Max Heilbronn
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Théophile Bader (beau-père) |
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La Seine, vue du Pont-Neuf, au fond le Louvre (d) |
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Max Heilbronn dit Harrel, alias Hennequin, né à Paris IIIe le et mort à Paris XVIe le , fut un dirigeant de la Résistance française et le créateur des magasins à prix unique Monoprix. Il est aussi centralien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Études et avant-guerre
[modifier | modifier le code]Max Heilbronn était ingénieur de l'École centrale Paris, promotion 1924[1].
Par son mariage avec Paulette Bader (1905-1998) en 1926, Max Heilbronn est le gendre de Théophile Bader, fondateur des Galeries Lafayette. En 1927, le couple donne naissance à leur fille unique, Ginette. En 1932, il lance Monoprix à Rouen[2]. Il est domicilié au no 1bis place de l'Alma à Paris[3].
Occupation
[modifier | modifier le code]Après la débâcle de 1940, Les Galeries Lafayette subissent un traitement d’« aryanisation » : Théophile Bader, Raoul Meyer et Max Heilbronn ses gendres, tous trois administrateurs du magasin, ainsi que 129 employés juifs sont contraints de démissionner. Les familles Bader, Meyer et Heilbronn sont dépossédées de leurs biens.
Protégés par les Allemands, le Suisse Aubert et l’industriel français Harlachol dirigent tout le groupe Les Galeries Lafayette. Heilbronn et Meyer s’engagent alors très tôt dans la Résistance.
Heilbronn est alors présenté à Henri Frenay par Pierre Chaillet. Capitaine de réserve du Génie du chemin de fer, Heilbronn a conçu un projet de sabotage général du réseau ferré français, sans utilisation d'explosifs. Frenay envoie Heilbronn à René Hardy, chef du NAP-fer en zone Sud. Malgré leurs divergences (Heilbronn pense que la mise en œuvre de son projet doit attendre le débarquement), les deux hommes mettent au point un plan d'action, dénommé le Plan Vert, dont les pages de texte sont dactylographiées sur du papier vert.
Le , juste après une entrevue avec Hardy et René La Combe, Heilbronn est arrêté par le SD. Emprisonné à Lyon puis à Compiègne, il n'a jamais voulu croire à la culpabilité de Hardy.
Le , Heilbronn est déporté à Buchenwald, via Neue Bremm. De Buchenwald, il est transporté au camp de Natzweiler (Struthof), puis à Erzingen (kommando de Natzweiler), enfin à Allach (kommando de Dachau) où il est libéré le .
Après-guerre
[modifier | modifier le code]Max Heilbronn est président des Galeries Lafayette de 1945 à 1971.[citation nécessaire] Son gendre, Étienne Moulin (1912-2004) qu'il a connu à Buchenwald et qui a épousé sa fille Ginette en 1947, lui succède à la tête du groupe.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Max Heilbronn et Jacques Varin (préf. Alain Guérin), Galeries Lafayette Buchenwald Galeries Lafayette, Economica, , 178 p.
- Henri Frenay, La Nuit Finira, Laffont, 1973.
- Claude Bourdet, L'Aventure incertaine, Stock, 1975.
- Gérard Chauvy, Histoire secrète de l'Occupation, Paris, Payot, , 349 p. (ISBN 978-2-228-88329-0).
Références
[modifier | modifier le code]- Un Français Libre parmi 51812: Max Heilbronn, Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943.
- « Notre histoire », sur Monoprix (consulté le )
- Archives de Paris, recensement de 1936.
Liens externes
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- Entrepreneur français
- Personnalité française du monde des affaires du XXe siècle
- Élève de l'École centrale Paris
- Résistant français
- Déporté résistant
- Survivant de Buchenwald
- Survivant du camp de concentration de Dachau
- Survivant de la Shoah en France
- Survivant de la Shoah en Allemagne
- Survivant français de la Shoah
- Titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Naissance en décembre 1902
- Naissance dans le 3e arrondissement de Paris
- Décès en mai 1998
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 95 ans