Saint-Hilaire-la-Palud
Saint-Hilaire-la-Palud | |||||
L'Église de Saint-Hilaire-la-Palud | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Niortais | ||||
Maire Mandat |
François Bonnet 2020-2026 |
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Code postal | 79210 | ||||
Code commune | 79257 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Paludéens | ||||
Population municipale |
1 523 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 51″ nord, 0° 42′ 39″ ouest | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 30 m |
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Superficie | 34,12 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mignon-et-Boutonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.st-hilaire-la-palud.fr | ||||
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Saint-Hilaire-la-Palud est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Confinée dans la partie sud-ouest du département des Deux-Sèvres, la commune de Saint-Hilaire-la-Palud est à la fois limitrophe de la Vendée et de la Charente-Maritime. Elle appartient au canton de Mauzé-sur-le-Mignon et en est la deuxième commune par sa population, après le chef-lieu de canton.
Comme son nom l'indique, elle fait partie d'un vaste territoire marécageux qui a été drainé depuis le Moyen-Âge, et connu aujourd'hui sous le nom de Marais poitevin.
Située dans la partie la plus sauvage du Marais poitevin, appelée aussi Venise verte, la commune offre de remarquables découvertes grâce à la richesse de son milieu naturel, en grande partie préservé. Ses canaux, conches, rigoles, fossés, couvrent plus du dixième des 1 600 ha de l'ensemble du Marais mouillé. Une impressionnante "cathédrale de verdure", constituée par l'alignement des innombrables frênes têtards, saules et peupliers, s'offre aux regards des visiteurs et des touristes de plus en plus nombreux à visiter cette partie pittoresque du Marais poitevin.
Tout à l'ouest, la commune est arrosée par le Mignon, qui la longe sur sa rive droite, et la sépare du département de la Charente-Maritime. Dans la commune, la rivière est canalisée et porte le nom de canal du Mignon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prin-Deyrançon à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Hilaire-la-Palud est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), prairies (14,4 %), zones urbanisées (5 %), forêts (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-la-Palud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Mignon, la Courance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[16],[14]. Le risque inondation a vocation à être pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du projet plan de prévention des risques inondation (PPRI) du « Marais poitevin ». Une première phase d'études techniques a consisté à réviser l'atlas des zones inondables des huit communes suivantes, Bessines, Magné, Coulon, Frontenay Rohan-Rohan, Sansais, Le Vanneau-Irleau, Arçais et Saint-Hilaire-la-Palud, qui datait de 1997[17]. Au regard des enjeux, un PPRI a été prescrit le sur le territoire des communes de Bessines, Coulon et Magné[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].
Économie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Hilaire-la-Palud, cela correspond à 2007, 2012, 2017[22], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-la-Palud. À la suite du séisme de 2023, un périmètre de sécurité a été établi autour de l'édifice[25].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Paul Legatte (1916-2002), conseiller d'État, membre du Conseil constitutionnel (1983-1986), médiateur de la République (1986-1992), est né à Saint-Hilaire-la-Palud.
Divers
[modifier | modifier le code]Saint-Hilaire-la-Palud est à l'origine du premier « Rassemblement des Saint-Hilaire de France » qui s'est déroulé dans la commune les 19 et , réunissant 21 communes de ce nom, c'est Michèle Ghiragossian qui en est l'instigatrice.
Le 2e rassemblement des Saint-Hilaire de France s'est déroulé les 4 et à Saint-Hilaire-en-Lignières, réunissant 13 communes de ce nom.
La commune de Saint-Hilaire dans l'Allier a accueilli le 3e rassemblement, les 26 et , réunissant 23 communes.
Le 4e rassemblement a lieu les 25 et à Saint-Hilaire dans la Haute-Garonne, réunissant 22 communes.
La 5e édition a été accueillie par Saint-Hilaire-Saint-Mesmin dans le département du Loiret les 24 et .
Le 6e rassemblement s'est déroulé à Saint-Hilaire-Barbezieux en Charente en 2011.
Le 7e rassemblement a eu lieu à Saint-Hilaire-le-Petit, Saint-Hilaire-le-Grand et Saint-Hilaire-au-Temple, l'association Trilhaire51 a accueilli ce rassemblement avec du champagne.
Le 8e rassemblement a accueilli les délégations à Saint-Hilaire-Peyroux en Corrèze avec une surprise de taille, le président de la République a fait l'amitié aux participants de venir les saluer et de rester avec eux durant une demi-heure, concrétisant ainsi au sommet de l'État ces rassemblements, près de 900 convives avaient pris place le soir du dîner de gala.
Entre-temps une délégation de 58 personnes toujours en 2013 a été reçue par Michel Gilert à Mont-Saint-Hilaire au Québec avec une sympathie et un grand plaisir de part et d'autre[réf. nécessaire].
Le 9e rassemblement a mené les participants à Saint-Hilaire-du-Rosier dans l'Isère et c'est une vidéo de Jamel Debbouze qui a souhaité la bienvenue aux participants, plus de 800 convives étaient présents au dîner de gala.
C'est de nouveau Saint-Hilaire-la-Palud qui accueille le 10e rassemblement en 2016.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti de gueules et d'or, le gueules chargé d'une crosse d'or, au clocher de l'église du lieu d'argent et à la barque avec sa gaffe du même brochant sur la partition et mouvant d'une champagne ondée d'or sommée d'une fasce ondée de sinople[26]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire-la-Palud et Prin-Deyrançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prin-Deyrancon » (commune de Prin-Deyrançon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prin-Deyrancon » (commune de Prin-Deyrançon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Hilaire-la-Palud ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Hilaire-la-Palud », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « La révision des zones inondables du Marais poitevin dans les Deux-Sèvres », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres, (consulté le ).
- « Le Plan de Prévention des Risques inondation (PPRi) de Bessines, Coulon et Magné (en cours) », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [PDF]Préfecture des Deux-Sèvres, Bureau Communication Interministérielle, « COMMUNIQUE DE PRESSE N°2 », sur Préfecture des Deux-Sèvres, (consulté le ).
- « Saint-Hilaire-la-Palud (Deux-Sèvres) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Deux-Sèvres
- Communauté d'agglomération du Niortais
- Anciennes communes des Deux-Sèvres
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Hilaire-la-Palud sur le site de l'Institut géographique national