Murakami (empereur)
Empereur du Japon | |
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村上天皇 |
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L'empereur Murakami (村上天皇, Murakami Tennō, – ) était le soixante-deuxième empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession, et a régné de 946 à sa mort[1].
Généalogie
[modifier | modifier le code]Avant son avènement au Trône du chrysanthème, son nom personnel (son iminia) était Nariakira-shinnō[2].
Murakami était le quatorzième fils de l'empereur Daigo[3].
Plusieurs des descendants de l'empereur Murakami reçurent le kabane Minamoto et forment ainsi la lignée Murakami Genji de ce clan.
Son second fils devint l'empereur Reizei.
Impératrice et consorts
[modifier | modifier le code]- Fujiwara no Anshi (Yasuko), née en 927, fille de Fujiwara no Morosuke et de Fujiwara no Seishi, fille de Fujiwara no Tsunekuni ; entrée au palais en 946 ; épouse impériale (nyogo) ; impératrice (kōgō) en 958 ; morte en 964 ; titrée impératrice douairière (kōtaigō) en 967 ; titrée grande impératrice douairière (tai-kōtaigō) en 969; dont il eut sept enfants:
- première fille: Princesse Shoshi, née en 948, morte en 951
- second fils: Prince Norihira, né en 950 (empereur Reizei)
- quatrième fils: Prince Tamehira, né en 952 ; ministre du Cérémonial ; mort en 1010 ; marié en 966 à une fille du prince Takaakira (fils de l'empereur Daigo) ; dont 6 fils Minamoto, et 3 filles:
- Princesse Nakahimegimi, née avant 969 ; mariée à son oncle le prince Tomohira, septième fils de l'empereur Murakami
- Princesse Enshi, née en 972 ; morte en 998 ; mariée en 985 à l'empereur Kazan ; épouse impériale (nyogo). Mariée aussi à Fujiwara no Sanesuke.
- Princesse Kyoshi, née en 984 ; saio au Ise-jingū de 986 à 1011
- septième fille: Princesse Hoshi (Sukeko), née en 953, saio au Ise-jingū de 968 à 969 ; morte en 992
- neuvième fille: Princesse Shishi, née en 955 ; titrée princesse du premier rang ; nonne 986 ; morte en 1015
- cinquième fils: Prince Morihira, né en 959 (empereur En'yū)
- dixième fille: Princesse Senshi, née en 964, saio de Kamo-jinja de 975 à 1031 ; nonne en 1031 ; morte en 1035
- Fujiwara no Jusshi (Nobuko), née en 933 ; fille de Fujiwara no Saneyori et d’une fille de Fujiwara no Tokihira ; entrée au palais en 946 ; épouse impériale (nyogo) ; titrée épouse impériale du Kokiden ; morte de la variole en 947 alors qu’elle était enceinte.
- Princesse Kishi, sa nièce, née en 929, fille du prince Shigeakira (fils de l'empereur Daigo) et de Fujiwara no Kanshi, fille de Fujiwara no Tadahira; saio au Ise-jingū 936-945; entrée au palais en 949 ; épouse impériale (nyogo) ; titrée épouse impériale de Shokyoden ; + 985; dont il eut 1 enfant:
- Princesse Soshi, sa nièce, née en 930, fille du prince Yoakira ; épouse impériale (nyogo) ; titrée épouse impériale de Reikeiden ; morte en 1008; dont il eut 2 enfants:
- sixième fille: Princesse Rakushi, née en 952 ; saio d'Ise de 955 à 967 ; morte en 998.
- septième fils: Prince Tomohira, né en 964, naidaijin (ministre du Centre) ; mort en 1009 ; marié à la princesse Nakahimegimi (sa nièce), fille du prince Tamehira et d’une fille du prince Takaakira dont il eut, entre autres:
- Fujiwara no Hoshi, fille de Fujiwara no Morotada ; titrée épouse impériale (nyogo) de Sen'yoden ; morte en 967; dont il eut 2 enfants:
- Princesse Eisshi (Yoshiko), fille du prince Shigeakira (fils de l'empereur Daigo)et de Fujiwara no Kanshi, fille de Fujiwara no Tadahira; saio au Ise-jingū 947-954; entrée au palais vers 955 ; épouse impériale (nyogo)
- Minamoto no Keishi (Kazuko), fille de Minamoto Moroakira ; entrée au palais en 946 ; dame du vestiaire (kōi) ; titrée dame de Hirohata; dont il eut 2 enfants :
- seconde fille: Princesse Rishi, née en 948 et morte en 960
- cinquième fille: Princesse Seishi, née en 950, morte en 998 ; mariée à Fujiwara no Akimitsu
- Fujiwara no Genshi (Sukehime), fille de Fujiwara no Motokata ; entrée au palais en 946 ; dame du vestiaire (kōi) ; nonne en 967; dont il eut 2 enfants:
- Fujiwara no Masahime, fille de Fujiwara no Arihira ; entrée au palais en 948 ; dame du vestiaire (kōi) ; titrée dame de Azechi ; morte en 967; dont il eut 3 enfants :
- troisième fille: Princesse Hoshi, née en 949, morte en 987 ; mariée à Fujiwara no Kaneie, puis séparée ; nonne.
- troisième prince: Prince Munehira, né en 951, ministre de la guerre ; moine en 980 ; mort en 1041 ; marié à une fille de Minamoto no Masanobu
- neuvième fils: Prince Akihira, né en 954 ou 965 ; moine en 984 ; mort en 1013 ; marié à une fille de Fujiwara no Takamitsu et d'une fille de Fujiwara Morouji dont il eut :
- une princesse, mariée à Fujiwara no Kintō (né en 966, fils de Fujiwara no Yoritada et de la princesse Genshi, mort en 1041) elle prit le voile avant 1012 ; morte après 1024.
- Fujiwara no Shushi, fille de Fujiwara no Asahira; dame du vestiaire (kōi)
- Fujiwara no Yujo, fille de Fujiwara no Arisuke; dame du vestiaire (kōi)
- Fujiwara no Toshi, fille de Fujiwara no Morosuke et de Fujiwara no Seishi, fille de Fujiwara no Tsunekuni ; (mariée en 948 au prince Shigeakura, né en 906 ; fils de l'empereur Daigo, mort en 954) ; entrée au palais en 964 ; titrée Dame de Joganden ; morte en 975.
Biographie
[modifier | modifier le code]Murakami est nommé prince héritier en 944, et accède au trône deux ans plus tard quand son frère Suzaku abdique en sa faveur.
- Ère Tengyō 9, le 13e jour du 4e mois (946): En la dix-septième année du règne de Suzaku (朱雀天皇17年), l'empereur abdiquait ; et la succession (la senso) a été reçue par son frère cadet, Nariakira-shinnō[4].
- Ère Tengyō 9, le 28e jour du 4e mois (946): Bientôt ensuite, on dit que l'empereur Murakami, âgé de 21 ans, a accédé au trône (le sokui)[5].
Son oncle Fujiwara no Tadahira reste cependant régent sesshō jusqu'à sa mort, en 949. Après cela, aucun régent n'est nommé, et bien que ses contemporains prient l'empereur Murakami de diriger directement l'état, le pouvoir reste aux mains du clan Fujiwara, les frères Fujiwara no Sanetomo et Fujiwara no Morosuke devenant les dirigeants de facto du Japon.
Durant son règne, Murakami tente de réduire les dépenses du gouvernement et de garder le prix des denrées à un cours bas.
Figure centrale de la culture de l'époque Heian, Murakami ordonne en 951 la compilation du Gosen Wakashū. Il est également connu comme joueur talentueux de flûte et de koto.
Pendant son règne, le palais impérial est détruit par un incendie.
Kugyō
[modifier | modifier le code]Le Kugyō (公卿 ) est un nom collectif pour les hommes les plus respectés du kuge, les fonctionnaires les plus puissants à la cour impérial et les ministres les plus importants du daijō-kan[6].
Lors du règne de Murakami (r. 946-967), il y eut comme ministres :
- Kampaku, Fujiwara no Tadahira (藤原忠平 ), 880-949[7]
- Daijō-daijin, Fujiwara no Tadahira (藤原忠平 )[7]
- Sadaijin, Ono-no-miya Fujiwara no Saneyori (藤原実頼 ), 900-970[7]
- Udaijin, Fujiwara no Saneyori (藤原実頼 )
- Udaijin, Kujo no Fujiwara no Morosuke (藤原師輔 ), 908-960[7]
- Udaijin, Fujiwara no Akitada (藤原顕忠 )
- Udaijin, Minamoto no Taka-akira (源高明 )
Ères de son règne
[modifier | modifier le code]Les années du règne de Murakami sont plus spécifiquement identifiées par plus d'une ère japonais ou nengō[8].
- Ère Tengyō (938-947)
- Ère Tenryaku (947-957)
- Ère Tentoku (957-961)
- Ère Ōwa (961-964)
- Ère Kōhō (964-968)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emperor Murakami » (voir la liste des auteurs).
- Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, p. 139; Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, p. 295.
- Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, p. 183; Brown, p. 264. [Jusqu'à l'empereur Jomei, les noms personnels des empereurs (ses iminia) étaient très long et les gens ne les ont pas employés. Le nombre de caractères dans chaque nom a diminué après cet règne.]
- Titsingh, p. 139; Varley, p. 183.
- Brown, p. 295; Varley, p. 44.
- Titsingh, p. 139; Varley, p. 44. [Un acte distinct de senso n'est pas reconnu avant le règne de l'empereur Tenji ; et tous les souverains sauf Jitō, Yōzei, Go-Toba, et Fushimi ont le senso et le sokui la même année jusqu'au règne de Go-Murakami.]
- -- kugyō de Murakami-tennō
- Brown, p. 296.
- Titsingh, p. 139.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (fr) Louis Frédéric, Le Japon, dictionnaire et civilisation, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1419 p. [détail des éditions] (ISBN 2-221-06764-9)
- (en) Brown, Delmer and Ichiro Ishida, eds. (1979). [ Jien (1221)], Gukanshō; "The Future and the Past: a translation and study of the 'Gukanshō', an interpretive history of Japan written in 1219" translated from the Japanese and edited by Delmer M. Brown & Ichirō Ishida. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-03460-0)
- (fr) Titsingh, Isaac. (1834). [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō (1652)]. Nipon o daï itsi ran; ou, Annales des empereurs du Japon, tr. par M. Isaac Titsingh avec l'aide de plusieurs interprètes attachés au comptoir hollandais de Nangasaki; ouvrage re., complété et cor. sur l'original japonais-chinois, accompagné de notes et précédé d'un Aperçu d'histoire mythologique du Japon, par M. J. Klaproth. Paris: [Royal Asiatic Society] Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland.--Deux exemplaires numérisés de ce livre rare ont été maintenant rendus accessibles en ligne : (1) de la bibliothèque de l'université du Michigan, numérisé le 30 janvier 2007 ; et (2) de la bibliothèque de l'université de Stanford, numérisé le 23 juin 2006. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
- (en) Varley, H. Paul, ed. (1980). [ Kitabatake Chikafusa (1359)], Jinnō Shōtōki ("A Chronicle of Gods and Sovereigns: Jinnō Shōtōki of Kitabatake Chikafusa" traduit par H. Paul Varley). New York: Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4)