Montrond-les-Bains
Montrond-les-Bains | |||||
Château de Montrond (Montrond-les-Bains). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est | ||||
Maire Mandat |
Serge Percet 2020-2026 |
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Code postal | 42210 | ||||
Code commune | 42149 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montrondais[1] | ||||
Population municipale |
5 550 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 549 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 38″ nord, 4° 13′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 333 m Max. 369 m |
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Superficie | 10,11 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Montrond-les-Bains (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Andrézieux-Bouthéon | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | montrond-les-bains.fr | ||||
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Montrond-les-Bains [mɔ̃ʁɔ̃ le bɛ̃] est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants de la commune s'appellent les Montrondais, Montrondaises [2].
La commune a changé de nom en 1937. Elle est passée de Meylieu-Montrond à Montrond-les-Bains[3].
Géographie
[modifier | modifier le code]Montrond-les-Bains est située dans l'ancienne province historique du Forez, en bordure de la Loire.
La commune est traversée par la Loire et la Coise[4].
Par la route, Montbrison, sa sous-préfecture, se trouve à 16 km à l’ouest[5], Feurs à 12 km au nord[6]. Saint-Étienne, la préfecture, se trouve à 35 km[7].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feurs », sur la commune de Feurs à 11 km à vol d'oiseau[10], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 650,3 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montrond-les-Bains est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montrond-les-Bains[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30,4 %), prairies (29,3 %), terres arables (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), eaux continentales[Note 4] (5,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Historique (XIIe et XVIe siècles)
C’est le site d’un dyke volcanique dominant la plaine, le mont rond, qui a donné son nom au château. Dès le XIIe siècle, la citation « castrum montis rondunti » atteste la présence d’une petite fortification, propriété des comtes de Forez.
En 1302, le comte Jean Ier échangea le mandement de Montrond et sa tour, avec Arthaud de Saint Germain. Arthaud IV entreprit vers 1325 la construction d’un premier château fort. Agrandi par ses descendants, il trouvera sa structure définitive à la Renaissance. Ce sont les alliances successives avec de riches familles qui firent la fortune des seigneurs de Montrond.
En 1523, c’est par le mariage d’Arthaud IX avec Marguerite d’Albon, fille de Jean, gouverneur des enfants de François Ier que la seigneurie de Montrond atteindra l’apogée de sa renommée. L’austère forteresse fut transformée en une belle et riche demeure au goût de la Renaissance.
Très impliqués dans les guerres de religion, c’est leur fidélité au pouvoir royal qui permit aux descendants d’Arthaud IX de conserver intact leur château.
La famille quitta Montrond en 1730 pour s’établir près de Paris. C’est là que le dernier marquis, Antoine-Claude, fut guillotiné en . En septembre de la même année, son château de Montrond sera incendié par un détachement de soldats révolutionnaires. La maison des Apchon-Montrond s’éteignit en 1807 avec l’unique fille morte sans descendance.
Le château fut vendu en 1828, à un particulier qui en fit une carrière de pierres. Laissé pendant un siècle et demi à l’abandon, il fut sauvé de la ruine définitive par « l’Association des Amis du Château » fondée en 1969.
Depuis 1984, il est la propriété de la commune qui a mis tout en œuvre pour faire de ce patrimoine historique : « un monument vivant, alliant au prestige du passé, la culture actuelle par l’aménagement de salles de réunions, de conférences et d’expositions. »
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Montrond-les-Bains se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune comptait 5 550 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier annuellement les populations légales des communes à partir de 2006. Pour Montrond-les-Bains, commune de moins de 10 000 habitants, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul[21]. Les populations légales des années 2006, 2011, 2016 correspondent à des recensements exhaustifs[22].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La source thermale du Geyser, les thermes[24].
- Le château de Montrond, du XIe siècle, fut remanié à la Renaissance. Son donjon abrite aujourd'hui le musée Postal du Forez[25].
- L'église Saint-Pierre de Meylieu, cité au XIe siècle, et l'église Saint Roch, ancienne chapelle du château[26].
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune de Montrond-les-Bains bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[27].
Économie
[modifier | modifier le code]Événements
[modifier | modifier le code]- Une fête médiévale organisée tous les deux ans le premier week-end d'août, et ce depuis 1999. Elle se déroule au Château de Montrond ; en 2011 elle attire environ 12 000 personne sur le week-end[29].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Daniel Dorian (1855-1903), ingénieur et député de la Loire, mort à Montrond.
- Paul Salen (1949 - ....), adjoint au maire de Montrond-les-Bains de 1993 à 2001, député de la Loire, vice-président du Conseil général de la Loire.
Galerie de photos
[modifier | modifier le code]-
L'hôtel de ville.
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Le château.
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Entrée du château.
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Le château en hiver.
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La gare.
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L'église Saint-Roch.
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Vitrail Jeanne d'Arc signé Mauvernay.
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Vitrail Saint Michel.
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Vue sur la "Voie verte".
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Meylieu, église Saint-Pierre.
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Meylieu, statue de saint Pierre à l'extérieur de l'église.
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Seuil sur la Loire aux Petits Chambons, près du Bec de Coise.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bulletin de la Diana, année 1983, Tome XLVIII, n°4, pp 104–106 Sur Gallica
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Montrond-les-Bains sur le site de l'Institut géographique national
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central
- site de l'office de tourisme du pays de saint-galmier
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montrond-les-Bains, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/loire-42
- « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Cours d’eau de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Montrond-les-Bains et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Montrond-les-Bains et Feurs », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Montrond-les-Bains et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montrond-les-Bains et Feurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montrond-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montrond-les-Bains ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- (fr) « Montrond-les-Bains, repères », sur leprogres.fr (consulté le ).
- « Le recensement de la population en bref »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Calendrier de recensement des communes de la Loire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Insee (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le thermalisme, sur le site de la commune.
- Le musée postal du Forez, sur le site de la commune
- Montrond-les-Bains, Groupe de Recherches Archéologiques de la Loire.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Les Foreziales sur le site de la commune »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Montrond-les-Bains. 12 000 spectateurs à la fête médiévale », sur leprogres.fr (consulté le ).