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Souffelweyersheim

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Souffelweyersheim
Souffelweyersheim
Mairie de Souffelweyersheim.
Blason de Souffelweyersheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Pierre Perrin
2020-2026
Code postal 67460
Code commune 67471
Démographie
Gentilé Souffelweyersheimois
Population
municipale
8 120 hab. (2021 en évolution de +4,17 % par rapport à 2015)
Densité 1 800 hab./km2
Population
agglomération
487 063 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 08″ nord, 7° 44′ 30″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 153 m
Superficie 4,51 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Strasbourg (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Hœnheim
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Souffelweyersheim
Géolocalisation sur la carte : France
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Souffelweyersheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Souffelweyersheim
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Souffelweyersheim
Liens
Site web souffelweyersheim.fr

Souffelweyersheim (qui se prononce /su.fœl.va.jœr.sajm/, soufœlvayœrsaïm) est une commune située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est dans l'agglomération de Strasbourg et fait partie de l'Eurométropole de Strasbourg.

Géographie

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Localisation

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Le village, d'une superficie de 451 hectares, est situé à 6 km au nord de Strasbourg à une altitude d'environ 140 mètres. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable EuroVelo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi). Il croise au niveau de l'écluse l'itinéraire cyclable franco-allemand de la piste des forts qui épouse l'ancienne ceinture de la place fortifiée de Strasbourg sur 85 kilomètres.

Communes limitrophes de Souffelweyersheim
Mundolsheim Reichstett
Souffelweyersheim
Niederhausbergen Hœnheim

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de la Marne au Rhin et la Souffel[1],[Carte 1].

Le canal de la Marne au Rhin, d'une longueur totale de 314 km, et 178 écluses à l'origine, relie la MarneVitry-le-François) au RhinStrasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[2]. Souffelweyersheim possède une halte fluviale pour les plaisanciers.

La Souffel, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Kuttolsheim et se jette dans l'Ill à Strasbourg, après avoir traversé 18 communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Souffelweyersheim[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Souffelweyersheim est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20 %), terres arables (18 %), eaux continentales[Note 6] (3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Une grande partie du triage de Hausbergen est située sur le territoire de la commune.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Wichersheim en 1165, Wiheresheim en 1280. En 1285 apparaît le nom préfixé Suvelwihersheim. Cependant il semble que l’ancienne appellation soit restée en usage. Encore en 1320, dans une description de biens, le village est appelé Wihersheim, mais le rédacteur s’empresse de préciser « qu’on appelle ”Soufel-Weyersheim” » (Wihersheim dem man küt Suvelwihersheim). De nos jours on dirait simplement Weyersheim-sur-Souffel. Le préfixe "Souffel" a probablement été donné à notre village pour le différencier du Weyersheim du canton de Brumath (Wihersheim zum Turme, 1267). L’étymologie populaire du nom de Souffelweyersheim, le « village du vivier sur la Souffel. » est difficilement soutenable.


Pour Souffel, voir à ce nom.

En dialecte alsacien, Souffelweyersheim se prononce « suffel + vir + cheu ».

La prononciation de Souffelweyersheim en français est « souffel + vaille + erre + sa + imm » (et surtout pas « cha + imm » !).

Dans la seconde moitié du XXe siècle, avec le recul de l'usage du dialecte alsacien, s'est installée l'habitude de désigner le village par « Souffel », forme raccourcie de sa dénomination administrative officielle.

En 1790, sur proposition de Schiltigheim, intervient le partage du ried de l'Ill, jusqu'alors pâturage public commun à Souffelweyersheim, Hœnheim, Bischheim, Adelshoffen et Schiltigheim.

En 1792, les émigrés, alliés avec les Austro-Prussiens débutent les hostilités pour reprendre le pouvoir en France. D'octobre à décembre 1793, les combats entre les troupes de la République française et des Austro-Prussiens se stabilisent sur un front Hœnheim - Griesheim-sur-Souffel - Dingsheim avant que les troupes austro-prussiennes ne soient repoussées hors de l'Alsace en janvier 1794.

En 1813, la campagne de Russie de Napoléon Ier se termine en catastrophe, il parvient difficilement à rejoindre la France, mais les troupes de la coalition le suivent. En janvier 1814, les troupes françaises se replient à Strasbourg devant les attaques des cosaques qui s'installent à Hœnheim, Bischheim et Schiltigheim. Puis, Napoléon Ier, battu, fut banni à l'île d'Elbe. Cependant son évasion entraîna le retour des troupes coalisées qui venaient juste de se retirer. À la suite de la défaite de Waterloo, le général Jean Rapp, ayant eu vent d'intentions d'annexion de l'Alsace, se rangea sous les ordres de Louis XVIII et continua à se battre sur la Souffel, aux portes de Hœnheim.

Le a eu lieu la bataille de Souffelweyersheim-Hœnheim, opposant le général Rapp et le Kronprinz de Wurtemberg. Les 16 000 hommes du général Rapp ne purent battre les 42 000 hommes des troupes de la coalition, mais en représailles, les Wurtembergeois incendient le village. Le maire, George Schaeffer, et 17 habitants du village sont conduits au quartier général ennemi, à Vendenheim, pour y être exécutés. C'est grâce à des interventions courageuses, notamment celle du pasteur Dannenberger, que les otages sont graciés. Le , lendemain de la bataille de La Souffel, le Kronprinz de Wurtemberg fait incendier le village de Souffelweyersheim. Il faudra tout le XIXe siècle pour reconstruire le village. Toutes les maisons à colombage de Souffelweyersheim datent de cette époque (de 1816 à 1820). 1852 fut l'année de l'inauguration de deux nouvelles voies de communication passant par le territoire de Souffelweyersheim. La première est le canal de la Marne au Rhin qui relie Vitry-le-François à Strasbourg. La seconde est la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg.

Le débuta la Guerre franco-prussienne de 1870-1871. Le , au lendemain de la bataille de Frœschwiller-Wœrth, les troupes Allemandes arrivent à Souffelweyersheim. Les troupes s'installèrent à Reichstett et commencèrent le siège de Strasbourg le 12 août, charge aux habitants des alentours de pourvoir à l'approvisionnement des troupes. Le , Strasbourg, incendié par les bombardements continus, se rend. Le traité de Francfort, signé le met fin à la guerre, parmi les conditions la France doit céder les trois départements de l'Alsace-Moselle, conservant uniquement le Territoire de Belfort.

En 1906, la gare de triage de Hausbergen est inaugurée. Elle s'étend sur le territoire de plusieurs communes dont Souffelweyersheim.

Le , les habitants des communes en avant de la ligne Maginot sont évacués dans la vallée de la Bruche. Le le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande (à 11 h) et la France (à 17 h) déclarent la guerre à l'Allemagne. Le , un deuxième voyage attend les habitants évacués, cette fois-ci destination le Sud de la France, ils ne reviendront en Alsace, annexée de fait par les Allemands, qu'en août 1940.

Le , Strasbourg est libérée par la 2e DB du général Leclerc, qui laisse aux Forces françaises de l'intérieur locaux le soin de libérer les faubourgs. En janvier 1945, la bataille des Ardennes entraine un redéploiement des troupes Alliées et une offensive Allemande sur le Nord de l'Alsace. Le général de Gaulle refuse l'ordre américain d'évacuer Strasbourg et les troupes françaises finissent par repousser l'offensive Allemande qui était arrivée jusqu'à Offendorf. Cependant Souffelweyersheim et ses alentours restèrent sous le feu des batteries allemandes jusqu'en avril 1945.

Une loi de 1966 créa la communauté urbaine de Strasbourg et y intégra Souffelweyersheim.

1970 vit l'achèvement de la construction de l'autoroute A34 Metz - Strasbourg, plus tard absorbée par l'autoroute A4 reliant Paris à Strasbourg, longeant le triage de Hausbergen.

Une locomotive électrique de la SNCF, la BB 26002, a été baptisée à Souffelweyersheim.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Alfred Vix   Boulanger

(démission)
Aloyse Hanssen   Sous-directeur de banque
Aloyse Lorentz
(1914-2005)
  Chef comptable

(démission)
Albert Bucher   Directeur d'agence bancaire CIAL
Robert Babilon[17]
(1916-2015)
  Chef de bureau au Génie, maire honoraire
Raymond Vetterhoeffer
(1931-2022)
UDF-CDS Cadre de direction, maire honoraire
Adjoint au maire (1977 → 1983)

(démission)
André Reichardt[18] RPR puis UMP Directeur général de Chambre des métiers
Conseiller régional d'Alsace (1998 → 2015)
Président intérimaire du conseil régional d'Alsace (2009 → 2010)
Vice-président du conseil régional d'Alsace (1998 → 2009)
[19] Patrick Kurtz DVD Enseignant retraité, maire honoraire
Adjoint au maire (1995 → 2009 et 2010 → 2014)

(démission)
André Reichardt UMP Directeur général de Chambre des métiers
Sénateur du Bas-Rhin (2010 → )
Conseiller régional d'Alsace (1998 → 2015)
Président intérimaire du conseil régional d'Alsace (2009 → 2010)
1er vice-président du conseil régional d'Alsace (2010 → 2015)
En cours
(au 31 mai 2020)
Pierre Perrin UDI Infirmier libéral
Vice-président de l'Eurométropole de Strasbourg (? → 2020)
Vice-président de la CTS
Réélu pour le mandat 2020-2026[20]

Élections municipales du 15 mars 2020

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À la suite du premier tour des élections municipales du , la liste "Vivons Souffel Ensemble" est élue avec 86,57 % des suffrages exprimés[21].

La commune de Souffelweyersheim est jumelée avec la ville de Peymeinade, située dans les Alpes-Maritimes.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 8 120 habitants[Note 7], en évolution de +4,17 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
423475528662686720676668704
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
691671708713716781826915955
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9901 1001 2121 1701 2891 6241 9362 0522 340
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 7503 1443 9784 0125 5916 0176 2197 5487 860
2021 - - - - - - - -
8 120--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,8 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,3 %) est supérieur au taux départemental (24,5 %).

En 2019, la commune comptait 3 839 hommes pour 4 155 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,7 
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,2 
60-74 ans
17,9 
20,6 
45-59 ans
20,7 
20,6 
30-44 ans
18,6 
17,3 
15-29 ans
15,7 
16,6 
0-14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département du Bas-Rhin en 2021 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,6 
75-89 ans
8,7 
16,2 
60-74 ans
16,7 
20,7 
45-59 ans
20 
19 
30-44 ans
18,8 
19,5 
15-29 ans
18,5 
17,5 
0-14 ans
15,7 

Sports et loisirs

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Souffelweyersheim compte plus d'une quarantaine d'associations[27] actives dans la commune. Parmi elles, 17 associations sportives (dont le Basket Club de Souffelweyersheim qui évolue en Pro B et le Souffel Escrime Club où Vincent Anstett est licencié), 2 écoles municipales de danse (jazz et classique), 1 École Municipale de Musique (ÉMUS), 1 École Municipale des Arts et des Sports (ÉMAS), 1 orchestre (l'OHSouffel) ainsi que 6 associations à portée plus civique.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Georges.

L'église Saint-Georges fut construite en 1781 dans le style néo-classique. D'après le style de la façade, les plans sont probablement de Nicolas-Alexandre Salins dit de Monfort, architecte de l'évêché. Actuellement[Quand ?], seule une partie de la tour est d'origine. En 1935, l'église a été agrandie de trois travées.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Souffelweyersheim

Les armes de Souffelweyersheim se blasonnent ainsi :
« Parti : au premier d'argent à la croix de gueules, au second de gueules à bande d'argent. »[29].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Jean-Marie Holderbach, « Souffelweyersheim / Histoire », Encyclopédie de l'Alsace, t. 11, Strasbourg, 1985.
  • Jean-Marie Holderbach, « Souffelweyersheim », dans Le patrimoine des communes du Bas-Rhin, éd. Flohic, 1999, t. II, p. 856-861.
  • Jean-Marie Holderbach, Notice « Souffelweyersheim » dans FLOTTÉ (Pascal), FUCHS (Matthieu), Carte archéologique de la Gaule : Le Bas-Rhin (67/1), Paris, 2000, p. 607-608.
  • Jean-Marie Holderbach, Jean Vogt, Souffelweyersheim entre ville et campagne, 2000.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Strasbourg (partie française) comprend une ville-centre et 22 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Souffelweyersheim » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sites

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  1. « Fiche communale de Souffelweyersheim », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
  3. Sandre, « la Souffel »
  4. « SAGE Ill Nappe Rhin », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Souffelweyersheim et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. HOLDERBACH (Jean-Marie), « Babilon Robert », dans Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne, Strasbourg, 2004, fasc. 43, p. 4460
  18. [PDF] « Liste des maires du Bas-Rhin au 1er avril 2008 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bas-rhin.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  19. Dominique E. Wirtz-Habermeyer, « Patrick Kurtz, maire pour six mois », Dernières nouvelles d'Alsace,‎ (lire en ligne).
  20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  21. Ministère de l'intérieur, « Elections municipales et communautaires 2020 » (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Bas-Rhin (67) », (consulté le ).
  27. « Le Guide des Associations », sur Ville de SOUFFELWEYERSHEIM (consulté le ).
  28. HOLDERBACH (Jean-Marie), « LORENTZ Aloyse », dans Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne, Strasbourg, 1999, fasc. 25, p. 2426-2427
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