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Romelia Alarcón Folgar

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Romelia Alarcón Folgar
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
GuatemalaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité

Romelia Alarcón Folgar, née le à Cobán au Guatemala, morte le , est une poétesse, journaliste et suffragette guatémaltèque.

Beaucoup des thèmes qu'elle traite sont en rapport direct avec l'environnement et les droits des femmes. Elle est considérée comme l'un des poètes les plus remarquables du Guatemala au XXe siècle.

Romelia Alarcón Barrios naît le à Cobán, dans le département d'Alta Verapaz, au Guatemala. Elle est la fille de María Barrios Noriega et de Salvador Alarcón[1]. Elle épouse Domingo Folgar Garrido, et ils ont sept enfants. Elle ne commence à écrire qu'après avoir élevé sa famille ; toutes ses œuvres portent son nom d'épouse[2].

Grâce à ses liens avec les intellectuels et les artistes contemporains qui lui font connaître les mouvements d'avant-garde[3], malgré un manque de réelle formation, elle fait pourtant carrière dans le journalisme et comme poétesse[4], devenant « l'un des poètes guatémaltèques les plus importants du XXe siècle »[5].

Romelia Alarcón Folgar travaille comme journaliste pour la radio et parfois pour les journaux[4], publiant également des articles dans des magazines. [2] Elle fonde la Revista Minuto[4], et elle est rédactrice en chef du Revista Pan-Americana. À ce titre, elle voyage internationalement[2].

En 1945, inspirée par les succès au suffrage des femmes en Angleterre, en France et aux États-Unis, Romelia Alarcón rejoint Laura Bendfeldt, María Albertina Gálvez, Clemencia de Herrarte, Gloria Menéndez Mina, Adriana de Palarea, Graciela Quan et Magdalena Spínola pour former ensemble le Comité Pro-Ciudadanía pour lutter en faveur du droit de vote des femmes guatémaltèques[6].

Elle publie treize livres de son vivant, et après sa mort, une de ses filles fait paraître deux autres de ses livres[7]. Elle commence à publier des poèmes en 1938 avec le recueil intitulé Llamaradas (« Flammes »)[7].

Dans cet ouvrage, elle s'exprime comme une pionnière de la protection de l'environnement et réclame l'obligation de préserver la nature comme moyen de protéger la population métisse. À la différence de ses poèmes ultérieurs, connus pour leur contenu social, le recueil de Llamarades est composé sur le thème central de la protection du « grand arbre maya »[8].

Certaines de ses premières œuvres se concentrent sur des sujets domestiques qui ne sont pas dans le cadre de ce qui est habituellement attendu dans la poésie contemporaine. Parmi ses œuvres, d'autres évoquent la lutte pour pouvoir créer[7]. Même lorsqu'elle traite des sujets du quotidien, la transposition qu'elle effectue dans son monde intérieur en fait une « catégorie esthétique »[3]. L'influence qu'elle reçoit des autres mouvements littéraires n'altère pas son écriture personnelle au style lyrique, avec un « langage original qui rappelle les surréalismes européens et sud-américains »[3].

Ses œuvres ultérieures dénoncent la place insuffisante des femmes dans la société et le manque de liberté[9]. Dans ses derniers travaux, elle se plaint du manque de visibilité et de l'inconfort qu'elle éprouve face au monde qui ne la comprend pas elle-même, et ne comprend que ce qui la représente[5].

Romelia Alarcón Folgar meurt le . Elle est enterrée au cimetière principal de la ville de Guatemala City[1].

Ses principaux poèmes[1] sont :

  • Plaquetes, 1938.
  • Llamaradas, 1938.
  • Cauce, 1944.
  • Clima verde en dimensión de angustia, 1944.
  • Isla de novilunios, 1954.
  • Viento de colores, 1957.
  • Día végétal, 1958.
  • Vigilia blanca, 1959.
  • Claridad, 1961.
  • Poemas de la vida simple, 1963.
  • Sin brújula, 1964.
  • Plataforma de cristal, 1964.
  • Pasos sobre la yerba, 1966.
  • Casa de pájaros, 1967.
  • Tránsito terrestre, 1970.
  • Tiempo inmóvil, 1972.
  • Más allá de la voz, 1976.
  • El Vendedor de trinos, 1976.

Les nouvelles écrites par Romelia Alarcón sont[7] :

  • Cuentos de la Abuelita, 1950.
  • Sin brújula: cuentos, 1964.
  • Gusano de luz: cuentos infantiles, 1968.
  • Vendedor de trinos: cuentos de misterio, 1968.

Références

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  1. a b et c (es) Asociación de Amigos del País et Fundación para la Cultura y el Desarrollo, « Romelia Alarcón de Folgar », WikiGuate, Guatemala City, Guatemala, Diccionario Histórico Biográfico de Guatemala, (consulté le )
  2. a b et c Finzer 2014, p. 6.
  3. a b et c « Romelia Alarcón Folgar », Dictionnaire universel des Créatrices.
  4. a b et c André et Bueno 2014, p. 80.
  5. a et b André et Bueno 2014, p. 82.
  6. Monzón 2012.
  7. a b c et d André et Bueno 2014, p. 81.
  8. Finzer 2014, p. 5.
  9. Morard, « Une femme remarquable (12): Romelia Alarcon Folgar », Sion, Switzerland, L'1dex, (consulté le )

Bibliographie

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  • (en) María Claudia André et Eva Paulino Bueno, Latin American Women Writers: An Encyclopedia, New York, New York, Routledge, (ISBN 978-1-317-72634-0, lire en ligne)
  • (en) Finzer, « Grafting the Maya World Tree:Cosmic Conservation in Romelia Alarcón de Folgar's Llamaradas (Guatemala, 1938) », Interdisciplinary Studies in Literature and Environment, Association for the Study of Literature and Environment, Oxford University Press,‎ , p. 1–23 (DOI 10.1093/isle/isu129, lire en ligne, consulté le )
  • (es) Monzón, « Arbenz y la participación política de las mujeres », Revista Albedrio, Guatemala, Paraninfo Universitario,‎ , p. 8–9 (lire en ligne, consulté le )
  • Pablo Domínguez Galbraith, « Romelia Alarcón Folgar », sur dictionnaire-creatrices.com, Dictionnaire universel des Créatrices.
  • (es) J. Berry-Bravo, Romelia Alarcón Folgar, palabra y poesía de Guatemala, Guatemala, Serviprensa Centroamericana, 1996.
  • (es) L. Méndez de la Vega, Mujer, desnudez y palabra, antología de desmitificadoras guatemaltecas, Guatemala, Artemis edinter, 2002.

Liens externes

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