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Plouha

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Plouha
Plouha
Le Port de Gwin Zegal.
Blason de Plouha
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Xavier Compain
2021-2026
Code postal 22580
Code commune 22222
Démographie
Gentilé Plouhatins
Population
municipale
4 596 hab. (2021 en évolution de +2,68 % par rapport à 2015)
Densité 115 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ nord, 2° 56′ ouest
Altitude 108 m
Min. 0 m
Max. 109 m
Superficie 39,97 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Plouha
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plouha
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Plouha
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Plouha
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Plouha
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Plouha
Liens
Site web www.plouha.fr

Plouha [plua] est une commune du Goëlo dans l'ancien Pays de Saint-Brieuc, dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

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La commune se situe sur l'ancienne route nationale D 786 de Saint-Malo (102 km à l'est) et Saint-Brieuc (26 km au sud-est) à Paimpol (18 km au nord-ouest), Lannion et Morlaix. Saint-Quay-Portrieux est à 9 km au sud-est, Guingamp à 23 km au sud-ouest, Rennes à 128 km au sud-est.

Le bourg de Plouha est à trois km de la mer. Les falaises, situées sur la façade ouest de la baie de Saint-Brieuc, culminent à la pointe de Plouha à 104 m du niveau de la mer, ce qui en fait les plus hautes des côtes bretonnes[1]. Les falaises sont bordées par le sentier des douaniers.

Plusieurs plages permettent des activités balnéaires : la plage de Bréhec, la plage Bonaparte, l'anse de Porz Moguer.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Plouha
Plouézec (9 km)
Lanloup (5 km)
(Manche) (Manche)
Pléhédel (6 km) Plouha Tréveneuc (4 km)
Pludual (4 km) Pléguien (6 km) Plourhan (4 km)

Cadre géologique

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Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[2].

Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Plouha est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Plouha appartient plus précisément à l'unité de Saint-Brieuc constituée d'un ensemble magmatique composite à affinité juvénile et déformations volcano-sédimentaires, affectés par une déformation et un métamorphisme dont l'intensité croît globalement du Nord vers le Sud[3]. Cette unité est limitée au nord par le batholite du Trégor, pluton de granitoïdes calco-alcalins — diorites à granites — mis en place au sein des gneiss icartiens et qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 1].

L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[4] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[5]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique[6] vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[7]. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss[8]. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain[9] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[10]. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l'action du vent (lœss, limons sur les coteaux)[11].

La région de Bréhat est ainsi formée d'un plateau granitique de 80 à 100 m de hauteur. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)[12].

Pétrographiquement, la granodiorite de Plouha est une tonalite à biotite datée à 570 Ma. Roche à grain moyen, parfois grossier (quartz, plagioclase et biotite sont les minéraux visibles à l'œil nu), elle peut montrer une texture écrasée (zones mylonitiques). Selon les points, la teinte va du gris-bleuté (présence locale de quartz bleuté, opalescent), au rose rougeâtre[13].

Économiquement, le principal atout de cette roche, tout au moins dans ses affleurements orientaux (pointement de Plouha) repose sur sa situation au sein d'un terroir dépourvu par ailleurs de granitoïdes. Par suite de sa bonne résistance à l'altération météorique, la pierre de Plouha a été largement employée pour l'habitat local et plusieurs chapelles (chapelle de Kermaria an Iskuit, Saint-Samson, Sainte-Eugénie, Saint-Laurent et Saint-Riom en Plouézec, Saint-Michel en Pléhédel)[14].

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)[15].

Voies de communication et transports

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Ancienne borne de la route nationale 786.

La route principale est l'ancienne nationale maintenant déclassée en D 786, de Saint-Malo (102 km à l'est) et Saint-Brieuc (26 km au sud-est) à Paimpol (18 km au nord-ouest), Tréguier, Lannion et Morlaix (86 km, ou 78 km de Plouha à Morlaix en passant par Guingamp).

Outre ce grand axe régional, quatre routes secondaires desservent le bourg : la D 21 vers Pléhédel, Pontrieux, Lannion ou Binic et Plourhan, la D 32 vers Guingamp ou Bégard, la D 84 vers Pléguien et Châtelaudren et la D 94 vers Lanloup ou Pludual.

Le réseau interurbain BreizhGo dessert Plouha pars la ligne 1 allant de Saint-Brieuc à Paimpol mais également la ligne 22 ayant pour terminus Guingamp.

Le viaduc de Bréhec sur la voie ferrée Saint-Brieuc-Paimpol vers 1925.

Pendant la première moitié du XXe siècle, Plouha bénéficiait d'une desserte ferroviaire grâce à la Compagnie des Chemins de fer des Côtes-du-Nord. La voie ferrée Saint-Brieuc-Guingamp par Plouha fut ouverte en 1905. Desservant Plérin, Pordic, Binic, Etables-sur-Mer, Portrieux, Saint-Quay, Tréveneuc, Pléguien ou encore Lanvollon, elle marquait trois arrêts à Plouha. À la halte de Kérégal, à la gare de Plouha-Embranchement, à la halte de Lizandré. En 1922, la ligne de Plouha à Paimpol puis Tréguier et Pleubian par Plouézec, Kérity et Lézardrieux fut créée. À Plouha, elle partait de la gare Embranchement, d'où son nom, rejoignait celle de Plouha-Ville avant de poursuivre vers les haltes de Kerlerot et du Dernier Sou. Elle s'arrêtait ensuite à la gare de Lanloup puis à celle de Bréhec qui précédait un viaduc surplombant cette petite station balnéaire. Longeant en maints endroits le littoral, la dernière section, de Saint-Brieuc à Paimpol fut fermée à la fin de l'année 1956.

La gare la plus proche est à Guingamp. La gare de Saint-Brieuc, guère plus loin, est nettement mieux desservie.

L'aéroport le plus proche est celui de Saint-Brieuc Armor à 18 km. À 50 km à l'ouest se trouve l'aéroport de Lannion. L'aéroport de Dinard (95 km à l'est) est aussi fréquenté tout comme ceux de Rennes et de Brest.

  • le port de Bréhec ;
  • le port de Gwin Zégal, un des derniers ports à pieux d'Europe ;
  • la grève du Palus ;
  • l'anse de Porz Moguer.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[17]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanleff à 9 km à vol d'oiseau[19], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Au , Plouha est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouha, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), terres arables (29,7 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones humides côtières (0,6 %), eaux maritimes (0,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploeaza en 1198[31], Ecclesia de Ploaha en 1202 et en 1206, Ecclesia de Ploehaà partir de 1212[32], Parochia de Ploahaen 1230, Ploaza en 1259 et en 1267, Ploaha vers 1330, Ploeza en 1362, Ploehaha en 1364, Ploeha et Ploaha en 1428[33], Ploeaza en 1453, Ploaha en 1454 et en 1480, Plouayaen 1486, Ploha en 1513, Plouaha en 1536 et en 1553[34], Plohac en 1569 et Plouha dès 1579[35],[36].

Plouha vient du breton Plou (paroisse) et de Aza ou Adda (forme galloise, homonyme, du nom biblique Adam). Ce nom aurait été porté par le chef ayant donné son nom à la paroisse au VIe siècle ou VIIe siècle[36],[37]. Ses habitants sont appelés les Plouhatins et les Plouhatines.

Préhistoire

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L'occupation du site de Plouha est ancienne. La découverte en 1879 de douze haches en bronze en atteste. Ces haches se trouvent actuellement au musée de Bretagne à Rennes. Des vestiges de l'âge du fer sont également visibles aujourd'hui, telle une pierre taillée que l'on peut voir devant la chapelle de la Trinité et dont la finalité est imprécise.

Temps modernes

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Sous l'Ancien Régime, Plouha était une paroisse appartenant à l'évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo.

Un aveu de 1690[38] indique qu'à Plouha se trouvait une « caquinerie », un hôpital où l'on traitait la lèpre[39].

Du XVe au XVIIIe siècle, les seigneurs de Plouha furent successivement les Kerimel, Rohan, Guéméné et Montbazon. Les autres nobles faisaient partie d'une noblesse très pauvre.

Charles Colbert de Croissy écrit en 1665 que « pour la garde de la pointe et coste (côte) de Plouha (...) la parroisse (paroisse) de Plouha, fournit quatre gardes de cent hommes chacune, les parroisses de Lanlesse (Lanleff) et Saint-Loup (Lanloup) une garde de cent hommes, Lanvollon (Lanvollon une autre de cent hommes, la parroisse de Peudual (Pludual) idem et les paroisses de Lambert (Lannebert) et Tremesan (Tréméven) une de cent hommes »[40].

Révolution française

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La période de la Révolution fut marquée par la chouannerie qui connut une importante activité. Ainsi, en , quelques centaines de chouans attendirent en vain un ravitaillement maritime britannique sur la plage du Palus. Par contre, ils y rencontrèrent une troupe armée de révolutionnaires qui les extermina presque. Plus tard, le 19 pluviôse an VIII (), un groupe de chouans pillèrent les maisons des citoyens et assassinèrent certains d'entre eux. Quelqu'un fut même enterré vif[réf. nécessaire].

Le XXe siècle

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Les guerres du XXe siècle

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Le monument aux morts porte les noms de 244 soldats morts pour la Patrie[41] :

Le réseau Shelburn et la plage Bonaparte
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Entrée de la plage Bonaparte.

En , les Québécois ou « Canadiens français » Lucien Dumais de Montréal et Raymond Labrosse, engagés dans le MI9 des services secrets britanniques, viennent organiser et diriger le réseau Shelburn qui a pour but de récupérer les pilotes des avions alliés abattus et de les rapatrier vers le Royaume-Uni. Ils étaient recueillis un peu partout en France et hébergés dans des familles plouhatines ou des environs, ceci, bien sûr, à l'insu de l'occupant nazi. Avant l'embarquement, 20 à 25 aviateurs étaient regroupés dans la maison (nom de code : Maison d'Alphonse) où habitaient Marie et Jean Gicquel puis acheminés de nuit, par la lande, par des passeurs plouhatins. Ils arrivaient à l'anse Cochat (renommée depuis plage Bonaparte du nom du code utilisé pour ces opérations) où les attendaient des embarcations légères chargées de les acheminer sur une corvette britannique qui était mouillée au large. Cent trente-cinq personnes, aviateurs américains, canadiens et agents secrets furent ainsi évacués vers le Royaume-Uni.

En , Le Parisien relève qu'Éric Duval, élu à Plouha, est le seul maire à porter encore l'uniforme officiel des maires lors des cérémonies publiques[42].

Robert Houston Sweatt, mitrailleur, était à bord du bombardier américain Trouble qui s'écrasa le à Bouville (Eure-et-Loir) ; grièvement blessé, il fut le seul survivant des dix aviateurs à bord. Il fut exfiltré via la plage Bonaparte dans la nuit du 23 au . Reconnaissant, il est resté toute sa vie en contact avec Plouha. Il est décédé le [43].

Politique et administration

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Plouha est un chef-lieu de canton et fait partie de la Leff Armor Communauté.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mars 1959 Francois Le Puluard
(1884-1968)
Ind.G Marin, maire honoraire
mars 1959 mai 1964 Louis Droumaguet[44]
(1907-1964)
SFIO Notaire
Conseiller général de Plouha (1945-1964)
Vice-président du conseil général (1951-1955 et 1957-1964)
Décédé en fonction
1964 mars 1971 Roger Le Puluard
(1913-2000)
Gauche Marin
mars 1971 mars 1977 Alain Le Guen CD Universitaire
Député des Côtes-du-Nord (1958-1967)
Conseiller général de Plouha (1964-1979) maire honoraire (2008)
mars 1977 septembre 1989[45] Jean Lanno[46]
(1920-1990)
PS Clerc de notaire retraité (1990)
Conseiller général de Plouha (1979-1985)
Démissionnaire pour raisons de santé
septembre 1989 mars 2001 Jean Derrien[47]
(1937-2012)
PS Professeur de collège, maire honoraire (2005)
Conseiller général de Plouha (1985-2004)
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Le Guen[48]
(1935-2021)
UDF puis UDI Directeur de recherche en écologie marine, universitaire
maire honoraire (2014)
mars 2008 avril 2014 Philippe Delsol
(1956- )
PS Enseignant
Conseiller général de Plouha (2004- 2015)
avril 2014 novembre 2016 Éric Duval
(1982- )
DVD Magistrat, maire honoraire (2019)
novembre 2016 décembre 2021 Philippe Delsol
(1956- )
PS Enseignant,
Démissionnaire pour raisons de santé
décembre 2021[49] En cours
(au 2 mai 2022)
Xavier Compain
(1966- )
PCF Expert conseil, ancien premier adjoint

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

En 2021, la commune comptait 4 596 habitants[Note 2], en évolution de +2,68 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 5514 1453 9674 7325 0414 9584 8184 9335 052
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 2155 1125 5314 9515 2294 9654 8024 7804 862
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4594 7464 7644 4724 3104 4124 4274 4894 251
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 3654 2964 1954 2484 1974 3974 4254 5114 582
2014 2019 2021 - - - - - -
4 4644 5414 596------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges en 2004

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Structure de la population (INSEE, 2004)
Sexe Plouha Moyenne nationale
Hommes 45,9 % 48,6 %
Femmes 54,1 % 51,4 %
Pyramide des âge (INSEE, 2004)
Tranches d'âges Plouha Moyenne nationale
Plus de 75 ans 16,5 % 7,7 %
60 - 74 ans 26,8 % 13,6 %
40 - 59 ans 22,6 % 26 %
20 - 39 ans 17,1 % 28,1 %
0 - 19 ans 16,9 % 24,6 %

Langue bretonne

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L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le . Le a été remis à la commune le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 2.

À la rentrée 2017, 69 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques (soit 16,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[54].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Pierre.
Croix la Sauraie.
  • L'église de Plouha, ou l'église Saint-Pierre (1857-1872), édifiée sur les plans d'Alphonse Guépin à l'emplacement de l'ancienne église[56].
  • La chapelle de Sainte Eugénie dédiée à Sainte Twina, invoquée pour les grossesses et éponyme de la sainte galloise Twynen.
  • La chapelle Saint-Jean.
  • La chapelle Saint-Samson.
  • La chapelle Saint-Laurent des sept chemins.
  • La chapelle Notre-Dame de Kérégal.
  • La chapelle de la Trinité Jean.
  • La chapelle du Lizandré.
  • La chapelle du Kerdreux.
  • Plusieurs croix et calvaires, dont, sur la route de Kermaria :
  • Le château de Lysandré, XVIIIe siècle, extérieur visitable toute l'année sur rendez-vous. La chapelle, l'orangerie et le parc ont été créés au XVIIIe siècle. Les façades et toitures de la chapelle et de l'orangerie sont inscrits depuis 1952 au titre des Monuments historiques[59].
Anse de Porz Moguer.
La plage Bonaparte.
  • Le domaine de Keravel, qui appartint un temps au peintre Paul Chardin.
  • Le port de Gwin Zegal et son îlot, où les bouées de mouillage habituelles sont remplacées par des troncs d'arbres plantés dans le sol marin. « Une petite trentaine de troncs d'arbres de huit à dix mètres de hauteur est plantée dans le sable marin, avec leurs racines, au creux d'une petite anse protégée par une pointe rocheuse. Des pierres consolident la base de chaque arbre et l'ensemble constitué une petite forêt de mâts qui traverse les siècles »[60].
  • Le Palus, station balnéaire avec sa plage, sa grève, ses marais, ses falaises et son cordon littoral.
  • Bréhec, la station balnéaire des paimpolais.
  • Les blockhaus et abris à munition de Bréhec.
  • La casemate ou batterie de Beg Hastel.
  • La plage de Porz Moguer, sa demi lune et son quai en granit rose.
  • La plage Bonaparte : haut-lieu de la résistance durant la Seconde Guerre mondiale, le réseau Shelburn[61] l'a utilisée pour permettre à de nombreux pilotes de la RAF de regagner la Grande-Bretagne. Le commodore de la vedette rapide de récupération de la Royal Navy était le père de l'artiste Jane Birkin[réf. souhaitée].
  • La maison d'Alphonse incendiée lors de la seconde guerre mondiale.
  • Le sentier Shelburn utilisé lors des évasions.
  • La Vallée Verte.
  • Les restes des nombreux moulins à vent et à eau de la commune.
  • Les lavoirs, pressoirs et rouoirs.
  • L'Usine, ancienne manufacture de pinceaux.
  • Le sentier de grande randonnée GR 34A longe la limite nord-ouest de la commune.

Patrimoine naturel

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L'inventaire national du patrimoine naturel comprend plusieurs sites de la commune, sous des classifications diverses[62].

Plouha est concerné par trois ZNIEFF.

  • la ZNIEFF continentale de type 2 des « Falaises de Plouha »[63], soit 4 256,4 hectares sur six communes : Binic-Étables-sur-Mer, Plouha, Pordic, Saint-Quay-Portrieux et Tréveneuc[Note 3]. Elle vise les côtes rocheuses et falaises maritimes ;
  • la ZNIEFF continentale de type 1 « Le Pommier près de la Pointe de Plouha »[64], soit 32,34 hectares entièrement sur Plouha, vise les eaux du talus et du plateau (eaux néritiques), les côtes rocheuses et les falaises maritimes. Le Pommier est un rocher côtier à 1 km au nord-ouest de la Pointe de Plouha, près de Kerjean ;
  • la ZNIEFF continentale de type 1 du « Bois de Lizandré »[65], soit 199,49 hectares de forêt sur Plouha.

Espace protégé et géré

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L'espace protégé et géré des « Falaises du Goëlo »[66] est un ensemble de terrains acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une surface totale de 148 287 hectares soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope passé le . Il s'agit de petits terrains isolés et disséminés le long des falaises et des cours d'eau de la région. C'est sur Plouha que leur densité est la plus importante. Sur la commune la plus grande surface couvre presque entièrement le vallon qui débouche à Port Moguer ; d'autres ensembles importants de terrains se trouvent entre le Palus et Port Logot pour l'un, au Pommier pour un autre et enfin à la Pointe de Plouha.

Toute la côte de la commune est incluse dans la zone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »[67], un site Natura 2000 selon la directive Oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes des Côtes-d'Armor[67].

Trois terrains de camping se trouvent sur la commune : au domaine de Kéravel, les Tamaris (à Bréhec) et le Varquez (à Bréhec).

Plages : le Palus, Moguer, plage Bonaparte (vers Trévos), anse de Bréhec.

Les ports (Bréhec, Gwin Zégal, grève du Palus, anse de Porz Moguer) sont surtout des ports de plaisance.

Une école de voile se trouve au Bréhec.

Personnalités liées à la commune

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Dans le cimetière de Plouha repose le sergent Georges Le Calvez (né à Plouha ), pilote d'un Bristol Blenheim du Groupe « Lorraine » qui, à court de carburant, disparut dans le désert le , au retour d'une mission effectuée sur l'oasis de Koufra. L'appareil, intact, ne fut retrouvé – avec ses trois membres d'équipage décédés – qu'en 1959.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Au premier de gueules aux sept mâcles d'or ordonnées 3, 3 et 1, au second d'azur aux sept besants aussi d'or ordonnés 3, 3 et 1 et surmontés d'un chef du même.[réf. nécessaire]

D'après Régis de Saint-Jouan dans son Dictionnaire des communes (Département des Côtes-d'Armor, 1990), Plouha avait été représenté en 1882 dans la décoration de la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture par les armes suivantes :

Blason Blasonnement :
Parti, au Ier, de gueules à deux macles d'or et trois demies ; au 2, d'azur à trois demis et deux besants d'or, à un chef du même, ou plus simplement mi-parti de Rohan et de Melun

« En effet la famille de Rohan (les macles), puis à partir de la fin du XVIIe siècle, celle de Melun (les besants et le chef) ont possédé le seigneurie de Plouha sous l'Ancien Régime. »

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Bibliographie

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Faits d'armes du réseau Shelburn :

  • Colonel Rémy, « La Maison d'Alphonse » et « Autour de la plage Bonaparte »
  • Dominique-Martin Le Trividic, Une héroïne de la Résistance (Marie-Thérèse Le Calvez), éditions Ouest-France
  • Roger Huguen, "Par les nuits les plus longues", éditions Coop-Breizh
  • Alain Lozac'h 'Passeurs de l'ombre", éditions Coop-Breizh
  • La chapelle Sainte-Eugénie en Plouha – Les Carnets du Goëlo no 7 (1991- par Francine et Jean Maillard) et no 10 (1994 - par Louis Dagorn), bulletin de la Société d'études historiques et archéologiques du Goëlo

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  • Notes sur la démographie
  1. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. La cartographie de l'INPN montre une zone qui inclut aussi une petite partie de la commune de Lanloup, vers Kerjolis.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Falaises du Goelo », Conservatoire du littoral.
  2. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
  3. La chaîne panafricaine en Bretagne, France, E. Le Goff, M. Ballèvre, E. Egal, D. Thieblemont, C. Truffert, éditions du BRGM, , p. 5-6.
  4. « Une promenade, à la découverte des pierres… », sur ouest-france.fr, .
  5. E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5
  6. La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique CF. Serge Elmi et Claude Babin, Histoire de la Terre, Dunod (lire en ligne), p. 64.
  7. (en) J.-P.Brun, P.Guennoc, C.Truffert, J. Vairon, « Cadomian tectonics in northern Brittany: a contribution of 3-D crustal-scale modelling », Tectonophysics, vol. 331, nos 1–2,‎ , p. 229-246 (DOI 10.1016/S0040-1951(00)00244-4).
  8. François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
  9. (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
  10. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
  11. Jean Plaine, « Plouézec (22) », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .
  12. Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11,‎ , p. 21.
  13. E. Égal, E. Le Goff, P. Guennoc, D. Thieblemont, B. Hallégouët, E. Houlgatte, M. Callier et A. Carna, Carte géologique à 1/50 000, feuille 204 « Pontrieux – Étables-sur-Mer », éditions du BRGM, 1996, p. 17-18
  14. Louis Chauris, « Le granite de Plouha et sa bordure (Côtes-d’Armor) », Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ouest de la Franc, vol. 16, no 2,‎ , p. 50-54.
  15. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 44.
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  19. « Orthodromie entre Plouha et Lanleff », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Plouha », sur insee.fr (consulté le ).
  25. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. Dans une charte de l'abbaye de Saint-Rion et dans une bulle du pape Innocent III.
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  33. Dans des lettres de Jean V, no 1824
  34. Archives des Côtes d'Armor, 1E 2554
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  39. Gustave Geffroy, La Bretagne, Paris, Hachette, , page 174.
  40. Jean Kerhervé, François Roudaut et Jean Tanguy, La Bretagne en 1665 d'après le rapport de Colbert de Croissy, Brest, Centre de Recherche Bretonne et Celtique. Faculté des Lettres et des Sciences Sociales. Université de Brest, coll. « Cahiers de Bretagne occidentale n°2 », , pages 128 et 129.
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  42. Solenne Durox, « Côtes-d’Armor : l’habit fait le maire », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
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  44. Notice DROUMAGUET Louis par Christian Bougeard, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008
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  46. Notice LANNO Jean, Marc par François Prigent, version mise en ligne le 9 avril 2011, dernière modification le 20 mai 2011
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  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. Office public de la langue bretonne.
  55. « Chapelle de Kermaria-an'Isquit », notice no PA00089487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. L'église de Plouha sur infobretagne.com.
  57. « Croix du XVIIe siècle dite Croix de la Sauraie », notice no PA00089489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Croix du XVIIIe siècle », notice no PA00089490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Château de Lysandré », notice no PA00089488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Anne Lessard, Gwin-Zégal, port de poche de Plouha, Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du .
  61. Le réseau Shelburn de Plouha
  62. Plouha, fiche sur inpn.mnhn.fr.
  63. « Falaises de Plouha » - 530014725. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
  64. « Le pommier près de la Pointe de Plouha » - 530006449. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
  65. « Bois de Lizandré » - 530015139. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
  66. « Falaises du Goëlo » - FR1100710. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
  67. a et b « Tregor Goëlo » - FR5310070. Fiche et cartographie Zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000.
  68. Dominique-Martin Le Trividic, Une héroïne de la Résistance (Marie-Thérèse Le Calvez), éditions Ouest-France.