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Estrées-sur-Noye

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Estrées-sur-Noye
Estrées-sur-Noye
L'église Saint-Firmin-le-Confesseur.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Amiens Métropole
Maire
Mandat
Alex Forestier
2020-2026
Code postal 80250
Code commune 80291
Démographie
Gentilé Estrésiens
Population
municipale
274 hab. (2021 en évolution de −1,44 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 47′ 15″ nord, 2° 19′ 52″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 126 m
Superficie 5,96 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 2e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Estrées-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Estrées-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Estrées-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Estrées-sur-Noye
Liens
Site web https://estrees-sur-noye.fr

Estrées-sur-Noye est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Estrées-sur-Noye
Sains-en-Amiénois Cottenchy
Grattepanche Estrées-sur-Noye Guyencourt-sur-Noye
Jumel

Description

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Estrées-sur-Noye est un village périurbain picard de l'Amiénois surplombant la vallée de la Noye situé à une douzaine de kilomètres au sud d'Amiens, à 43 km au nord de Beauvais et à 68 km à l'ouest de Saint-Quentin, desservi par la RD 7 qui relie Amiens à Ailly-sur-Noye.

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].

Le relief de la commune est celui d'un plateau calcaire dont l'altitude culmine à 127 m au sud-ouest à la limite des communes d'Estrées et de Cottenchy. L'altitude la moins élevée est de 95 m dans la vallée de Cottenchy[2].

Le sous-sol et le sol de la commune sont de formation tertiaire et quaternaire; leur nature est argileuse, siliceuse et calcaire[2].

Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. Une mare située au centre du village existe depuis le XIXe siècle.

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Estrées-sur-Noye[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Estrées-sur-Noye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), forêts (31,3 %), zones urbanisées (6,2 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le toponyme fut mentionné successivement Estrées dès 1191, Strata[14] en 1230 et Estreti en 1234[15] ; Les Statres en 1648 ; Estrée en 1733 ; Estrées-lez-Guyencourt en 1781[15].

Le nom Estrées est un terme d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[16]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[17]. Ici, la voie romaine est la chaussée Brunehaut.

La Noye est une rivière, de l'ancienne région Picardie, donc dans la nouvelle région des Hauts-de-France, dans les deux départements de l'Oise et de la Somme.

En picard, le village est dénommé Etré[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1992 juillet 2020[18] Patrick Dufloucq[19],[20] DVD  
juillet 2020[21] En cours
(au 2 décembre 2020)
Alex Forestier    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 274 habitants[Note 3], en évolution de −1,44 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
264261299283305288300310311
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
304290291294272248233225207
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
202194192181184181163145156
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
142162184195233255278281282
2017 2021 - - - - - - -
270274-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Estrées-sur-Noye » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Notice historique et géographique sur la commune d'Estrées-sur-Noye, rédigée par L. Senée, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Estrées-sur-Noye et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. page 202 : G. de Witasse et A. Graire, Canton de Boves in « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie - Arrondissement d'Amiens », Tome 1, éd. Culture et civilisation, Bruxelles, 1979 (reprint de 1909)
  15. a et b Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 341 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
  17. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32
  18. « Patrick Dufloucq est candidat aux élections municipales », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  20. Réélu pour le mandat 2014-2020 ; « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  21. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.