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Iota Aurigae

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ι Aurigae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 04h 56m 59,621s[1]
Déclinaison +33° 09′ 57,96″[1]
Constellation Cocher
Magnitude apparente +2,69[2]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral K3II-III[3]
Indice U-B +1,78[2]
Indice B-V +1,53[2]
Indice R-I +0,82[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +17,78 ± 0,25 km/s[4]
Mouvement propre μα = +6,79 mas/a[1]
μδ = −14,88 mas/a[1]
Parallaxe 6,61 ± 0,38 mas[1]
Distance 490 ± 30 al
(151 ± 9 pc)
Magnitude absolue −3,20[5]

Désignations

Hassaleh, ι Aur, 3 Aur, HR 1577, HD 31398, BD+32°855, HIP 23015, SAO 57522, FK5 181, GC 6029, NSV 1778[6]

Iota Aurigae (ι Aur / ι Aurigae) dans la Désignation de Bayer est une étoile de la constellation du Cocher. Sa magnitude apparente est de +2,69[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à environ 490 années-lumière de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +18 km/s[4]. Iota Aurigae est une étoile géante lumineuse ou géante orange de type spectral K3II-III[3].

Nomenclature, histoire et mythologie

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Hassaleh est aujourd'hui le nom approuvé pour ι Aur par l’Union astronomique internationale (UAI)[7]. Il fut introduit par Antonín Bečvář[8], sans que l’on sache toujours rien de son origine ni de sa signification.

Noms venus du ciel arabe

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La figure de العيّوق al-ᶜAyyūq dans le ciel arabe traditionnel.

Altawabi est un autre nom donné à ι Aur. À l’origine, توابع العيّوق Tawābiᶜ al-ᶜAyyūq, « les Suivantes d’Alhajoth », est donné, à côté de الأعلأم al-Aᶜlām, « les Signes », au groupe βθγ Aur[9],[10]. al-Qazwīnī (XIIIe s.) a quelque peu changé la donne en nommant ainsi le couple γι Aur, dans son édition par Christian Ludwig Ideler (1806), qui donne la transcription ‘Tawâbi el-aijûk’[11]. Puis Richard Allen (1899) retranscrit ce nom sous la forme ’Al Tawabi‘ al ‘Ayyūḳ[12], ce dont s’empare le Bureau des Longitudes (1908) pour nommer Altawabi à ι Aur[13], nom qui passe dans les catalogues[14].

Kabalinan. C’est l’arabe كعب ذي العنّان Kaᶜb ḏī l-ᶜInnān, « le Talon du Cocher », appellation tardive partagée avec γ Aur, que l’on trouve notamment chez al-Tīzīnī (1633) [15]. Le nom est transcrit ‘Ca’b dil Inân’ par < Thomas Hyde (1665) dans sa traduction du زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437)[16], ce que Richard Hinckley Allen retranscrit à sa manière ‘Al Ḳa’b dhil Inān’ (1899)[17]. Jack W. Rhoads s’en saisit pour donner, probablement sous l’influence de la forme Menkalinan introduite par Piazzi pour β Aur, le nom Kabalinan[18]. On trouve ensuite le nom simplifié Al Kab chez James Bailey (Jim) Kaler[19].

Cette étoile est appelée 五車一, soit la 1reétoile de l'astérisme de 五車 Wuche, « les Cinq chars »[20].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. (en) * iot Aur -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) IAU, « Star Names », 2021. »
  8. Antonín Bečvár, Atlas Coeli II Katalog 1950.0, Prague : Czechoslovak Academy of Sciences, 1959, ensuite publié sous le titre d’Atlas of the Heavens - II Catalogue 1950.0, Cambridge (Mass.) : Sky Publishing Corporation, 1964, p. 349.
  9. Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1959, pp. 8 et 114.
  10. Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 89.
  11. (ar/de) Ludwig Ideler, Historische Untersuchungen über die astronomischen Beobachtungen der Alten, Berlin : C. Quien, 1806, p. 95.
  12. Richard Hinckley Allen |titre=''Star-names and their meaning, op. cit., p. 91.
  13. Bureau des longitudes, Annuaire pour l’an 1908, Paris : Gauthier-Villard, 1908, p. 399.
  14. Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 181.
  15. Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, p. 182.
  16. (la) Thomas Hyde, « Tabulae Long. ac Lat. Stellarum Fixarum ex Observatione Ulugh Beighi, Tamerlanis Magni Nepotis, Oxonii : Henry Hall, 1665, Commentarii, p. 21. »
  17. (en) Richard Hinckley Allen, « Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, p. 91. »
  18. (en) Jack W. Rhoads, « A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 10. »
  19. (en) Jim Kaler, « Stars - s.v. AL KAB (iota Aurigae), 2009. »
  20. Sun Xiachun Sun & Jacob Kistemarker, The Chinese Sky During the Han, Leiden / Köln : Brill, 1997, pp. 71 et 74.

Liens externes

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