Football à Nauru
Le football est un sport mineur dans le pays insulaire de Nauru. Le pays n'est pas membre de la FIFA.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les variantes du football les plus populaires à Nauru sont depuis longtemps le football australien, le rugby à XIII et le rugby à XV, qui ont été introduits au début du 20e siècle par des Australiens travaillant dans l'industrie du phosphate.
Le football a été introduit dans les années 1960 par des travailleurs migrants de Kiribati, des Iles Salomon et de Tuvalu. Il a connu une période de popularité relative et, à un moment donné, l'île avait un championnat de six équipes.
Un effondrement de l'économie nauruane à la fin des années 1990, suivi d'une politique gouvernementale de rapatriement forcé des immigrés, a conduit à un déclin absolu de la population du pays en 2002. Les seuls sports à continuer à subsister après cette crise sont ceux ayant des règles australiennes tels que le football australien et le rugby (à XV et à XIII). Un article de 2009 notait que le football organisé s'était « effondré » à Nauru [1].
Équipes nationales
[modifier | modifier le code]La Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation (RSSSF) suggère qu'il est "très probable qu'il n'y ait pas eu d'équipe nationale de football officielle de Nauru". Cependant, des équipes non officielles ont été formés à au moins 2 reprises. Le , une équipe de Nauru a affronté une équipe de travailleurs expatriés des îles Salomon à Denigomodu, gagnant 2 buts à 1[2]. Une autre équipe non officielle a été réunie en 2014, jouant une équipe du Centre de détention pour célébrer la Journée mondiale des réfugiés[3]. En 2018, Nauru devait participer aux Jeux de la Micronésie, mais a finalement du déclarer forfait en raison de problèmes financiers[4].
Références
[modifier | modifier le code]- « Micronesia is struggling to keep the game afloat, writes Steve Menary », sur World Soccer, (consulté le )
- Paul Watson, "FIFA's Exiles"
- « Nauru 2014 », sur www.rsssf.com (consulté le )
- « Nauru express disappointment at non-appearance as Micronesian Games open », sur www.insidethegames.biz, (consulté le )