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Offensive de la Badiya

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Offensive de la Badiya
Description de cette image, également commentée ci-après
Paysage du désert de Syrie, entre Palmyre et Al-Soukhna
Informations générales
Date
(1 an, 6 mois et 8 jours)
Lieu Désert de Syrie
Issue Victoire loyaliste
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne Hezbollah
Division des Fatimides
Brigades de l'imam Ali
Kataeb Hezbollah
Brigade Abou al-Fadl al-Abbas
Harakat Hezbollah al-Nujaba
Liwa Zulfikar
• Force Abou al-Fadl al-Abbas
• Brigades Sayyid al-Shuhada
• Harakat al-Abdal
• Saraya al-Jihad
• Ansar Allah al-Awfiya
Groupe Wagner
Drapeau de l'Iran Iran
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de l'État islamique État islamique
Commandants
Drapeau de la Russie Valeri Assapov
Drapeau de la Syrie Souheil al-Hassan
Drapeau de l'Iran Qassem Soleimani
Drapeau de la Russie Valeri Fedianine †
Drapeau de l'État islamique Abou Bakr al-Baghdadi
Forces en présence
50 000 hommes[1] ~ 10 000 hommes[2],[3]
Pertes
1 800 morts au moins[A 2] 2 500 morts au moins[A 3]
Civils : 738 morts au moins[A 1]

Guerre civile syrienne

Batailles

L'offensive de la Badiya a lieu lors de la guerre civile syrienne. Elle est lancée contre l'État islamique le par l'armée et les milices du régime syrien, alliés aux milices chiites pro-iranienne et à la Russie. Elle permet aux forces loyalistes de reprendre le contrôle du désert de Syrie (la Badiya) dans l'est du pays, puis de briser le siège de Deir ez-Zor en , avant de reprendre toutes les localités sur la rives ouest de l'Euphrate en .

L'offensive est lancée peu de temps après la conclusion, le , à Astana, d'un accord entre le régime et ses alliés d'une part, et les groupes rebelles de l'autre ; celui-ci prévoit l'instauration d'un cessez-le-feu par la mise en place de « zones de désescalade » dans les régions contrôlées par l'opposition, à l'ouest de la Syrie[15],[16],[17],[18]. Avec cette trêve, le régime syrien tourne alors une partie de ses forces vers l'est du pays et le gouvernorat de Deir ez-Zor, tenu par l'État islamique : son objectif est prendre de vitesse les Forces démocratiques syriennes et l'Armée syrienne libre, soutenus par les États-Unis et la coalition, qui progressent contre les djihadistes dans cette région ; les premiers s'approchent alors de la ville de Raqqa au nord, tandis que les seconds avancent vers Boukamal au sud[2],[19],[20].

Forces en présence

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L'offensive est lancée par l'armée syrienne, ainsi que par le Hezbollah et des milices chiites irakiennes encadrées par le Corps des Gardiens de la révolution islamique[20]. Ces troupes sont appuyées par l'aviation russe[20]. La Russie engage également des mercenaires issus de sociétés militaires privées, comme Evro Polis et ChVK Wagner, dont les hommes sont chargés de la garde des installations pétrolières reconquises à l'EI[21].

L'armée syrienne engage principalement son 5e corps d'armée ; ce dernier a été formé en novembre 2016, il est composé entièrement de volontaires équipés et conseillés par la Russie et est placé directement sous le commandement du général russe Valeri Assapov[22],[23].

Le régime syrien forme également des milices tribales sunnites dans les régions reconquises[24]. Nawaf Bashir, un chef de la tribu des Bagharas à Deir ez-Zor, rejoint notamment le camp loyaliste après avoir rallié l'opposition en 2011 ; 600 membres de sa tribu intègre alors les Forces de défense nationale, bien que d'autres combattent au même moment à Raqqa dans les rangs des Forces démocratiques syriennes[21].

L'Armée de libération de la Palestine participe également à l'offensive[25].

Du côté de l'État islamique, Le Monde indique que 10 000 djihadistes occuperaient le gouvernorat de Deir ez-Zor selon des sources pro-opposition locales[2].

Déroulement

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Début de l'offensive près du lac al-Assad, Palmyre et al-Tanaf, de mai à août 2017

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Carte des offensives loyalistes dans la région de Maskanah, entre le lac Jabbūl et le lac el-Assad, en mai et  :

Le , le régime syrien annonce le début de son offensive ; son objectif est alors d'atteindre Deir ez-Zor, assiégée et occupée pour moitié par les djihadistes depuis 2014[2]. L'attaque est lancée sur trois zones : au nord-est, dans la région entre Alep et Raqqa ; au centre, dans la région de Palmyre ; et au sud-est, vers al-Tanaf dans les régions désertiques près des frontières irakienne et jordanienne[20],[2]. Les combats ont lieu dans la Badiya, le désert de Syrie, une zone vaste de 90 000 km2 située à l'est des gouvernorats de Hama et Homs, au sud du gouvernorat de Raqqa et à l'ouest du gouvernorat de Deir ez-Zor[26].

Le , l'État islamique réplique en attaquant les villages d'Aqareb et Maboujé, dans l'est du gouvernorat de Hama[27]. Les loyalistes contre-attaquent et reprennent ces deux localités le lendemain[28], au terme de combats ayant fait plus de 70 morts[29],[30].

Carte des offensives loyalistes près de la frontière irakienne, en mai et  :
  • Territoire contrôlé par le régime syrien et ses alliés
  • Territoire contrôlé par l'État islamique
  • Territoire contrôlé par le régime irakien et ses alliés
  • Territoire contrôlé par les rebelles
  • Territoire contrôlé par la Jordanie

Sur le front sud, l'offensive vers le poste-frontière d'al-Tanaf s'arrête rapidement : le , l'armée syrienne et les milices chiites irakiennes sont repoussées par des frappes aériennes de l'armée américaine qui appuie les groupes de l'Armée syrienne libre basés dans cette région[2],[31]. Cependant, les loyalistes parviennent à atteindre la frontière irakienne le , au nord-est d'al-Tanaf empêchant ainsi les rebelles de poursuivre leur offensive contre les djihadistes à Boukamal[32].

En revanche, au nord, l'armée syrienne progresse contre l'État islamique : le , dans l'est du gouvernorat d'Alep, elle prend aux djihadistes l'aéroport de Jarrah, près de Dayr Hafir[33] ; le , elle reprend la ville de Maskanah[34] ; et le , elle entre dans le gouvernorat de Raqqa pour la première fois depuis plus d'un an[35]. Le , au sud du lac el-Assad, les troupes loyalistes atteignent les lignes des Forces démocratiques syriennes, qui ont pris Tabqa et viennent de commencer la bataille de Raqqa[36]. Cependant des heurts éclatent entre les deux forces : un bombardement du régime syrien touche d'abord les FDS dans la nuit du 7 au [37] ; puis le , alors que les loyalistes arrivent aux portes de Resafa, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Raqqa, des échanges de tirs opposent soldats syriens et combattants kurdes[38],[39]. Le même jour, un avion Su-22 syrien est abattu par un avion F/A-18 Super Hornet américain[40].

Au sud, l'armée syrienne et les milices chiites longent la frontière irakienne et entrent le dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, près de Boukamal[41].

Le , menacées d'encerclement, les troupes de l'État islamique abandonnent leurs dernières positions dans le gouvernorat d'Alep[42].

Carte des offensives loyalistes dans le désert syrien en  :

À la mi-juillet, les forces loyalistes reprennent également le contrôle de plusieurs villages et plusieurs puits de pétrole à Wahab, al-Fahd, Dbaysan, al-Kassir, Abou al-Katat et Abou Katach, au sud de Resafa ; ainsi que du champ gazier de Haïl, près d'Al-Soukhna[43].

Le , l'armée syrienne atteint la ville d'Al-Soukhna, située à environ 70 kilomètres au nord-est de Palmyre[26]. Au terme de combats ayant fait au moins plusieurs dizaines de morts[44], la ville est reprise le [45]. Entre-temps, le , l'État islamique mène des contre-attaques sur plusieurs points à l'est du gouvernorat de Homs : en 24 heures, au moins cinq véhicules piégés explosent, 35 djihadistes sont tués, ainsi que 39 loyalistes en plus de 25 blessés[46],[47].

Au nord, les troupes du régime continent d'avancer en longeant le fleuve Euphrate sur sa rive sud — la rive nord étant occupée par les Forces démocratiques syriennes — et arrivent le à moins de quatre kilomètres de la petite ville de Maadane (en), située à la frontière entre le gouvernorat de Raqqa et le gouvernorat de Deir ez-Zor[44].

Le , l'armée syrienne mène avec le soutien de l'aviation et d'hélicoptères russes une opération commando dans trois villages du nord-est du gouvernorat de Homs : selon l'OSDH, au moins six militaires syriens et 25 djihadistes sont tués dans ce combat[48].

Offensive sur Deir ez-Zor et prise de la poche d'Ouqayribat, de août à octobre 2017

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Carte des offensives loyalistes dans le désert syrien entre juillet et  :

Le , des troupes du régime font leur jonction au nord-ouest de Palmyre et encerclent une partie des forces de l'État islamique dans une poche située dans la région d'Ouqayribat, à l'est de Hama et de Homs[49]. Le , c'est au tour des forces engagées au sud de Raqqa et au nord d'Al-Soukhna d'effectuer leur jonction et d'encercler les djihadistes dans une deuxième poche au nord de Palmyre[50]. Cette dernière est conquise peu après par les loyalistes[51]. L'autre poche, défendue par 1 500 djihadistes, se réduit rapidement[52]. Le village d'Ouqayribat est repris le [53],[52] ; selon l'OSDH au moins 35 combattants des forces du régime et 120 hommes de l'EI sont tués en 24 heures dans cette zone[54].

En revanche, à Maadane (en), l'armée syrienne essuie un revers : le les djihadistes mènent une contre-attaque qui cause la mort d'au moins 34 soldats du régime et qui repousse les loyalistes de plus de 30 kilomètres à l'ouest de la périphérie de Maadane[55]. De violents combats continuent d'avoir lieu sur ce front, faisant au moins 145 morts en six jours selon l'OSDH, dont au moins 26 loyalistes et 36 djihadistes tués dans la journée du [56].

Le , l'armée syrienne fait une percée dans le désert et se rapproche de Deir ez-Zor par l'ouest, reprenant au passage le champ pétrolier d'Al-Kharata[57],[58]. Assiégée depuis 2014 par l'État islamique, la ville de Deir ez-Zor est alors peuplée de 90 000 habitants et défendue par 7 000 hommes commandés par le major-général Issam Zahreddine[59],[60]. En fin de journée, les troupes syriennes menées par le major-général Souheil al-Hassan arrivent à une dizaine de kilomètres de la base de la Brigade 137[57]. Le , elles brisent le siège de Deir ez-Zor[60], puis celui de son aéroport le [61].

Alors que les combats se poursuivent à Deir ez-Zor, les troupes du régime avancent également au nord-ouest de la ville, le long de l'Euphrate ; le , elles reprennent la petite ville d'Ayyache[62],[63]. Le , les localités d'al-Masrab, al-Tabni, al-Turayif, al-Buwytiyah et Khan Zahra sont reconquises à leur tour[64]. Enfin, le , les loyalistes reprennent Maadane (en) ; toute la rive ouest de l'Euphrate, de Deir ez-Zor à Raqqa, est alors contrôlée par le régime[65],[66].

Cependant le , les troupes de l'État islamique mènent une contre-attaque au sud d'al-Soukhna : elles reprennent le village d'al-Choula et coupent la route reliant Deir ez-Zor à al-Soukhna[67],[68]. Selon l'OSDH, au moins 73 soldats et miliciens du régime sont tués dans cette action[68],[69] ; l'État islamique revendique pour sa part une centaine de tués[70]. L'agence Amaq de l'EI annonce également la capture de deux soldats russes et d'un Syrien à al-Choula ; une vidéo montrant les deux prisonniers russes est ensuite diffusée le [71],[72]. Selon le Hezbollah, l'axe routier est à nouveau sous contrôle le [70].

Les djihadistes continuent de lancer des attaques sur plusieurs points entre Al-Qaryatayn et Deir ez-Zor ; en quelques jours les combats font plusieurs centaines de morts[73],[74]. Les forces du régime parviennent à reprendre l'essentiel des postes occupés par les djihadistes[73], mais le 1er octobre, l'EI prend le contrôle de la ville d'Al-Qaryatayn, d'Al-Taybah située au nord d'al-Soukhna, et de la montagne Al-Dahik, au nord-est d'al-Soukhna[75],[76]. Plus de 200 soldats et miliciens du régime sont tués dans cette contre-offensive[3].

Les forces loyalistes continuent cependant de progresser dans la poche d'Ouqayribat, située à l'est de Hama et de Homs : le , elles parviennent à reprendre les derniers villages qui étaient tenus par l'État islamique dans le gouvernorat de Hama[77],[6] ; puis le , les derniers villages situés dans le gouvernorat de Homs sont repris à leur tour[78].

Offensive le long de l'Euphrate, de Deir ez-Zor à Boukamal, entre octobre et décembre 2017

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Carte des évolutions à la frontière irako-syrienne, fin octobre et  :

Les forces loyalistes poursuivent l'offensive dans le gouvernorat de Deir ez-Zor : le , l'armée syrienne entre dans la ville de Mayadine[79]. Cependant, les djihadistes contre-attaquent et repoussent les loyalistes hors de la ville le [80]. Le , les forces du régime pénètrent à nouveau dans la ville, avant de la reprendre entièrement le 14[81],[82]. Le , les loyalistes contrôlent la rive ouest de l'Euphrate de Mayadine à Deir ez-Zor[83].

Entre-temps, le , l'État islamique envoie depuis l'Irak dans le gouvernorat de Deir ez-Zor un millier d'hommes du bataillon « Karadich », composé de combattants ouzbeks, tadjiks, azéris et turkmènes en renfort[84],[85].

Le , Al-Qaryatayn repasse sous le contrôle du régime ; les 200 djihadistes qui défendaient la ville se replient dans le désert[86]. Ils laissent derrière eux les cadavres de 116 personnes, exécutées pendant les 20 jours où la ville a été sous leur contrôle[87].

Fin octobre, l'armée syrienne et ses alliés lancent une offensive contre la ville de Boukamal, située à la frontière avec l'Irak. Les positions loyalistes sont alors à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest et au nord-ouest de Boukamal et l'offensive est menée sur ces deux axes : à l'ouest, depuis al-Houmaymah, et au nord-ouest, depuis Mayadine[88]. Le , les loyalistes s'emparent de la petite ville d'al-Quriyah (en), au sud-est de Mayadine[89],[90]. Le , les troupes du Hezbollah en première ligne reprennent la station de pompage de pétrole T2, à l'ouest de Boukamal[91],[92]. Cependant, les djihadistes lancent une contre-attaque le et reprennent al-Quriyah, ainsi que le village de Mahakan, situé entre cette ville et Mayadine ; au moins 34 combattants du régime et 27 hommes de l'EI sont tués en 24 heures[93].

Le , après plusieurs années de combats acharnés, la ville de Deir ez-Zor est entièrement reconquise par le régime[94].

Le , alors que les loyalistes ne sont qu'à 15 kilomètres à l'ouest de Boukamal, la dernière grande ville tenue par l'État islamique en Syrie, les djihadistes lancent une contre-attaque près de Mayadine, au cours de laquelle plus de 24 soldats et miliciens du régime sont tués selon l'OSDH[95].

Boukamal, la dernière ville d'importance tenue en Syrie par l'État islamique est prise le par l'armée syrienne et des miliciens chiites venus d'Irak, mais les djihadistes contre-attaquent et la reprennent le [96],[97].

Repoussés à al-Quriyah (en), les loyalistes contournent alors les positions djihadistes près de cette ville et attaquent par le désert les villages situés sur les bords de l'Euphrate entre al-Quriyah au nord et Boukamal au sud[98]. Le , ils s'emparent du village d'al-Salhiya, situé à environ 35 km au nord-ouest de Boukamal[99]. Au sud, l'armée syrienne, le Hezbollah et le Harakat Hezbollah al-Nujaba repartent à l'assaut et s'emparent finalement de Boukamal le [100].

À la date du , selon l'OSDH, le régime syrien contrôle 52 % du gouvernorat de Deir ez-Zor, les Forces démocratiques syriennes 38 % et l'État islamique 10 %[101].

Le , les forces loyalistes s'emparent des petites villes d'al-Quriyah (en) et d'al-Asharah[102]. Les villages de Hasarat et d'al-Siyyal, au nord-ouest de Boukamal, forment alors la dernière poche contrôlée par l'État islamique sur la rive ouest de l'Euphrate[103]. Le , cette dernière zone est entièrement reprise par les forces pro-régime qui occupent ainsi toutes les localités à l'ouest de l'Euphrate, de Maadane (en) à Boukamal[104]. Le même jour, la Russie annonce la « libération totale » du territoire syrien de l'emprise de l'État islamique ; cette annonce est cependant tempérée par l'OSDH qui indique que les djihadistes tiennent encore 8 % du gouvernorat de Deir ez-Zor, sur la rive est de l'Euphrate[105],[106].

Le contrôle de la rive ouest de l'Euphrate demeure également fragile : le , les djihadistes reprennent quelques localités entre le village d'al-Salhiya et la ville de Boukamal[107],[108],[109]. Ces positions perdues sont entièrement reprises par les troupes du régime le [10],[110].

Guérilla de l'État islamique près de Mayadine, Palmyre et Boukamal, de janvier à juillet 2018

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Malgré la prise par les loyalistes de toutes les localités situées sur les bords de l'Euphrate, l'État islamique reste présent dans la Badiya et continue ses attaques dans une zone située au sud de Mayadine, à l'est de Palmyre et à l'ouest de Boukamal[111],[112],[113]. Mais l'armée syrienne cesse son offensive et redéploie une large partie de ses forces vers l'ouest de la Syrie[112]. Les troupes restées sur place sont principalement des soldats du 5e Corps épaulés par des conseillers militaires russes, des milices chiites comme le Hezbollah ou la Division des Fatimides encadrés par des Iraniens du Corps des Gardiens de la révolution islamique[112]. Les djihadistes reprennent alors l'initiative et lancent de nombreux raids pendant l'année 2018[112],[113].

Le , une attaque est menée par l'EI près de Mayadine : selon l'OSDH, au moins 26 soldats et miliciens loyalistes sont tués, dont 12 étrangers, ainsi que 18 djihadistes, dont quatre kamikazes[114]. En mars, d'autres combats ont lieu dans le désert près de Mayadine et Boukamal[115] : au moins 59 loyalistes et 30 djihadistes sont encore tués pendant une quinzaine de jours selon l'OSDH[116]. Au moins 19 soldats loyalistes sont encore tués dans cette zone entre le et le [117]. Selon l'OSDH, 400 combattants de l'État islamique auraient franchi l'Euphrate depuis l'est, près d'al-Chafah, vers début avril[118]. Au total selon l'OSDH, au moins 618 soldats et miliciens loyalistes et 396 hommes de l'État islamique sont tués tant dans la région de Deir ez-Zor qu'à Damas entre le et le [119].

Les 17 et , les djihadistes reprennent la station de pompage T2, à 60 kilomètres à l'ouest de Boukamal[112].

Le , des combats ont lieu dans les environs d'Al-Mahsa, au sud d'Al-Qaryatayn, et font au moins 18 morts chez les loyalistes et cinq chez les djihadistes selon l'OSDH[120]. Le , des combats reprennent près de Mayadine, faisant au moins 25 morts chez les loyalistes et 13 tués du côté des djihadistes selon l'OSDH[121]. Une pièce d'artillerie loyaliste de 122 mm est mise hors de combat lors d'une attaque au nord de la station T3, à l'est de Palmyre[112]. Le , l'EI revendique la destruction de trois véhicules à l'ouest de Mayadine[122].

Le , un hélicoptère russe Ka-55 s'écrase dans le désert et ses deux pilotes sont tués[123]. La Russie évoque un problème technique, mais l'État islamique revendique la destruction de l'appareil par un tir de missile sol-air et l'agence Amaq diffuse une vidéo de l'épave[112].

Le , les forces de l'État islamique encerclées à Yarmouk, au sud de Damas, acceptent un accord d'évacuation avec le régime et la Russie. Les djihadistes abandonnent Yarmouk au régime, et en échange ils sont évacués avec les membres de leurs familles — soit 1 600 à 1 800 personnes au total — vers la poche de la Badiya les 20 et [124].

Le , un véhicule kamikaze suivi par plusieurs centaines de combattants de l'État islamique attaquent la station de pompage T3, à 14 kilomètres à l'est de Palmyre : selon l'OSDH au moins 26 soldats loyalistes, dont 17 Syriens, et 5 djihadistes sont tués[125],[126],[127],[128]. L'EI revendique pour sa part la mort ou la capture de 13 combattants du régime[112].

Le , une autre attaque de l'État islamique est menée près de Mayadine : 26 soldats et miliciens du régime et neuf Russes sont tués selon l'OSDH, tandis que le ministère russe de la Défense reconnait quatre morts et cinq blessés parmi ses soldats et affirme que 43 djihadistes ont été tués dans leur assaut, mené contre une batterie d'artillerie mobile[129],[130],[131]. Le journal russe Novaïa Gazeta évoque pour sa part la mort de quatre militaires et de deux mercenaires russes[111]. L'EI revendique quant à lui la mort de 23 combattants pro-régime, dont des « croisés » en référence aux Russes, et la capture de cinq autres[112],[122].

Selon des médias du régime syrien, dans la nuit du 23 au , une frappe aérienne de la coalition touche des troupes loyalistes entre Boukamal et Hmeimeh. Selon l'OSDH, au moins trois véhicules sont détruits et 14 combattants — deux Syriens et 14 étrangers — sont tués. Un porte-parole du Pentagone dément cependant que des frappes aient été menées contre des positions de l'armée syrienne[132],[133],[134],[135].

Fin mai, les forces djihadistes de la Badiya bénéficient du renfort d'environ 800 combattants venus de Yarmouk, au sud de Damas, accompagnés de centaines de membres de leurs familles, après un accord d'évacuation conclu avec le régime syrien à la fin de la bataille de la Ghouta orientale[111]. La coalition internationale estime alors qu'environ 2 000 à 2 500 combattants de l'État islamique sont encore présents dans la poche de la Badiya, sur la rive ouest de l'Euphrate[111].

Le , l'EI revendique l'exécution de deux prisonniers : l'un est décapité, l'autre est abattu avec un canon de 23 mm monté sur pick-up[112],[122].

Du 3 au , les hommes de l'État islamique attaquent des villages près de Boukamal : selon l'OSDH, au moins 45 combattants pro-régime — en majorité des miliciens chiites étrangers — et 26 djihadistes sont tués[136].

Le , les djihadistes entrent dans Boukamal et reprennent une partie de la ville[137]. Cependant, les loyalistes envoient des renforts et le les djihadistes reculent jusqu'aux limites de la ville[138].

Le , l'État islamique affirme avoir tué dix combattants loyalistes, dont des miliciens palestiniens du Liwa al-Quds, au sud-ouest de Mayadine[122].

Dans la nuit du 17 au , des troupes loyalistes subissent des frappes aériennes dans la localité d'al-Hari, près de la frontière irakienne, au nord de Boukamal[139],[140]. Selon l'OSDH, au moins 55 combattants, dont 30 miliciens irakiens et 16 soldats et miliciens syriens sont tués[139],[141]. Les médias syriens du régime accusent alors les États-Unis et une source militaire de l'agence Sana indique également que plusieurs combattants ont été tués ou blessés[139],[140]. Les Hachd al-Chaabi affirment quant à eux avoir perdu 22 combattants tués, ainsi que 12 blessés, et accusent également les forces américaines[142]. Mais rapidement, le major Josh Jacques, porte-parole du commandement central américain, affirme à l'agence Reuters « qu’aucun membre de la coalition menée par les États-Unis n’a mené de frappe près de Boukamal », tandis que le bureau de presse de la coalition internationale confirme à l'AFP l'existence de frappes et indique que de nombreux miliciens irakiens des Kataeb Hezbollah figurent parmi les victimes, mais dément qu'elles aient été menées par les États-Unis ou par un autre pays de la coalition[140],[139],[142]. Le , un responsable américain affirme cependant anonymement à CNN et à l'AFP que les frappes ont été probablement menées par l'armée israélienne[140],[143]. Interrogée par l'AFP, cette dernière refuse pour sa part de commenter ces déclarations[144].

Mi-juin, l'armée syrienne repart à l'offensive dans la Badiya, notamment à l'est de Palmyre, et s'empare le du secteur de Hmeimeh[145].

Le , l'État islamique annonce la mort au combat de Houdhayfah al-Badri, un des fils d'Abou Bakr al-Baghdadi, alors qu'il est encore adolescent[146]. Selon le communiqué, il trouve la mort au cours d'une attaque non datée menée dans une centrale électrique du gouvernorat de Homs contre les forces loyalistes syriennes et les Russes[146].

Le , au moins huit soldats loyalistes sont encore tués dans une embuscade près de Boukamal[147].

Attaques de l'État islamique et contre-attaque loyaliste dans la région de Soueïda

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Le , la bataille de la Ghouta orientale s'achève et les forces de l'État islamique encerclées à Yarmouk, au sud de Damas, acceptent un accord d'évacuation avec le régime et la Russie[124]. Les djihadistes abandonnent Yarmouk au régime, et en échange ils sont évacués vers les régions désertiques de l'Est avec les membres de leurs familles — soit 1 600 à 1 800 personnes au total, dont 800 combattants — les 20 et [124],[111]. Les djihadistes s'installent alors dans le canyon d'al-Safa, situé dans les régions désertiques au nord-est du gouvernorat de Soueïda[148],[149],[150],[151]. Cette arrivée provoque alors des protestations de la part des habitants de Soueïda[152].

Le , pour la première fois depuis l'année 2016, l'État islamique parvient à lancer une attaque dans le gouvernorat de Soueïda : selon l'OSDH, au moins 27 combattants prorégime, dont 14 soldats de l'armée syrienne et plusieurs miliciens chiites sont tués[153],[154].

Le , l'État islamique lance une série d'attaques dans le gouvernorat de Soueïda[155]. Dans la ville de Soueïda, l'explosion de quatre kamikazes fait une trentaine de victimes, tandis que les djihadistes se répandent dans les villages druzes des environs et massacrent des habitants dans leurs maisons[152]. En une journée, les attaques font au moins 258 morts, dont 116 soldats et miliciens loyalistes et 142 civils, dont 38 femmes et enfants, tandis que les djihadistes comptent au moins 63 morts, dont sept kamikazes[156]. Des dizaines de Druzes, des femmes et des enfants, sont également enlevés[157].

Le 1er août, l'État islamique mène un raid sur la base aérienne de Khalkhalah, au nord de Soueïda, revendiquant la mort de plus de 45 combattants du régime et la destruction de plusieurs appareils au sol[158]. L'OSDH ne fait pour sa part état que de sept morts au moins du côté des militaires et des miliciens du régime[159].

Les forces du régime syrien contre-attaquent alors. Le , l'aviation russe bombarde le canyon d'al-Safa[148]. Le , après avoir reçu des renforts, l'armée syrienne attaque ensuite au sol dans le nord et le nord-est du gouvernorat de Soueïda[160]. L'offensive est menée par trois divisions sur un front large de 75 kilomètres[161],[162]. Le premier jour, l'armée syrienne progresse sur trois axes de 3 à 5 kilomètres et s'empare des collines de la région de Karaa[163]. Selon l'OSDH, au moins 16 djihadistes sont tués du 5 au , ainsi que quatre miliciens du PSNS qui trouvent la mort dans une attaque-suicide de l'EI[164]. Le , un djihadiste de l'EI fait prisonnier est pendu par des miliciens druzes sur une place publique de Soueïda[165]. Du 11 au , les loyalistes avancent sur cinq axes et les djihadistes sont repoussés de 15 à 35 kilomètres[161],[162]. Le canyon d'al-Safa est alors encerclé[162]. Certains combattants de l'EI battent en retraite plus au Nord[162]. Selon l'OSDH, les combats font au moins 56 morts du côté des loyalistes et 151 du côté de l'EI, entre le et le [166]. Au moins une trentaine de membres de l'EI auraient également été faits prisonniers[162]. Les combats se déplacent ensuite vers l'est du Gouvernorat de Rif Dimachq, faisant selon l'OSDH au moins 33 morts et 105 blessés chez les loyalistes ainsi que 65 tués du côté de l'État islamique entre le et le [167].

Le , une troupe du régime syrien tombe dans une embuscade de l'EI à Tloul al-Safa, dans le gouvernorat de Soueïda : selon l'OSDH, au moins 21 loyalistes et huit djihadistes sont tués[168].

Début octobre, des parachutistes syriens sont largués derrière les lignes djihadistes[169]. Pris en étau et privés de leurs derniers points d'eau, les hommes de l'État islamique commencent à fuir la région par petits groupes[169]. Le , l'armée syrienne contrôle entièrement le champ volcanique d'al-Safa[169].

Cependant, l'État islamique reste présent dans la région d'al-Safa[170]. Le , les djihadistes mènent des attaques contre des postes de l'armée syrienne et reprennent certains secteurs[171].

Le , les loyalistes s'emparent finalement de Tloul al-Safa[172],[173]. Selon l'OSDH, après la conclusion d'un accord avec le régime, les derniers combattants de l'État islamique, au nombre de 700 à 1 000, se retirent de la poche d'al-Safa et se replient vers l'Est, dans la Badiya[173].

Au total selon l'OSDH, en incluant les combattants tombés lors des attaques de Soueïda, au moins 245 soldats et miliciens du régime syrien et du Hezbollah et 425 djihadistes de l'État islamique ont été tués entre le et le [13].

Guérilla de l'État islamique depuis 2019

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Des attaques de l'État islamique continuent d'être menées inlassablement dans la Badiya[122]. Le , vingt soldats loyalistes sont tués et deux véhicules sont capturés au sud de Mayadine[122].

Début , l'armée syrienne lance une opération de ratissage dans la Badiya, et particulièrement dans la région d'Al-Soukhna et près de la station de pompage de pétrole du pays T2, située au sud de cette ville[174],[175]. Environ un millier de combattants de l'État islamique seraient encore actifs dans cette zone[176].

Entre le 18 et le , au moins 35 soldats et miliciens loyalistes et six djihadistes sont tués dans plusieurs attaques de l'État islamique dans l'est du gouvernorat de Homs[177].

Pendant le mois mai, l'armée syrienne perd une centaine d'hommes, tués dans différentes attaques, tandis que d'autres sont faits prisonniers[178].

La région délimitée par Mayadine, Boukamal et Al-Soukhna commence à être appelée le « triangle de la mort »[179]. Selon l'OSDH, au moins 72 djihadistes et 210 soldats et miliciens pro-régime, dont des Gardiens de la révolution islamique, des membres du Hezbollah et des Russes, y sont tués entre mars et début [179].

À la mi-août, les Gardiens de la révolution islamique évacuent plusieurs positions autour de Boukamal[180].

Le 21 septembre 2020, les djihadistes mènent plusieurs attaques dans le sud du gouvernorat de Raqqa : au moins 13 combattants loyalistes et 15 djihadistes sont tués[181]. Entre le 1er et le 7 octobre, les combats font encore au moins 41 morts chez les loyalistes et 49 chez les djihadistes[182]. Le 18 novembre, 11 soldats syriens et miliciens alliés sont tués et 17 blessés dans une embuscade près de Mayadine[183]. Le 30 décembre, une attaque contre un bus transportant des militaires fait au moins 25 à 37 morts à Choula, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor[183].

Le 8 février 2021, une embuscade de l'État islamique est tendue près de Mayadine : selon l'OSDH au moins 26 loyalistes, dont sept soldats de l'armée syrienne et 19 miliciens du Liwa al-Quds, et 11 djihadistes de l'EI sont tués au combat[184],[185].

Le 6 et 7 juin, au moins 23 soldats gouvernementaux et combattants alliés sont tués sur la route de Palmyre, dont un général et un officier des Gardiens de la Révolution[186].

Selon l'OSDH, de janvier à début août 2023, les attaques de l'État islamique dans le désert syrien font au moins 370 morts, dont 190 soldats et miliciens pro-gouvernementaux, 157 civils et une vingtaine de jihadistes[187].

Le 12 août 2023, l'État islamique tend une embuscade contre un car de l'armée syrienne[188]. Selon l'OSDH, l'attaque fait au moins 33 morts et 11 blessés[188]. L'État islamique revendique pour sa part la mort de 40 soldats du régime[189].

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) donne plusieurs bilans sur les pertes des forces combattantes :

  • Au moins 298 loyalistes, dont 45 officiers, et au moins 403 djihadistes de l'État islamique tués dans l'ensemble du désert syrien du au [190]. Au , le bilan passe à au moins 436 morts chez les forces syriennes et alliées, dont 58 officiers, et 812 tués du côté de l'EI, dont 92 kamikazes[5].
  • Au moins 12 loyalistes tués dans la région de Salamiyah, Ouqayribat et Hamada Omar, dans l'est du gouvernorat de Hama, le [191], de huit loyalistes et 19 djihadistes le [192] et d'au moins 198 loyalistes et 426 djihadistes, dont 59 kamikazes, du au [193],[6].
  • Au moins 29 loyalistes, dont quatre officiers, et 72 djihadistes de l'État islamique, dont 23 kamikazes, tués près de Deir ez-Zor dans les combats des 5 et [194].
  • Au moins 271 loyalistes — dont 100 miliciens étrangers et 26 hommes du Hezbollah — et 298 djihadistes de l'État islamique, tués à Al-Qaryatayn et Deir ez-Zor du au [7].
  • Au moins 46 djihadistes de l'État islamique tués dans les combats et les bombardements dans le sud-est du gouvernorat de Homs et dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, le [195]
  • Au moins 14 miliciens chiites tués et 18 blessés dans la région d'al-Houmaymah les 19 et [196]
  • Au moins 98 loyalistes — dont plusieurs dizaines de combattants étrangers — et 124 djihadistes de l'État islamique, tués dans les environs de Mayadine et Boukamal du 23 au [8].
  • Au moins 219 loyalistes, dont 101 Syriens et 16 Libanais du Hezbollah, et 228 djihadistes de l'État islamique tués dans la région de Boukamal du au [9].
  • Au moins 246 loyalistes et 138 djihadistes de l'État islamique tués dans le désert syrien du au [12].
  • Au moins 186 loyalistes et 356 djihadistes de l'État islamique tués dans l'est du gouvernorat de Soueïda et le sud du gouvernorat de Rif Dimachq du au [13].
  • Au moins 740 soldats et miliciens loyalistes, dont 2 Russes et 140 miliciens étrangers pro-iraniens, et 349 djihadistes de l'État islamique, tués dans les gouvernorats de Deir ez-Zor, Homs et Soueïda entre le et le [197]

Entre le et le , l'OSDH fait état de la mort d'au moins 987 civils dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, dont 392 femmes et enfants, et 1 670 blessés[4] :

  • 653 morts au moins, dont 126 femmes et 136 enfants, causés par les forces aériennes du régime syrien et de la Russie[4] ;
  • 197 morts au moins, dont 27 femmes et 51 enfants, causés par les forces aériennes de la coalition[4] ;
  • 46 morts au moins, dont 8 femmes et 14 enfants, causés par les tirs d'artillerie du régime[4] ;
  • 39 morts au moins, dont 6 femmes et 4 enfants, exécutés ou tués par balles par les troupes du régime[4].

Une enquête est réalisée pour Bellingcat par Gregory Waters sur les pertes des forces loyalistes dans plusieurs offensives[14] :

Le soir du , un raid aérien russe sur Al-Chafah, sur la rive est de l'Euphrate, tue au moins 53 civils, dont 21 enfants, et fait 18 blessés selon l'OSDH[198].

Le , la Russie annonce la mort de deux de ses soldats par des tirs d'artillerie à l'ouest de Deir ez-Zor[59],[199].

Le , Ali Hadi al-Achek, commandant des forces spéciales du Hezbollah, est tué au combat dans le désert syrien[200].

De janvier à , au moins trois généraux de brigade syriens, Mahafouz, Zakaria Sultoun et Mohamed Hassan Ali, sont tués dans différentes attaques de l'EI[112].

Le , le Corps des Gardiens de la révolution islamique annonce la mort du général de brigade Shahrokh Daïpour, en déclarant qu'il est « tombé en martyr » à Boukamal, mais sans préciser la date et les circonstances de son décès[201].

Au cours des combats, les corps des djihadistes tués par les troupes loyalistes sont généralement abandonnés volontairement dans le désert, où ils sont souvent dévorés par des chiens parias[202].

Vidéographie

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  1. Bilans des pertes civiles selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) :
    • 653 morts au moins, dont 126 femmes et 136 enfants, causés par les forces aériennes du régime syrien et de la Russie dans le gouvernorat de Deir ez-Zor entre le 10 septembre et le 26 novembre 2017[4] ;
    • 46 morts au moins, dont 8 femmes et 14 enfants, causés par les tirs d'artillerie du régime dans le gouvernorat de Deir ez-Zor entre le 10 septembre et le 26 novembre 2017[4] ;
    • 39 morts au moins, dont 6 femmes et 4 enfants, exécutés ou tués par balles par les troupes du régime dans le gouvernorat de Deir ez-Zor entre le 10 septembre et le 26 novembre 2017[4].
  2. Bilans des pertes loyalistes selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) : Bilan des pertes loyalistes selon Bellingcat[14] :
  3. Bilans des pertes de l'État islamique selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) :

Références

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  106. (en) « Despite ISIS existence in the capital Damascus and in about 3% of Syrian territory, the Russian defense launches its biggest lie about the end of ISIS presence in Syria », OSDH,
  107. (en) « The attacks of the organization’s groups in the west of the Euphrates River raise the number of the human losses of the gunmen loyal to the regime forces to 23 casualties most of whom are of non-Syrian nationalities », OSDH,
  108. (en) « After Putin’s visit to Syria, the fighting escalates east of Deir Ezzor and ISIS increases its attacks against the regime forces west of the Euphrates », OSDH,
  109. (en) « The military operations continue on the both banks of the Euphrates River and ISIS fights in two fronts as a fierce attacker west of the river and a defender of its presence east of it », OSDH,
  110. Leith Aboufadel, « ISIS kicked out of Euphrates River Valley after big Syrian Army attack », Al-Masdar News,
  111. a b c d et e Madjid Zerrouky, « Regain d’activité du groupe État islamique en Syrie », Le Monde,
  112. a b c d e f g h i j et k Matteo Puxton, « Syrie: replié dans le désert, l'État islamique multiplie les offensives », France Soir,
  113. a et b AFP, « Syrie: les raids meurtriers de l'EI depuis le désert appelés à se répéter », Le Point,
  114. (en) « More human losses raise to 45 the number of the regime forces and their allies as well as the members of ISIS who were killed in an attack on a 32 kilometer front west of the Euphrates River », OSDH,
  115. « Non, l'État islamique n'est pas vaincu en Syrie, ni en Irak », France Soir,
  116. (en) « After its revival and re-activity… ISIS manages in 2 weeks to kill 173 members at least of the regime forces and their allies in Damascus and the east of the Euphrates », OSDH,
  117. « Syrie: des combattants prorégime tués par l'EI », Le Figaro avec AFP,
  118. (en) « After moving about 400 fighters to the west of Euphrates, ISIS sneaks through the river and attacks the regime and its allies in al-Bokamal city », OSDH',
  119. en, « ISIS continues to operate west of Euphrates and causes more human losses, rising to 84, the number of casualties of the regime forces and their allies since evacuation it from the south of Damascus », OSDH,
  120. (en) « At a distance ranged from 8 to 60 km… ISIS attacks the regime forces and their allies in the vicinity of Al-Qaryatayn », OSDH,
  121. « Syrie: 25 soldats tués dans des combats contre l'EI (ONG) », Le Figaro avec AFP,
  122. a b c d e et f Matteo Puxton, « L'État islamique n'est pas vaincu: il a rebasculé dans l'insurrection », France Soir,
  123. « Syrie: Un hélicoptère russe s'écrase, les deux pilotes tués », 20 Minutes avec AFP,
  124. a b et c Madjid Zerrouky, « L’armée syrienne reprend Yarmouk et annonce la fin de la bataille de Damas », Le Monde avec AFP,
  125. « Attaque de l'EI dans le désert syrien, 26 forces pro-régime tués », Le Figaro avec AFP,
  126. « Syrie: 30 combattants pro-Damas tués par l'EI », Le Figaro avec Reuters,
  127. « Syrie: le groupe EI lance deux attaques contre les troupes gouvernementales », RFI,
  128. (en) « After the killing of at least 26 of its members by the evacuated ISIS members of south Damascus, the regime forces send military reinforcements to Palmyra and the Desert », OSDH,
  129. AFP, « Syrie: 35 morts dont des combattants russes dans une attaque de l'EI », L'Express,
  130. AFP, « Syrie: 26 forces du régime et 9 combattants russes tués dans une attaque de l’EI », Libération,
  131. « Syrie: assaut meurtrier du groupe État islamique contre les troupes russes », RFI,
  132. AFP, « Syrie: des frappes américaines touchent des positions du régime dans l'est », L'Express,
  133. AFP, « Syrie: 12 combattants prorégime tués dans une frappe de la coalition internationale », Le Point,
  134. (en) « More casualties raise to 14 at least, the number of people killed in airstrikes by warplanes believed to belong to the Coalition in Deir Ezzor Desert », OSDH,
  135. « Syrie : des frappes de la coalition touchent des positions du régime », Le Point avec AFP,
  136. AFP, « Syrie : 45 combattants prorégime tués par l'EI dans l'est », L’Orient-Le Jour,
  137. AFP, « Syrie: l'EI reprend une partie d'une ville clé grâce à une vaste offensive », sur boursorama,
  138. AFP, « Syrie: recul de l'EI dans une ville du nord, combats avec le régime », L'Express,
  139. a b c et d AFP, « Syrie: plus de 50 combattants prorégime, dont 30 Irakiens, tués dans l'est », La Presse,
  140. a b c et d Julie Kebbi, « Qui a frappé les forces loyalistes dans l’Est syrien ? », L’Orient-Le Jour,
  141. (en) « More casualties raise to 55, the number of casualties of the pro-regime gunmen killed by the airstrikes that targeted their positions at the Iraqi border », OSDH,
  142. a et b AFP, « Syrie: 22 paramilitaires irakiens tués dans une frappe attribuée à Israël », La Croix,
  143. « Syrie: Washington pense qu'Israël a frappé une force irakienne à Al-Hari », Le Figaro avec AFP,
  144. AFP, « Frappes en Syrie attribuées à Israël : l'armée refuse de commenter », L’Orient-Le Jour,
  145. AFP, « Syrie: les forces du régime progressent face à l'EI dans le désert », La Presse,
  146. a et b « L'EI annonce la mort d'un fils de son chef Abou Bakr al-Baghdadi », France 24 avec AFP et Reuters,
  147. (en) « 8 of the regime forces and militiamen loyal to them were killed in an ambush by ISIS east of Deir Ezzor », OSDH,
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  149. AFP, « Syrie: Soueida en deuil après sa journée la plus meurtrière depuis 2011 », Le Point,
  150. « Syrie : des attaques perpétrées par Daech font plus de 220 morts », Le Figaro avec AFP,
  151. « Syrie: série d'attaques meurtrières de l'EI dans le sud », RFI,
  152. a et b (en) Kareem Shaheen, « Sweida province: Isis knocked on doors then slaughtered families », The Guardian,
  153. (en) « At least 43 members of the regime, its allies, and ISIS have been killed in more than 24 hours of clashes, raising the death toll to about 300 in 18 days of attacks and clashes », OSDH,
  154. AFP, « Syrie: 22 combattants prorégime tués dans des attaques de l'EI dans le sud », L’Orient-Le Jour,
  155. AFP, « Des attaques de l'EI font plus de 220 morts en Syrie », La Presse,
  156. (en) « Calm returns to the countryside of al-Suwaidaa and its desert with anticipation for revealing the fate of abductees of al-Suwaidaa countryside 8 days after the deadliest and most violent attack », OSDH,
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  158. Matteo Puxton, « Syrie: l'État islamique vaincu par l'armée syrienne sur le Golan », France Soir,
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  160. AFP, « Syrie: bombardements et combats intensifs contre l'EI dans le désert de Soueida », L'Express, .
  161. a et b Audrey Parmentier, « L’armée syrienne chasse les djihadistes de Soueida », La Croix, .
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  164. (en) « At least 20 of the regime forces, their allies, and ISIS were killed in the continuous violent clashes since about 36 hours ago », OSDH,
  165. AFP, « Syrie: une milice pro-régime druze pend un jihadiste de l'EI », L'Orient-Le Jour, .
  166. (en) « Battles of Syria’s southeastern Desert enter its 2nd month with continuous attacks against ISIS, and as fears continue for lives of the abductees and the death of 465 civilians and members », OSDH,
  167. (en) « About 100 of the regime forces and their allies including a commander in Hezbollah and of ISIS members have been killed in the last 10 days of Rif Dimashq clashes on the border with al-Suwaidaa », OSDH,
  168. (en) « Syrie: 21 membres des forces du régime tués dans une embuscade de l'EI », OSDH,
  169. a b et c Paul Khalifeh, « Syrie: l'armée chasse les jihadistes de leur fief de roches volcaniques de Safa », RFI,
  170. Armin Arefi, « En Syrie, Daech ne désarme pas », Le Point,
  171. Paul Khalifeh, « Le groupe EI regagne du terrain dans le sud-est de la Syrie », RFI,
  172. AFP, « Les forces de Damas reprennent le dernier réduit de l'EI dans le sud de la Syrie (OSDH) », L’Orient-Le Jour,
  173. a et b AFP, « Les forces de Damas reprennent le dernier réduit de l'EI dans le sud de la Syrie », Le Point,
  174. Paul Khalifeh, « Vaste opération de l’armée syrienne contre l'EI dans le désert de la Badia », RFI,
  175. Reuters, « Accrochage dans le centre de la Syrie entre armée et jihadistes », L’Orient-Le Jour,
  176. « Le groupe EI continue de faire des dégâts chez l'armée syrienne », RFI,
  177. « Syrie : les djihadistes de Daech tuent 35 soldats et combattants fidèles du régime », L'Express avec AFP,
  178. Paul Khalifeh, « Syrie: au moins 100 soldats tués par le groupe EI en mai », RFI,
  179. a et b Paul Khalifeh, « Syrie: attaques de l’EI à l'ouest de l'Euphrate où le groupe reste très actif », RFI,
  180. Paul Khalifeh, « Syrie: les pasdarans et leurs alliés reculent face aux offensives jihadistes », RFI,
  181. AFP, « 28 combattants tués dans des affrontements entre le régime et l'EI », L’Orient-Le Jour,
  182. « Syrie: 90 combattants tués dans des affrontements entre régime et EI », Le Figaro avec AFP,
  183. a et b « Syrie : 11 combattants du régime tués dans une embuscade de l'EI », Le Figaro avec AFP, .
  184. AFP, « Au moins 26 combattants pro-régime tués en Syrie dans une nouvelle attaque de l'EI », L’Orient-Le Jour,
  185. Paul Khalifeh, « Syrie: des soldats et miliciens pro-régime tués dans une embuscade du groupe EI », RFI,
  186. Paul Khalifeh, « Syrie: une vingtaine de soldats et combattants alliés tués dans des attaques du groupe EI », RFI,
  187. Paul Khalifeh, Syrie: le groupe État islamique a mené plus de cent assauts contre l'armée syrienne en 2023, RFI, 2 août 2023.
  188. a et b Syrie: nouvelle attaque meurtrière du groupe État islamique contre l'armée, RFI, 11 août 2023.
  189. Wassim Nasr, #Syrie l’#EI revendique l’attaque de la badiya de #DeïrEzzore contre deux bus de la 17e qui a un long historique avec les jihadistes quand sa base principale était encore à #Raqqa « 40 morts » selon le communiqué. C’est l’attaque la plus importantes de ces dernières années, Twitter, 11 août 2023.
  190. (en) « Violent clashes in 8 fronts extending from the Euphrates banks to Jub al-Jarrah and from the border with Iraq to the border of Aleppo », OSDH,
  191. (en) « Casualties in the ranks of the militiamen loyal to the regime during shelling and clashes in the eastern countryside of Hama against the “Islamic State” organization », OSDH,
  192. (en) « The “Islamic State” organization loses more villages within the besieged areas and the regime forces continue their counterattacks in the main road of Aleppo », OSDH,
  193. (en) « 132 people were killed yesterday, including 41 members of the regime forces and militiamen loyal to them and 22 other persons », OSDH,
  194. (en) « 48 hours of violent fighting, bombings and intensive shelling in Deir Ezzor leaves more than 100 dead among the regime forces and ISIS », OSDH,
  195. (en) « About 50 casualties of ISIS during 24 hours of aerial bombing and violent fighting in Deir Ezzor and Homs desert », OSDH,
  196. (en) « Violent attack by the “Islamic State” organization at the border of Homs with Deir Ezzor kills and injuries more than 32 of the regime forces and the militiamen loyal to them », OSDH,
  197. (en) « 36 regime soldiers and ISIS members killed in ongoing Russian airstrikes and clashes in Aleppo-Hama-Al-Raqqah triangle », OSDH,
  198. « 53 civils périssent dans un bombardement russe en Syrie », Radio-Canada avec AFP,
  199. « Syrie: deux soldats russes ont été tués », Le Figaro avec AFP,
  200. Paul Khalifeh, « Lourdes pertes du Hezbollah en Syrie », RFI,
  201. « Syrie: un général des Gardiens de la Révolution tué à Boukama », RFI,
  202. AFP, « Aspirant au paradis, les jihadistes finissent dans les charniers d'Irak et de Syrie », France Soir,