Pervyse
Pervyse | |||||
Pervyse, Église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région flamande | ||||
Communauté | Communauté flamande | ||||
Province | Province de Flandre-Occidentale | ||||
Arrondissement | Dixmude | ||||
Commune | Dixmude | ||||
Code postal | 8600 | ||||
Zone téléphonique | 051 | ||||
Démographie | |||||
Population | 809 hab. (01/01/2020[1]) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 51° 04′ nord, 2° 47′ est | ||||
Superficie | 1 225 ha = 12,25 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Pervyse au sein de Dixmude | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
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Pervyse (en néerlandais Pervijze) est une section de la ville belge de Dixmude située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977 qui avait elle même intégré les communes de Lampernisse, Oostkerke et Stuivekenskerke en 1971.
Géographie
[modifier | modifier le code]Pervyse se trouve dans un environnement essentiellement rural, dans les polders, à proximité de la mer du Nord et de la station balnéaire de Nieuport.
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique avant la fusion de 1971
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements[2].
Évolution démographique : commune fusionnée de 1971 à 1977
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette localité est originellement composée de deux villages, Pervyse et Chapelle-Sainte-Catherine, comme l'atteste par exemple l'Atlas Ferraris. Il y avait deux paroisses et deux églises, l'église Saint-Nicolas et l'église Sainte-Catherine. En 1812, les deux villages fusionnèrent ce qui explique que ce village était à l'époque plus grand que les villages aux alentours. Les deux paroisses fusionnent et l'église de Pervyse est renommée église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine. L'ancienne église Sainte-Catherine se trouvait à emplacement de l'observatoire militaire de Pervyse construit lors de la Première Guerre mondiale.
Pervyse est entièrement détruite durant la Première Guerre mondiale, du fait de sa proximité avec le front de l'Yser. La ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude, qui passait par Pervyse, délimitait la zone inondée lors du conflit. Cette zone, délibérément inondée par les Belges pour stopper l'avance allemande, séparait les belligérants.
En raison de ces événements, une rue de Bruxelles (plus précisément d'Etterbeek) porte son nom. Un jeune enfant, alors âgé de trois semaines, trouvé dans les ruines de Pervyse en 1915, reçut même le prénom de Pervyse (Pervyse Albert Ameeuw, né le et mort le ).
Une exposition permanente y est dédiée à son histoire durant la Première Guerre mondiale.
Le , neuf soldats français du 270e régiment d'infanterie de la caserne de Vitré (Bretagne) meurent au combat à Pervyse.
Personnalités liées à Pervyse
[modifier | modifier le code]- Elsie Knocker (en) et Mairi Chisholm (en), infirmières motocyclistes qui tiennent un poste infirmier pendant la durée de la guerre[3],[4].
- Le brigadier Jean de Geradon (1897-1918) et son cousin-germain Georges de Geradon (1897-1918), tous deux volontaires de guerre et artilleurs furent écrasés sous les bombes ennemies la même année à Pervyse[5]. Voir De Géradon (familie)[6]
Références
[modifier | modifier le code]- https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
- https://bib.kuleuven.be/ebib/project-belgische-historische-tellingen
- Rachel Hosie, « British 'angels' who braved WW1 trenches », BBC News (Bruxelles), (lire en ligne, consulté le ).
- « Elsie and Marie: The Angels of Pervyse », sur Roads to the Great War, (consulté le ).
- Joseph van den Hove d'Ertstenryk, Auditeur militaire, Histoire de la famille de Geradon, H. Dessain Sprl, Liège, 1945
- De Géradon (familie) (nl)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Rachel Hosie, « British 'angels' who braved WW1 trenches », BBC News (Bruxelles), (lire en ligne, consulté le ).