Macouba
Macouba | |||
La distillerie de Fonds-Préville à Macouba. | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Martinique | ||
Département | Martinique | ||
Arrondissement | La Trinité | ||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique | ||
Maire Mandat |
Sainte-Rose Cakin 2020-2026 |
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Code postal | 97218 | ||
Code commune | 97215 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Macoubétins/ Macoubétines | ||
Population municipale |
1 017 hab. (2021 ) | ||
Densité | 60 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 52′ 34″ nord, 61° 08′ 25″ ouest | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 1 300 m |
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Superficie | 16,93 km2 | ||
Type | Commune rurale et littorale | ||
Unité urbaine | Hors unité urbaine. | ||
Aire d'attraction | Basse-Pointe (commune du pôle principal) |
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Élections | |||
Législatives | Deuxième circonscription | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Géolocalisation sur la carte : Martinique
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Macouba est une commune française, située dans le département de Martinique. Ses habitants sont appelés les Macoubétins et les Macoubétines.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Macouba est située au nord de la Martinique sur la côte atlantique.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Basse-Pointe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Basse-Pointe, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par l'océan Atlantique au nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom macouba (mot arawak : makoba) serait emprunté à un poisson d'eau douce à chair estimée, le macouba (aussi appelé plus simplement « têtard », « colle-roche » Gobiesox cephalus), qui régalait déjà M. Labat, curé de la paroisse en 1696.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XVIIIe siècle et XIXe siècle, un tabac de très grande qualité y était produit. La commune a donné son nom à ce tabac très réputé en Europe[9].
Après la libération des esclaves en 1848, la terre travaillée avec ardeur par les nouveaux venus des Indes apporta une relative richesse à la commune.
Avec Basse-Pointe toute proche, Macouba est l'une des communes à forte présence indienne.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2021, la commune comptait 1 017 habitants[Note 3], en évolution de −6,44 % par rapport à 2015 (Martinique : −5,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Équipement sportif :
- Stade Sévère-Cerland.
Club sportif :
- Étincelle de Macouba, football.
Économie
[modifier | modifier le code]Le taux de chômage, en 1999, fut pour la commune de 29,2 %[16].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église du Père-Labat.
- Église Sainte-Anne de Macouba. L'église est dédiée à saint Anne. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[17].
- Polissoir précolombien de La Roche à Bon Dieu.
- Quartier Nord plage.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gustave Chéneaux, né à Macouba le 17 mars 1868, professeur de droit civil, mort pour la France le 29 avril 1915 à la bataille des Éparges[18],[19].
- Max Élisée, né à Macouba, acteur, scénariste, romancier et réalisateur.
- Louisa Mariello, née le à Macouba où elle est morte le , institutrice et cultivatrice, et la première femme nommée maire d'une commune française[20].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « MACOUBA », sur Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (consulté le )
- « Des étudiants se penchent sur Louisa Mariello, première femme maire de France » , sur franceantilles.fr, France-Antilles Martinique, (consulté le ).
- https://martiniqueannu.com/martiniquais-celebre/severe-cerland
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
- Données INSEEE compulsée par Linternaute - Emploi Macouba
- « Eglise paroissiale Sainte-Anne », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale.
- « Des facultés sur le front du droit », univ-paris1.fr, 5 juillet 2018.
- Mélissa Grutus, « video | Portrait : qui était Louisa Mariello ? », sur viàATV, (consulté le )