Pierino de Ponte
Pierino de Ponte | ||||||||
Perin Dupont, par J.-F. Cars, c. 1725 | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | à Asti en Piémont |
|||||||
Décès | (à 73 ans) à Birgu (Malte) |
|||||||
Ordre religieux | Ordre de Saint-Jean de Jérusalem |
|||||||
Langue | Langue d'Italie | |||||||
Grand maître de l'Ordre | ||||||||
1534 – | ||||||||
| ||||||||
Bailli de Santa Eufemia | ||||||||
Chevalier de l'Ordre | ||||||||
modifier |
Pierino de Ponte (ou Pietro del Ponte) est le 45e grand maître[1] des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il était originaire d'Asti, dans le Piémont (Italie du nord-ouest) et descendait de familles d'ancienne noblesse.
Admis dans l'ordre des Hospitaliers, il était gouverneur de l'île de Kos lorsque Rhodes, alors siège de l'Ordre, tomba aux mains des Ottomans le .
Il était toujours à Kos en 1534 lorsque lui parvint la nouvelle de son élection en tant que grand maître pour succéder, à Malte, à Philippe de Villiers de L'Isle-Adam. Après deux mois passés en Calabre, il arriva à Malte le
C'était un homme de mœurs austères et gardien rigoureux de la discipline. Sa magistrature fut de courte durée, si bien qu'il n'eut pas le temps de modifier quoi que ce fût à l'administration de l'île de Malte. En effet, il mourut le , soit 15 mois après son élection. Il fut inhumé dans la chapelle de Notre-Dame des Victoires au fort Sant Angelo, à côté de Philippe de Villiers de L'Isle-Adam ; ses restes furent ensuite transportés dans la crypte de la co-cathédrale Saint-Jean de La Valette.
C'est pendant sa magistrature que Charles Quint, avec l'appui des troupes de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, prit Tunis le , ce qui permet d'assurer les possessions des Hospitaliers en Afrique du Nord. C'est pendant cette même magistrature que furent frappées les premières monnaies à Malte.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- B. Galimard Flavigny (2006) p. 317-319
Sources bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Bertrand Galimard Flavigny (2006) Histoire de l'ordre de Malte, Perrin, Paris