Hôtel de ville d'Épernay
Hôtel Auban-Moët
Destination initiale |
Hôtel particulier |
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Destination actuelle |
Mairie |
Architecte | |
Construction |
1858 |
Propriétaire |
Commune |
Gestionnaire |
Ville d'Épernay (d) |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Site web |
Département | |
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Commune |
Coordonnées |
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L'hôtel de ville d'Épernay, construit vers 1858 par l'architecte de la gare Montparnasse, Victor Lenoir pour la famille Auban-Moët, est cédé à la ville en 1919. Son jardin public est classé « jardin remarquable ».
Anciens édifices
[modifier | modifier le code]Les bâtiments de l'ancienne abbaye Saint-Martin, à l'exception de l'église, sont transformés en mairie en 1793. Au début du XXe siècle, l'état de l'église se dégrade. La décision est prise d'en construire une nouvelle ainsi qu'un nouvel hôtel de ville. Hugues Plomb, maire d'Avenay, donne 1 000 000 francs pour le construire ; la place où se trouvait l'hôtel de ville porte aujourd'hui son nom (place Hugues-Plomb)[1]. La mairie doit incorporer le portail Saint-Martin, vestige de l'ancienne église[2]. Toutefois, la Première Guerre mondiale détruit le chantier[1]. La famille Auban-Moët a cédé à la ville son hôtel particulier pour en faire la nouvelle mairie[2]. Aujourd'hui encore c'est cet hôtel qui fait office d'hôtel de ville.
Hôtel Auban-Moët
[modifier | modifier le code]Le bâtiment construit en 1858 est agrandi après 1870 par l'architecte Alphonse Gosset est inscrit en 2012[3] tant pour ses façades et toitures, que pour le décor intérieur du rez-de-chaussée, l'escalier et la cage d'escalier avec ses vitraux, le vestibule de l'étage avec son puits de lumière. Mais aussi les bâtiments des communs qui se trouvent de l'autre côté du jardin [4]. Tous abritent les services municipaux. La mairie qui s'installe ici en 1920 inaugure en 1924 le monument aux morts de la grande guerre, elle est entourée par un jardin vers la gare[5] vers l'avenue de Champagne.
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6 juillet 1924.
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Salon du Conseil.
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Escalier vers l'étage.
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Vitrail du puits de lumière.
Jardin
[modifier | modifier le code]Le jardin[6] comprend un kiosque, des sculptures, une rocaille avec un plan d'eau, un parterre à la française.
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Parterre de fleurs.
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Sculpture.
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Kiosque.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Michel, Épernay pas à pas : Ses rues, ses places, son champagne, Le Coteau, Horvath, (1re éd. 1984), 191 p. (ISBN 2-7171-0303-1), p. 130
- Pierre Michel, Épernay pas à pas : Ses rues, ses places, son champagne, Le Coteau, Horvath, (1re éd. 1984), 191 p. (ISBN 2-7171-0303-1), p. 135
- Notice no PA51000018, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA51000845, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA51000843, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA51000617, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Avenue de Champagne
- Liste des maires d'Épernay
- Liste des monuments historiques de la Marne
- Liste des monuments aux morts de France protégés aux monuments historiques