Les Déchargeurs
Lieu | Paris |
---|---|
Coordonnées | 48° 51′ 35,1″ nord, 2° 20′ 45,1″ est |
Inauguration | 1979 |
Nb. de salles | 2 |
Capacité |
76 (Vicky Messica) 19 (La Bohême) |
Statut juridique | théâtre privé |
Direction | Adrien Grassard |
Protection | Inscrit MH (1925, 2001) |
Site web | lesdechargeurs.fr |
Les Déchargeurs (ou théâtre des Déchargeurs) est une salle de spectacles parisienne située 3, rue des Déchargeurs[1] dans le quartier des Halles (1er arr.).
Elle est desservie par les stations de métro Châtelet et Hôtel de Ville.
Historique
[modifier | modifier le code]Le bâtiment est construit en 1708 par Marie Orceau, veuve Rouillé, membre de la richissime famille Pajot et Rouillé propriétaire de la Poste, à l'époque entreprise privée et qui se trouvait à quelques mètres de là dans l'hôtel de Villeroy.
Il est inscrit à l'Inventaire des monuments historiques[2] par arrêté du pour ses façades sur rue et sur cour, ce qui ne l'empêche pas d'être laissé à l'abandon dans les années 1970. Il est repris par Vicky Messica en 1979, qui en fait un théâtre[3]. Lee Fou Messica, sa femme, et Ludovic Michel lui succèdent à sa mort en 1998. Le , les toitures sur rue et sur cour, ainsi que l'escalier monumental et sa cage du XVIIIe siècle situés dans la cour principale à l'extrémité de l'aile de gauche, sont eux aussi classés.
Pour financer sa rénovation, le théâtre propose en 2014 au public « d'adopter un fauteuil »[4],[5].
Élisabeth Bouchaud, également propriétaire de La Reine blanche, reprend le lieu en [6], suivi par Adrien Grassard le [3]. Le , Adrien Grassard annonce sur Facebook le dépôt de bilan[7] et l'arrêt immédiat de toute programmation, le groupe immobilier Holfim, nouveau propriétaire du lieu, ayant négocié une réduction du bail[8] sur fond de polémique avec les salariés[9]. Une pétition de soutien est lancée par les compagnies accueillies par le lieu[10]. La directrice de la culture de la Ville de Paris, Aurélie Filippetti, indique que la mairie « étudie toutes les possibilités pour aider le théâtre »[11].
Programmation
[modifier | modifier le code]-
Façade sur rue.
-
Portail.
-
Cour intérieure.
-
Escalier.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- En référence aux déchargeurs des Halles de Paris voisines.
- Notice no PA00085875, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Un théâtre engagé », sur lesdechargeurs.fr (consulté le ).
- Dominique Bourgeon-Renault, Anne Gombault et Christine Petr, Marketing de l'art et de la culture, Dunod, (ISBN 978-2-10-070818-5 et 2-10-070818-X, OCLC 892591127, lire en ligne), chap. 5 (« Le marketing des arts du spectacle vivant »), p. 184.
- « Adopter un fauteuil de théâtre », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- Stéphane Capron, « Le théâtre Les Déchargeurs est à vendre », sur sceneweb.fr, (consulté le ).
- « Communiqué d'Adrien Grassard », sur Facebook, .
- Clémence Blanche, « Le théâtre parisien Les Déchargeurs met la clé sous la porte », La Croix, (lire en ligne).
- « Communiqué de Rémi Prin (directeur technique) », sur Facebook, .
- Pierre Boucard, « Soutien au théâtre des Déchargeurs en danger », sur Mediapart,
- « Post d'Aurélie Filipette », sur Twitter, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Geneviève Latour et Florence Claval (dir.), Les Théâtres de Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1991, 291 pages (ISBN 2-905118-34-2).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Jack Dion, « Le prix de la renaissance », sur marianne.net, (version du sur Internet Archive)
- « Une sorte d’Alaska d’Harold Pinter au théâtre Les Déchargeurs », sur toutelaculture.com,
- « Les Voisins (représentation au théâtre des Déchargeurs, mise en scène de Madeleine Callergis, photographies de Daniel Cande) », sur Gallica,