la monarchie britannique est « Dieu et mon droit » (en français dans le texte). Et « Honi soit qui mal y pense » (en français dans le texte) est une devise anglo-normande, elle est la devise de l'ordre de la Jarretière, le plus important ordre de la chevalerie britannique.
- Les réalisations des deux canaux inter-océanique, avec le Tunnel sous la manche, font partie des trois grandes réalisations de chantier d'importance mondiale, dont la France a participé.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Évolution territoriale de la France contemporaine
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