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Première bataille de Falloujah

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Bataille de Falloujah
Description de cette image, également commentée ci-après
Marines américains à Falloujah le .
Informations générales
Date
(27 jours)
Lieu Falloujah
Issue Victoire des insurgés[1]
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Armée islamique en Irak
Tawhid wal-jihad
Commandants
Drapeau des États-Unis James T. Conway (en)
Drapeau des États-Unis James Mattis
Drapeau des États-Unis John A. Toolan (en)
Omar Hadid (ar)
Abdullah al-Janabi (en)
Thamer Moubarak Atrouss
Abou Moussab Al-Zarqaoui
Forces en présence
2 200 hommes 3 000 hommes
Pertes
27 morts[1],[4] 184 à 228 morts[1],[2],[3]

Civils :
572 à 616 morts[2],[3]

Guerre d'Irak

Coordonnées 33° 21′ 00″ nord, 43° 47′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Irak
(Voir situation sur carte : Irak)
Bataille de Falloujah

La première bataille de Falloujah a lieu lors de la guerre d'Irak.

Déroulement

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Le , un mois après la fin de l'invasion américaine, les parachutistes de la 82e division aéroportée répriment une manifestation et tirent sur la foule (en) en faisant 13 morts et 75 blessés[5].

Le , quatre employés américains de la société militaire privée Blackwater USA sont lynchés, et leurs corps incendiés (en) sur le vieux pont vert de Falloujah. Dans la nuit du au , les États-Unis lancent l'opération Vigilant Resolve afin de reprendre le contrôle de la ville[6],[7],[8],[5].

Les 2 000 Marines de la 1re division[5] et deux bataillons de la nouvelle armée irakienne (en) sont lancés dans un raid de bouclage et font la conquête des deux tiers de la ville dans ce combat urbain. Mais leur avancée se heurte à une forte résistance et la totalité des deux bataillons irakiens qui devaient participer à cette opération déserte au premier accrochage[9]. Après 3 semaines de combats, le commandement américain renonce devant les pertes civiles et leur impact médiatique[5] (et moyennant la promesse des chefs des insurgés de se soumettre) et le il retire ses forces de la ville[5].

Une unité spécifique irakienne, la brigade de Falloujah de 1 600 hommes, est mise sur pied par le gouvernement irakien et prend le relais de l’armée américaine le  ; mais ses hommes désertent tous en à peine trois mois, la plupart passant à la guérilla irakienne qui garde le contrôle de la ville[5].

Références

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  1. a b et c (en) John Swift, « First Battle of Fallujah | Iraq insurgency, US Marines, 2004 siege... », sur Britannica.com (consulté le )
  2. a et b (en) « IBC Falluja April 2004 News Digest », sur Iraq Body Count (consulté le )
  3. a et b (en) « Iraq Body Count Press Release 9 (26 Oct 2004) », sur Iraqi Body Count (consulté le )
  4. (en) « iCasualties | OEF | Afghanistan | Fatalities Details » [archive du ]
  5. a b c d e et f Centre de doctrine d'emploi des forces, op. cit., p. 19 et 48.
  6. Thierry Leclère, « Mais que fait la police ? Elle se privatise, et l’armée aussi… », Télérama,‎ (lire en ligne)
  7. Thomas Devry, « Armée fantôme », Libération,‎ (lire en ligne)
  8. « Irak : l'horreur ordinaire révélée par Wikileaks », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. (fr) Centre de doctrine de l'emploi des forces, « Irak, L'adaptation au son du canon », Doctrine, numéro hors-série, mars 2005, p. 17