Rue Pergolèse
16e arrt Rue Pergolèse
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Chaillot Porte-Dauphine |
||
Début | 61 ter, place du Général-Patton | ||
Fin | 66, avenue Foch | ||
Morphologie | |||
Longueur | 595 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1865 | ||
Ancien nom | Rue Périer Rue du Petit-Parc |
||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 7214 | ||
DGI | 7263 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue Pergolèse est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Pergolèse est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 61 ter, place du Général-Patton et se termine au 66, avenue Foch.
La rue est desservie à proximité par les lignes 1 et 2 aux stations Argentine, Porte Maillot et Porte Dauphine.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom du compositeur italien Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736)[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie résulte de la transformation, en 1825, du chemin qui longeait, à l'est, les terrains de l’ancienne faisanderie de la Muette et qui séparait les communes de Passy et de Neuilly, appelé « rue Périer », du nom du propriétaire du terrain Casimir Périer, entre les actuelles avenues de la Grande-Armée et de Malakoff et rue du Petit-Parc[2] depuis l'avenue de Malakoff jusqu'à la rue de la Tour[3]. Les terrains de l'ancienne faisanderie entre la rue Militaire qui longeait les anciennes fortifications, actuellement boulevard de l'Amiral-Bruix et l'actuelle rue Pergolèse qui appartenaient à Casimir Périer, ont été mis en vente en 1851 par lots achetés par des investisseurs. Ces terrains ont été construits au cours de la seconde moitié du XIXe siècle[4].
La rue était également la limite ouest du lotissement de la plaine de Passy créé en 1825 par la Société des terrains de la plaine de Passy. La partie ouest de ce lotissement, qui s'étendait à l'est jusqu'au boulevard extérieur de l'enceinte des Fermiers généraux, ne fut bâtie qu'après 1850. Les maisons individuelles furent remplacées à partir de la fin du XIXe siècle par des immeubles collectifs[5],[6].
Classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du , elle prend sa dénomination actuelle par un décret du et perd une partie qui devient à la même date la rue Spontini.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 9 : domicile du compositeur Camille Erlanger à sa mort en 1919[7].
- No 10 : domicile parisien des écrivains américains Zelda et F. Scott Fitzgerald entre 1929 et 1931 et domicile du compositeur espagnol José Padilla[8].
- No 12 bis : cité Duplan, voie privée. Domicile du conseiller d'État et préfet Paul Bouët à partir des années 1940[9].
- No 14 : association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG).
- No 30 : rue Berlioz, voie privée.
- No 45 : siège du mouvement religieux bahá’í en France.
- No 55 : domicile du cinéaste Raymond Bernard entre 1947 et 1977. Une plaque lui rend hommage.
- No 61 : consulat d'Irak en France.
- No 62 : le , le fondateur d'Action directe, Jean-Marc Rouillan, est arrêté par la police et les Renseignements généraux[10] dans l'immeuble, alors que Rouillan montait à l'étage en pensant rencontrer le terroriste Ilich Ramírez Sánchez. La compagne de Rouillan, Nathalie Ménigon, s'enfuit et est arrêtée dans la rue quelques minutes plus tard[11].
- No 63 (angle avenue Foch) : hôtel particulier néo-Renaissance construit par l'architecte Armand Pollet en 1883[12].
- No 66 : délégation générale du Québec à Paris.
- No 68 : villa Saïd, voie privée.
-
No 45.
-
No 47.
-
Plaque au no 55.
-
Plaque au no 10.
-
Façade du no 63 sur l'avenue Foch.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bernard Stéphane, Dictionnaire des noms de rues, Paris, Mengès, , nouvelle éd. (ISBN 978-2-8562-04-832), p. 563.
- La rue du Petit-Parc, qui était située sur l'ancienne commune de Passy et de Neuilly, a été remplacée par la rue Mignard, le square Lamartine, la rue Spontini et la rue Pergolèse.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Pergolèse », p. 253.
- Gérard Dautzenberg, Villas, hameaux et cités de Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 274 p. (ISBN 2-905118-97-0), « Villa Dupont », p. 135-136.
- Bernard Rouleau, Le Tracé des rues de Paris. Formation, typologie, fonctions, Paris, Éditions du CNRS, , 130 p. (ISBN 2-222-00242-7), p. 98.
- « Les grands lotissements de 1820 à 1850 », sur paris-atlas-historique.fr (consulté le ).
- Archives de Paris 16e, acte de décès no 957, année 1919 (page 2/19)
- (es) « Homenaje en París al maestro José Padilla, autor de Valencia », sur Las Provincias, (consulté le ).
- Annuire-Bulletin de la Societe de L'Histoire de France, Librairie Droz (ISBN 978-2-35407-060-1, lire en ligne)
- Beau, Nicolas., Dans l'oeil des RG, Paris, Robert Laffont, 245 p. (ISBN 978-2-221-22081-8 et 2-221-22081-1, OCLC 1125270238, lire en ligne)
- « L’arrestation mouvementée de Jean-Marc Rouillan et de Nathalie Ménigon. Les deux animateurs présumés du groupe Action directe seraient tombés dans une souricière », Le Monde, 16 septembre 1980.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Rue Pergolèse (mairie de Paris)
- « Paris. rue Pergolèse. Gran Plaza de Toros du bois de Boulogne, dite aussi arène Pergolèse (photographie vers 1890) », Bibliothèques patrimoniales de Paris.