Siecq
Siecq | |||||
Une vue du centre-bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Suzanne Favreau 2020-2026 |
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Code postal | 17490 | ||||
Code commune | 17427 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Siecquois | ||||
Population municipale |
215 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 49′ 50″ nord, 0° 11′ 31″ ouest | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 116 m |
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Superficie | 11,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Matha | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Siecq est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Siecquois et les Siecquoises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Siecq est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4] et hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), cultures permanentes (16,9 %), forêts (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones urbanisées (2,3 %), prairies (1,8 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Siecq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Soloire et le Briou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10],[8].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Toponymie
[modifier | modifier le code]De l'anthroponyme germanique Sigo, suivi du suffixe -acum[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Deux mottes castrales sont identifiées à Siecq : celle détruite du Fief de la Motte, et celle du Bois de la Motte[14].
Administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 215 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]-
La salle Coyrard.
-
Boulangerie.
-
Bar-tabac restaurant.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Saint-Julien est de style roman et néo-roman. Son clocher qui date de 1878 a été construit dans le style du XIIIe siècle, afin de l'harmoniser avec ce qui reste de l'ancienne église en grande partie détruite, à part la façade. Le fronton a été refait en même temps que le clocher. L'intérieur de l'église est moderne. Quelques chapiteaux anciens ont été utilisés et dans les angles du chevet on peut encore voir deux consoles du XVe siècle qui recevaient les nervures d'une voûte ogivale disparue. Un petit vitrail de la chapelle de droite est une curiosité, car tous les vitraux de la région de Saint-Jean ont été détruits au cours des guerres de Religion. L'église Saint-Julien abrite un tableau sur la résurrection du Christ du XVIIIe siècle classé au titre objet depuis 1994 au monument historique[21].
La motte du Bois de la Motte, la seule subsistante, et qui se présente sous la forme d'un « volcan » en miniature, entourée d'un fossé et trouée d'un cratère excentrique, mesure 16 m de diamètre au sommet, pour 40 m à sa base en incluant les douves. Au nord-est de la motte, un fossé forme un espace triangulaire, à l'extrémité duquel est situé un petit tertre de 5 m de diamètre et de 0,5 m de hauteur. Sous la motte existerait un souterrain[14].
- Pour mémoire
- Motte du Fief de la Motte (détruite)[14].
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L'église Saint-Julien.
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Le portail de l'église
-
Le monument aux morts
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Coyrard (1865-1937), homme politique, député de la Charente-Maritime de 1912 à 1919 puis sénateur de la Charente-Maritime de 1921 à 1937, né à Siecq.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Siecq sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Siecq », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Siecq », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 325.
- Suzanne Favreau, nouveau maire, Sud Ouest, 9 décembre 2013.
- « Les maires installés en pays de Matha », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 23.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Tableau du Christ », notice no PM17000607, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.