Wibault 72
Vue de l'avion. | ||
Constructeur | Société des avions Michel Wibault | |
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Rôle | Avion de chasse | |
Statut | retiré du service | |
Mise en service | ||
Équipage | ||
1 pilote | ||
Motorisation | ||
Moteur | Gnome et Rhône Jupiter 9Ac | |
Nombre | 1 | |
Type | 9 cylindres en étoile refroidi par air | |
Puissance unitaire | 420 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 10,95 m | |
Longueur | 7,45 m | |
Hauteur | 2,96 m | |
Masses | ||
Avec armement | 1 444 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 227 km/h | |
Plafond | 8 100 m | |
Rayon d'action | ≈ 600 km | |
Armement | ||
Interne | 2 mitrailleuses de 7,7 mm | |
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Le Wibault 72 est un avion militaire de l'entre-deux-guerres, conçu par la société des avions Michel Wibault, et qui servit comme avion de chasse monoplace dans l'Armée de l'air française. Il était monoplan à aile « parasol » et entièrement en métal.
Il a été construit à 69 exemplaires[1] pour l'Armée de l'air française. En 1932 notamment, il équipait 4 escadrilles de la 7e escadre de Dijon[2]
Conception
[modifier | modifier le code]Mis au point en 1927, le Wibault 7 dérivait du prototype Wibault 3 de 1923. Il se présentait comme un avion de chasse monoplace à aile parasol équipé d'un moteur Gnome et Rhône de 480 ch. La principale innovation dont bénéficiait cet appareil résidait dans sa construction entièrement métallique[3].
Engagements
[modifier | modifier le code]60 Wibault 72 de série, dotés de haubans de voilure renforcés, furent réalisés et entrèrent en service au sein des 32e et 35e régiments d'aviation, à Lyon et à Dijon, à partir de 1929.
25 autres appareils de ce type furent fournis à l'aéronautique militaire polonaise entre 1929 et 1930[3].
Variantes
[modifier | modifier le code]- Le Wibault 73, apparu en 1927 avec un moteur Lorraine de 450 ch, fut exporté au Paraguay à raison de 7 exemplaires[4]. Ce furent les premiers chasseurs de la cette nouvelle force aérienne, désignée Fuerza Aérea Paraguaya, qui est une des plus anciennes d'Amérique du Sud. Il ne fut pas nécessaire de changer les marques de nationalité, dans la mesure où la cocarde du Paraguay est identique à celle de la France.
- Le Wibault 74 à fuselage renforcé et crosse d'appontage fut livré à l'aéronavale française, de même que le Wibault 75 muni d'une caméra (18 exemplaires chacun)[3].
Pays utilisateurs
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Recherche d'un appareil », sur aviafrance.com (consulté le ).
- « Récit », sur gaubs.free.fr (consulté le ).
- Le grand atlas de l'aviation, Évreux, Atlas, , 431 p. (ISBN 2-7312-1468-6), p. 78
- Bruno Parmentier, « Wibault 73 », sur aviafrance.com (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Wibault, Les Avions de chasse intégralement métalliques, Éd. Impr. de Vaugirard, publications "le Génie civil", 1925, 24 p.
- Le grand atlas de l'aviation, Évreux, Atlas, , 431 p. (ISBN 2-7312-1468-6), p. 78
- (en) The Rand McNally encyclopedia of military aircraft, 1914-1980, New York, Military Press Distributed by Crown Publishers, (ISBN 0-517-41021-4)
- (en) William Green et Gordon Swanborough, The Complete book of fighters : an illustrated encyclopedia of every fighter aircraft built and flown, New York, Smithmark, (ISBN 0-8317-3939-8)
- The Illustrated Encyclopedia of Aircraft (Part Work 1982-1985). London: Orbis Publishing, 1985.
- (en) Michael J. H. Taylor, Jane's encyclopedia of aviation, New York, Portland House Distributed by Crown, (ISBN 0-517-69186-8)