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Prix Halphen

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Le prix Halphen, de la fondation du même nom, est un prix littéraire, créé en 1856, décerné alternativement tous les trois ans par l'Académie française[1] et par l'Académie des sciences morales et politiques[2],[3].

Achille-Edmond Halphen, né le à Paris et mort le à Biarritz, est un historien et philanthrope français.

Lauréats de l'Académie française

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« Prix décerné à l’auteur de l'ouvrage que l'Académie française jugera à la fois le plus remarquable au point de vue littéraire ou historique, et le plus digne au point de vue moral. »

  • 1863 : Alexandre Huguenin (1810-1862) pour Histoire du royaume Mérovingien d'Austrasie
  • 1866 : Édouard Fournier pour l'ensemble de ses œuvres critiques
  • 1869 : François-Tommy Perrens pour Les mariages espagnols sous le règne du roi Henri IV
  • 1872 : Louis de Backer pour Études néerlandaises
  • 1875 : Henri Tivier (1824-1905) pour Histoire de la littérature dramatique en France depuis ses origines jusqu’au Cid
  • 1878 : Charles Pierre Victor Pajol pour Kléber, sa vie, sa correspondance
  • 1881 :
  • 1884 : Antonin Lefèvre-Pontalis pour Jean de Witt, grand pensionnaire de Hollande
  • 1887 : Édouard Droz pour Le Scepticisme de Pascal
  • 1890 : Adolphe Guillot pour Les prisons de Paris et les prisonniers
  • 1893 : Lucien Perey pour Un petit neveu de Mazarin : le duc de Nivernais et la fin du XVIIIe siècle (1763-1798)
  • 1896 :
    • Alexis Martin (1834-1904) pour Paris et ses environs, régions ouest et nord
    • Jacques Munier-Jolain (1854-1941) pour La plaidoirie dans la langue française
    • Emmanuel Rodocanachi pour Renée de France, duchesse de Ferrare
    • Albert Solanet (1862-1918) pour Les Gorges du Tarn illustrées
  • 1899 : Maurice Tourneux pour Diderot et Catherine II
  • 1902 :
  • 1905 :
    • Colonel Émile-Hippolyte Bourdeau (1845-19..) pour Le Grand Frédéric
    • Raoul-Julien-François de Lartigue pour Monographie de l’Aurès
    • Charles Merki pour La reine Margot et la fin des Valois (1553-1615)
  • 1908 :
    • Pierre Berger (1869-19..) pour William Blake, mysticisme et poésie
    • Henri Hauvette pour Littérature italienne
    • René-Louis Huchon pour Un poète réaliste anglais George Crabbe (1754-1832)
    • Alfred Roussel pour Un évêque assermenté (1790-1802)
  • 1911 :
    • Jean Brunhes pour La géographie humaine. Essai de classification positive. Principes et exemples
    • Princesse Antoine Radziwiłł ou Marie de Castellane pour Duchesse de Dino et Chronique de 1831 et 1862
    • Édouard Sitzmann pour Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace
  • 1914 :
    • Édouard Dolléans pour Le Chartisme (1830-1848)
    • Gustave Noblemaire pour Histoire de la maison de Baux
    • Jean-Baptiste Turquet pour Souvenirs d’un brigadier de hussards (1870-1871)
  • 1917 :
    • Auguste Gauvain pour Les origines de la guerre européenne
    • Joseph Lenfant (1881-1965) pour Notes d’un prêtre mobilisé
  • 1920 :
    • Aldebert de Chambrun et Charles-Constant-Marie de Marenches pour L’armée américaine dans le conflit européen
    • Louis Gillet pour Louis de Clermont-Tonnerre (1877-1918)
    • Étienne Hennet de Goutel pour Le général Cassan et la défense de Pampelune
  • 1923 : Joseph Burnichon (1847-1936) pour La compagnie de Jésus en France. Histoire d’un siècle (1814-1914)
  • 1926 : Henry Fouqueray (1860-1927) pour Histoire de la Compagnie de Jésus en France, des origines à la suppression (1528-1762)
  • 1929 :
  • 1932 :
    • Jean-Baptiste Coissac de Chavrebière pour Histoire du Maroc
    • Youri Danilov pour Le grand duc Nicolas
  • 1935 : Jacques Zeiller et Jules Lebreton pour L’Église primitive
  • 1938 :
    • Charles Oulmont pour Voltaire en robe de chambre
    • Georges Rigault pour Histoire générale de l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes. Saint Jean-Baptiste de la Salle
  • 1941 : Roger Avermaete pour Guillaume le Taciturne
  • 1944 : Émile Sicard pour La Zadruga sud-slave dans l’évolution du groupe domestique et La Zadruga dans la littérature serbe, 1750-1912
  • 1947 :
    • Aimé Doumenc pour Le Mémorial de la Terre de France
    • Henri Gaubert (1895-19..) pour Les charrettes de la guillotine
  • 1950 : Robert Burnand (1882-1953) pour Le duc d’Aumale et son temps
  • 1953 : Georges Benoit-Guyod pour Le conscrit de 1913
  • 1956 : Constantin de Grunwald (1881-1976) pour Alexandre Ier le Tsar mystique
  • 1959 : Frédéric-Marie Bergounioux pour La préhistoire et ses problèmes
  • 1962 : Marcel Thomas pour L’affaire sans Dreyfus
  • 1965 : Paul Zumthor pour Guillaume le Conquérant et la civilisation de son temps
  • 1968 : Léon Gorny (1902-19..) pour Les Politiques européennes face aux États-Unis
  • 1971 :
    • Ferdinand Boyer (1892-1976) pour Le monde des arts en Italie et la France de la Révolution et de l’Empire
    • Paul Bertrand de La Grassière (1895-1977) pour Le chevalier au vert lion
    • Gilbert Charles-Picard pour Vie et mort de Carthage
  • 1974 :
    • Bernard Beugnot pour Jean-Louis Guez de Balzac. Les entretiens
    • Gérard Tougas (1921-....) pour Les écrivains d’expression française et la France
  • 1979 :
    • Marcel Gillet (1902-1990) pour L’homme et sa structure. Essai sur les valeurs morales
    • Jacques Loew et Michel Meslin pour Histoire de l’Église par elle-même
  • 1980 : René Digo (1916?-2004) pour De l’ennui à la mélancolie
  • 1983 :
    • Jean Chélini pour Les chemins de Dieu. Histoire des pèlerinages chrétiens, des origines à nos jours
    • Edgar Morin pour Science avec conscience

Lauréats de l'Académie des sciences morales et politiques

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« Prix décerné, soit à l'auteur de l'ouvrage littéraire qui aura le plus contribué aux progrès de l'instruction primaire, soit à la personne qui, d'une manière pratique, par ses efforts ou son enseignement personnel, aura le plus contribué à la propagation de l'instruction primaire »

  • 1861 : M. Rapet, « l'un des hommes qui ont le mieux concouru aux progrès de l'instruction primaire, soit comme directeur d'école normale, soit comme inspecteur, soit comme écrivain » (Rapport de M. Guizot).
  • 1864 : Théodore-Henri Barrau, qui a dirigé pendant de longues années le Manuel général de l'instruction primaire, et a publié divers ouvrages relatifs à l'éducation morale.
  • 1867 : Marie Pape-Carpantier, directrice du Cours pratique des salles d'asile.
  • 1870 : Claude-Louis Michel pour « honorer une vie consacrée depuis cinquante-huit ans à l'enseignement de l'enfance ».
  • 1873 : Octave Gréard, alors directeur de l'enseignement primaire du département de la Seine.
  • 1876 :
  • 1879 : Émile Marguerin, l'organisateur des écoles Turgot.
  • 1882 : Louis Maggiolo, recteur honoraire, connu pour ses travaux sur la statistique de l'instruction primaire.
  • 1885 :
    • Charles Defodon, rédacteur en chef du Manuel général.
    • Félix Hément, inspecteur de l'enseignement primaire.
  • 1888 :
    • Alexandre Vessiot (1829-1908), inspecteur général de l'enseignement primaire.
    • Mlle Elisa Luquin, directrice des cours supérieurs d'enseignement commercial de Lyon[4].
  • 1891 :
    • M. Chaumet, inspecteur de l'enseignement primaire.
    • Gustave Ducoudray, professeur honoraire à l'école normale d'instituteurs de la Seine.
    • Mlle Malmanche, inspectrice de l'enseignement commercial de Paris.
  • 1894 :
    • G. Jost, inspecteur général de l'enseignement primaire.
    • Pauline Kergomard, inspectrice générale des écoles maternelles, directrice de l'Ami de l'enfance.
  • 1897 : Edouard Petit pour son livre Autour de l'éducation populaire et l'ensemble de ses ouvrages.
  • 1900 : M. Fr. Lucas pour son livre Aux instituteurs et institutrices de France.
  • 1903 :
    • Émile Boirac, recteur de l'académie de Dijon.
    • M. Magendie, directeur de l'école normale de Chartres.
  • 1906 :
    • Julien Boitel (1860-....), directeur de l'école Turgot.
    • Docteurs Philippe et Paul Boncour pour leur livre Les Anomalies mentales chez les écoliers.
    • M. Mortier, instituteur à Saint-Rémy-de-Montmorillon (Vienne), pour ses travaux.
    • M. Pavette, inspecteur de renseignement primaire à Senlis, directeur de l'OEuvre scolaire agricole de l'agriculture nouvelle.
  • 1909 : M. Jeannot pour l'ensemble de son œuvre et de son action pédagogique.

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Notes et références

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  1. « Prix Halphen », sur Académie française (consulté le )
  2. « Prix Halphen de l'Académie des sciences morales et politiques de 1861 à 1909 », sur inrp.fr (consulté le )
  3. « Prix Halphen de l'Académie des sciences morales et politiques de 2002 à 2011 », sur Asmp (consulté le )
  4. « Prix 1888 », sur Persée (consulté le )
  5. « Prix 1978 », sur Le Monde (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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