HMS H5
HMS H5 | |
Une vue depuis le pont du HMS H5 | |
Type | Sous-marin |
---|---|
Classe | H |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Commanditaire | Royal Navy |
Constructeur | Canadian Vickers |
Chantier naval | Montréal Canada |
Fabrication | acier |
Lancement | |
Statut | Coulé le |
Équipage | |
Équipage | 22 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 45,80 m |
Maître-bau | 4,67 m |
Tirant d'eau | 3,81 m |
Déplacement | 363 tonnes en surface, 434 t en plongée |
Port en lourd | 369 tonnes en surface, 441 t en plongée |
Propulsion | 1 moteur Diesel 2 moteurs électriques 2 hélices |
Puissance | 480 ch (358 kW) au Diesel en surface et 2 x 620 ch (462 kW) aux électriques en plongée |
Vitesse | 13 nœuds (24 km/h) en surface 10 nœuds (19 km/h) en plongée |
Profondeur | 30 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 18 pouces (457 mm) avec 8 torpilles |
Rayon d'action | 1 600 nautiques (3 000 km) à 10 nœuds (19 km/h) en surface 130 nautiques (240,76 km) à 2 nœuds (15 km/h) en plongée 16 tonnes de carburant |
modifier |
Le HMS H5[Note 1] est un sous-marin britannique de classe H construit pour la Royal Navy par Canadian Vickers Co. à Montréal. Il est mis en service en . En il coule le U-boot U-51, mais il est lui-même coulé le , après avoir été écrasé par le navire marchand britannique Rutherglen qui l’a pris pour un U-boot allemand. Tous à bord périrent.
Ils sont commémorés sur le panneau 29 au Royal Navy Submarine Museum. Le lieutenant Earle Wayne Freed Childs du sous-marin américain L-2 était également à bord en tant qu’observateur. Il est devenu le premier sous-marinier américain à perdre la vie pendant la Première Guerre mondiale. Le site de l’épave du H5 est désigné comme site contrôlé en vertu de la Loi sur la protection des restes militaires. Une plaque commémorant les 26 personnes décédées à bord du H5 a été dédiée lors du Jour des forces armées 2010 à Holyhead[1].
Conception
[modifier | modifier le code]Le H5 était un sous-marin de type Holland 602, mais il a été conçu pour répondre aux spécifications de la Royal Navy. Comme tous les sous-marins britanniques de classe H précédant le HMS H11, le Hx avait un déplacement de 363 tonnes en surface, et de 434 t en immersion[2]. Il avait une longueur de 45,80 m[3] un maître-bau de 4,67 m, et un tirant d'eau de 3,81 m.
Il était propulsé par un moteur Diesel d’une puissance de 480 ch (360 kW) et par deux moteurs électriques fournissant chacun une puissance de 320 ch (240 kW)[4]. Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 13 nœuds (24 km/h). En utilisant ses moteurs électriques, le sous-marin pouvait naviguer en immersion à 11 nœuds (20 km/h). Il transportait normalement 18,1 tonnes de carburant, mais il avait une capacité maximale de 20 tonnes[5]. Les sous-marins britanniques de classe H avaient un rayon d'action de 1 600 milles marins (2 963 km).
Les sous-marins britanniques de classe H étaient armés de quatre tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) montés à l’avant. Les sous-marins emportaient huit torpilles[2]. Leur effectif était de vingt-deux membres d’équipage[2].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le , le H5 aperçut le U-51 quittant l’Ems et le torpille. L’U-51 a coulé avec 34 de ses membres d’équipage. Seuls quatre hommes ont survécu[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS H5 » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Ceremony for Armed Forces Day marks submarine tragedy », BBCNews, BBC, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « H-class », Battleships-Cruisers, Cranston Fine Arts (consulté le )
- (en) Derek Walters, The History of the British 'U' Class Submarine, Casemate Publishers, , 2– (ISBN 978-1-84415-131-8, lire en ligne)
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8). Retrieved from Naval-History on 20 August 2015.
- (en) J. D. Perkins, « Building History and Technical Details for Canadian CC-Boats and the Original H-CLASS », Electric Boat Company Holland Patent Submarines, (consulté le )
- (en) « HW 7/3, Room 40, History of German Naval Warfare 1914–1918 », sur National Archives, Kew.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site Web du MCA : sites contrôlés en vertu de la Loi sur la protection des restes militaires
- SI 2008/950 Désignation en vertu de la Loi de 1986 sur la protection des restes militaires