Darnétal
Darnétal | |||||
L'église Saint-Pierre de Carville. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Christian Lecerf 2020-2026 |
||||
Code postal | 76160 | ||||
Code commune | 76212 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Darnétalais | ||||
Population municipale |
9 738 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 975 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 26′ 25″ nord, 1° 08′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 13 m Max. 143 m |
||||
Superficie | 4,93 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Rouen (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Darnétal (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | 2e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-darnetal.fr/ | ||||
modifier |
Darnétal est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Darnétal est limitrophe de Rouen à l'ouest où les deux villes se joignent dans la vallée du Robec et de l'Aubette. Elle est également limitrophe de la commune de Saint-Léger-du-Bourg-Denis au sud-est et de celle de Saint-Jacques-sur-Darnétal à l'est (Saint-Jacques-sur-Darnétal est sise sur la côte du Roule, un plateau naturel culminant à 124 mètres de hauteur). Au nord, Darnétal a une frontière commune avec les villes de Saint-Martin-du-Vivier à l'ouest et Roncherolles-sur-le-Vivier à l'est.
La commune est traversée par plusieurs cours d'eau et ruisseaux, le plus important, autour duquel la ville s'est bâtie progressivement, est le Robec. L'Aubette, venant de la vallée de Saint-Léger-du-Bourg-Denis, traverse les communes au sud en arrivant par le quartier de Carville ou se trouve également la source de Carville et la pyramide médiévale de sa citerne de captage datant du XVe siècle.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Rouen | Saint-Martin-du-Vivier, Fontaine-sous-Préaux |
Roncherolles-sur-le-Vivier | ||
Rouen | N | Saint-Jacques-sur-Darnétal | ||
O Darnétal E | ||||
S | ||||
Saint-Léger-du-Bourg-Denis | Saint-Léger-du-Bourg-Denis | Rouen |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Darnétal est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,9 %), forêts (32,8 %), prairies (20,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), terres arables (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Darnétal est desservie par la ligne T3 de l'infrastructure TEOR. Cette ligne permet de rejoindre le centre-ville de Rouen en une vingtaine de minutes. Les lignes de bus régulières 14, 28 et 38 desservent les communes voisines, à une faible fréquence.
La gare ferroviaire la plus proche est la celle de Rouen. En effet, l’ancienne gare de Darnétal est fermée.
Par ailleurs, la nationale 28 (reliant le pont Mathilde à l'A28, via le tunnel de la Grand'Mare) et la N 31 permettent aux automobilistes d'accéder à la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous les formes Darnestal en 1096[14], puis Darnestal en 1191[15]. Au XVe siècle, il semble que Dernestal ait été la forme la plus communément utilisée. On relève en Normandie et en Picardie, une dizaine de lieux du type Darnétal ou Dernétal, ainsi que Danestal, Calvados (Darnestallum 1198).
Le nom local de la ville en purinique (la langue normande parlée dans les environs de Rouen jusqu'aux années 1960) est Darnétal ou Dernétal.
Il s'agit d'un composé issu du germanique occidental[15], peut-être saxon, de signification incertaine[16]. Albert Dauzat[17], suivant Gamillscheg, propose l'élément germanique darn « sombre » (ancien haut allemand tarn- de tarnan, allemand tarnen ; vieux bas francique *tarnjan> français ternir, d'où terne) et l'élément stall « planche », puis « crêche ». Sémantiquement, c'est problématique : que signifie « crèche terne » ? Smith explique le Dernestall lock (aujourd'hui St Dunstan's Lock, Lincoln, Lincolnshire) en Angleterre par les termes anglo-saxons derne « caché » et stall « établissement », accessoirement « pêcherie »[15].
François de Beaurepaire note que les Darnétal s'appliquent presque tous à des moulins, ce qui implique vraisemblablement le sens de « bief de moulin » ou « pêcherie »[15]. L'élément stall se retrouve également dans les composés germaniques Durtal (Duristallum), Durstel (Bas-Rhin) et Herstal (Belgique)[15].
Le nom des deux paroisses qui forment le bourg de Darnétal sont :
- Carville (Cara villa vers 1024)[15]. C'est un type toponymique normand en -ville au sens ancien de « domaine rural », précédé du nom de personne scandinave Kári[15]. La forme latinisée Cara reflète l'attraction du latin cara > chère (ancien normand chiere, quiere), dont la désinence -a est celle de l'adjectif latin qui s'accorde en genre et en nombre avec villa, mais aussi celle du génitif norois, c'est-à-dire Kára, d'où le sens de « domaine rural de Kári ».
- Longpaon (Longum pedanum 875, Longo paen 1162)[15]. L'élément -paon est une altération de l'ancien français pean, issu d'un bas latin pedaneus « à pied, de pied », mais son sens toponymique est obscur[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Selon Lesguilliez, les premiers habitants de Darnétal ont dû s'établir sur les bords du Robec, cette rivière pouvant être considérée comme le berceau de la ville[18].
Selon l'abbé Cochet, Darnétal était déjà un véritable faubourg du Rouen gallo-romain, Rotomagus[19].
Longpaon, partie nord de Darnétal et l'une de ses deux paroisses, est déjà connu du temps de l'antique Neustrie, en latin médiéval sous la forme Longum Pedanum. Selon l'abbé Cochet, Longpaon est pendant la période franque, avant le Xe siècle, un des principaux lieux du pays de Rouen (pagus Rotomagensis)[20]. Carville est la 2e paroisse de Darnétal. Selon Lesguilliez, l'église de Saint-Pierre de Carville a toujours eu la suprématie sur celle de Longpaon et lui est antérieure[19], l'église de Longpaon datant du XVe siècle.
Darnétal est traversée par deux petites rivières, le Robec et l'Aubette qui actionnaient par le passé de nombreux moulins. À partir du XVe siècle, et plus particulièrement aux XVIIIe et XIXe siècles, leurs rives accueillent des filatures de textiles (l'usine Fromage maintenant l'école d'architecture de Normandie est installée dans cette ancienne usine de textile, au bord du Robec ; l'usine Mills, la teinturerie Tamboise…). D'autres entreprises (la réglisserie Risser et Les cressonnières) étaient à cette époque implantées sur cette cité ouvrière, qui connut son déclin peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Darnétal possède deux églises, Saint-Ouen de Longpaon et Saint-Pierre de Carville, qui jadis appartenaient à deux paroisses bien distinctes.
L'église de Carville fut incendiée par les protestants dès 1562. Puis elle fut reconstruite au XVIIe siècle, amputée de trois travées vers l'ouest et dotée d'une façade en style classique. Sa tour gothique flamboyant est maintenant séparée du reste de l'édifice. On raconte qu'en 1592, le futur Henri IV de France regarda du haut de la tour les combats entre les troupes catholiques et protestantes.
Vers le début du XXe siècle, dans les deux quartiers autour de ces deux églises régnait une rivalité de clochers. Un dicton disait « Longpaon terre maudite, Carville terre bénite ». Mais on en a oublié la cause.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Postes et télécommunications
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]- Centre hospitalier Durécu-Lavoisier.
- Hôpital de jour François-Rabelais.
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 9 738 habitants[Note 4], en évolution de +1,85 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Darnétal est le lieu d'un important festival de bandes dessinées Normandiebulle, le dernier week-end de septembre.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]- Centre sportif André-Havel : gymnase Ferry, salles de judo, de boxe, de danse et piscine municipale.
- Stade des Violettes : http://olympique-darnetal.footeo.com.
- Tennis couverts.
- Gymnase Pagnol : tennis de table.
- Boulodrome.
- Terrains multisports (quartiers Muchedent, Ferry-Robec et Branly).
- Site du Bois du Roule : football, athlétisme, tennis, VTT.
- Club de randonnée.
Vie associative
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Darnétal appartient à la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Darnétal – Val d’Aubette qui fait partie du doyenné Rouen-Nord de l'archidiocèse de Rouen.
Médias
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Six zones d'activité.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Ouen de Longpaon : église halle, avec un grand orgue du XVIIe siècle ; même si une chapelle destinée à recevoir les restes de saint Ouen est attestée dès le Xe siècle, la construction de l'église proprement dite date de la 2e moitié du XVe siècle et du milieu du XVIe siècle[29]. Son nom provient d'un miracle qui se serait produit au gué de Longpaon lors de la translation des reliques de saint-Ouen en 918[30].
- Église Saint-Pierre de Carville : une première église a été construite à cet emplacement au XIIe siècle, une deuxième église est construite à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, remplaçant la précédente[31], incendiée en 1562 lors des guerres de religion. La tour de l'église[32] est la tour-clocher dite tour Henri-IV ; elle a été séparée de l'église à la suite de l'incendie. L'église est du style gothique flamboyant, époque Renaissance.
- Chapelle de l’ancien orphelinat Sainte-Marthe : une chapelle de l'ancien orphelinat Sainte-Marthe ayant servit d'hôpital militaire bénévole durant la Première Guerre mondiale.
- L'école nationale supérieure d'architecture de Normandie est installée dans l'ancienne usine Fromage (1875-1880). Le bâtiment a été réhabilité de 1981 à 1984.
- Le moulin Saint-Paul, situé rue des Petites-Eaux-du-Robec, a été restauré entre 1989 et 1995.
- Le moulin Durécu, au 115 rue Louis-Pasteur, est à l'origine un moulin à blé construit au XVe siècle, appartenant au marquis Colbert de Seignelay, seigneur de Longpaon. Vendu comme bien national sous la Révolution, il est racheté par François Durécu, qui le transforme en moulin à foulon. En 1819, il remplace la roue par une roue plus grande, qui fournit désormais l'énergie pour sa filature et ses deux usines voisines. Au début du XXe siècle, le moulin est réhabilité en maison[33].
- L'octroi est une petite construction en brique à l'angle de la route de Rouen et de la rue Lucien-Fromage. Jadis -jusqu'au début du XXe siècle- l'on devait payer une taxe à cet endroit pour entrer à Darnétal. Une plaque le mentionne.
- Le belvedère du bois du Roule à Darnetal Site classé (1943)[34].
- Le bois du Roule domine la ville et la boucle de la Seine. Un joli point de vue, près du réémetteur TV, permet de voir l'ensemble.
Cet espace est classé espace naturel sensible et est un site d'intervention du Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Normandie. Le bois du Roule abrite ainsi des habitats boisés variés selon la topographie et l'exposition (chênaie-boulaie, chênaie-hêtraie, chênaie-charmaie à Jacinthe des bois et boisements de recolonisation de pelouses calcaires), et aussi des habitats de lande sèche. Il accueille des espèces assez rares en Haute-Normandie[35]. - La Maison de la nature[36], des enfants et des forêts, créée en collaboration avec la CREA, est ouverte depuis septembre 2010. Elle accueille des scolaires et des centres de loisirs en semaine et le grand public une fois par mois pour des activités ou des sorties planifiées le week-end. Cette maison des forêts fait partie d'un réseau mis en place pour valoriser le patrimoine forestier périurbain de la CREA. Deux autres maisons font partie de ce réseau, l'une à Saint-Étienne-du-Rouvray et l'autre à Orival.
Darnétal dans les arts
[modifier | modifier le code]Dans la fresque de Roger Martin du Gard, Les Thibault, le personnage central du père est d'origine normande et, moribond, il se souvient : « Il se vit même, fiancé, un matin de Pentecôte, après la messe, dans l'allée du jardin aux pivoines de Darnétal. »
Roger Martin du Gard dans La Mort du père, 6e volume des Thibault.
Maurice Leblanc cite plusieurs fois la gare de Darnétal dans son œuvre Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Radulphe de Carville[37] l'un des plus anciens seigneurs de Carville, qui est visiblement[pourquoi ?] membre de la famille de Carville qui donna plusieurs maires de Rouen aux XIIIe et XIVe siècles .
- Madame Maillefer[Qui ?], ouvrait au XVIIe siècle une école gratuite de filles[Où ?].
- Lucien Fromage (1820-1893), industriel et homme politique, né à Darnétal.
- Suzanne Savale (1904-1952), née à Darnétal, résistante, une des premières membres du réseau Cohors-Asturies.
- René Binet (1913-1957), militant politique, né à Darnétal.
- L'abbé Jacques Hamel (1930-2016), né à Darnétal, assassiné lors de l'attaque de l'église Saint-Étienne, le 26 juillet 2016, à 86 ans. Prêtre auxiliaire de la paroisse Saint-Étienne, le Père Jacques Hamel était né en 1930 à Darnétal. Ordonné prêtre en 1958, il avait fêté ses cinquante ans de service (jubilé d'or) en 2008.
- Jacques Pottier (1930-2023), chanteur d'opéra, né à Darnétal.
- Odile Hervé Bazin (1950-2017), épouse de l'écrivain Hervé Bazin, née à Darnétal.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune de Darnétal se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Calbrix, Mon cadavre détale à Darnétal, Charles Corlet, , 296 p. (ISBN 978-2-84706-270-0 et 2-84706-270-X)
- Frédéric David, Darnétal et ses environs, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 127 p. (ISBN 2-910444-94-5, OCLC 40581179)
- Frédéric David, Darnétal : Au temps de l'industrie textile, Joué-lès-Tours, A. Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-693-2, OCLC 469287980)
- A. Lesguilliez, Notice Historique, Topographique et Statistique sur la Ville de Darnétal, Luneray,
- A. Tougard, Notes chronologiques sur l'ancien bourg de Darnetal (près Rouen), XIVe siècle-1805, Évreux, , 44 p. (OCLC 461518989)
- H. V., Les deux paroisses de Darnétal : Saint-Pierre de Carville et Saint-Ouen de Longpaon, Rouen, P. Leprêtre, (lire en ligne)
- « Darnétal », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Darnétal sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rouen comprend une ville-centre et 49 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Darnétal et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Darnétal ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 66 -57 - 101.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, éditions PUC, 1994.
- op. cit..
- abbé H. V., Les deux paroisses de Darnétal : Saint-Pierre de Carville et Saint-Ouen de Longpaon, Rouen, Imprimerie Paul LEPRÊTRE, , 93 p. (lire en ligne), p.14.
- abbé H. V., Les deux paroisses de Darnétal : Saint-Pierre de Carville et Saint-Ouen de Longpaon, Rouen, Imprimerie Paul LEPRÊTRE, , 93 p. (lire en ligne), p.14 et 15.
- Non défini.
- « Henri Savale (1896 - 1971) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- J. F., « M. Henri Savale, radical-socialiste est élu député de Seine-inférieure (1er) », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Geneviève Preterre et Jean-Caude Pézier, de retour à la mairie de Darnétal : Christian Lecerf recevait, à l’hôtel de ville, Geneviève Preterre et Jean-Claude Pézier, ses prédécesseurs dans le fauteuil de maire. Des personnalités incontournables de la ville », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. Christian Lecerf repart pour un deuxième mandat à Darnétal : Christian Lecerf entame une nouvelle mandature à la mairie de Darnétal, près de Rouen », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, lundi 25 mai à l’espace culturel Savale, Christian Lecerf a été réélu maire après son score de 64,31 % avec sa liste « Ensemble pour une action durable » lors du 1er tour des municipales le 15 mars dernier ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Monuments historiques, « Monuments historiques - Eglise Saint-Ouen de Longpaon », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
- Observatoire du patrimoine religieux, « Église Saint-Ouen de Longpaon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
- Observatoire du patrimoine religieux, « Église Saint-Pierre de Carville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
- Notice historique sur la tour de Carville, à Darnétal par F. Bouquet
- Mairie de Darnétal, « Histoire - Le moulin Durécu », Mag Darnétal, , p. 1 (lire en ligne).
- « Le belvedère du bois du Roule à Darnetal », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- « Localisation des sites d'intervention du CSNHN en 2011 », cf fiche descriptive du site(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cren-haute-normandie.com.
- maison de la nature.
- abbé H. V., Les deux paroisses de Darnétal : Saint-Pierre de Carville et Saint-Ouen de Longpaon, Rouen, Imprimerie Paul LEPRÊTRE, , 93 p. (lire en ligne), p.13 - Les Origines.