Lhuis
Lhuis | |||||
L'église de l'Assomption de Lhuis. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Ginet 2020-2026 |
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Code postal | 01680 | ||||
Code commune | 01216 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lhuisard | ||||
Population municipale |
892 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 44′ 53″ nord, 5° 32′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 201 m Max. 1 020 m |
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Superficie | 24,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lagnieu | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | lhuis.fr | ||||
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Lhuis est une commune française, située dans le département Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est chef-lieu de canton de l'Ain. Ses habitants s'appellent les Lhuisards[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Briord | Marchamp | |||
Creys-Mépieu (Isère) | N | Ambléon Conzieu | ||
O Lhuis E | ||||
S | ||||
Saint-Victor-de-Morestel (Isère) | Brangues (Isère) | Groslée-Saint-Benoit |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 487 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montagnieu à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lhuis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), prairies (8,4 %), terres arables (6,3 %), zones urbanisées (2,9 %), eaux continentales[Note 1] (2,3 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Difficile de définir les origines exactes du bourg, cependant des vestiges antiques, qui se découvrent dans l'église, indiquent une occupation des lieux à l'époque gallo-romaine: une inscription latine remerciant les déesses Mères (Matrae sacrae)[13] semble indiquer l'existence d'un fanum antique[14], mais aussi une stèle ornée d'un disque solaire (à l'extérieur de l'édifice), rappelant le culte du dieu Gaulois Tanaris, associé à Jupiter, ou encore les gros blocs de pierres blanches en façade de l'église, réemploi probable du sanctuaire gallo-romain.
Au Moyen Age, le bourg fait partie des terres des seigneurs de la Tour du Pin. À la suite d'un mariage entre Albert de la Tour et Béatrice de Coligny vers 1220, Lhuis entre dans la principauté du Dauphiné[15].
En 1355, le traité de Paris fait passer Lhuis du côté de la Savoie et ce jusqu'à ce que le territoire soit racheté en 1715 par les Chartreux de Portes. A la Révolution française, Lhuis entre en France définitivement.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Lhuis est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 892 habitants[Note 2], en évolution de +0,56 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église romane de l'Assomption classée au titre des monuments historiques depuis le [24].
- Ruines du château de Lhuis bâti par les sires de la Tour-du-Pin vers 1200, puis possédé par les dauphins de Viennois et acquis en 1355 par les comtes de Savoie[25].
- Village ancien restauré.
Sites naturels
[modifier | modifier le code]- Défilé de Malarage sur le Rhône et sa ZNIEFF de type I[26].
Personnalités liées à la commune.
[modifier | modifier le code]- Lieu de naissance d'Anthelme Sevoz ou Sève qui fut le père de Joseph Sève (1788-1860), né lui à Lyon, connu sous le nom de Soliman Pacha qui devint un personnage important sous le règne du vice-roi d'Égypte Méhémet Ali.
Héraldique
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Les armes de Lhuis se blasonnent ainsi : Gironné d'or et de sable de huit pièces[27]. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé, sur habitants.fr
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lhuis et Montagnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- AE 1959, 00130
- Max Gschaid, « Inscriptions religieuses des cités des Séquanes et des Ambarres : nouvelles interprétations », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 20, n°2, 1994 p. 178-179, photo p. 188
- Alphonse Martelain, Lagnieu et sa région, Tome 1 et Tome 2, Bourg en Bresse, Auto édition,
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00116420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 22 (cf. Lhuis).
- ZNIEFF 820030945 - Défilé de Malarage sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN.
- « Armes de Lhuis »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com, Banque de blason, section « communes de France » puis « 01 » puis « Lhuis ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :