Experimental Breeder Reactor I
Type | |
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Début des travaux |
fin 1949 |
Mise en service |
début 1951 |
Mise à l’arrêt définitif |
1964 |
Site web |
(en) www.inl.gov/ebr |
Combustible |
uranium métallique |
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Caloporteur | |
Neutrons |
thermiques |
Puissance thermique |
1,4 MW |
Puissance électrique |
100 kW |
Lieu | |
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État | |
Comté | |
Coordonnées |
L'Experimental Breeder Reactor I (EBR-I) est un réacteur nucléaire aujourd'hui démantelé situé au Laboratoire national de l'Idaho dans le désert, à environ à 29 kilomètres au sud-est d'Arco (Idaho), aux États-Unis.
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la National Reactor Testing Station (depuis 2005 Laboratoire national de l'Idaho), la construction d'EBR-I a commencé à la fin de 1949. Le réacteur a été conçu et construit par une équipe dirigée par Walter Zinn sur le site du laboratoire national d'Argonne[1] dans l'Idaho, connu sous le nom d’Argonne-West. À ses débuts, le réacteur était appelé Chicago Pile 4 (CP-4) et Zinn’s Infernal Pile (la "pile infernale de Zinn")[2].
Il s'agit du premier réacteur nucléaire ayant produit de la chaleur convertie en électricité. Il a produit suffisamment d'électricité pour illuminer quatre ampoules de 200 watts le [3]. Par la suite, il a généré assez d'électricité pour alimenter la totalité du bâtiment l'abritant. Il a été utilisé pour des travaux de recherche jusqu'en 1964, date à laquelle il a été définitivement arrêté.
Il s'agissait d'un réacteur de recherche à neutrons rapides utilisant dans un premier temps de l'uranium enrichi à plus de 90 % comme combustible, refroidi par un alliage eutectique sodium-potassium[4], échangeant avec un circuit secondaire véhiculant aussi du métal liquide et cédant ses calories à un circuit tertiaire d'eau par l'intermédiaire d'un générateur de vapeur. La vapeur produite alimentait une turbine, était condensée et renvoyée au générateur de vapeur par des pompes alimentaires[5].
Le 29 novembre 1955, le cœur du réacteur a subi une fusion partielle lors d'un test de débit. L’essai de débit visait à déterminer la cause des réactions inattendues du réacteur aux changements de débit du caloporteur. Il a ensuite été réparé pour d’autres expériences, qui ont déterminé que la dilatation thermique des assemblages combustible et des plaques épaisses soutenant les assemblages combustible étaient la cause de la réponse inattendue du réacteur.
En 1962, le cœur du réacteur est alimenté avec du plutonium, faisant d'EBR-1 le second réacteur au monde à produire de l'électricité à partir du plutonium, juste derrière Sodium Reactor Experiment (en) (SRE) en 1957.
En 1979, l'American Society of Mechanical Engineers classe l'installation comme Historic Mechanical Engineering Landmark (en)[6].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
: quatre lampes s'allument avec l'électricité générée par le réacteur nucléaire
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Assemblage du réacteur EBR-1 en 1951
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Vue extérieure de l'EBR
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Plaque sur le site de l'EBR-I
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Nuclear Reactors Built, Being Built, or Planned in the United States as of June 30, 1970, U.S. Department of Energy, Office of Scientific and Technical Information, (DOI 10.2172/4115425, lire en ligne)
- Argonne’s Nuclear Science and Technology Legacy: Chicago Pile reactors create enduring research legacy part of the Argonne National Laboratory Highlights in the period 1942–1949
- (en) « Réacteurs à neutrons rapides », Laboratoire National d'Argonne (consulté le )
- (en) « Proving the principle. Chapter 06 », Idaho National Laboratory
- (en) [1]
- (en) « Experimental Breeder Reactor I », American Society of Mechanical Engineers,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :
- Site officiel d'information pour les visiteurs