Jean-Max Bellerive
Jean-Max Bellerive | |
Jean-Max Bellerive, le 6 février 2010. | |
Fonctions | |
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Premier ministre d'Haïti | |
– (1 an, 11 mois et 7 jours) |
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Président | René Préval Michel Martelly |
Législature | 48e |
Prédécesseur | Michèle Pierre-Louis |
Successeur | Garry Conille |
Ministre de la Planification, de la Coopération externe, de la Justice et de la Sécurité publique | |
– (3 mois et 22 jours) |
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Président | Michel Martelly |
Gouvernement | Jean-Max Bellerive |
Prédécesseur | Lui-même (Planification et Coopération externe) Paul Denis (Justice et Sécurité publique) |
Successeur | Jude Hervé Day (Planification et Coopération externe) Josué Pierre-Louis (Justice et Sécurité publique) |
Ministre de la Planification et de la Coopération externe | |
– (5 ans et 18 jours) |
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Président | René Préval |
Gouvernement | Jacques-Édouard Alexis Michèle Pierre-Louis Jean-Max Bellerive |
Prédécesseur | Roland Pierre |
Successeur | Lui-même |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Jean-Max Bellerive |
Date de naissance | (65-66 ans) |
Lieu de naissance | Port-au-Prince, Haïti |
Parti politique | Inite |
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Premiers ministres d'Haïti | |
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Jean-Max Bellerive, né en 1958 à Port-au-Prince, est un homme d'État haïtien. Désigné Premier ministre le par le président René Préval après le renversement de Michèle Pierre-Louis par le Sénat le , il est investi le . Le , le président nouvellement élu, Michel Martelly, nomme à sa place Daniel-Gérard Rouzier dont l'investiture est rejetée le par la Chambre des députés. Il est finalement remplacé le par Garry Conille.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un médecin haut fonctionnaire de l'organisation mondiale de la santé (OMS), il quitte son pays natal dès son plus jeune âge et entreprend ses études primaires, secondaires et universitaires en Suisse, en France et en Belgique. Diplômé en Sciences politiques et Relations internationales, il décide de rentrer en Haïti en 1986, peu avant la chute de Jean-Claude Duvalier.
Il fait ses premières armes dans le secteur privé, plus particulièrement au niveau des coopératives et est coordonnateur d’une coopérative de pêche basée dans le Sud du pays, « l'Aquinoise », financée par l'Union européenne.
En 1988, il entre au ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, à titre d'assistant chef de service de l’organisation et méthodes, qu'il quitte en 1990 comme directeur général.
Cette même année, avec quelques amis de la Fonction publique, il fonde Sibel Consult, une agence de gestion et préparation de projets de développement. À ce titre, il collabore avec de nombreuses institutions publiques telles que : le Secrétariat du Tourisme, l'Autorité portuaire nationale (APN), la Banque populaire haïtienne (BPH), le Conseil électoral provisoire (CEP) ou le ministère des Haïtiens vivant à l’étranger. Il travaille également avec certaines des plus prestigieuses entreprises privées installées en Haïti comme, Terminal Varreux, Shodecosa, ELF-Haiti, Vorbe et Fils, radio Liberté, Haitel, Terrabus, Tecina S.A., Marubeni, l'Association des opérateurs de terminaux pétroliers ou Meditel S.A.
Après un bref passage au Conseil électoral provisoire (1999–2000), où il occupera les fonctions de président du Bureau électoral de l'Ouest, il est appelé, entre 2000 et 2006, à occuper les fonctions successives de chef de cabinet du Premier ministre Jean-Marie Chérestal, de conseiller technique principal du Premier ministre Yvon Neptune et de coordonnateur de la Cellule de coordination et de suivi des politiques publiques (CCS), financé par le PNUD, rattaché au Bureau du Premier ministre Gérard Latortue.
Dans le gouvernement de Michèle Pierre-Louis (2008-2009), il devint ministre de la Planification et de la Coopération externe, avant d'accéder lui-même à la tête du gouvernement en .
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Portrait de Jean-Max Bellerive sur le Site de la Primature d'Haïti
Notes
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