Rouperroux-le-Coquet
Rouperroux-le-Coquet | |||||
Une ancienne grange en centre-bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois | ||||
Maire Mandat |
Pascal Champclou 2020-2026 |
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Code postal | 72110 | ||||
Code commune | 72259 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coqueroupéen | ||||
Population municipale |
275 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 13′ 37″ nord, 0° 25′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 133 m |
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Superficie | 12,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bonnétable | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Rouperroux-le-Coquet est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 275 habitants[Note 1].
Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]- Guémançais (orthographié Gué-Mançais sur le cadastre de 1835), l'Ardrillère, le Domaine.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Normandie (Cotentin, Orne) » et « Moyenne vallée de la Loire »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville à 5 363 km à vol d'oiseau[4], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rouperroux-le-Coquet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,8 %), terres arables (39,7 %), forêts (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]D’après Gendron[13], le toponyme s’écrivait Rivus Petrosus en 873 et, d’après Dauzat et Rostaing[14], in rivo Petroso vers 832-857. La première partie de ces toponymes serait issue du latin rivus qui désigne un ruisseau, et la seconde partie du latin petrus qui désigne la pierre, ou plutôt de son dérivé petrosus qui signifie « pierreux ». On aurait donc un village implanté au bord d’un ruisseau pierreux. C'est en 1894 que le qualificatif de Coquet a officiellement été accolé au nom de Rouperroux[15].
Le village est situé sur l'ancienne voie romaine Le Mans-Evreux. La ligne droite démarre au guémancais (Gué Mansais) et se poursuit vers Terrehault en empruntant la voie nommée "chemin vert" à la sortie vers Bonnétable.
Le gentilé est Coqueroupéen.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'église de Rouperroux, mentionnée en 1405, est vers 1508 à la présentation du seigneur de paroisse.
Le village s'est développé avant le milieu du Moyen Age sur la rive nord du ruisseau (ancienne limite seigneuriale ?).
En 1747-1748, le village présente un bâti discontinu d'une trentaine d'édifices,
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 2], en évolution de −8,94 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %). En 1836, Rouperroux comptait 761 habitants[15].
Économie
[modifier | modifier le code]- Agriculture.
- Boucherie charcuterie.
- Salon de coiffure.
- Restauration, bar.
- Imprimerie.
- Gîtes.
- Chambres d'hôtes.
- Dépôt de pain.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Relais de poste (ancien) du XVIIe siècle.
- École (ancienne) de 1877.
- Presbytère (ancien) des XVe et XVIe siècles, rue Principale.
- Église Saint-Mamert-et-de-la-Vierge, des XIe et XVIe siècles, renfermant un haut-relief intitulé la Mort de la Vierge, du XVIe siècle, classé monument historique au titre d'objet en 1908[22].
- Prieuré (ancien) de Guémançais.
- Motte castrale au lieu-dit la Poudrière.
- Gare tramway "La détourbe" : bifurcation entre 2 sections du Tramway Sarthois : La Détourbe - Saint-Georges-du-Rosay - La Ferté-Bernard (16 km) et la section Bonnétable - La Détourbe - Mamers (26 km). Mise en service en 1898, et fermeture au service voyageurs et marchandises en 1947.
-
L'église Saint-Mamert et Notre-Dame.
-
La chapelle du prieuré (ancien) de Guémançais.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]- Le premier dimanche de mars : banquet des laboureurs
- : vide-greniers.
- : fête du village.
- Le 2e week-end d'octobre : concours de pétanque.
Personnalités liées
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1410
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rouperroux-le-Coquet et 0 », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville », sur la commune de Deauville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville », sur la commune de Deauville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rouperroux-le-Coquet ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Stéphane Gendron, L’origine des noms de lieux en France. Essai de toponymie., Paris, Errance, , 319 p.
- Albert DAUZAT et Charles ROSTAING, Dictionnaire des noms de lieux de France, Paris, Guénégaud, , 738 p.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Georges Champclou arrête à l'issue de son 7e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Les nouveaux maires et adjoints déjà élus en Sarthe », Le Maine libre, (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Rouperroux-le-Coquet. Pascal Champclou réélu au poste de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Haut-relief : La Mort de la Vierge », notice no PM72000780, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.