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Roger Lescure

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Roger Lescure, né le à Albussac, en Corrèze, et mort le à Terrasson-Lavilledieu, en Dordogne, est un résistant français des Forces françaises de l'intérieur.

Cafetier de profession, il met à disposition à partir de son établissement (qu'il dirige avec son épouse) au parti communiste clandestin dirigé par Germain Auboiroux et Paul Peyraud. C’est la diffusion décisive de la presse clandestine, le travail unitaire fructueux avec Combat (journal) en 1942, sous l’impulsion de Maurice Bourdelle, des frères Henri et Édouard Valéry, et d’autres qui débouche, le , sur la manifestation considérable face à l’arrivée des troupes allemandes. Arrêté en tant que communiste en , il s'évade et continue de soutenir la lutte.

Fin , il est envoyé en Dordogne pour organiser puis diriger à Fanlac une école qui forme les officiers et sous-officiers de la Résistance intérieure française.

Les attaques des maquis sont nombreuses les Allemands surnommeront la région Limousin "la petite Russie".

Il visite les trois départements de l'inter région Corrèze, Lot et Dordogne avec Henri Valéry qui retrouve son frère Édouard Valéry, et qui était depuis le début mai 1944 commissaire des opérations des FTPF.

Début 1944, il est nommé commissaire aux opérations, tout d'abord concernant la Dordogne, avec Roger Ranoux alias Hercule puis la 5e région FFI (R5), avant d'être promu lieutenant-colonel, affecté à l'état-major de cette région. Il aide à la libération d'Égletons, et est chargé du bataillon de sécurité qui se met en place à la Libération de la région.

Il est nommé commandant adjoint du 134e régiment d'infanterie, qu'il a aidé à former, comme le 126ème et qui est composé de maquisards de sa région[1]. Ce régiment est en poste à Metz de juin à , puis participe à l'occupation de l'Allemagne. Le Général de Gaulle exprima sa considération pour la Résistance en nommant dans l’ordre de la Libération Lescure, Louis Godefroy et Georges Guingouin issus de la Résistance F.T.P. Lescure est démobilisé en 1946. Le Mémorial Corrézien de la Résistance et de la Déportation sera fondé avec Roger Lescure, puis Albert Uminski. Ils ont repris une idée chère à Roger, unir les cinq compagnons corréziens de la Libération dans une pensée commune à Martial Brigouleix, Gilbert Bugeac, Georges Monéger, Elie Rouby[2].

Ayant repris son activité de commerçant cafetier, il devient ensuite entrepreneur en exploitation de carrière puis commerçant dans l'habillement jusqu'à sa retraite, en 1978.

En 2002, l’Union des associations des anciens combattants Résistants Corréziens se met en place sous la présidence d’Albert Uminski et Roger Lescure, représentant les deux principales tendances de la Résistance L’Union a œuvré, dès ses débuts, à l’implantation d’un monument commun à la mémoire de toutes les victimes de la guerre. Avec le concours du Conseil général de l’époque et l’accord des Autoroutes du Sud de la France, c’est l’aire de Corrèze, sur l’Autoroute A89 (France), à Vitrac-sur-Montane, qui a été retenue. Une croix de Lorraine à double fût, haute de douze mètres. Réalisée en acier, elle domine le site et symbolise l’union de la Résistance corrézienne. Le Mémorial Corrézien de la Résistance, de la Déportation et des Martyrs a été inauguré le , en présence de Madame Bernadette Chirac, conseillère générale du canton de Corrèze, de Jean-Pierre Dupont, président du Conseil général de la Corrèze et d'autres personnalités[3].

Décédé le à Terrasson-Lavilledieu[1], il est enterré à Brive-la-Gaillarde[4].

Distinctions

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b « Roger LESCURE », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  2. « Les années sombres en R5 », sur pointer-alliance.fr (consulté le ).
  3. http://www.tourisme-limousin.net/photos/161/161009096_d1.pdf
  4. La Croix, « Sans titre », La Croix,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  5. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )