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War Commentary

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War Commentary
Image illustrative de l’article War Commentary

Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue Anglais
Périodicité bimensuel
Genre Presse écrite
Presse anarchiste
Date de fondation 1939
Ville d’édition Londres

War Commentary for Anarchism (1939-1945) est un journal antimilitariste et libertaire publié légalement à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale.

Peu après le début de la révolution sociale espagnole de 1936, Vernon Richards crée le journal Spain and the World qui paraît jusqu'en 1938. En 1939, ce journal change de nom et devient Revolt!. Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale parait War Commentary[1].

Fondé en [2] par Vernon Richards[3], Marie-Louise Berneri[4], Philip Sansom et John Hewetson, il est d’abord polycopié avant de devenir un bimensuel imprimé à 6 000 exemplaires[5]. Il sera le seul organe de presse anti-militariste dans le Royaume-Uni en guerre[6].

En , la police britannique fait une première perquisition dans les bureaux londoniens du journal[7].

Le jeudi , Marie-Louise Berneri, John Hewetson et Vernon Richards sont interpellés[7].

Le , avec Philip Sansom. ils sont accusés de conspiration et d'incitation à la désertion[7].

On leur reproche notamment le poème-manifeste Fight ? What for ? (Combattre ? Pour quoi ?)[8].

Un Comité de défense (Freedom Defence Committee) est créé par George Woodcock et Herbert Read, et soutenu par de nombreuses personnalités de la vie intellectuelle et politique britannique comme Harold Laski, Bertrand Russell et George Orwell (vice-président)[9],[10]. Le Freedom Defence Committee, dissout en 1949, s'est fixé pour tâche de « défendre les libertés fondamentales des individus et des organisations, et [de] venir en aide à ceux qui sont persécutés pour avoir exercé leurs droits à la liberté de s'exprimer, d'écrire et d'agir ».

Le procès se tient les 17 et . L'accusation réclame une peine de 14 ans de prison mais la campagne de soutien, permet de réduire la peine à neuf mois de prison pour les trois hommes. Marie-Louise Berneri est quant à elle acquittée du fait d'un article du droit anglais qui précise qu’une femme ne peut conspirer avec son mari[11].

En 1945, le journal reprend le titre de Freedom, fondé en 1886 par Pierre Kropotkine et Charlotte Wilson[12].

Bibliographie

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Iconographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. (en) « War Commentary: Background », sur Institut international d'histoire sociale (Amsterdam) (consulté le )
  2. « notice bibliographique », sur Centre international de recherches sur l'anarchisme (Lausanne) (consulté le )
  3. « Vernon Richards, un anarchiste photographe », sur Centre international de recherches sur l'anarchisme (Marseille) (consulté le )
  4. « Marie-Louise Berneri », sur Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » (consulté le )
  5. « RICHARDS, Vernon [RECCHIONI, Vero, Benevento, Constantino dit] », sur Dictionnaire international des militants anarchistes, (consulté le )
  6. « Éphéméride Anarchiste du 13 avril », sur Éphéméride Anarchiste (consulté le )
  7. a b et c (en) Huub Sanders, « Anarchists in court, England, April 1945 », sur Freedom Press, (consulté le )
  8. (en) « Fight ? for What ? Poem read at the Old Bailey », sur Freedom Press, (consulté le )
  9. Jean-Claude Michéa, Orwell, anarchiste Tory, Climats, 1995, extraits en ligne.
  10. (en) « Freedom Defense Committee (London) », sur Institut international d'histoire sociale (Amsterdam).
  11. « Marie-Louise Berneri », sur L'Éphéméride anarchiste (consulté le )
  12. « Freedom, le bimensuel anarchiste le plus lu au Royaume-Uni depuis octobre 1886 », sur Fédération anarchiste, (consulté le )