Maison-cage
Une maison-cage, maison-cercueil ou appartement-cercueil est un type de logement destiné aux classes les plus pauvres des Chinois de Hong Kong.
Dénomination
[modifier | modifier le code]Plusieurs noms sont recensés : maison-cage[1],[2] maison-cercueil[3], cabine-cercueil[4], ou encore appartement-cercueil[5].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le logement consiste en une série de lits empilés, chacun étant entouré d’un grillage métallique afin d’abriter les possessions du locataire. Chaque lit ou maison-cage est accessible par une porte découpée dans le grillage ; ces abris individuels sont rassemblés dans des dortoirs, jusqu’à onze le plus souvent (effet de seuil, la législation imposant des contrôles à partir de douze lits par pièce). Ces chambres ne mesurent pas plus de 1,80 mètre sur 60 centimètres. Les habitants dorment dans ces chambres, et y cuisinent également[6].
Historique
[modifier | modifier le code]Ce type d’hébergement est apparu dans les années 1950[7], d’abord comme couchage provisoire destiné aux travailleurs migrants.
En 1950, les autorités reconnaissent officiellement la présence d'uniquement 30 maisons-cages. Voici les nombres de résidents dans celles-ci de 1981 à 2007[8] :
- 1981 : 2 400 personnes ;
- 1986 : 3 903 personnes ;
- 1998 : 100 000 personnes ;
- 2007 : 53 200 personnes.
En 2009, selon des médias, environ 100 000 Hong-Kongais y sont logés[7] et en 2017, environ 200 000 personnes y vivraient[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mathilde Sagaire, « Hong Kong, la vie en cage », Slate, (consulté le ).
- @NatGeoFrance, « À Hong Kong, 200 000 personnes vivent dans des « maisons-cages » », sur National Geographic, (consulté le ).
- « Grand format. Hongkong : l'enfer des "maisons-cages" d'un mètre carré ».
- Harriet Renn,Sandra Proutry-Skrzypek, « À Hong Kong, l’enfer des « cabines-cercueils » », sur Vice, (consulté le ).
- [vidéo] « Disponible », sur YouTube.
- « À Hong Kong, 200 000 personnes vivent dans des « maisons-cages » », sur À Hong Kong, 200 000 personnes vivent dans des « maisons-cages » | National Geographic (consulté le ).
- Florence de Changy-HONGKONG CORRESPONDANCE, « Maisons-cages à louer à Hongkong », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Number of persons living in cage housing », sur The Hong Kong Council of Social Service (en) (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Chris Blundell, Hong Kong's hidden homeless: street sleepers and cage house men, City Polytechnic of Hong Kong, Hong Kong, 1993, 56 p.