Epsilon Monocerotis
Ascension droite |
06h 23m 46,085s[1] 06h 23m 46,483s[1] |
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Déclinaison |
+04° 35′ 34,32″[1] +04° 35′ 45,23″[1] |
Constellation | Licorne |
Magnitude apparente | 4,39[2] / 6,72[2] |
Localisation dans la constellation : Licorne | |
Type spectral | A5 IV[3] / F5 V[3] |
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Indice U-B | +0,14[4] / −0,05[5] |
Indice B-V | +0,20[4] / +0,45[5] |
Vitesse radiale | +13,10 km/s[6] / +12,40 km/s[6] |
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Mouvement propre |
μα = −22,06 mas/a[1] / −21,86 mas/a[1] μδ = +10,91 mas/a[1] / +11,35 mas/a[1] |
Parallaxe | 26,67 ± 0,90 mas[1] / 26,95 ± 0,99 mas[1] |
Distance |
122 ± 4 al / 121 ± 4 al (37 ± 1 pc / 37 ± 1 pc) |
Magnitude absolue | +1,52[2] / +3,88[2] |
Masse | 2,04 M☉[7] / 1,16 M☉[8] |
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Rayon | 2,5 R☉[8] / 1,1 R☉[8] |
Gravité de surface (log g) | 3,95[9] |
Luminosité | 25 L☉[7] / 2,39 L☉[2] |
Température | 7 923 K[9] |
Métallicité | [Fe/H] = −0,11[10] |
Rotation | 149 km/s[7] / 25 km/s[3] |
Désignations
Epsilon Monocerotis (en abrégé ε Mon) est une étoile binaire de la constellation équatoriale de la Licorne. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,31[4] et dans le ciel elle sert de repère pour trouver la nébuleuse de la Rosette[14]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ 37 pc (∼121 al) de la Terre[1].
Sa composante primaire, désignée Epsilon Monocerotis A, est classée comme une étoile sous-géante blanche de type spectral A5 IV[3], suggérant qu'elle serait en train de s'éloigner de la séquence principale. Sa magnitude apparente est de 4,39[2]. Elle est répertoriée comme une binaire spectroscopique avec une possible période orbitale de 331 jours[15]. L'étoile visible est 2,04 fois plus massive que le Soleil[7] et son rayon est 2,5 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est 25 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 7 923 K[9].
La composante secondaire, Epsilon Monocerotis B, est une étoile de magnitude 6,72[2] qui, en 2021, était située à une distance angulaire de 12,1 secondes d'arc et à un angle de position de 254° de l'étoile primaire[15]. C'est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F5 V[3]. Elle est 16 % plus massive que le Soleil et son rayon est 10 % plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est 2,4 fois plus lumineuse que le Soleil[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Epsilon Monocerotis » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) A. Mallama, « Sloan Magnitudes for the Brightest Stars », The Journal of the American Association of Variable Star Observers, vol. 42, no 2, , p. 443 (Bibcode 2014JAVSO..42..443M, lire en ligne)
- J. C. Mermilliod, « VizieR Online Data Catalog: Homogeneous Means in the UBV System (Mermilliod 1991) », Catalogue de données en ligne VizieR : II/168. Publié à l'origine dans : Institut d'Astronomie, vol. 2168, (Bibcode 2006yCat.2168....0M, lire en ligne)
- (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11, , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
- (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537, , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052, lire en ligne)
- (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: Masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352, , p. 555–562 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002)
- (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2, , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
- (en) Yue Wu et al., « Coudé-feed stellar spectral library – atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 525, , article no A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201015014, Bibcode 2011A&A...525A..71W, arXiv 1009.1491)
- (en) * eps Mon -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) * eps Mon A -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) * eps Mon B -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) James B. Kaler, « Epsilon Monocerotis », sur Stars
- (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Epsilon Monocerotis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) ε Mon A sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) ε Mon B sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.