Jean-Louis Richter
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Richter (d) |
Nationalités |
République de Genève (à partir du ) française |
Activité |
Officier (- |
Grade militaire | |
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Distinctions | Liste détaillée Baron de l'Empire (d) () Commandeur de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1087)[1] |
Jean-Louis Richter, né le à Genève (République de Genève), mort le à Paris, est un maréchal de camp d’origine genevoise du Premier Empire.
États de service
[modifier | modifier le code]Il entre en service le , comme capitaine de dragon dans la légion des Allobroges, il sert cette année là dans l’armée des Alpes, puis au siège de Toulon.
Le il passe au 15e régiment de dragons, et il fait partie de l’an II à l’an IV de l’armée des Pyrénées orientales. Début 1796 il est affecté à l’armée d’Italie, il se trouve au passage du pont de Lodi le , et le suivant il est blessé d’un coup de feu à la tête, en chargeant les rebelles dans les rues de Pavie. Il se distingue aux affaires de Lonato les 2 et , de Castiglione le , et de Rovereto le . Il se fait encore remarquer sous les murs de Mantoue, aux batailles d’Arcole du 15 au et du Tagliamento le . En 1798 il participe à la Campagne d'Égypte, et il est promu chef d’escadron le .
De retour en France après la capitulation d’Alexandrie du , il est envoyé en garnison à Thionville et Sélestat. Il devient major au 22e régiment de dragons le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Pendant les ans XII et XIII il sert à l’armée des côtes de l’Océan, et en l’an XIV à la Grande Armée. Il se couvre de gloire le à la bataille d’Austerlitz, à la tête du 1er régiment provisoire de dragons, dont il venait de prendre le commandement.
Il est nommé colonel le au 3e régiment de cuirassiers, et le il combat à Eylau. Il est fait officier de la Légion d’honneur le , et le il se trouve à Friedland. Il est créé baron de l’Empire le , et le il est blessé à la bataille d'Essling. Les 5 et suivant il est à la bataille de Wagram, et il est promu général de brigade le . Rattaché à la division du général Nansouty, il fait la campagne de Russie, et il s’illustre à la bataille de la Moskova le .
De retour en France le , il rejoint le 1er mars suivant, la 2e division du 1er corps de cavalerie de la Grande Armée, et le il prend le commandement du département de la Moselle. Lors de la première Restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et il est naturalisé français le .
À son retour de l’île d’Elbe, l’Empereur lui confie le commandement supérieur de la place de Longwy, et le rappelle au commandement du département de la Moselle le .
Lors de la seconde Restauration, le roi le maintient dans son poste par décision du . Le il devient lieutenant de roi de 1re classe à Metz, et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Il est admis à la retraite le , et il est nommé lieutenant-général honoraire le . Il est compris dans le cadre de réserve de l’état-major général le , et il est réadmis à la retraite le .
Il meurt le , à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (54e division).
Dotation
[modifier | modifier le code]- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur le Trasimène.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Jean-Louis Richter et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
D'argent à quatre cantons égaux, le premier d'azur à trois étoiles à huit pointes d'or deux et une, le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de gueules à la pyramide d'argent soutenue de sinople ; le quatrième d'azur au dextrochère d'or armé d'un cimeterre d'argent et mouvant du flanc sénestre d'une nuée aussi d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu et verd en bordures seulement. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Jacques Barrelet, « Richter, Jean-Louis » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 412.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 140.
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 370
- Richter, Jean-Louis, dans le Dictionnaire historique de la Suisse.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Personnalité militaire de la république de Genève
- Général du Premier Empire promu en 1811
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1825
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Baron de l'Empire
- Militaire suisse du XIXe siècle
- Naissance en octobre 1769
- Naissance dans la république de Genève
- Décès en décembre 1840
- Décès dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Décès à 71 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 54)