I-55 (sous-marin, 1943)
I-55 | ||
Type | Sous-marin | |
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Classe | Type-C Mod. (classe I-52) | |
Histoire | ||
A servi dans | Marine impériale japonaise | |
Commanditaire | Empire du Japon | |
Constructeur | Arsenal naval de Kure | |
Chantier naval | Kure, Japon | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Commission | ||
Statut | Disparu après le 13 juillet 1944 | |
Équipage | ||
Équipage | 94 officiers et marins | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 108,70 m | |
Maître-bau | 9,30 m | |
Tirant d'eau | 5,12 m | |
Déplacement | 2 129 tonnes en surface 3 702 en plongée |
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Propulsion | 2 moteurs Diesel Kampon Mk. 22 Model 10 2 moteurs électriques 2 arbres d'hélice |
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Puissance | diesel: 4 700 ch (3 500 kW) électrique: 1 200 ch (890 kW) |
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Vitesse | 17,7 nœuds (32,7804 km/h) en surface 6,5 nœuds (12,038 km/h) en plongée |
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Profondeur | 100 m | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement | 6 tubes lance-torpilles avant de 533 mm 17 torpilles Type 95 2 canons de pont de 14 cm/40 Type 11 2 canons de 25 mm Type 96 |
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Rayon d'action | 21 000 milles marins (38 892 km) à 16 nœuds (29,632 km/h) en surface 105 milles marins (194,46 km) à 3 nœuds (5,556 km/h) en plongée |
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Localisation | ||
Coordonnées | 15° 18′ 00″ nord, 144° 26′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
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Le I-55 (イ-55) est un sous-marin japonais de Type C Mod. (丙型改(伊五十二型), Hei-gata Kai, classe I-52) de la sous-classe C3 construits pour la marine impériale japonaise.
Commandée en avril 1944, il est perdu en juillet 1944 alors qu'il participe à la campagne des Mariannes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Description
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de type C ont été dérivés de la sous-classe KD6 de la classe Kaidai avec un armement de torpilles plus lourd pour les attaques à longue distance. Le type C3 a été construit en 3 exemplaires, alors qu'il était planifié d'en construit 20. Son rôle était de réaliser le transport de fret. Ces sous-marins possédaient un déplacement de 2 129 tonnes en surface et 3 702 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 108,5 mètres de long, avaient une largeur de 9,3 mètres et un tirant d'eau de 5,12 mètres. Ils permettaient une profondeur de plongée de 100 mètres[1].
Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel de 2 350 chevaux (1 750 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 600 chevaux-vapeur (445 kW). Ils pouvaient atteindre 17,7 noeuds (33 km/h) en surface et 6,5 noeuds (12 km/h) sous l'eau[2]. En surface, les C3 avaient une autonomie de 21 000 milles nautiques (39 000 km) à 16 noeuds (30 km/h) ; en immersion, ils avaient une autonomie de 105 milles nautiques (190 km) à 3 noeuds (5,6 km/h)[3].
Les sous-marins étaient armés de 6 tubes lance-torpilles de 533 mm à l'avant et transportaient un total de 17 torpilles. Ils étaient également armés de 2 canon de pont de 140 mm/40 et de deux supports simples ou doubles pour les canons antiaériens Type 96 de 25 mm.[réf. nécessaire]
Ils étaient les plus grands sous-marins jamais construits à cette époque, avant la construction des énormes sous-marins type Sentoku, et étaient connus comme les sous-marins japonais les plus avancés de leur temps[réf. nécessaire].
Construction
[modifier | modifier le code]Construit par les chantiers navals de l'Arsenal naval de Kure au Japon, le I-55 a été mis sur cale le sous le nom de Sous-marin n°628[4]. Le , il a été renommé I-55 et est provisoirement rattaché au district naval de Kure. Il a été lancé le . Il a été achevé et mis en service le [4].
Histoire de service
[modifier | modifier le code]Lors de sa mise en service le 20 avril 1944, le I-55 était basé dans le district naval de Kure et affecté au 11e escadron de sous-marins de la 6e Flotte[4]. Fin juin 1944, il fut sélectionné pour être converti afin de porter l'arme navale spéciale n°8, une version du ballon-bombe Fu-Go qui pouvait être lancée en mer, la conversion impliquant l'installation d'hydrogène et d'équipement de lancement de ballon[4]. Entre-temps, cependant, la Flotte combinée avait activé l'opération A-Go pour la défense des îles Mariannes le 13 juin 1944, et la campagne des Mariannes avait commencé avec l'invasion américaine de Saipan le 15 juin[4]. Avant que sa conversion ne puisse commencer, le I-55 fit route de Kure le 30 juin 1944[4], fit escale à Yokosuka du 1er au 6 juillet 1944[4], puis partit pour Guam en remorquant un conteneur de canon Unpoto[4], un containeur de 70 pieds (21,3 m) qui pouvait transporter jusqu'à 15 tonnes de marchandises, généralement trois obusiers Type 96 de 15 centimètres (5,9 pouces) et de leurs munitions[5].
Alors qu'il était en mer le 10 juillet 1944, le I-55 fut réaffecté à la 15e division de sous-marins de la Force avancée[4], et le 13 juillet, il reçut l'ordre d'interrompre sa mission de ravitaillement à Guam et de se rendre à Tinian pour y secourir le personnel de la 1re Flotte aérienne(Kidō Butai)[4]. Le 13 juillet à 00h40, heure normale du Japon, il a transmis un message au quartier général de la 6e Flotte estimant qu'il arriverait au large de Tinian le 15 juillet[4]. Les Japonais n'ont plus jamais eu de nouvelles de lui.
A 21h20 le 13 juillet 1944, un avion de patrouille américain a repéré un sous-marin japonais immergé dans la mer des Philippines à 78 milles nautiques (144 km) au large de Saipan à Rorogattan Point[4]. La position du sous-marin a été signalée à un groupe Hunter-killer (groupe de chasseurs-tueurs) de l'US Navy (marine américaine), qui a détaché le destroyer de transport USS Gilmer et le destroyer d'escorte USS William C. Miller pour le traquer[4]. Les deux navires sont arrivés sur la zone du sous-marin à 00h22 le 14 juillet 1944 et ont commencé leurs recherches[4]. Sept heures plus tard, le William C. Miller a capté un contact sonore à une distance de 1 600 m et s'est approché du contact à 15 noeuds (28 km/h). Il a commencé son attaque à 7h26 en larguant une série de 13 grenades sous-marines, suivi d'une seconde série de 13 grenades sous-marines à 7h52. A 8h04, son équipage a observé des morceaux de bois remontant à la surface à environ 460 m devant son avant tribord, puis a entendu une forte explosion sous-marine à 8h05 qui a secoué le navire, suivie de bulles remontant à la surface qui ont fait bouillir l'eau[4]. Le William C. Miller a largué une troisième série de 13 grenades sous-marines à 8h06, faisant couler le sous-marin[4]. Une nappe de pétrole et des débris ont recouvert la surface ; le William C. Miller a pénétré dans la nappe et récupéré des morceaux de liège isolant, des éclats de bois de pont et une casquette de marin à la position géographique de 15° 18′ N, 144° 26′ E[4].
Il reste à savoir si le William C. Miller a bien coulé le I-55 ou le sous-marin Ro-48 présent sur zone[4]. Les destroyers d'escorte USS Wyman et USS Reynolds ont également été crédités pour avoir coulé le I-55 lors d'une action anti-sous-marine le 28 juillet 1944[6],[7].
Le 15 juillet 1944, la marine impériale japonaise a déclaré le I-55 présumé perdu avec ses 112 membres d'équipage au large de Tinian[4]. Il a été rayé de la liste de la marine le 10 octobre 1944[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japanese submarine I-55 (1943) » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Bagnasco, p. 192
- Chesneau, p. 201
- Carpenter & Dorr, p. 104
- Bob Hackett et Sander Kingsepp, « IJN Submarine I-55: Tabular Record of Movement », sur combinedfleet.com, (consulté le )
- (en) Bob Hackett et Sander Kingsepp, « IJN Submarine I-38: Tabular Record of Movement », sur combinedfleet.com, (consulté le )
- (en) Naval History and Heritage Command Dictionary of American Naval Fighting Ships USS Wyman
- (en) Naval History and Heritage Command Dictionary of American Naval Fighting Ships Reynolds II (DE-42)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Bagnasco, Erminio (1977). Submarines of World War Two. Annapolis, Maryland: Naval Institute Press. (ISBN 0-87021-962-6).
- (en) Boyd, Carl & Yoshida, Akikiko (2002). The Japanese Submarine Force and World War II. Annapolis, Maryland: Naval Institute Press. (ISBN 1-55750-015-0).
- (en) Carpenter, Dorr B. & Polmar, Norman (1986). Submarines of the Imperial Japanese Navy 1904–1945. London: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-396-6).
- (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
- (en) Hashimoto, Mochitsura (1954). Sunk: The Story of the Japanese Submarine Fleet 1942 – 1945. Colegrave, E.H.M. (translator). London: Cassell and Company. (ASIN B000QSM3L0).
- (en) Stille, Mark (2007). Imperial Japanese Navy Submarines 1941-45. New Vanguard. 135. Botley, Oxford, UK: Osprey Publishing. (ISBN 978-1-84603-090-1).