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Kim Jong-suk

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Kim Jong-suk
Kim Jong-suk en 1945.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
PyongyangVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
김정숙
Romanisation révisée
Gim Jeong-sukVoir et modifier les données sur Wikidata
McCune-Reischauer
Kim Chŏng-sukVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Kim Chun-san (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Kim Il-sung (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Partis politiques
Distinctions
Vue de la sépulture.

Kim Jong-suk
Chosŏn'gŭl 김정숙
Hanja 金正淑
Romanisation révisée Gim Jeong-suk
McCune-Reischauer Kim Chŏngsuk

Kim Jong-suk (en coréen : 김정숙 ; né le à Hoeryŏng et morte le à Pyongyang) est une militante communiste coréenne, épouse de l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Il-sung, mère de Kim Jong-il et grand-mère de Kim Jong-un.

Kim Jong-suk après 1938.

Kim Jong-suk est née à Osan (province du Hamgyŏng du Nord), dans une famille de paysans pauvres de la région de Hoeryŏng[1] qui doit quitter la Corée pour la Mandchourie en 1922.

Après la mort de sa mère et de sa belle-mère causées par les troupes japonaises, elle rejoint la guérilla communiste anti-japonaise en 1932 à 16 ans. Elle est cantinière du régiment de Kim Il-sung, puis elle devient partisane en 1935, cette même année 1935 elle rencontre Kim Il-sung qu'elle épouse en octobre 1940 (à 23 ans)[1].

À la libération en 1945, elle se consacre notamment à l'éducation et à l'enseignement militaire.

Elle décède à la suite d'une grossesse extra-utérine en septembre 1949 à l'âge de 32 ans[2] à Pyongyang.

Elle est décrite comme « courtaude et énergique, dotée d'une forte personnalité »[1].

Après sa mort, Kim Jong-suk est devenue une icône de propagande en Corée du Nord : le , elle a été proclamée « héroïne de la république populaire démocratique de Corée ». À partir de 1976, la propagande l'a fait devenir « l'indomptable compagne » qui protégeait Kim Il-sung « de son corps »[3]. En 1977, un musée dans sa ville natale, Hoeryŏng, lui fut dédié[4].

Généalogie

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Notes et références

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  1. a b et c Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 253 - 254 note de bas de page numéro 5
  2. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 253
  3. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 245 citant la revue Kulloja
  4. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 245.

Articles connexes

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Liens externes

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