Stade de Hardoy
Adresse |
Lieu-dit Hardoy Anglet |
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Inauguration | |
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Fermeture |
1940 |
Clubs résidents | |
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Propriétaire |
Le stade de Hardoy (ou terrain de Hardoy) est un stade situé à Anglet dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Il est de 1909 à 1940 le stade résident de l'Aviron bayonnais, l'équipe de rugby à XV de la commune voisine Bayonne, jusqu'à sa fermeture.
Historique
[modifier | modifier le code]En quête d'installations, l'Aviron bayonnais achète un terrain sur la commune d'Anglet, sur le lieu-dit Hardoy[1]. La nouvelle enceinte sportive est inaugurée le , à l'occasion d'un match entre l'Aviron bayonnais et le Stadoceste tarbais[1],[2].
Lors de la saison 1910-1911, le terrain se dote de nouvelles tribunes, acquises au terrain d'aviation de Villefranque. Il fait encore l'objet de plusieurs aménagements les années suivantes[1],[2].
Parmi les nombreuses autres associations sportives bayonnaises, l'Association sportive bayonnaise, fondée en 1918 sous le nom de La Bayonnaise, y dispute temporairement quelques matchs avant d'investir son propre terrain en 1920, également à Anglet, le stade des Cinq Cantons[1].
Alors que le stade Saint-Léon est ouvert dans les années 1930, l'Aviron bayonnais continue d'évoluer à Hardoy, tandis que l'AS Bayonne emménage dans cette nouvelle enceinte[1].
En 1940, la Seconde Guerre mondiale conduit à la fermeture définitive de l'enceinte sportive de Hardoy, pour des « nécessités de défense nationale »[1],[2] ; l'Aviron bayonnais déménage alors au stade Saint-Jean d'Anglet, puis un an plus tard au stade Saint-Léon de Bayonne[1].
Après la destruction des équipements sportifs, le terrain de Hardoy laisse place à l'agrandissement du site de l'usine du constructeur aéronautique Breguet Aviation. Son emplacement se retrouve depuis au niveau du parking de l'usine de Dassault Aviation[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Franck, « Histoire du stade Jean Dauger », sur surlatouche.fr, (consulté le ).
- « Fermeture définitive du stade de Hardoy », Gazette de Biarritz, no 9715, , p. 2 (lire en ligne).
- Olivier Darrioumerle, « Les premiers passionnés foudroyés par la Guerre », Sud Ouest, (consulté le ).