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Toulenne

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Toulenne
Toulenne
La mairie (janv. 2010).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Gironde
Maire
Mandat
Christian Daire
2020-2026
Code postal 33210
Code commune 33533
Démographie
Gentilé Toulennais
Population
municipale
2 813 hab. (2021 en évolution de +11,67 % par rapport à 2015)
Densité 428 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 33″ nord, 0° 15′ 42″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 34 m
Superficie 6,58 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Langon
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud-Gironde
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Toulenne
Géolocalisation sur la carte : France
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Toulenne
Géolocalisation sur la carte : Gironde
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Toulenne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Toulenne
Liens
Site web www.mairie-toulenne.fr/

Toulenne (Tolena en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Toulennais[1].

Géographie

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Localisation

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Commune de l'unité urbaine de Langon située dans le vignoble des Graves, Toulenne se trouve sur la rive gauche (sud) de la Garonne, à 49 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 1,4 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et de canton[2].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes en sont Langon au sud-est, Fargues au sud-ouest et Preignac au nord-ouest. Sur la rive droite (nord) de la Garonne, se trouvent Verdelais au nord et Saint-Maixant au nord-est.

Communes limitrophes de Toulenne

Preignac
Verdelais

Rive droite
Saint-Maixant
de la Garonne
Toulenne
Fargues Langon

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sauternes à 6,96 km à vol d'oiseau[6], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Toulenne est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langon[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (23,4 %), zones urbanisées (23,3 %), cultures permanentes (23 %), forêts (10,9 %), prairies (10,6 %), eaux continentales[Note 4] (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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La principale voie de communication est la route départementale D1113, ancienne route nationale 113, qui mène à Preignac au nord-ouest et au-delà vers Bordeaux et à Langon à l'est.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 dont l'accès Sortie 3 Langon est distant de 1,5 km vers le sud.
L'accès Sortie Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 14 km vers le sud.

La gare SNCF la plus proche est celle de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine distante de 1,1 km vers l'est.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Toulenne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le ruisseau le Galouchey. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1992, 1995, 1997, 1999, 2009, 2020 et 2021[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Toulenne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 088 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 088 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

L'origine n'est pas certaine mais pourrait venir du latin tholum "voûte" + -ena[20].

L’origine du nom de la commune viendrait des mots celte tol signifiant impôt et lane désignant un chemin. Toulenne serait ainsi un lieu où étaient perçus des droits de passage[21].

Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[22].

À la Révolution, la paroisse Saint-Saturnin de Toulenne forme la commune de Toulenne[23].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 juin 1995 Claude Gaubert PS  
juin 1995 mars 2001 Pierre Martin PS  
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Rouxel PS  
mars 2008 En cours Christian Daire[24] PS Cadre supérieur
Les données manquantes sont à compléter.

Communauté de communes

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Le , la communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Toulenne s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 2 813 habitants[Note 5], en évolution de +11,67 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600515583635673658758789784
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
780780816763798801817813816
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
792768725679713702702666717
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8001 0461 1041 7431 8391 9942 4052 5662 555
2018 2021 - - - - - - -
2 7302 813-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • L'église néogothique Saint-Saturnin a été reconstruite en 1833 sur la base d'une nef datant du XIIe siècle[29] : un porche à deux entrées, surmonté d'un clocher, a été ajouté au corps du bâtiment roman mais les deux accès de ce porche ne communiquent pas avec la nef de l'église.

Poste, école primaire publique, école primaire des gens du voyage créée en septembre 1984 (terrain d'accueil en 1980), maison de retraite, crèches, gîtes.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Langon, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 23 juin 2011.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 40 km pour Bordeaux et 1,7 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 23 juin 2011.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Toulenne et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Deauville » (commune de Sauternes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Deauville » (commune de Sauternes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Langon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Toulenne ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Toulenne », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. Boyrie-Fénié (B.), Dictionnaire toponymique des communes, Gironde, InÒc/CAIRN, 2009.
  21. Site officiel de la commune, chap. La Ville, rubr. Historique, consulté le 13 août 2010.
  22. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), article 6.II, pages 224-227
  23. Historique des communes, p. 66, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 26 mars 2013.
  24. Commune de Toulenne sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 23 juin 2011.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Source : Église Catholique en Langonnais, consulté le 13 août 2010.