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Forêt de Coat-an-Noz

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Forêt de Coat-an-Noz
Image illustrative de l’article Forêt de Coat-an-Noz
La forêt Coat-an-Noz
Localisation
Coordonnées 48° 30′ 46″ nord, 3° 22′ 50″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Géographie
Superficie 795 ha
Altitude
 · Maximale

200 m
Compléments
Statut Forêt domaniale
Administration Office national des forêts
Essences Hêtre, Chêne, Pin, autres.
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Forêt de Coat-an-Noz
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Forêt de Coat-an-Noz
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
(Voir situation sur carte : Côtes-d'Armor)
Forêt de Coat-an-Noz

La forêt domaniale de Coat an Noz- Coat an Hay est située dans les Côtes-d'Armor, sur les communes de Belle-Isle-en-Terre et Louargat et en moindre mesure Loc-Envel, Plounévez-Moëdec et Plougonver.

En breton, Coat an noz signifie bois de la nuit. L'origine de Coat an hay est plus obscure : cela pourrait signifier bois du jour en vieux breton, par opposition au bois de la nuit (le soleil couchant) et donc ici, le soleil levant.

Géographie

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Description

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La forêt est en majeure partie située sur la commune de Belle-Isle-en-Terre. Elle est traversée par le Léguer : on distingue le bois de Coat-an-Noz à l'ouest et le bois de Coat-an-Hay à l'est. « Coat-an-Noz, surtout, est admirable de pousse drue, de grandeur, de solennité farouche, acec tout à coup l'apaisement régulier d'un parc, autour de la maison de la Bosse, en pleine forêt, non loin des Forges » écrit Gustave Geffroy en 1905[1].

Une zone ferrifère se trouve dans la partie orientale du synclinal des Monts d'Arrée ; le minerai de fer est interstratifié dans des couches dévoniennes. Il a été exploité par le passé, à des dates indéterminées, entre Lohuec et Plougras, dans des lieux-dits comme Pengalet, le Rocher, Landeven, ainsi que dans la forêt de Beffou et à La Chapelle-Neuve. C'est ce minerai qui a alimenté les anciennes forges situées à l'entrée de la forêt de Coat-an-Noz, au sud de Belle-Isle-en-Terre[2].

Soniou (chanson traditionnelle en breton) Coat an Noz ha Coat an De recueillie par François-Marie Luzel en 1890.

Des voies romaines ont traversé le secteur, un artisanat de métallurgie semble déjà s'être développé à cette époque.

Un massif forestier englobait peut-être les forêts de Coat-an-Noz, Beffou, Avaugour, et Lorge avant le XIIe siècle.

Les forges se sont développées à partir du XVIIIe siècle, grâce à la proximité des rivières. On y extrayait fer, argent et plomb entre autres. Charbonniers et sabotiers étaient nombreux les siècles passés (jusque dans les premières décennies du XXe siècle) en forêt de Coat-an-Noz[3].

Les propriétaires successifs, la maison de Suffren, puis au XIXe, la maison de Faucigny (branche des Faucigny-Lucinge, comtes de Sesmaisons) et enfin Robert Mond sera le dernier propriétaire du domaine[4].

Le château

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Le château de Coat-an-Noz

Le château de Coat-an-Noz a été construit entre 1880 et 1884 par la comtesse de Sesmaisons (1838-1901). En 1859, le château devient — par alliance — la propriété des princes de Faucigny-Lucinge. Le prince Bertrand de Faucigny-Lucinge, criblé de dettes, revend le château et le vaste domaine qui l'entoure en 1923.

En 1929, Sir Robert Mond, surnommé « le roi du nickel, » achète le château pour sa femme Marie-Louise Le Manac'h (Lady Mond), originaire de Belle-Isle-en-Terre. Après sa mort en 1949, le château est passé entre les mains de divers propriétaires qui se sont avérés incapables de restaurer entièrement ce vaste édifice. Il appartient depuis peu à des particuliers.

Sites naturels

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Le Cap, une partie de la forêt de Coat-an-Hay constituée de rochers et d'une buxeraie (Buis)

Les rivières, le Guic à Coat-an-Noz et le Léguer à Coat-an-Hay. Le Cap est un site rocheux remarquable, on y domine le paysage. La flore y est essentiellement composée de buis.

Loutres, chauves-souris[5].

Randonnée, pêche[6].

Le fantôme du chevalier du Cap, sort une fois l'an et tranche le chef du malheureux qui le croise[5],[6],[7].

Références

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  1. Gustave Geffroy, La Bretagne, Paris, Hachette, , page 264.
  2. Léon Puzenat, La sidérurgie armoricaine, Rennes, impr. de "L'Ouest-Éclair", (lire en ligne), page 300.
  3. Michel Duval, "Forêts bretonnes en Révolution. Mythes et réalités.", Nature et Bretagne, 1996, Spézet, (ISBN 2-852570-80-7)
  4. « Office de Tourisme de Guingamp - Baie de Paimpol », sur Office de Tourisme de Guingamp - Baie de Paimpol (consulté le ).
  5. a et b http://www.gmb.asso.fr/PDF/MB16.pdf
  6. a et b « Office de Tourisme de Guingamp - Baie de Paimpol », sur Office de Tourisme de Guingamp - Baie de Paimpol (consulté le ).
  7. http://bretagne-rando.com/zip-pdf/323-014L.pdf

Articles connexes

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