Louis Mapou
Louis Mapou | |
Louis Mapou (2e à droite, tenant le micro) et le bureau du FLNKS en 2017. | |
Fonctions | |
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Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie | |
En fonction depuis le (3 ans, 4 mois et 8 jours) |
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Élection | |
Vice-président | Isabelle Champmoreau |
Gouvernement | Mapou |
Prédécesseur | Thierry Santa |
Membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie[1] | |
En fonction depuis le (3 ans, 4 mois et 2 jours) |
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Élection | |
Président | Lui-même |
Gouvernement | Mapou |
Prédécesseur | Thierry Santa (Sécurité, Relations extérieures, Mines) Didier Poidyaliwane (Affaires coutumières, Identité, Citoyenneté) |
Président du groupe UNI au Congrès de la Nouvelle-Calédonie | |
– (7 ans, 1 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Pierre Djaïwé |
Successeur | Jean-Pierre Djaïwé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Unia (Yaté, Nouvelle-Calédonie) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Palika - UNI - FLNKS |
Diplômé de | Université de Nantes Université Paris-Diderot Université Bordeaux-III |
Profession | Géographe Fonctionnaire territorial Administrateur de société |
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Présidents du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie | |
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Louis Mapou, né le à la tribu d’Unia dans la commune de Yaté, est un homme politique kanak indépendantiste de Nouvelle-Calédonie.
Il est père de quatre enfants et est le frère cadet de Raphaël Mapou, lui-aussi figure de l'indépendantisme kanak[2]. Membre du Parti de libération kanak (Palika), il est président du groupe Union nationale pour l'indépendance (UNI) au Congrès de la Nouvelle-Calédonie de 2014 à 2021 et conseiller municipal d'opposition à Païta de 1989 à 1995 et depuis 2020.
Il est élu président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le , le premier indépendantiste à obtenir cette fonction sous le statut de l'accord de Nouméa. Il entre en fonction le , soit une semaine après son élection comme président[3],[4].
Origines et formation
[modifier | modifier le code]Louis Mapou a commencé à militer dans les premiers mouvements de gauche indépendantiste kanak lorsqu'il était lycéen à partir de 1974, notamment en créant avec le futur maire de Koné Joseph Goromido l'Association des lycéens kanak (ALK), lié au « Groupe 1878 » d'Élie Poigoune. Celui-ci, très axé sur les questions de revendications foncières sur la Grande Terre, est l'une des organisations à l'origine de la création du Parti de libération kanak (Palika) en 1975[5].
Louis Mapou a suivi des études universitaires à Nantes puis à Paris en géographie humaine. Il a notamment contribué aux travaux de l’ORSTOM (devenue IRD) sur le rééquilibrage territorial en Nouvelle-Calédonie.
Après ses études, il entre à l’Agence de développement rural et d'aménagement foncier et en sera le directeur général de 1998 à 2005.
Entre 2005 et 2014, il est à la fois administrateur d’Eramet[6], président du conseil de direction de Koniambo Nickel et directeur de la Sofinor.
Louis Mapou est conseiller municipal de Païta de 1989 à 1995 et depuis 2020, ainsi qu'élu de la Province Sud et au Congrès depuis 2014[7].
En 2017 il se présente aux élections législatives dans la deuxième circonscription de Nouvelle-Calédonie en tant que candidat unique du FLNKS et arrive en tête au premier tour avec un score de 30,08 %. Il perd cependant au deuxième tour face au député sortant Philippe Gomès avec 45,05 % des suffrages exprimés[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chargé des Relations extérieures, de la Sécurité civile, des Affaires coutumières, des Mines, du Suivi des Transferts de compétences, des Questions intéressant l'Identité et la Citoyenneté et des Relations avec le Sénat coutumier.
- Robert Belleret, « L'or vert des Kanaks », Le Monde, 10 février 2006, consulté le 15 juillet 2020.
- Bernard Lassauce (C.Cochin, C.Mannevy), « Louis Mapou élu premier président indépendantiste du gouvernement calédonien depuis Jean-Marie Tjibaou », Nouvelle-Calédonie La 1re, 8 juillet 2021.
- « Président du gouvernement, Congrès, assises : l'actu à la 1 du vendredi 9 juillet 2021 », Nouvelle-Calédonie La 1re, (lire en ligne, consulté le )
- [PDF] Benoît Trépied, Une mairie dans la France coloniale. Koné, Nouvelle-Calédonie (1853-1977), (lire en ligne), p. 752-753
- « Louis MAPOU », sur bfmtv.com (consulté le ).
- « Parcours d'un candidat : Louis Mapou - Nouvelle-Calédonie la 1ère », sur Nouvelle-Calédonie la 1ère (consulté le ).
- « Article de presse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :