Theodor Philipsen
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Maîtres |
Carl Henrik Bogh (en), Niels Simonsen (en), Frederik Vermehren |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Neuhausen () Prix de L'héritage de l'ancre (d) () Médaille Eckersberg () Médaille Thorvaldsen () |
Theodor Esbern Philipsen (né le à Copenhague, mort le à Copenhague) est un peintre danois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Philipsen grandit dans une famille cultivée et apprend à dessiner dès son plus jeune âge. Passionné par les animaux, il suit une formation agricole auprès de son oncle à Højagergård. Au cours des années 1860, il rencontre par son frère le peintre Hans Smidth ce qui l'amène à souhaiter devenir lui-même artiste. Il étudie à l'Académie Royale Danoise d'art puis, après une courte interruption, à l'école des modèles, où les idées de Frederik Vermehren sur l'étude de la réalité ont une grande influence sur son développement artistique. Par les collections publiques à Copenhague, Philipsen connait déjà les études d'animaux de J. Th. Lundbye et apprécie la peinture animalière et paysagère néerlandaise du XVIIe siècle. De fait, la nature et les animaux sont les principales sources d'inspiration de ses travaux.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Philipsen trouve son identité artistique dans la peinture d'extérieurs de la décennie 1880 et sous l'influence de l'impressionnisme français.
Philipsen revêt une grande importance pour les générations suivantes de coloristes danois. Il a une vision de la nature plus réaliste que celle de ses modèles artistiques. Par conséquent, il était logique pour lui de chercher l'inspiration à Paris et, avec Lauritz Tuxen, il suit les cours de Leon Bonnat. Philipsen a appris à connaître l'art français radical par le peintre belge Rémy Cogghe, avec lequel il était en 1882 en Espagne, et l'année suivante à Rome.
Plus tard, Philipsen développe son art si caractéristique du traitement de la lumières, des couleurs, de la nature et des animaux, et son nom reste étroitement lié aux représentations des îles Saltholm et Amager.
Son intérêt pour l'impressionnisme français est renforcé par sa relation avec le peintre français Paul Gauguin qui était en hiver 1884-1885 à Copenhague. Ils deviennent des amis proches, et de Gauguin Philipsen a appris à employer des petites brosses et à faire de petites lignes de brosse fermes. Philipsen, qui ne se représentait jamais spectaculairement, a joué par son art un rôle important en tant que médiateur des idées impressionnistes françaises qui ont dominé presque jusqu'à aujourd'hui une grande part de la peinture danoise.
Galerie
[modifier | modifier le code]Musées
[modifier | modifier le code]- Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague, Portrait de Rémy Cogghe.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Frederiksen, Finn Terman. Philipsen og Fynboerne, Randers Kunstmuseum, 2001
- Lederballe, Thomas. Philipsen og impressionismen, Ordrupgaard museum de Copenhague, 2001
- (en) Jens Peter Munk, « Philipsen, Theodor (1840 - 1920), painter, sculptor, draughtsman », notice du Grove Art Online, extrait en ligne, e- (ISBN 9781884446054)
- (en) Bénézit, , 20608 p. (ISBN 978-0-19-977378-7 et 9780199899913, lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (da) Theodor Philipsen og Kastrup