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Lamontgie

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Lamontgie
Lamontgie
Vue du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Nadine Herbst
2020-2026
Code postal 63570
Code commune 63185
Démographie
Population
municipale
644 hab. (2021 en évolution de +0,47 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 32″ nord, 3° 20′ 04″ est
Altitude Min. 410 m
Max. 676 m
Superficie 7,09 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lamontgie
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Lamontgie
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Lamontgie
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Lamontgie

Lamontgie est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Lamontgie est un chef-lieu de commune faisant partie de l'arrondissement d'Issoire, département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune de Lamontgie est située au sud-est de la ville d'Issoire, dans la Limagne du même nom, au pied des monts du Livradois et à quelque distance de la rivière Allier. Sur la commune, dans le petit village de Mailhat, se trouve l'une des plus étonnantes églises romanes du Puy-de-Dôme.

  • Lamontgie

Formes anciennes en ancien occitan : montgia, mongia, mongie, La monge, La mongie, La montgie
Situation géographique : chef-lieu de la commune.

Formes anciennes : Maxliacum, Maislac, Malhac, Malhat, Maillat.
Situation géographique : Mailhat est un village de la commune de Lamontgie, situé à environ 2 kilomètres à l'ouest du chef-lieu.
Histoire : Mailhat fut chef-lieu de paroisse jusqu'à la période révolutionnaire. L'ancienne paroisse de Mailhat correspondait à la commune actuelle de Lamontgie. À la création des communes, à la suite de la Révolution de 1789, le bourg de Lamontgie fut désigné chef-lieu de commune, aux dépens du village de Mailhat.

  • Circoux

Formes anciennes : Circum, Circon, Circou.
Situation géographique : Circoux est un village de la commune de Lamontgie, situé à environ 1 kilomètre au sud-ouest du chef-lieu.

  • Le Terrail

Formes anciennes : Le Teralh, Le Terail.
Situation géographique : Le Terrail est un village de la commune de Lamontgie, situé à environ 0,5 kilomètre au sud-ouest du chef-lieu.

  • La Palotie

Formes anciennes : La Palotye, La Pallotie, La Paloutye, La Paloty.
Situation géographique : Bâtiment isolé situé à environ 1 kilomètre à l'ouest du chef-lieu de commune, à mi-chemin entre Lamontgie et Mailhat.
Histoire : Il ne subsiste plus aujourd'hui qu'un unique bâtiment du village de La Palotie. Pourtant ce hameau comportait encore une dizaine de bâtiments (maisons, granges, colombiers...) à l'époque de la confection du cadastre dit « napoléonien » (1832). Les derniers habitants du village sont décédés au tout début du XXe siècle. Le lieu de La Palotie fut le siège d'un fief qui appartenait à une branche de la famille Morel de La Colombe de La Chapelle (du XVIIe à la fin du XVIIIe siècle).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 633 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issoire », sur la commune d'Issoire à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 610,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Lamontgie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), forêts (17 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), zones urbanisées (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), prairies (1,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Située à la jonction entre les montagnes du Livradois et la plaine d'Issoire, Lamontgie fut jusqu’à la fin du XIXe siècle un important lieu d’échanges agricoles. Au plus fort de son influence commerciale sur la région, dans la première moitié du XIXe siècle, Lamontgie comptait pas moins de 13 foires annuelles.

Fort de Lamontgie

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Lamontgie a possédé un fort villageois[Note 2] à l'emplacement actuel du quartier du Fort. Ce fort représentait un rectangle régulier, de 80 m de long, du nord au sud, sur 50 m de large, d'est en ouest. Celui-ci était flanqué d'une tour à chacun de ses angles. Ces tours ont aujourd'hui toutes disparu, la plus imposante se situait sur la place du village et fut détruite en 1886 afin d'agrandir le foirail. La dernière d'entre elles fut démantelée au tout début du XXe siècle, à la suite de l'élargissement de la route menant au village du Terrail.

Ces fortifications ont été édifiées par les habitants de Lamontgie à l'époque troublée des guerres de religion « pour la conservation de leurs personnes et biens contre les troubles et ravaiges ordineres », à partir de 1589[12]. Construites alors dans l'urgence et sans autorisation seigneuriale[Note 3], ce n'est que quelques années plus tard que le roi Henri IV leur permit de les conserver par lettre patente datée de Lyon, au mois de [13].

Église de Mailhat

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Paroissiale jusqu'à la Révolution, l'église Notre-Dame de Mailhat fut construite à la fin du XIIe siècle par une école auvergnate ayant subi une influence languedocienne.

Héraldique

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Blason de Lamontgie Blason
Coupé voûté, au premier d'or à une feuille de platane de sinople accostée à dextre d'une crosse d'azur posée en bande et à senestre d'un caducée du même posé en barre, au second de sinople à une porte fortifiée et crénelée d'argent maçonnée de sable en pointe surmontée d'une fleur de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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  • [1790 - 1797] Jozancy Étienne - premier maire
  • [1797 - 1809] Veyrières Antoine-Désiré
  • [1809 - 1812] Grenier Pierre
  • [1812 - 1818] Chevans François
  • [1818 - 1822] Berard Jean
  • [1822 - 1831] Veyrières Antoine-Désiré
  • [1831 - 1848] Chevans Guillaume Auguste
  • [1848 - 1851] Augier-Delanef Jean
  • [1851 - 1871] Augier Antoine-Désiré
  • [1871 - 1874] Voisset-Planche Louis
  • [1874 - 1875] Jozancy-Augier N...
  • [1875 - 1877] Rapari-Azan N...
  • [1877 - 1878] Souligoux François
  • [1878 - 1886] Delanef François
  • [1886 - 1888] Souligoux François
  • [1888 - 1902] Delanef-Bost Jean-Baptiste
  • de  ? 1971 Faure Antoine
  • 1971 1973 Roussat Raymond
  • 1973 -1976 Gautau Jules
  • 1976-2008 Jarlier Georges
  • 2008- 2014 Chaput Léon
  • depuis 2014 : Mme Nadine Herbst[14] (réélue en 2020)[15]

Les notaires

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Voici la liste des notaires qui ont officié sur le territoire de la commune de Lamontgie. On peut remarquer qu'à partir du milieu du XVIIe siècle, l'implantation des offices notariales se fait à Lamontgie, au détriment du village de Mailhat.

  • [fin XVIe siècle] Puel Bonnet - La Palautie. Les minutes de ce notaire ont disparu, mais il est cosignataire d'actes de la fin du XVIe siècle avec Me. Martin Chastagnier, en particulier les actes fondateurs du fort de Lamontgie.
  • [1584 - 1616] Chastagnier Martin - Mailhat. Vraisemblablement originaire de la paroisse de Nonette. Marié à H.F. Anna Desoches, il décéda entre 1616 et 1626.
  • [1587 - 1627] Desoches Antoine - Mailhat. Vraisemblablement originaire de la paroisse de Mailhat, la famille Desoches étant une très ancienne famille du lieu, mentionnée dans les registres paroissiaux dès 1574. Marié à H.F. Gasparde de St Purgent, il testa le (Not. Chastagnier Martin), mais décéda après 1627.
  • [1592 - 1633] Berard Jean - Mailhat
  • [1619 - 1640] Chastagnier Jacques - Mailhat
  • [1629 - 1652] Desoches François - Mailhat
  • [1638 - 1645] Berard François - Mailhat
  • [1641 - 1660] Fauchier Berard - Lamontgie
  • [1653 - 1655] Desoches Jean - Mailhat
  • [1658 - 1674] Bonneton Laurent - Lamontgie
  • [1658 - 1701] Fauchier Antoine - Lamontgie
  • [1662 - 1678] Desoches Jean - Mailhat
  • [1669 - 1701] Berard François - Lamontgie
  • [1701 - 1711] Fauchier Antoine (autre) - Lamontgie
  • [1701 - 1723] Berard Laurent - Lamontgie
  • [1722 - 1760] Fonghasse Joseph - Mailhat
  • [1758 - 1786] Deltour François - Lamontgie
  • [1760 - 1763] Cothon Antoine - Mailhat
  • [1774 - 1781] Dumas Jean Mathias - Lamontgie
  • [1781 - An XII] Cothon Antoine - Lamontgie
  • [1787 - An X] Grenier Pierre - Lamontgie
  • [1792 - 1823] Grenier François - Lamontgie
  • [1806 - 1837] Veyrières Antoine-Désiré - Lamontgie
  • [1823 - 1839] Vidal - Lamontgie
  • [1837 - 1858] Veyrières Pierre - Lamontgie
  • [1839 - 1850] Berthelaye - Lamontgie
  • [1850 - 1898] Chomette-Chevans - Lamontgie
  • [1898 - 1902] Bourleyre-Chouvet - Lamontgie
  • [1902] Fournier - Lamontgie

Voici la liste des curés qui se sont succédé à la tête de la paroisse de Mailhat (jusqu'à la période révolutionnaire), puis de Lamontgie ensuite[Note 4].

Grâce aux sources paroissiales et notariales, nous avons pu reconstituer sans lacunes la chronologie de tous les curés successifs depuis la fin du XVIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle.

  • [1401] Pierre Bessede - "Dominus Petrus Besseda Curatis Malliaci"
  • [... - 1562] François de La Chapelle (Messire).
  • [1562 - 1570] Annet Astier (Messire). Mis en possession de la cure le 19.04.1562.
  • [1584 - 1593] Jehan Ollier (Messire). Fut par la suite curé de Saint-Martin-des-Plains puis d'Orsonnette à partir de 1604.
  • [1593 - 1598] Jehan Bardy (Messire). Celui-ci est à l'origine de la construction du fort de Lamontgie. Alors prêtre de la paroisse de Mailhat, en 1589, il offre aux habitants du village de Lamontgie des bâtiments situés au quartier de la Pelisse afin de bâtir le fort.
  • [1598 - 1625] Estienne Gymel (Messire). "Maître ès-arts, docteur en décrets". Décédé avant le 07.09.1625.
  • [1625 - 1648] Jean Chevans (Messire). Nommé à la cure de Mailhat le 15.09.1625. Il fut l'initiateur de la construction d'une chapelle à Lamontgie en 1644[16]. Celle-ci fut bénie par Mre. Jacques de Bourdelles, sieur du Pouget, chanoine-comte de Brioude, et la sainte Messe y fut célébrée le [17]. Il décède avant le (date de la nomination de son successeur, autre Jean Chevans), soit moins de 10 jours après la bénédiction de la chapelle. Il restera le grand artisan de l'installation d'un lieu de culte à Lamontgie.
  • [1648 - 1687] Jean Chevans (autre) (Messire). Prise de possession de la cure le 29.05.1648. Décédé à Mailhat le 27.09.1687.
  • [1687 - 1688] Maurice Cuel (Messire). Nommé par le prieur de Sauxillanges alors que Mre. Guilhaume Chevans est nommé dans le même temps par le pape.
  • [1688 - 1712] Guilhaume Chevans (Messire). Mis en possession de la cure le 16.01.1688. Décédé le 01.06.1712 à Mailhat, "âgé d'entour 67 ans".
  • [1712 - 1726] Noël Roussel (Messire). "Bachelier de l'université de Valence". Originaire de la paroisse de Saint-Germain-L'Herm, il est mis en possession de la cure le 13.06.1712. Décédé à Mailhat le 28.09.1726.
  • [1726 - 1758] Antoine Maucour (Sieur). Prêtre de la paroisse d'Orbeil, il fut mis en possession de la cure de Mailhat le 05.10.1726. Décédé à Mailhat le 31.07.1758, il fut enterré dans l'église.
  • [1758 - 1766] Jean-Joseph Flouvat (Sieur). "Docteur en théologie, de l'université de Paris". Prise de possession de la cure avant le 12.10.1758, et permutation de bénéfice avec Mre. Foulhoux le 21.10.1766.
  • [1766] Jean Foulhoux (Sieur). Chanoine de Notre-Dame-du-Port, il est mis en possession de la cure le 21.10.1766. Décédé un mois plus tard "noyé dans la rivière d'Allier", vers le 20.11.1766.
  • [1766 - 1774] Léger Bernard (Sieur). Nommé à la cure le 27.11.1766, et prise de possession le 02.12.1766. Décédé le 28.05.1774 et enterré dans la nef de l'église de Mailhat.
  • [1774 - 1782] Pierre-Alexandre Torilhon (Sieur). "Maître ès-arts, bachelier en théologie de l'université de Valence". Acte de nomination à la cure du 29.05.1774, et prise de possession du 12.07.1774. Décédé à Mailhat le 20.02.1782.
  • [1782 - 1792] Annet-charles de Bourdeilles (Sieur). "Docteur en théologie". Originaire de la paroisse d'Antoing, il prit possession de la cure le 28.02.1782. Membre pour le clergé de l'assemblée de l'Élection d'Issoire en 1787.
  • [1792 - an II] Pierre Pradier. Élu en 1792 desservant constitutionnel de Lamontgie. Abdiqua le 5 frimaire an II, fut arrêté peu après et emprisonné à Issoire.
  • [AnII - AnXI] Période trouble pendant laquelle il semblerait que le Curé de Bourdeilles "ci-devant curé, refuse d'abandonner la paroisse à son successeur"[18].
  • [AnXI - 1820] Romeuf Guillaume. Originaire de Royat, il fut dans un premier temps vicaire à Opme et au Saulzet. Nommé à la cure de Lamontgie en 1803, il y demeura jusqu'à sa mort, le 19.04.1820.
  • [1820 - 1821] Chabrol Antoine. Originaire d'Aulhat, il fut prêtre puis curé de Flat (1793 à 1802) puis curé d'Orbeil (1805 à 1818). Il resta curé de Lamontgie moins d'une année, de à sa mort, le 15.03.1821.
  • [1821 - 1844] Gilbert Dousse. Originaire de Riom, il fut curé à Lamontgie de à sa mort, le 12.01.1844.
  • [1844 - 1877] Jean-Félix Roche. Fondateur de la congrégation des religieuses de Notre-Dame de Lamontgie. Originaire de Saint-Étienne-sur-Usson, il officia à Lamontgie du 01.02.1844 à sa mort, le 11.10.1877. En reconnaissance des bienfaits du curé Roche, les habitants lui ont érigé un monument à son honneur, monument que l'on retrouve dans le cimetière actuel à droite de l'entrée.
  • [1877 - 1901] Benoit Vernet. Procura à Lamontgie les 'petites sœurs garde-malades'. Malade à partir de 1900, il fut suppléé par le vicaire Béal.
  • [1901 - 1909] Pierre Ollier.
  • [1909 - 1913] Antoine Roussel. Vicaire de Pont-du-Château avant 1906, il y retourna après son passage à Lamontgie.
  • [1913 - 1928] François Rigaud.
  • [1928 - 1934] Benoit Robert.
  • [1934 - 1941] Marcel Maigne.
  • [1941 - 1944] François Porte.
  • [1944 - 1976] Léon Bréart. Enterré dans le cimetière de Mailhat, il fut le dernier curé résidant de Lamontgie. Ensuite la paroisse est desservie par des prêtres.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 644 habitants[Note 5], en évolution de +0,47 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1421 0021 1708371 2451 2461 1941 0491 065
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0129741 0421 1181 1431 1781 1891 1791 151
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0791 013931746713656656620579
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
557545437405394496543603652
2021 - - - - - - - -
644--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Bien que de taille modeste, l'église de Mailhat, ancienne chapelle du prieuré clunisien de Sauxillanges possède un programme sculpté qui n'a rien à envier à ceux des églises majeures de Basse-Auvergne.

Doté d'une nef unique, d'un chœur à plan tréflé et d'un narthex typiquement auvergnats, cet édifice a subi quelques aménagements au XIVe siècle : l'abside fut surélevée de plusieurs mètres pour recevoir une pièce fortifiée. Cette abside, de forme polygonale, adopte une structure architecturale fréquemment employée dans certaines églises de la région, comme à Auzon pour la collégiale Saint-Laurent.

Outre son architecture caractéristique de la région, le monument offre un portail sud exceptionnel : des voussures en plein cintre reposent sur un alignement de colonnettes à chapiteaux, dont certaines, en marbre bleu, sont des remplois d'époque Gaule romaine|gallo-romaine.

Les sculptures sur les piédroits représentent des poissons, une femme aux seins mordus par des serpents, des personnages accroupis. Luxure, avarice, vices semblent envahir l'extérieur du monument, s'appropriant également les nombreux modillons aux faces simiesques troublantes.

À l'intérieur, des anges, des hommes barbus, accroupis, accaparent les chapiteaux. À des Atlantes répondent des sirènes à queue bifide ; une chouette engloutit une tortue...

Chaque année la procession du se déroule à Mailhat. La Vierge romane est portée en procession dans les ruelles.

  • Église de Lamontgie

L'église de Lamontgie est l'héritière d'une chapelle qui fut édifiée à cet emplacement en 1644, et bénie en 1648, sous l'impulsion de la communauté villageoise du bourg de Lamontgie et le financement de messire Jean Chevans, alors curé de Mailhat[réf. souhaitée]. Elle fut fortement remaniée dans le courant du XIXe siècle sous l'impulsion de l'abbé Roche. Le cimetière qui se trouvait devant l'entrée principale de l'église, fut déplacé en 1902 à l'écart du village à son emplacement actuel.

Personnalités liées à la commune

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Né à Circoux le , fils d'Antoine-Pierre Bergier, marchand, et de Catherine Pulbi. Il est décédé à Clermont-Ferrand à 84 ans, le .

Avocat et jurisconsulte, il occupait les fonctions d'échevin et de procureur du Roi, lorsque la Révolution éclata. Il fut nommé juge de paix en 1789 et le 24 vendémiaire an IV élu député du Puy-de-Dôme au Conseil des Cinq-Cents. Adhérent au coup d'État du 18 brumaire il fut réélu représentant du Puy-de-Dôme au Corps législatif le 4 nivôse an VII (). Il fut maire(1) de Clermont-Ferrand en 1795 pour une durée de quatre mois.
Auteur reconnu de divers ouvrages juridiques de référence.
(1) Antoine Bergier fut le 6e maire de la ville de Clermont-Ferrand ; Gaultier de Biauzat en fut le premier maire en 1790 et 1791.

  • Jean dit Félix Roche (Abbé)

Né à Saint-Étienne-sur-Usson le 7 nivôse an XIV, fils de Guillaume Roche (maire durant 50 ans de Saint-Étienne-Usson) et de Gabrielle Bardy (élevée chez les dames religieuses de Fontevrault à Sainte-Florine). Il fut ordonné prêtre au grand séminaire de Clermont-Ferrand. Après quelques années de vicariat, il fut nommé curé de Lamontgie le . Malgré l'agitation de la révolution de 1848, il sut maintenir l'harmonie autour de lui, ce qui lui permit d'initier la restauration de l'église, la construction du clocher et d'un nouveau presbytère. Il fonda en 1850 la congrégation des religieuses de Lamontgie, qui devint par la suite l'ordre des sœurs de Notre-Dame de Chamalières. L'abbé Roche s'attacha tellement à sa paroisse, qu'il refusa tous les postes qui lui furent offerts. Il mourut à Lamontgie le , et fut, selon son désir, inhumé dans le cimetière de la paroisse. En reconnaissance de ses bienfaits, les habitants de Lamontgie lui ont érigé un monument sur sa tombe.(1)
(1) Tiré de 'Généalogie de la famille Bardy', Riom 1895.

  • Annet Desoches (Maître)

Originaire de Mailhat, né dans la première moitié du XVIe siècle, il s'exila à Genève. Alors ministre protestant, il fut envoyé à Issoire en 1559 à la demande de la communauté de la religion réformée(1). L'exercice de la nouvelle religion étant interdite par édit royal, celui-ci prêcha de nuit dans les caves issoiriennes. Rapidement il fut recherché, pris et emprisonné dans l'abbaye(2). La veille de la Toussaint 1559, « ceux de la religion » menèrent une expédition pour le libérer, qui échoua. On accéléra le jugement de maître Annet Desoches, qui fut pendu au milieu de la place, sa tête fut mise en haut d'une lance, sur la porte du pont.
(1) Tiré des 'Annales de la ville d'Issoire'. Manuscrit inédit sur l'histoire des guerres religieuses en Auvergne aux XVIe et XVIIe siècles. (2) Alors prison de la ville.

Bibliographie

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En , Le Livre d'histoire-Lorisse dans la collection « Monographies des villes et villages de France », vient de rééditer Lamontgie et Esteil, la notice historique du docteur Coste (1903). Ce nouvel ouvrage est un fac-similé de l'édition originale. Il a été tiré à 300 exemplaires numérotés.

Ce livre comporte de nombreuses interprétations très « personnelles » de l'auteur sur l'histoire locale, se référant à très peu de documents d'époque.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Lamontgie est l'un des nombreux villages de Basse Auvergne à posséder un quartier anciennement fortifié. Dans ces villages, les communautés villageoises organisèrent leur propre défense face à l'insécurité de l'époque. Le fort de Lamontgie a la particularité d'être plus tardif (fin XVIe siècle) que la plupart des autres forts (XIVe-XVe siècles). On citera entre autres les forts d'Espirat, Mareugheol, Reignat, Chas ou La Sauvetat.
  3. La paroisse de Mailhat est située sur les terres royales, par l'intermédiaire du Château de Nonette. Le Roi de France est donc le suzerain direct des habitants de Lamontgie.
  4. Les dates entre crochets correspondent aux dates de prise de possession et de fin de possession de la cure. En italique sont reportées des dates indicatives, non certifiées de façon exacte par des documents d'archives. Toutes les autres dates ont été déterminées à la suite de recherches effectuées aux Archives départementales du Puy-de-Dôme (pour les périodes anciennes) et avec la contribution de Mr Jean Labbaye, archiviste diocésain, pour le XXe siècle.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lamontgie et Issoire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Transhaction fete entre les habitans de la montgie touchant leur forteresse. » 09.01.1589 - Archives Départementales du Puy-de-Dôme.
  13. Manuscrit no 72 bibliothèque de Clermont.
  14. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  15. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  16. Acte de vente du bâtiment de la chapelle de Lamontgie consantie par Mre Jean Chevans, Curé de la Paroisse de Mailhat, au profit des habitants du bourg de Lamontgie - 24.04.1644 - Archives départementales.
  17. Acte de bénédiction de la chapelle - 06.05.1648 - Archives départementales.
  18. Consulat, Empire, Cent-Jours : affaires particulières - an VIII-1811 - Archives départementales - 2 V 32.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.