Jacques Saunier
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Ne doit pas être confondu avec Jacques Saulnier.
| Directeur général École polytechnique | |
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Jean-Noël Augier (d) Daniel Guillon (d) |
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| Nom de naissance |
Jacques Gabriel Claude Saunier |
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| Grade militaire |
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Jacques Saunier, né le à Choignes (Haute-Marne) et mort le [1] à Meudon[2], est un général de corps d'armée français, notamment commandant de l'École polytechnique de 1978 à 1982.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]En 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, jeune instituteur, Jacques Saunier est déporté lors d'une rafle alors qu'il allait chercher une boule de pain à Belfort. Il est ensuite employé en tant qu'électricien pour le Service du travail obligatoire. Après plusieurs mois il s'évade et revient au sein de sa famille avec une boule de pain en s'excusant d'avoir été si long[3].
Après avoir été canonnier pendant deux ans, Jacques Saunier choisit la carrière d'officier et réussit le concours d'entrée à Saint-Cyr (promotion Général Leclerc). Il choisit l’artillerie à sa sortie. Capitaine en 1953, il part en Indochine et à son retour en 1955 il est commandant de compagnie à l’École polytechnique. Suivent sept années d’études : brevet technique (licence de physique, Sup Elec), puis l’École de guerre de 1961 à 1963. Il est chef de cours à l’École d’artillerie Sol-Air, lieutenant-colonel en 1965, commandant le 403e R.A. et sert ensuite à l’État-Major de l’Armée de Terre. En 1969 il est colonel, commandant l’Artillerie divisionnaire n°8 puis l’École d’Artillerie Sol-Air.[2] Il franchit les différents échelons de la hiérarchie et devient général de brigade.
En 1978, il est nommé directeur général de l'École polytechnique[4],[5]. Depuis 1977, de fortes tensions divisent le conseil d'administration et le corps professoral de l'école ; le général Saunier contribue au retour au calme et à la sérénité[6]. Il présente aux journalistes son établissement comme étant plus démocratique que l'université et moins élitiste que l'internat[7]. Il dirige l'École jusqu'en 1982[8]. Général de division, il est promu général de corps d'armée en [9].
Décorations
[modifier | modifier le code]Officier de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite
Chevalier de l'ordre des Palmes académiques
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le Carnet du Figaro du 26 mai 2023 »
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Mémoire: interview de Jacques Saunier, Général à la retraite - ancien déporté STO [1]
- [PDF] Mesures individuelles, 2 août 1978, annoncées par le porte-parole du gouvernement.
- (en) Management today, Haymarket Press, 1979, p. 45.
- Bulletin de la Sabix, numéro 39, « Laurent Schwartz et l'École Polytechnique ».
- Le Figaro Magazine, 1981, questions au « général-directeur », à propos des milieux modestes et du concours moins difficile que l'internat, p. 83.
- [PDF] Site polytechniciens.com, annuaire 2011, p. X.14 « anciens directeurs généraux ».
- Site vie-publique.fr, mesures du Ministre de la défense, 6 janvier 1982.
