Miconia rubra
Selon Tropicos (8 septembre 2024)[1]
- Clidemia rubra (Aubl.) Mart.
- Clidemia rubra var. biacuta (Naudin) Cogn.
- Melastoma rubrum Aubl. - Basionyme
- Sagraea rubra (Aubl.) Triana
- Staphidiastrum rubrum (Aubl.) Naudin
- Staphidiastrum rubrum var. biacutum Naudin
Selon GBIF (8 septembre 2024)[2]
- Clidemia heteromalla D.Don
- Clidemia platyphylla (Naudin) Cogn.
- Clidemia rubra (Aubl.) G.Don f
- Clidemia rubra (Aubl.) Mart.
- Clidemia rubra var. biacuta (Naudin) Cogn.
- Clidemia rubra var. brevifolia Cogn.
- Clidemia rubra var. cordifolia Benth.
- Clidemia rubra var. intermedia S.Moore
- Clidemia rubra var. macrophylla Cogn.
- Clidemia rubra var. microphylla (Naudin) Cogn., 1888
- Clidemia rubra var. rubra (Aubl.) G.Don, 1830
- Clidemia rubra var. ursina Hoehne
- Maieta rubra (Aubl.) Baill.
- Melastoma rubrum Aubl. - Basionyme
- Melastoma sessiliflorum L.
- Melastoma sessiliflorum Vahl
- Sagraea cognata Steud.
- Sagraea platyphylla (Naudin) Triana
- Sagraea rubra (Aubl.) Triana
- Sagraea sessiliflora (Vahl) DC.
- Staphidiastrum cognatum (Steud.) Naudin
- Staphidiastrum platyphyllum Naudin
- Staphidiastrum rubrum (Aubl.) Naudin
- Staphidiastrum rubrum var. biacutum Naudin
- Staphidiastrum rubrum var. microphyllum Naudin
- Staphidiastrum rubrum var. rubrum (Aubl.) Naudin, 1852
Miconia rubra est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Melastomataceae. C'est un arbuste trouvé en Amérique.
Description
[modifier | modifier le code]Miconia rubra est un arbuste haut jusqu'à 3 m[3].
En 1953, Lemée en propose la description suivante de Miconia rubra :
« C. rubra Mart. (Melastoma r. Aubl., C. aphanantha Sagot). Plante herbacée ou ligneuse à tiges, pétioles et inflorescences très velus ; feuilles de 0,06-0,15 sur 0,03-0,07, pétiolées ovales ou ovales-oblongues aiguës ou subacuminées, à base obtuse ou subcordée, poilues-subscabres en dessus, très tomenteuses en dessous, 5-7-nervées ; faisceaux sessiles denses pauciflores, fleurs à calice tubuleux-urcéolé, sépales très petits, les dents extérieures les égalant ou les clépassant. - Maroni : Saint-Laurent (R. Benoist) ; herbier Lemée : Saint-Georges d'Oyapoc, tige simple, tomentum du dessous des feuilles jaunâtre, baie d'un noir bleuâtre. »
— Albert Lemée, 1953.[4]
Répartition
[modifier | modifier le code]Miconia rubra est présent du sud de la Colombie au Brésil, en passant par le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane, le Pérou, et la Bolivie[3].
Écologie
[modifier | modifier le code]Miconia rubra pousse au Venezuela dans les forêts de plaine à feuilles persistantes, et les savanes, à 100-300 m d'altitude[3].
Usages
[modifier | modifier le code]Les baies de Miconia rubra ont des propriétés antioxydantes[5], et ses polyphénols ont été analysés[6].
L'extrait de Miconia rubra a été analysé chimiquement[7].
Protologue
[modifier | modifier le code]En 1775, le botaniste Aublet a décrit Miconia rubra et en a proposé le protologue suivant[8] :
« 9. MELASTOMA (rubra) foliis ſubcordatis, ſeſſilibus, floribus axiilaribus. {Tabula 161.)
Arbuſcula Jamaicenſis pentaneuros, foliis craſſis, leviter dentatis; ſupernâ, facie ferrugineâ, pronâ candicante, & molli lanugine villoſis. Pluk. Alm. 40. tab. 164. fig. 5.
Fruticulus caules plures, pedales & bipedales, tetragonos, tomentoſos, in ſummitate ramoſos, e radice emitcens, inferne nudos, ſuperne folioſos. Folia cordato-acuminata, ſubſerrata, tomentoſa, ſuperne viridia, inferne ferruginea,quinque-nervia, ſubſeſſilia. Flores ſolitarii, quandoque bini aut terni, ſeſſiles, in axillis foliorum, auc ilipra caulem, in axilla folii jam decidui. Corolla purpuraſcens. Stamina decem. Pericarpium : bacca rubra, villoſa, calici adnata, quinque-locularis.
Florebat Junio.
Habitat Guianæ ad ripam rivuli, propè prædium Domini Du Chaſſis.
LE MéLASTOME velu. (PLANCHE 161.)Cet arbrisseau pouſſe de ſa racine un grand nombre de tiges couvertes de poils rouſſâtres; elles ſont rameuſes, & à quatre angles, garnies de feuilles velues, oppoſées & diſpoſées en croix, larges à leur baſe, légèrement dentelées, terminées en pointe, vertes en deſſus, cendrées en deſſous: &r malgré les poils dont elles ſont entièrement couvertes en deſſous, on apperçoit cinq nervures ſaillantes, longitudinales, entre leſquelles ſont placées un grand nombre de tranſverſales. La figure que j'en donne le repréſente de grandeur naturelle. La partie inférieure des tiges eſt denuée de feuilles; & à leur place, de chaque côté, naiſſent des fleurs purpurines, preſque toujours ſolitaires & ſeſſiles ; il en pouſſe de même à l'aiſſelle des feuilles qui ſubſiſtent ſur les tiges & les rameaux. Leur calice eſt en forme de coupe, évaſé a ſon limbe, & diviſé en cinq parties aiguës.
Les pétales ſont cinq, ovales, attachées par un onglet entre les diviſions du calice.
Les étamines ſont au nombre de dix, rangées ſur un diſque au deſſous de l'inſertion des pétales. Leur filet porte une anthère qui s'articule avec lui par ſon extrémité inférieure qui eſt fourchue. Cette anthère eſt à deux bourſes qui s'ouvrent en deux valves.
Le piſtil eſt un ovaire arrondi, ſurmonté d'un style, terminé par un STIGMATE obtus.
L'ovaire conjointement avec le calice, devient une baie ſucculente, velue, de couleur rouge. elle eſt à cinq loges, partagées par des cloiſons mitoyennes, & remplies de menues semences.
Cette baie eſt douce & bonne a manger.
J'ai trouvé cet arbriſſeau en fleur & en fruit au mois de Juin ; c'eſt à la terre ferme ſur le bord d'un ruiſſeau que forme la fontaine de l'habitation de M. du Chaſſis. »
— Fusée-Aublet, 1775.
Galerie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 8 septembre 2024
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 8 septembre 2024
- (en) Rupert C. Barneby, Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 6 - Liliaceae–Myrsinaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 803 p. (ISBN 9780915279814), p. 303.
- Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 655 p., p. 208
- (en) André Gordon, Benjamin Schadow, Clara E. Quijano et Friedhelm Marx, « Chemical characterization and antioxidant capacity of berries from Clidemia rubra (Aubl.) Mart. (Melastomataceae) », Food Research International, vol. 44, , p. 2120-2127 (DOI 10.1016/j.foodres.2011.01.015)
- (en) Luciana Rodrigues, Hector Henrique Ferreira Koolen et Felipe Silva, « Polyphenol analysis by LC-MS/MS from the fruits of Clidemia rubra », 7th Brazilian Conference on Natural Product/ XXXIII RESEM Proceedings, vol. 1, , p. 117561 (lire en ligne)
- (pt) CAROLINA JAIME ARIAS, « ELUCIDACION ESTRUCTURAL POR GC-MS DE METABOLITOS DEL EXTRACTO EN DICLOROMETANO DE LA MELASTOMATACEA Clidemia rubra », UNIVERSIDAD TECNOLOGICA DE PEREIRA - FACULTAD DE TECNOLOGÕA - ESCUELA DE QUÕMICA - GRUPO POLIFENOLES, Pereira, , p. 101 (lire en ligne)
- Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 416-418
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence JSTOR Plants : Miconia rubra
- (en) Référence Catalogue of Life : Miconia rubra (Aubl.) Mabb.
- (en) Référence NCBI : Miconia rubra (taxons inclus)
- (en) Référence The Plant List : Clidemia rubra (Aubl.) Mart. (source : Tropicos.org)
- (en) Référence Tropicos : Miconia rubra (Aubl.) Mabb. (+ liste sous-taxons)
- (en) Référence World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) : Miconia rubra (Aubl.) Mabb. (2017)
- (en) Référence POWO : Miconia rubra (Aubl.) Mabb.
- (en) Référence World Flora Online (WFO) : Miconia rubra (Aubl.) Mabb. (+descriptions)
- (en) Référence IPNI : Miconia rubra
- (fr + en) Référence GBIF : Miconia rubra (Aubl.) Mabb.
- (fr) Référence INPN : Miconia rubra (Aubl.) Mabb. (TAXREF)
- « Miconia rubra », sur la chaussette rouge, (consulté le )
- « Miconia rubra », sur Flore de Guyane, (consulté le )