Péreuil
Péreuil | |||||
L'église de Péreuil. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 4B - Sud-Charente | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Philippe Vergnion 2016-2020 |
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Code postal | 16250 | ||||
Code commune | 16257 | ||||
Démographie | |||||
Population | 405 hab. (2013) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 56″ nord, 0° 01′ 17″ ouest | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 153 m |
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Superficie | 17,18 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Charente-Sud | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Val des Vignes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Péreuil est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.
Depuis le , elle est devenue une commune déléguée de la commune nouvelle de Val des Vignes[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Péreuil est une commune située à 4 km à l'ouest de Blanzac et 23 km au sud-ouest d'Angoulême. Elle est arrosée par le Né, qui la traverse dans toute sa longueur.
Péreuil est aussi à 10 km à l'est de Barbezieux et 13 km au sud de Châteauneuf[2].
Le bourg de Péreuil est situé sur la rive droite du Né, sur une légère hauteur par rapport à la vallée.
Les routes principales qui traversent en partie la commune sont les routes départementales D 5, qui va de Blanzac à Barbezieux et qui passe à 0,7 km au sud du bourg, et la D 10, qui va de Blanzac à Châteauneuf et traverse le nord-est de la commune. La D 129, petite route qui descend le Né, passe au pied du bourg. La N 10 entre Angoulême et Bordeaux passe 6 km au nord-ouest du bourg, à Jurignac[3].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]La commune de Péreuil atteint à l'est les faubourgs de Blanzac (chez Naulet, les Doucets, Beau Site). Elle compte par ailleurs de nombreux hameaux et fermes : les Grands Haïs, Monseger, Grolet, chez Menot à l'ouest, Malatret, la Bercerie au sud, Puymailloux, aux Dambais, le Grand Chadenne, les Perrucauds à l'est, etc. [3]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente. La vallée du Né est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire[4],[5],[6],[7].
Le terrain communal est assez vallonné sans être élevé. L'habitat est assez dispersé et il y a de nombreux hameaux et fermes. La commune n'est pas très boisée mais est surtout occupée par des vignes.
Les crêtes qui s'élèvent à 130 m d'altitude étaient occupées autrefois par des moulins à vent, dont on peut encore voir les vestiges (chez Grolier, Puymailloux). Quelques moulins à eau sont sur le Né : moulin de Grolet au nord, moulins de l'Abbaye et de Brousset au pied du bourg, moulins de Lussier et de Larmat au sud.
Le point culminant de la commune est à une altitude de 153 m, situé sur la limite orientale en haut de Blanzac. Le point le plus bas est à 47 m, situé le long du Né en limite nord. Le bourg est à environ 75 m d'altitude[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le Né, affluent de la Charente, traverse toute la commune du sud-est au nord-ouest.
L'Arce se jette dans le Né au sud de la commune sur sa rive gauche, au moulin de Lussier, alors que les ruisseaux de l'Écly et du Ruiné affluent sur sa rive droite en aval, à l'extrémité de la commune. La Maury, affluent du Né en rive gauche, passe en limite de commune au nord-ouest. Un autre ruisseau prenant naissance aux Galais se jette dans le Né en rive droite au pied du bourg[3].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes anciennes sont Patrigo en 866 ou 914[8], Petreloi en 1293[9], Periolo en 1293[10].
L'origine du nom de Péreuil remonterait à un nom de personne gallo-romain Patrius, de préférence au mot latin petra signifiant « pierre », auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo signifiant « clairière » ou « champ »[11],[12].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les registres de l'état civil remontent à 1640.
À Malatret (ou Mallatrait) se voyaient les ruines d'un château appelé aussi la Commanderie, ancien fief ayant appartenu au XVIIIe siècle aux comtes de Balathier, qui en étaient encore possesseurs à la Révolution[13],[14].
Les Doucets étaient la résidence de la famille de Saint-Simon, et le dernier représentant de cette famille, Henri-Victor de Rouvray, duc de Saint-Simon, y est né en 1782.
Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par une minoterie au moulin de Grolet sur le Né. Les vaches laitières, nombreuses dans la commune, alimentaient les laiteries Biard et Massé.
La commune possédait une station sur la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Blanzac à Barbezieux appelée le Petit Mairat[13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 405 habitants, en évolution de −0,74 % par rapport à 2008 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école publique est un RPI entre Jurignac et Péreuil. Jurignac accueille l'école primaire et Péreuil l'école élémentaire. L'école, située au bourg, comporte une classe unique. Le secteur du collège est Blanzac[21].
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[22].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Hilaire date du XIIe siècle. Elle est romane à coupoles. Elle est classée monument historique depuis 1913[23].
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Vue latérale.
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Le clocher.
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Le portail.
- Le château des Doucets à l'est de la commune date du XVIe siècle. La famille de Saint-Simon y a résidé. On peut remarquer une échauguette carrée sur modillons à son angle. Pigeonnier à pied rond.
- Le logis de Malatret (ou Malatrait) au sud de la commune, date du XVIe siècle.
- Moulins à vent ruinés sur les crêtes : chez Grolier et Puymailloux.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri-Jean-Victor de Rouvroy, marquis de Saint-Simon (1782-1865), dit « duc de Saint-Simon », pair de France, général, homme politique, grand-croix de la Légion d'honneur, est né à Péreuil, au château des Doucets. Il édite, en 1829 et 1830, la première version complète des Mémoires de son lointain parent, Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Catillus Carol, « Péreuil », (consulté le )
- Cahier de doléances de Péreuil en 1789
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Commune de Val des Vignes (16175) », sur insee.fr (consulté en ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Barbezieux », sur Infoterre, (consulté le ).
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le ).
- Jules de La Martinière, Renaud, Turpion,
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 63,196-203,208,283
- Paul-François-Étienne Cholet (préf. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 215
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 525.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 269
- Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, De Balatier », (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Evolution et structure de la population à Péreuil en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- « Église Saint-Hilaire », notice no PA00104452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture