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Izvestia

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Izvestia
Известия
Image illustrative de l’article Izvestia

Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique,
puis Drapeau de la Russie Russie
Langue Russe
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Diffusion 240 967 ex.
Date de fondation 1917
Ville d’édition Moscou

Rédacteur en chef Vladimir Mamontov
ISSN 0233-4356
Site web iz.ru

Izvestia (en russe : Известия [ɪzˈvʲesʲtʲɪjə][1], litt. « Les Nouvelles ») est l'un des grands journaux russes, fondé en 1917.

Édition du 28 février 1917 (ancien style)

Au cours de la révolution russe de 1905, une première version des Izvestia est publiée par le premier soviet de Saint-Pétersbourg. Le journal paraît à nouveau au cours de la révolution de février 1917, à l'initiative du Comité exécutif des députés ouvriers de Petrograd[2]. Au cours de la révolte de Kronstadt, les insurgés firent paraître un quotidien du même nom, à la ligne politique révolutionnaire et opposée au gouvernement bolchévique.

Les Izvestia reçoivent l'Ordre du Drapeau rouge du Travail en 1946, l'Ordre de Lénine en 1967, et l'ordre de la révolution d'Octobre en 1977.

Entre 1946 et 1958, le journal s'aligne sur la ligne éditoriale de la Pravda, plusieurs journalistes publient parallèlement dans les deux journaux. Izvestia occupe la deuxième place dans le classement des journaux les plus lus à cette époque, notamment en lien avec sa présentation de l'actualité internationale[3]. Toutefois, Izvestia demeure un journal pour le public intellectuel, mais pas forcément destiné aux communistes aguerris.

En 1959, la rédaction va être renouvelée et la politique éditoriale revue par le gendre de Nikita Khrouchtchev, Alekseï Adjoubeï.

À partir de 1987, la ligne éditoriale des Izvestia s'aligne sur la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev. En 1997, le journal subit une crise financière et voit une partie de ses journalistes créer un nouveau quotidien : Novye Izvestia. Il se rétablit malgré tout et reste un grand journal de référence en Russie.

À la suite de la prise d'otages de Beslan en 2004, le rédacteur en chef du journal fut destitué, ce qui pose la question de la liberté du journal russe vis-à-vis des autorités politiques[4].

Le le portail est interdit par l'Union Européenne (ainsi que Voice of Europe, RIA Novosti et le journal et Rossiïskaïa Gazeta) parce qu'il est reconnu comme diffusant de la propagande russe[5].

Rédacteurs en chef

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Notes et références

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  1. Prononciation en russe retranscrite selon la norme API.
  2. Louis Aragon et André Maurois, Les Deux Géants. Histoire des États-Unis et de l'URSS de 1917 à nos jours. Tome 3 : Histoire de l'URSS de 1917 à 1929, Paris, Éditions du Pont Royal, 1963, p. 40.
  3. Dimitri Filimonov, Raconter la France aux Soviétiques : une histoire du journalisme international en URSS entre 1946 et 1958, copyright 2021 (ISBN 978-2-204-14629-6 et 2-204-14629-3, OCLC 1272861970, lire en ligne)
  4. La documentation photographique, n° 8045, « La Russie entre deux mondes », p. 7.
  5. « L'Union européenne interdit quatre médias pour propagande russe » Accès libre, Euronews, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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