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Nicolas Tcheidze

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Nicolas Tcheidze
ნიკოლოზ (კარლო) ჩხეიძე
Illustration.
Nicolas Tcheidze en 1917.
Fonctions
Président du Comité exécutif du Soviet de Petrograd (ex-Empire russe)
février –
(8 mois)
Successeur Léon Trotski
Président de l' Assemblée parlementaire transcaucasienne (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie)

(3 mois et 16 jours)
Président des assemblées parlementaires de la République démocratique de Géorgie

(2 ans, 9 mois et 19 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pouti (Géorgie, Empire russe)
Date de décès (à 62 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nature du décès Suicide
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise (Paris)
Nationalité russe, puis géorgienne
Parti politique Parti ouvrier social-démocrate, menchevik
Profession Directeur d’hôpital

Signature de Nicolas Tcheidzeნიკოლოზ (კარლო) ჩხეიძე

Nicolas Tcheidze

Nicolas Tcheidze[Note 1],[Note 2](en géorgien : ნიკოლოზ (კარლო) ჩხეიძე, Nikoloz (Carlo), Tchkhéidzé, en russe : Никола́й (Карло) Семёнович Чхеи́дзе), né le dans le village de Pouti, district de Chorapni, région de Koutaïssi, en Géorgie, à l'époque dans l'Empire russe, est un homme politique russe, transcaucasien, et géorgien, membre du Parti ouvrier social-démocrate de tendance menchevique, exilé en France à la suite de l'invasion de son pays par l'Armée rouge, et mort le dans le domaine géorgien de Leuville-sur-Orge, en Seine-et-Oise[1],[2].

Issu d'une famille aristocratique (noblesse Aznaouri), il fut le chef de l'opposition au tsar Nicolas II au sein des 3e et 4e Doumas russes (1907-1917), président du Comité exécutif du Soviet de Petrograd (février à ), président de l'Assemblée parlementaire transcaucasienne (de février à mai 1918), président des différentes assemblées parlementaires géorgiennes (Conseil National, Assemblée constituante et Parlement de mai 1918 à mars 1921), interlocuteur de Georges Clemenceau, Lloyd George, Thomas Woodrow Wilson et Emanuele Orlando à la conférence de paix de Paris (1919) au titre de la Géorgie.

La jeunesse

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Appelé familièrement par ses parents dès son plus jeune âge Carlo, Nicolas Tcheidze gardera toute sa vie ce surnom[3],[Note 3]. Après des études au lycée de Koutaïssi, il entre à l'université d'Odessa, puis à l'Institut vétérinaire de Kharkov qu'il quitte lors de mouvements étudiants en 1889.

Il devient directeur de l'hôpital de Batoumi, en Adjarie. Il entreprend des cours d'alphabétisation et de formation politique pour les ouvriers de cette région industrialisée du Sud-Ouest de la Géorgie. En 1901, il se heurte à Joseph Djougachvili (le futur Staline), dont il réprouve les méthodes, et qu'il soupçonne d'être un agent de la police politique tsariste, l'Okhrana.

Député de l'Empire russe (1907 à 1917)

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Avec son frère Kaléniké, il est sensibilisé très jeune aux idées marxistes. En en Imérétie, sous l'initiative d'Egnaté Ninochvili, il prend part avec Silibistro Djibladzé et Noé Jordania à un club de réflexion appelé « Troisième Groupe », Messamé Dassi. En 1893 à Tiflis, il participe à la naissance du Parti ouvrier social-démocrate géorgien, parti qui s'intégrera jusqu'en 1917 au Parti ouvrier social-démocrate de Russie. En 1903, lors des débats idéologiques entre la tendance menchévique et la tendance bolchévique, il se range dans la tendance menchévique s'opposant à Lénine.

De 1907 à 1917, il est élu député aux 3e et 4e Doumas russes, représentant la Géorgie, et devient chef de l'opposition parlementaire aux gouvernements soutenant le tsar Nicolas II : ses talents d'orateur en langue russe en font un dangereux débatteur pour le pouvoir en place. En 1913, après une prise de position résolument républicaine, son arrestation et sa déportation sont décidées. La visite de Raymond Poincaré en Russie empêche l'exécution de ces mesures. Il lui est attribué une appartenance maçonnique au Grand Orient de l’Empire russe[4], par un historien polonais[Note 4].

Président du Comité exécutif du Soviet de Petrograd (février à octobre 1917)

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En , Nicolas Tcheidze est élu président du Comité exécutif du Soviet de Petrograd, qui devient le Soviet des soviets de toutes les Russies[5]. Le gouvernement provisoire russe présidé par Aleksandr Kerenski lui propose à plusieurs reprises de devenir ministre — notamment ministre du Travail —, mais il refuse s'estimant plus utile à la tête du Soviet. Viktor Tchernov, chef de file du Parti social-révolutionnaire russe écrit dans ses mémoires : Tcheidze était modeste de sa personne, empreint de la plus grande dignité. Il prononçait de nombreux discours devant les foules rassemblées[6],[Note 5]. Alors que le Soviet, composé de représentants mencheviks, sociaux-révolutionnaires et bolcheviks, est divisé sur la question, Nikoloz Tcheidze, avec l'aide d'Irakli Tsereteli, fait voter la poursuite de la guerre contre l'Empire allemand ; sur le plan international la décision s'inscrit dans la continuité de la parole de l'État russe et assoit quelque peu l'autorité du Gouvernement provisoire ; sur le fond il estime que la priorité doit être donnée à l'élimination de la menace de l'Empire allemand aux côtés des démocrates européens (alors qu'il avait voté personnellement contre l'augmentation des budgets militaires lors de la IVe Douma). Albert Thomas, ministre français, écrit le  : L'admirable sens politique de Nicolas Tcheidze retarda l'avènement du désordre. Que se serait-il passé, si la paix de Brest-Litovsk eût été conclue plus tôt ? Que s'en serait-il suivi pour la France ?[Note 6].


Président de l'Assemblée parlementaire transcaucasienne (février à mai 1918)

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Le , à Tiflis, il est élu président de l'Assemblée parlementaire transcaucasienne provisoire, dite Sejm, et composée des députés élus sur les territoires arménien, azerbaïdjanais et géorgien lors des élections constituantes de l'ex-Empire russe du [7].

Les intérêts divergents des nationalités représentées ne peuvent être surmontés : ils conduisent à des recherches d'alliance internationale incompatibles entre elles (Empire allemand pour les Géorgiens, Empire ottoman pour les Azerbaïdjanais et Russie pour les Arméniens). Les trois nationalités proclament trois républiques différenciées à trois jours d'intervalle, du 26 au 28 mai, à Tiflis.

Président des Assemblées parlementaires géorgiennes successives (mai 1918 à mars 1921)

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Nicolas Tcheidze est élu président du Conseil national géorgien le (assemblée parlementaire provisoire composée des députés élus sur le territoire géorgien lors des élections constituantes de l'ex-Empire russe du ), puis président de l'Assemblée constituante de Géorgie le (élue lors des élections constituantes géorgiennes du 14 au ), puis président du Parlement de Géorgie du au (nouveau nom de l'Assemblée constituante de Géorgie devant l'invasion de l'Armée rouge et avant l'exil)[8].

Parallèlement il préside en 1919 et en 1920, la délégation géorgienne à la conférence de la paix de Paris où il propose en particulier au Français Georges Clemenceau et au Britannique Lloyd George la mise sous protectorat britannique (ou français) de la Géorgie afin de se garder de la menace soviétique à la condition expresse que l'administration des affaires intérieures restent de la responsabilité du gouvernement géorgien. Le , il pose la première demande d'admission de la République démocratique de Géorgie à la Société des Nations[Note 7]. Le , la demande est renouvelée auprès du Secrétariat général[Note 8]. Les représentants de la France (ainsi d'ailleurs que ceux de la Grande-Bretagne) expriment leurs réserves, craignant de ne pouvoir porter secours en cas d'agression : la demande est rejetée le , 19 pays ne prennent pas part au vote, 13 États votent contre et 10 États vote pour[9].

En février et mars 1921, devant l'invasion du territoire géorgien par les armées de la Russie soviétique et l'attaque conjuguée des armées turques désireuses de s'emparer de Batoumi, Nicolas Tcheidzé se résout à l'exil comme la plupart des membres du parlement et du gouvernement : il émigre dans un premier temps à Constantinople, puis en France,  dans l'idée de mener de l'extérieur le combat de libération.

Exilé en France (1922 à 1926)

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Il continue à défendre la cause géorgienne auprès des classes politiques européennes — comme l'atteste son passeport diplomatique —, n'épargnant pas sa peine à renouer (ou nouer) des contacts anciens tissés lors de la conférence de la paix de Paris (ou nouveaux dans la mouvance de l'Internationale socialiste). Ainsi la Tribune de Genève publie le un article relatant une de ses interventions en marge de la Société des Nations[Note 9]. Au sein du Parti ouvrier social-démocrate géorgien en exil, il conduit la tendance minoritaire, Oppozitsia, en désaccord avec les promesses faites à distance à une insurrection nationale latente sur le territoire géorgien, sachant que la France, la Grande-Bretagne et l'Italie ne fourniraient ni armement, ni munitions et estimant que l'Armée rouge et la police politique bolchévique sont trop bien implantées : le prix à payer pour attirer l'attention de la communauté internationale sur le sort de la Géorgie lui parait trop fort. L'insurrection est déclenchée en , entre 7 000 et 10 000 insurgés sont fusillés, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont déportées, l'organisation clandestine du Parti ouvrier social-démocrate géorgien est complètement démantelée.

Nicolas Tcheidze se suicide dans le domaine géorgien de Leuville-sur-Orge le  ; transporté à Paris, il meurt le . Quelques heures avant son suicide, il avait écrit une lettre demandant que personne ne soit incriminé pour sa mort[10]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (95e division) à Paris, en présence de toute la classe politique géorgienne en exil[11] et des ténors du Parti socialiste français dont Léon Blum, qui prononce son éloge funèbre, et Bracke[12].

Brillant orateur en langue russe et en langue géorgienne, il fut l'un des plus redoutables opposants au pouvoir tsariste et au pouvoir bolchévique du début du XXe siècle. Marxiste comme pouvait l'être un aristocrate de la seconde moitié du XIXe siècle, membre influent de la IIe internationale socialiste, fondamentalement attaché au régime parlementaire — la Constitution géorgienne ne comportait pas de présidence de la république : le président du gouvernement ne pouvait solliciter que deux mandats successifs d'un an devant le parlement —, Nicolas Tcheidze était convaincu que les nations composant l'Empire russe n'accéderaient à la démocratie d'une manière définitive que si la Russie y accédait aussi[Note 10]. Il est un visionnaire en matière de politique internationale ; en 1917, il soutient le maintien des armées russes sur le front Est de la Première Guerre mondiale estimant que l'élimination de la menace de l'Empire allemand est la priorité pour les démocrates européens ; en 1919, il tente d'obtenir un protectorat de la Géorgie par la Grande-Bretagne, ou par la France, anticipant les menaces ottomanes et soviétiques ; en 1921, il tente d'ébranler diplomatiquement la prudente neutralité de l'Italie, la Grande-Bretagne et la France, plus soucieuses de préserver leurs propres intérêts que d'honorer leurs discours de droits internationaux ; à partir de 1925, il vit très mal le sort réservé au peuple géorgien, enfermé dans une nouvelle domination, au moins aussi dramatique que la domination tsariste et accentuée par l'exil de sa classe politique. Il se reproche de ne pas avoir convaincu ses pairs et les chancelleries européennes[13].

D'une probité intellectuelle scrupuleuse, il ne veut pas dépenser indûment l'argent d'une jeune république ; de 1918 à 1921, il partage l'appartement de fonction de son ami Konstantine Gvadjaladze lors de ses séjours à Tbilissi[14]. En exil, afin d'épargner les ressources financières du gouvernement, il choisit d'habiter avec sa famille le domaine géorgien de Leuville-sur-Orge, pourtant à 25 kilomètres de Paris, malgré les conditions matérielles difficiles[15].

De son mariage avec Alexandra Taganova, il a plusieurs enfants, trois filles, Nata, Lydusy, Veronique, et un garçon, Stanislas, qui se tue accidentellement en 1917 à Petrograd[16]. Alexandra et Véronique, dite Lala, le suivent dans les différents périples : elles apparaissent sur ses documents de voyage, ses passeports et ses visas, d'abord entre Tiflis et Petrograd, puis entre Tiflis, Paris, Londres, Rome et Genève, et enfin entre les capitales européennes du Nord[17]. Alexandra (décédée en 1943), et Véronique (1909-1986), quitteront le domaine géorgien de Leuville-sur-Orge après son suicide, n'y reviendront jamais et couperont toutes relations avec l'émigration politique géorgienne en France, même si quelques années plus tard, Véronique et son époux, Anatole de Grassmann (1901-1962), viendront régulièrement en vacances dans la région[18].

Le , à Paris, à l'initiative de Noé Tsintsadzé[19], dernier chef de file de l'opposition interne au Parti ouvrier social-démocrate géorgien en exil, au nom de toutes les formations politiques géorgiennes en France, et sous la présidence honorifique de Marius Moutet, ancien ministre de la République française, un hommage à Nicolas Tcheidze est organisé pour les 100 ans de sa naissance [20].

Le , le parlement géorgien rétablit l'indépendance de la Géorgie, sous l'impulsion de Zviad Gamsakhurdia : en matière de droit la décision est basée sur la constitution votée en 1921 par l'Assemblée constituante géorgienne présidée par Nicolas Tcheidze.

Le , à Paris, le passeport diplomatique de Nicolas Tcheidze est remis au président du Parlement de Géorgie, Irakli Kobakhidze, par les filleuls de sa fille Véronique lors d'une cérémonie protocolaire : une délégation parlementaire géorgienne composée de députés de la majorité et de l'opposition dépose ensuite une gerbe de fleurs sur sa tombe, premier hommage officiel depuis presque un siècle[21],[22].

Le , la Bibliothèque nationale du Parlement de Géorgie et l'Institut pour le développement de la liberté d'expression (IDFI) inaugurent une plaque commémorative au 4 rue Zourab Tchavtchavadzé, à Tbilissi, où Nicolas Tcheidzé avait ponctuellement habité avec sa famille de 1917 à 1921[23] ; le même jour un album historique est publié sous la direction d'Anton Vatcharadze, avec la participation de Natia Kunbaneishvili, Irakli Iremadze, Esma Mania et Giorgi Bezhashvili, et avec l'intégration de documents provenant des archives du Parlement de Géorgie et de la collection privée de Véronique Tcheidze gardée en France jusqu'à cette date[24].

Notes et références

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  1. La transcription en langue française des patronymes géorgiens a été stable jusqu’à la fin du XXe siècle : les règles constituées par l’intermédiation de la langue russe, confirmées par la Légation de la République démocratique de Géorgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue géorgienne, étaient utilisées sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministère français des Affaires étrangères et par la plupart des universitaires français s’intéressant à la Géorgie. L’usage a progressivement changé avec l’intermédiation de la langue anglaise et la définition d’une translittération latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi ნიკოლოზ ჩხეიძე donne Nikoloz Tchkhéïdzé en transcription française, simplifié en Nicolas Tchéidzé, et Nikolay Cheidze en transcription anglaise (et en translittération latine).
  2. L'orthographe Nicolas Tcheidze figure sur le passeport diplomatique établi par les autorités françaises en 1921 et dans les fichiers de la Légation géorgienne en France numérisés par l'OFPRA.
  3. Le Petit Parisien, 31 mars 1917 : ... Nicolas Tcheidze que, depuis son enfance, ses parents et ses intimes appellent familièrement Carlo ....
  4. Ludwik Hass (1918-2008), historien, spécialiste de la franc-maçonnerie, estime qu’en 1913, il existe environ 400 francs-maçons dans l’Empire russe, regroupés en 40 loges dont une à Tiflis et une autre à Koutaïssi, dans lesquelles cohabitent certains K.D., certains sociaux-révolutionnaires et certains sociaux-démocrates : Nicolas Tchkhéidzé est l’un de ces derniers
  5. « Viktor Tchernov (Nicolas Chkheidze Mémorial Album, page 7) : Upon wish, Chkheidze could've been at the center of the interim Governance of the Revolution : the real power was in the hands of the Councils. He did not want this : Chkheidze was a very modest person. This is a feature that has ben forgotten by many from the political arena, as there are frequent speeches in front of the crowds. The fear of power can be considered as one of this weakness. i identify two types of personalities among oilitical figures : one whose human dignity covers the shortcomings of the same person and the other whose déficits discredit all human dignity. Chkheidze was indeed amon the forst categoy among the two ».
  6. « Albert Thomas : J'ai été douloureusement frappé par la nouvelle de la mort de Tcheidzé. Je l'ai rencontré pour la première fois en 1917, au Soviet de Petrograd, à un moment bien angoissant où il importait au premier chef que le cabinet Kerenski fût maintenu. L'admirable sens politique de notre ami retarda l'avènement du désordre. Que se serait-il passé, si la paix de Brest-Litovsk eût été conclue plus tôt ? Que s'en serait-il suivi pour la France ? Tcheidzé, avec une sérénité un peu bourrue qu'il conservait au milieu de l'agitation révolutionnaire, voyait clairement l'avenir ».
  7. Lettre du Président de la Délégation géorgienne à la Conférence de la Paix, au Comité exécutif et à l'Assemblée de la Société des Nations: 37 rue de la Pérouse, Paris, le 21 mai 1919. La Délégation de la République géorgienne au nom du peuple et du gouvernement géorgien a l'honneur de solliciter l'admission de la Géorgie dans la Société des Nations, conformément aux stipulations du Pacte du 28 avril 1919. Signée Nicolas Tcheidze.
  8. Lettre du Président de l'Assemblée constituante de Géorgie et de la Délégation géorgienne à la Conférence de la Paix : Londres 1er septembre 1920, demandant inscription à la prochaine Assemblée générale à Genève et annonçant un mémorandum explicatif (envoyé le 18 septembre 1920). Signée Nicolas Tcheidze.
  9. La Tribune de Genève, signature E.C.,  : Un assez grand nombre d'invités se sont rendus chez M. et Mme Jean Martin, à Martigny, pour y rencontrer M. Nicolas Tcheïdzé, président de l'Assemblée constituante de Géorgie, et considéré, bien qu'en exil, comme le véritable chef de l'État par tous les Géorgiens opprimés. ... L'essentiel est de ne pas désespérer, de croire en la vitalité du peuple géorgien. Sa volonté de vivre finira par triompher. La sympathie des peuples libres, à défaut de l'aide de gouvernements trop lointains et impuissants, raffermira son courage et l'aidera à surmonter ses épreuves ....
  10. « Irakli Iremadze, historien (Nikoloz Chkheidze Memorial Album, page 6) :Chkheidze was the most expériences lawmaker among Georgian politicians with ten-year experience in legislative work in the Russian Empire, the transition period in Russia, the Republic of Transcaucasia and since May 26, in the independant Georgian state. Nikoloz Chkheidze had not only the experience of an usual MP, but also the expertise in management of the legislative body and its parts ».

Références

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  1. (ka) « ნიკოლოზ ჩხეიძე », sur First Republic.
  2. « Nicolas Chéidzé (1864-1926), homme d'État russe et géorgien », sur Colisée, .
  3. Le Petit Parisien, « Nicolas Tcheidze », sur Gallica BNF, .
  4. (en) Ludwik Hass, « The Russian masonic movement in the years 1906-1918 », sur Acta Poloniae Historica, , p. 113.
  5. (ka) Collection de Véronique Tcheidze, « სხედან პირველ რიგში, მარჯვნიდან მარცხნივ: ირაკლი წერეთელი, ნიკოლოზ ჩხეიძე, გიორგი პლეხანოვი და მათე სკობელევი (Irakli Tsereteli, Nikoloz Chkheidze, Gueorgui Plekhanov, Mate Skobolev au congrès du Conseil des ouvriers et soldats de Petrograd, au Palais de Tauride) », sur Sovlab Georgia,‎ .
  6. Anton Vatcharadze, Nikoloz (Karlo) Chkheidze. Memorial Album, Tbilissi, National Parliamentary Library of Georgia, , p. 7;
  7. Anton Vatcharadze, Nikoloz (Karlo) Chkheidze. Memorial Album, Tbilissi, National Parliamentary Library of Georgia, , p. 38
    « Ouverture de la première session de l'Assemblée parlementaire transcaucasienne : Nicolas Tcheidze parmi les députés et les gardes à l'entrée du Théâtre de Tflis, siège de l'assemblée » .
  8. (en) Mirian Melua, « Why president of Georgia's first lawmaking body Karlo Chkheidze was absent from his historic 1919 election », sur Agenda Georgia, .
  9. Alexandre Manvelichvili 1951, p. 434.
  10. Anton Vatcharadze, Nikoloz (Karlo) Chkheidze. Memorial Album, Tbilissi, National Parliamentary Library of Georgia, , p. 124 « Lettre personnelle de Nicolas Tcheidze, écrite à Leuville-sur-Orge, le 6 juin 1926 : N'accusez personne de ma mort ».
  11. « Photographie des dirigeants politiques géorgiens en exil en France, aux obsèques de Nicolas Tchkhéidzé en 1926, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris », sur Samchoblo,
  12. Anton Vatcharadze, Nikoloz (Karlo) Chkheidze. Memorial Album, Tbilissi, National Parliamentary Library of Georgia, , p. 130
    « Léon Blum aux obsèques de Nicolas Tchéidze au Père Lachaise, prononçant l'éloge funèbre, aux côtés de Bracke » .
  13. (en) « Hidden Story of the Georgian Hero », sur Georgia Today, .
  14. (en) Giorgi Klediashvili, « Memorial Boards of Nikoloz (Karlo) Chkheidze and Konstantine Gvarjaladze », sur Institut pour le développement de la liberté d'information (IDFI), (consulté le ).
  15. Anton Vatcharadze, Nikoloz (Karlo) Chkheidze. Memorial Album, Tbilissi, National Parliamentary Library of Georgia, , p. 123 « Lettre personnelle de Nicolas Tcheidze de Leuville-sur-Orge à Noé Jordania et Akaki Tchenkeli qui habitent à Paris ».
  16. (ka) ლილე ჯაფარიძის კოლექცია (Collection de Lali Japaridze), « ჩხეიძეების ოჯახი, სოფელ ფუთში, საგვარეულო სახლის წინ (Famille Tchkhéidzé, village de Pouti, Iméréthie, 1916) », sur Archive Georgia,‎ .
  17. (en) « The meeting of Irakli Kobakhidze with the descendants of the Chairman of the Parliament and the Constituent Assembly of the First Democratic Republic of Georgia, Nikoloz (Karlo) Chkheidze », sur Parliament of Georgia, .
  18. « Véronique Chéidzé (1909-1986), fille du 1er président de Parlement géorgien », sur Colisée,
  19. (ka) « ცინცაძე ნოე (Noé Tsintsadze) », sur Bibliothèque nationale du Parlement géorgien (consulté le ).
  20. Anton Vatcharadze, Nikoloz (Karlo) Chkheidze. Memorial Album, Tbilissi, National Parliamentary Library of Georgia, , p. 134.
  21. (ka) « ირაკლი კობახიძე საქართველოს დემოკრატიული რესპუბლიკის პარლამენტისა და დამფუძნებელი კრების თავმჯდომარის, ნიკოლოზ ჩხეიძის შთამომავლებს შეხვდა », sur Interpress News,‎
  22. (ka) « პარლამენტის თავმჯდომარის ვიზიტი საფრანგეთში », sur Imedi TV,‎ .
  23. (en) « Presentation of the Memorial Album of Nikoloz (Karlo) Chkheidze », sur IDFI, .
  24. (en) « Georgia's first lawmaking body president Karlo Chkheidze honoured with memorial album », sur Agenda Georgia, .

Bibliographie

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  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de Géorgie, Nouvelles Éditions de la Toison d’Or,
  • Nodar Assatiani, Histoire de la Géorgie, Éditions L'Harmattan,
  • L’Internationale socialiste et la Géorgie. Édition du Comité central du Parti social-démocrate ouvrier de Géorgie, Paris, 1921.
  • Documents du Parti ouvrier social-démocrate géorgien. Éditions du bureau du P.S.D.O.G., Imprimerie de la Gazette de Seine et Oise, Arpajon, 1925.
  • La Révolution de . La social-démocratie contre le bolchévisme. Tsérétéli face à Lénine, de Michel Khoundadzé. Anthropos, Paris, 1988. (ISBN 2-7178-1604-6).

Liens externes

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